Avis du vol entre Paris et Toulouse en classe Economique avec easyJet

INTRO

Voici un vol banal pour certain.e.s (cette liaison a fait l'objet de nombreux FR, essentiellement sur A.F.)  mais pas pour moi. A tel point que je ne me souviens pas si j'ai déjà mis les pieds à Orly 1 ou Orly Ouest.
Easyjet était la compagnie la moins chère (43 euros) nettement moins qu'Air France. L'option du choix de la place est facturée 9 euros.

Le routing est donc simple:

Le vol se fera en A319 âgé de 17 ans. Là aussi cela fait quelque temps que je n'avais volé à bord de ce type d'appareil

L'enregistrement sera l'occasion de constater que je n'aurai pas la rangée pour moi seul:

ORLY 1

Comme souvent, je prendrais l'Orlybus (gratuit avec la carte Navigo toutes zones). Mais depuis la reprise du trafic, il est bondé même à 6 heures du matin! Du coup, moins intéressant. J'ai hésité à flouter la passagère qui m'a sournoisement écrasé mon pied gauche sans aucune excuse et mériterait donc d'être vouée à la vindicte populaire ;-)
 

Mais on arrive rapidement à Orly, la circulation n'étant pas dense dans ce sens.

Il faut accéder à l'étage supérieur

Mon vol est déjà affiché:

Avec plus de détail disponibles sur les bornes

Ces 12 minutes me font peur … Mais un plan est aussi disponible:

Il semble y avoir un peu de monde au PIF

Mais en fait, non! Depuis la consultation du plan, cinq minutes seulement seront nécessaires pour passer airside avec qui plus est un agent fort sympathique

EN Attendant l'embarquement

J'ai prévu très large: deux heures à attendre. Pour accompagner mon indispensable café, plusieurs lectures possible: l'oeuvre prévue ou le dernier numéro du magazine d'Aéroports de Paris… A moins que je rattrape mon retard de lecture de FR.

La salle de la cafétéria offre un bon point de spotting. D'après FR24, c'est l'heure d'arrivée des longs courriers. Air France de Fort de France:

Air France arrive de Fort De France

Puis Corsair de Cotonou, Air France de Cayenne :

Des courts courriers arrivent aussi: Chalair de Brest, Transavia de je-ne-sais-plus-d-où et un de plus en plus rare A318 arrivant de Toulouse (dont à regrets je foirerai la photo)

Niveau départs, EasyJet part pour Nice

Et TAP s'envole vers Porto 

Les toilettes du bout des zones d'embarquement B sont très propres. L'agente d'entretien, ravie de mon contentement quant à la propreté, me fait remarquer que les toilettes au niveau en dessous sont plus classes.

Au niveau supérieur, se trouve un espace détente (quasi désert): bonne vue sur les pistes, vols affichés, espace jeux vidéos, espace fumeurs, vue sur le PIF

Cet étage constitue un bon endroit pour le spotting … Un Corsair vient d'atterrir

EMBARQUEMENT

Puis c'est l'embarquement totalement par passerelle pour les rangs 1 à 14, par le tarmac pour les autres. Certains pax descendront pourtant tout le couloir dans l'avion: escalier enlevé ou erreur d'aiguillage?

Fuselage shoot:

Instant porte avec des PNC souriantes surtout la "sénior" (qui restera enjouée durant tout le vol).

Ma place durant ce vol. Le hublot est bien aligné contrairement aux rangs de devant et de derrière.

Les pas est suffisant pour moi (on note la présence d'un gobelet usagé dans le filet), la tablette est propre et la fiche de sécurité ne varie pas.

Le ravitaillement se termine.

Instant F-OITN. Le pax de devant doit être à l'étroit.

LE VOL

Roulage qui m'a paru assez long. D'après Le Parisien de jour, EasyJet à Orly utilise un seul réacteur pour cette phase.

On quitte le plancher des vaches (et, pour être inclusif, des taureaux) suivi du survol de la région parisienne

Les virages sont terminés

Alors que la montée n'est pas tout à fait terminée, le volume sonore est plutôt élevé:

Nous survolons la Beauce (avec la présence de nombreuses éoliennes), Orléans, Chateauroux, Le Barrage du lac de Saint-Marc, Limoges. La brume ne facilite pas les photos.

La descente commence par la traversée de la couche nuageuse. L'agglomération toulousaine apparaît tardivement. La Garonne est en crue (après avoir été quasiment à sec en plein hiver). On distingue la Stadium, le Zenith (dernier photo)

Atterrisssage en douceur avec bien sûr au loin les ateliers Airbus

Prêt à être livré: un appareil pour Condor à la livrée très clivante. Même sur cette photo de piètre qualité, on la reconnaît!

Embarquement d'un Ryanair à côté

Notre A319 a bien travaillé (le gars sur l'escalier pas content que je photographie!)

Puis ce sera direction le tram clairement indiqué. Le billet coûte 1,8 euro mais ça c'est désormais du passé: depuis le 05 juin 2023, le tram est en travaux pour plusieurs années. A sa remise en service, l'accès à l'aéroport devrait être plus cher. En attendant, il reste toujours les navettes.

Avec les relevés de FlightRadar24.:

Ci-après un petit bonus
Merci de votre lecture
A bientôt!