Avis du vol KLM Cityhopper London → Amsterdam en classe Economique

Bienvenue dans cette série de deux vols pour le retour à Paris depuis Londres.

L'enjeu du voyage à Londres est maintenant derrière moi. 
Commence alors la deuxième partie plaisir du routing sur ce très bref A/R.
Il s'agit de quitter Londres par LCY sachant qu'en théorie une telle occasion ne devrait pas se représenter de si tôt pour moi.

Comme au bon vieux temps, je déterre quelques anciens FR pour me faire une opinion numérique et maintenant, place au réel. 

se rendre à LCY

Une chose est sûre, c'est que de se rendre à LCY, c'est facile. 
Et même rapide. De mon hôtel, à peine 30 min et en théorie quelques pounds.
Après un pré-acheminement via le tube, me voilà fin prêt pour la dernière étape à West Ham. 
Bien qu'il soit tôt (un peu plus de 6h30), la foule est bien présente mais tout ce joyeux monde ne va pas à LCY.
La connexion depuis les autres métros avec le DLR est simplissime. 

Notre RER, non, DLR arrive à l'heure, sans précipitation.

Après un trajet d'environ 10 grosses minutes, voici la station LCY.
Vu que tous les codes du métro y sont, on a pas du tout l'impression de descendre à l'entrée d'un aéroport. 

Si, quand même un peu, quand on se retrouve face à cette armée de borne libre service.
Arrivé ici, je réalise que nul part je n'ai observé de borne pour débadger avec l'oyster card…
Ayant la flemme de retourner en arrière, je me dis que cela se finira par le débit du montant maximum de la journée. 
Mais cette interrogation me quitte rapidement car les bornes se montrent rétives. 
Impossible d'avoir mon BP, elle me dit même que je ne peux pas m’enregistrer. 
Je me résous donc à passer au comptoir sans grande inquiétude vis à vis de l'affluence. 

En entrant dans le terminal, je cherche du regard KLM et tombe sur ITA, toujours fier de ses galons Skyteam on dirait.
Pour KLM, c'est plus au fond. 

Quitte à marcher, autant détailler un peu l'environnement.
Mais à peine quelques clichés pris, un agent de l'aéroport vient me voir en m'expliquant que ici, c'est no photos.
J'avoue que je ne vois pas très bien en quoi mes modestes vues sont critiques mais l'échange fût cordial et l'agent en question m'a paru sincèrement convaincu par son discours. Je me résous donc à suivre la consigne et stoppe ainsi mon petit reportage.
En même temps, la salle ne fait pas 3 ha, l'essentiel est là, à savoir pas grand chose. 

enregistrement / PIF

Qui dit pas de photo landside, dit bruitage à la bouche ou plutôt au clavier.
Je me retrouve donc au comptoir et pense récupérer mon BP d'un claquement de doigt.
Grave erreur jeune homme. 
En effet, l'agente passera plusieurs fois mon passeport dans la machine, passage à chaque fois se concluant d'un bip qui n'a rien de rassurant.
Je la sens perplexe. Je demande une explication mais je traduirai sa réponse/son comportement par un "T'inquiète, je gère".
Dans l'absolu, pourquoi pas, mais quand elle se lève d'un bond et file à l'autre bout de la salle avec mon passeport en main en me laissant en plan, je me dis que ca sent le pâté.
A son retour, discussion un peu kafkaïenne, car elle me demande si j'ai payé mon billet, si j'ai le billet d'origine etc… car elle n'a pas mon nom sur le vol…
Je lui réponds que moi, la seule chose que j'ai, c'est l'appli, le vol y est indiqué, et que c'est eux qui ont fait la modification comme des grands sans rien me demander.
Je retrouve tout de même péniblement trace du mail m'informant de la modification mais ca nous fait une belle jambe puisqu'il est en français.
Finalement, elle appellera je ne sais pas qui qui finira par résoudre le problème mais tout ça nous a pris un bon quart d'heure => fierté moyenne du PAX qui a pourri le comptoir SP à l'insu de son plein gré.

La bonne nouvelle c'est que sur le BP, j'ai aussi mon vol pour AMS-CDG avec sa correspondance aussi étroite qu'un chas d'aiguille.
Vu ce qui s'est passé, je garde pour moi la question de "selon vous ça passe?" et du "vous n'avez pas mieux que 31F pour le vol suivant?".

Direction le PIF qui est à l'étage. Là, on sait que le no photo est logique et de rigueur.
Dommage car ce PIF est d'une efficacité redoutable et notamment grâce au fait qu'il n'est nul besoin de vider sa valise.
Liquides, PC, tablettes et autres crèmes, vous laissez tout dedans, la machine fait le reste.
Moralité, ca devrait dépoter bien plus vite que partout ailleurs.
Je dois toutefois être honnête : entre les postes plateaux façon Orly3 (plusieurs déposes en parallèle) et la relève / permutation des postes au moment où j'arrive, ca a un peu cafouillé. 

N'empêche que me voila airside.
Petite enfilade de boutique et café sans intérêt particulier. 

AIRSIDE

Démarre ensuite le point d'intérêt du lieu, le long couloir des portes face à la piste avec sa très généreuse vue sur les opérations.
Et comment je sais cela ? parce que je l'ai lu sur FR pardi ! 

A partir de là, quelques infos de base :
- du BA, y en a à la pelle.
- de l'Embraer, c'est pareil,
- une fois qu'on a vu une arrivée, on se demande comment il n'y a pas encore eu de "oups, désolé" suite à une manœuvre trop juste. 
Dans ce qui suit, un florilège de mes modestes observations.
A noter que c'est pas mal actif LCY… 

Ce premier BA me donne le tempo de la manœuvre de la place à savoir le demi tour en autonomie.
Le braquage à toute de la roulette est particulièrement impressionnant.
Si c'est bien prévu par le constructeur, les pneus font quand même un peu la gueule à la manœuvre. 

Chemin faisant, il y a un première exception à la règle BA + Embraer.

Chassez le naturel…

Si BA est très présent, il en va de même pour KL qui a un vol ici limite toute les heures.
Ceci ressemble à mon avion mais ce n'est pas mon avion… 

Lui, jamais vu auparavant.

Si on s’intéresse à tout ces manœuvres au premier plan, il ne faut pas oublier que derrière, il y a aussi de la vie !

A propos de vie, la mienne est suspendu à la tenue de l'horaire par PH-EZD.

Vu que le temps défile pas mal et que l'activité est soutenue, cela donne parfois une vision très encombrée.
La mécanique LCY se doit d'être précise…   

Le temps avance mais j'ai toujours de quoi regarder.
Je note que la diversité des destinations sur 2h est plutôt pas mal. 

Petit florilèges de mouvement en cohérence avec les tableaux ci dessus puis un petit malin.

New player in the game.

Avec tout ça, on passe en mode "Hé la qui va là" ?

C'est le zoziau à bibi qui est à l'heure.
Lui aussi aura droit à sa manœuvre immortalisée pour la postérité. 

embarquement

Une fois parqué, cela ne va pas traîner.
A 9h pile, porte 4, annonce : boarding open pour les KL flyers.
Il faudra donc redescendre d'un étage et patienter avant de marcher sur le tarmac dans une mini salle.
On a vu plus fun. Au moins, c'est court. 

C'est parti.
On traverse la route de desserte entre avion et bâtiment pour rejoindre l'avion très rapidement.
Il fait beau, c'est beau. 

A l'arrière plan, le monde n'arrête pas de tourner.

Instant porte et fuselage shot au grand air en approche.

Si dehors, tout brille, dedans c'est moins reluisant. 
La cabine est un peu datée.
Par rapport à l'A220 de l'aller, c'est un peu un coup de pelle dans les dents.

Cela reste néanmoins propre et confortable.
Pitch très généreux notamment sur ces rangs "eco confort", de l'espace sous le siège pour les jambes. On est à son aise.
Par contre no wifi ni usb. 

Les dessous présentent bien malgré tout.
Ce n'est bien qu'une question d'âge. 

Le flot de pax se fait plus faible, on est bientôt prêt.
9h24, embarquement terminé, porte fermée dans la foulée.
Bingo, je n'ai pas de voisin. 

taxi et vol

A 9h33 on roule.
à 9h39 on est en bout de piste. 

Vu que la piste ne fait pas 3 km (…), le poste met les gaz à fond avant de lâcher les freins.
L'accélération est bien franche tout comme la montée. 

Au bout de l'aile (ou plutôt du winglet), LCY.
Pas très net mais c'est bien ça ! 

9h45, go pour le service mené au pas de course.
J'aurai pas dit non à un café car il fait un froid de canard dans cette cabine. 

Passée l'émotion gustative, pas grand chose à se mettre sous la dent.

9h58, sensation de descente marquée mais pas d'annonce.
Je passe en heure AMS car je dois compter les minutes pour la correspondance. 
à 11h donc, passage PNC pour récupérer tout ce qui traine.
Apparition des éoliennes et d'une grande plage, on touche au but. 

11h08 : Cabin crew prepare for landing
11h17 : train sorti puis atterrissage très doux. 

Atterissage doux oui, mais loin: Polderbaan et roulage interminable à venir.
Minimum 10 minutes, je suis en sueur. 

Je ne vous cache pas que le petit tour du propriétaire ne m'enchante pas des masses, surtout qu'à sa toute fin, c'est parking pax bus.
Quelqu'un m'en veut je crois. 

On est arrêté, on attend l'ouverture de la porte et au moment où je pense que la messe est dite (vu qu'il y a encore la PAF à passer) et que, pour me sortir du pétrin, mes options sont le transfer desk ou la ligne platinum, je reçois ça.
D'un coup, je reprends confiance, ça pourrait passer crème si ce n'est pas le drame à la PAF.

D'un coup, j'ai plus de sérénité pour quelques vues en rejoignant mon pax bus.
Acceuil en pied d'escalier par notre chauffeur à la posture un peu martiale mais à la conduite douce.

11:37, le bus démarre.
Quelques coulisses toujours bien bleues.

Je me repère plutôt moyennement mais je peu vous dire que les dérives à droite, c'est aux portes C, là où je suis sensé aller (C5 d'ailleurs selon le site d'AMS).

11:42, je bondis de mon pax bus.
J'ai déjà fait une arrivée pax bus mais en arrivant de Hongrie donc probablement pas la même porte.
Bilan, je ne sais pas où je suis.
Mode découverte activé, avec une pointe de stress mais sans panique car j'ai une demi heure devant moi.
Soit ca passe soit ça casse. Le juge de paix ? L'affluence à la PAF.

Si le vol était maintenu à l'heure initiale, j'aurai certainement moins fait le malin en passant la porte.
Suite au prochain FR.
La trace FR 24 pour conclure. 

Merci pour votre lecture.