Avis du vol entre Warsaw et Paris en classe Economique avec Air France Hop

Après 3 magnifiques journées à Varsovie et 37 km dans les jambes, l'heure de rentrer à sonné.
Là encore j'en aurai profité jusqu'au dernier moment ; mon statut hôtelier me permet de faire le check-out à 18h.
Le temps de prendre une douche (après les 12 km de la journée), de boucler la valise, je commande un Bolt.
Celui-ci arrive dans les 5 mn.

35 mn et 6,45 € plus tard, nous arrivons à l'aéroport.

WAW

Le chauffeur me dépose devant le terminal.

En face du Renaissance, résidence secondaire du père fouettard ! ?

Entrons à l'intérieur ; ici vue sur la partie gauche.

Et la partie droite, avec les arrivées à l'étage inférieur.

Le FIDS.

L'enregistrement pour mon vol, pour "Paryz" est ouvert.

Il y a bien du monde, sauf au sky priority, mais j'irai imprimer mon BP sur une borne.

Direction le PIF. la direction du Fast track au fond du terminal est bien mise en évidence.

L'entrée du PIF sans statut.

Et celle du fast track.

Tout est rapide et me voici airside dans une zone de restauration.

2 salons sont annoncés sur la gauche.

Et 1 sur la droite.
Ah ! vers lequel aller…? Je consulte le site AF qui m'indique que c'est le "Fantasia".

Donc sur la gauche ; il n'y a plus qu'à suivre les panneaux.

Il est à l'extrémité du terminal et du fast track. C'est loin !

Nous traversons une zone de restauration. Mais je pense que je trouverai mieux au salon. Enfin….je pense…

Le salon FANTAZJA

Ouf ; on y est !

Personne à l'accueil mais un agent arrivera rapidement. En fait l'agent s'occupe également du service, etc…

Présence de la presse polonaise et de livres.

Voici l'espace restauration. Ça a l'air joli en tout cas…
Allons voir l'offre…

Aïe : 2 ou 3 tranches de fromages et idem pour le jambon.

Coté chaud, il reste exactement 3 wrap et une pincée de légumes.

Des bières et des softs, sans oublier quelques yaourts.

Par contre coté vins et hards, on ne mourra pas de soif.

Le salon est petit et semble complet. Je m'installe donc à la grande table face à l'entrée et l'espace restauration.

Voici mon maigre "choix" !

Après ce festin, partons à la découverte du salon : ici quelques espaces de travail.

Quelque fauteuils où j'irai m'installer quand ils se seront libérés.

il y a même une espace cosmétique.

Alors que j'allais quitter le salon, je consulte l'écran et mon vol affiche un retard de 20 mn. Je patienterai donc encore un peu.

La baie vitrée à l'arrière du salon et en face des toilettes donne sur l'aire des transports.

Il semblerait qu'il y ait un train. Mais quel intérêt s'il nous conduit à la gare de Varsovie, très éloigné du centre "ancien" d'autant qu'un VTC coute moins de 10 €…

En route vers l'embarquement

Tout est moins cher en Pologne (en fait par rapport au pouvoir d'achat d'un Français…). Mais le prix de ces maquettes étaient de l'ordre d'une trentaine d'euros, avec, il est vrai 50% sur la 2ème…

Mon Embraer est bien là.

Quelques pax s'affairent devant la porte.

Dont on ne comprend pas trop où sont les files…

Après quelques minutes d'attente, l'embarquement est lancé.
Instant père fouettard.

Le Vol

Je suis confortablement assis.

La notice.

Après que les derniers pax aient dépassés mon niveau, je vais aux toilettes avant, les plus proches. Ainsi je ne dérangerai plus mon voisin pendant le vol. Cela semble embêter la CC qui préférerait que j'aille à celles arrières, alors que je suis à 3 rangées des toilettes avants !!! Et que le couloir est encore encombré de pax depuis mon rang jusqu'au fond !!! Son motif est qu'elle doit procéder au comptage !!
Euh elle se fou du monde d'autant que la porte de l'avion n'est pas encore fermée.
Je lui dis que je suis au 04A. J'ouvre la porte des toilettes et j'y vais quand même !

A mon retour, la passerelle va bientôt être retirée.

Ce qui est fait.

Au revoir aéroport Chopin !

On repousse.

Alignement.

Et c'est parti.

Sur fond de skyline.

La zone cargo.

La banlieue.

Passage du catering.

Je déclinerai le sandwich et me contenterai d'un coca, servi, il faut le dire, avec sourire.

Le CDB nous avait annoncé des turbulences sur une partie du vol à cause d'un orage (sans précisé où). Les consignes attachées resteront allumées les 3/4 du vol, sans qu'il y ait de turbulences particulières. Comme quoi j'ai bien fait d'aller aux toilettes avant le départ du vol !

Nous longerons la banlieue nord de Paris pour faire ensuite demi-tour.

Et atterrir vers l'ouest.

Nous finissons par arriver au 2G où nous stationnons.
Tiens, il y a un bus qui arrive ! Bizarre… !

L'instant Danette ne se fait pas attendre. D'ailleurs 2 ou 3 pax vont se lever alors que nous roulons toujours ce qui leur vaudra un rappel en ordre, haut et clair, et justifié, de la CC.

On installe la passerelle.

Eh oui, le bus est bien pour nous. Mais c'est vraiment bizarre car nous somme à même pas 100 mètres des portes du 2G…
Je pressens qu'il y a un coup tordu….!

Inutile de vous dire que nous sommes entassés dans un minable bus. Que bien évidemment tout le monde ne peut pas rentrer dans l'unique bus présent et que, par conséquent, les autres pax attendront sur le tarmac !!!

Dans le bus un annonce automatique nous indique que nous allons au "terminal 2", comme si on y était pas ! Mais ne précise pas lequel des terminaux 2…
Très vite, vue la direction prise, je comprends qu'on nous emmène au 2F.
Alors que contractuellement (et c'est inscrit et sur le billet, et sur la carte d'embarquement que j'ai imprimé 3 heures plus tôt), l'arrivée est prévue au terminal 2G. Et….c'est là que j'ai garé ma voiture.

Il ne me reste plus qu'à rejoindre la navette ADP qui, après un tour de CDG me déposera au 2G.
A ce moment là je converse sur watzap avec l'ami Gben qui m'informe que la dernière navette est à 23h.
Je regarde ma montre et il est 22h58 !!
Frayeur !

Sachant où se trouve la navette, je cours et monte in extremis. Le chauffeur me confirmera que c'est bien la dernière rotation. Nous ne serons que 2 à bord. Un employé de l'aéroport et moi.

J'arrive enfin au 2G. Une employée ADP a l'air paniqué avec ses feuilles d'arrivées d'avions à la main. Elle interpelle le chauffeur et lui demande s'il y a d'autres rotations. Celui-ci lui répond que non.
L'employée à l'air un peu perdu car elle attend des pax du vol de WAW, mais ne comprend pas trop elle-même d'où ils sortiraient…
Je l'interpelle et lui explique la situation car elle pense que l'avion a atterri au 2F. Son superviseur est au téléphone et nous conversons à 3.
Je lui explique que l'avion est bien arrivé au 2G et qu'il est stationné juste de l'autre coté du terminal et qu'au lieu de rentrer dans le terminal à pied, on nous a fait monter dans un bus pour le 2F. Elle comprend mieux la situation même si elle ne comprend pas pourquoi les choses se sont passées comme ça.
En effet, je lui fait remarquer que d'une part, connaissant bien CDG j'ai réussi à prendre la navette parce que je savais où elle était, mais que les autres pax, notamment les étrangers, sont restés naufragés au 2F (à part ceux qui prenaient le RER qui ont plutôt été avantagés !).
C'est la raison pour laquelle je suis le seul à avoir pu prendre in extremis la navette.
Si Gben, ne m'avait pas prévenu, je pense que je serais passé aux toilettes et j'aurai loupé la navette.
En tout état de cause, j'ai pu monter dans la navette parce que je suis sorti de l'avion parmi les premiers. Ceux qui n'ont pas pu prendre le premier bus sur le tarmac du 2G, ont forcément loupé la navette ADP du 2F au 2G.  Ce qui explique encore pourquoi j'étais le seul.
En conclusion, je peux comprendre que pour des raisons opérationnelles ou autres, on nous emmène au 2F, mais AF aurait dû nous le dire, aussi bien par annonce des PNC avant le débarquement, que dans le bus. Au 2F, des agents auraient dû nous accueillir et nous informer que ceux qui voulaient rejoindre le 2G devait prendre une navette à tel endroit. AF aurait du faire en sorte qu'une navette soit disponible après 23h.
Qu'en tout état de cause, Air France aurait dû mettre en place une véritable assistance.
Cette gestion est une honte absolue. Je pense à tous les pax qui ont pu se retrouver perdu au 2F.

Je n'ai plus qu'à rejoindre le parking réduit PW, vraiment tout près du 2G.

Manque de chance, l'A86, la A10 et la RN20, brefs, toutes les routes que je dois emprunter pour rejoindre mon domicile étaient fermées pour travaux ce soir là !
Conséquences : de nombreux embouteillages même à cette heure tardive. Je suis arrivé chez moi vers minuit 45 !

Bonus touristique

Je vous propose une balade nature dans le magnifique par Lazienki. Situé dans les quartiers sud de la ville, c'est le plus grand parc de la ville.
Les jardins, de style baroque, ont été dessinés au XVIIe siècle.
Ce parc est tout simplement splendide. J'y suis allé sur l'indication d'un ami qui y a fait ses premiers pas ! Et dire que j'aurai pu passé à coté !

Petite visite au Palais de la culture et de la science, autrement appelé "tour Staline"

Elle est d'une laideur absolue, mais permet de voir la ville depuis le belvédère (lui aussi moche) du 30ème étage !

La gare centrale de Varsovie (assez éloigné du centre ancien).

Un tram à l'ancienne !

Je me suis rendu sur la tombe du père Popieluszko.
A mon grand étonnement, la plupart des gens me demandent qui est-ce !
Il faut dire que les faits remontent à 39 ans, mais je m'en rappelle comme si c'était l'année dernière !
C'est là qu'on voit que le temps passe et qu'on vieillit !

Sa tombe est située dans le jardin de sa paroisse, devant l’église Saint Stanislas Kostka, dans les quartiers nord de Varsovie.

Sa statue.

Tous les grands de ce monde (ou plutôt du monde de l’époque !) sont allés lui rendre hommage.

Dans le musée sous l’église, il y a cet immense chapelet confectionné avec des casquettes de militaires.

Allez, bonus plus réjouissant : mais qu'est-ce que c'est ?

La soupe polonaise.

C'est bon mais ça ne me nourri pas ! Alors j'ai commandé des raviolis polonais.
Disons que ce n'est pas mauvais !

Merci de m'avoir lu et à bientôt !