Suite et fin de ce routing à destination de Sarajevo. Vu le délai entre chaque publication de cette série TK, je n'en voudrais pas à ceux qui ne se souviennent plus du début, donc voici un rappel des vols précédents.
Enchainement de vols
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LE transit à IST
Je vous avais laissés à la sortie de notre vol en provenance de SJJ.

Nous sommes à l'extrémité la plus extrême (c'est vous dire) du terminal et nous devons le remonter dans son intégralité.

D'autant que nous ne savons pas encore à quelle sera notre porte pour notre vol vers CDG, celle-ci n'étant affichée qu'une heure avant le décollage (soit 45 min environ avant l'embarquement, ce qui est peu).

Au bout de la jetée, nous arrivons dans un hall qui paraît d'autant plus immense (démesuré même) qu'il est désert. Les contrôles PIF sont au fond à droite.

Je suis étonné d'avoir à passer un filtre (alors que ce n'était pas le cas à l'aller), mais en tout cas c'est très rapide. Pas la peine d'emprunter la file prioritaire, l'affluence était faible. Pour autant la marche n'est pas terminée.

Et ça continue encore…

Nous arrivons dans la grande zone centrale, qui ressemble plus à un mall dubaïote qu'à un hall d'aéroport.

Nous avisons une entrée du salon TK, mais celle-ci est réservée aux PMR.

Il nous faut contourner le bâtiment et nous retrouvons l'entrée générale. En marchant d'un bon pas, il nous aura fallu 20 minutes depuis la sortie de l'avion.

Le salon TK
Je ne vais pas décrire à nouveau le salon TK, au besoin je vous renvoie vers mes 2 FR de l'aller. Toutefois c'est intéressant de le voir à des horaires différents : il était parfait en fin de soirée, car très tranquille ; pris d'assaut en début de matinée ; voyons voir ce qu'il donne en milieu d'après-midi.
Disons que ce sera intermédiaire : du monde mais pas impossible de trouver une place.


Par contre il y a la queue aux standards de cuisine turque.

Nous trouvons une table au calme, non loin d'ailleurs de l'endroit où nous étions à l'aller.

C'est agréable car on a une belle vue sur les pistes.

Tiens, une compagnie qu'on ne voit plus beaucoup sur nos tarmacs européens.

Nous avons eu un bon déjeuner en vol et une prestation étant prévue sur le IST-CDG, nous nous contenterons de prendre juste un verre.

Gros défaut de ce salon : l'absence de prises pour recharger les appareils. A l'aller j'avais dû laisser mon téléphone dans un espace dédié près des consignes. Ici c'est la guerre pour trouver une prise disponible.

Après 45 minutes passées au salon, notre porte d'embarquement est enfin affichée. Ce sera la F14, pas de chance c'est l'une des plus éloignées.

L'embarquement
Et c'est reparti pour une bonne marche.

Quelques tapis roulants faciliteront le trajet.

Nous arrivons à l'extrémité de cette aile du terminal. Le design est réussi et très aéré, mais que c'est loin… Il nous aura fallu 15 minutes pour rejoindre la porte, située à l'exact opposé de notre arrivée de SJJ. Soit un trajet total de 35 minutes. Je ne comprends pas qu'un aéroport de cette taille n'ait pas mis en place de people mover pour circuler entre les différentes zones du terminal.

Les élections en Turquie avaient lieu ce week-end là. On peut dire qu'ils n'ont pas perdu de temps pour l'affichage…

Voici donc notre porte. Pour l'instant, personne.

Les passagers arrivent progressivement. Il y a suffisamment de place pour s'asseoir.

Deux agents ne tardent pas à arriver et passent parmi les passagers pour vérifier les pièces d'identité, vérification confirmée par un tampon. C'est astucieux, cela permet un gain de temps à l'embarquement.

Voici notre appareil, un A330-200. J'aurais réussi à faire 4 appareils différents avec TK en 4 vols ;-)

Nous attendrons une vingtaine de minutes avant que le début de l'embarquement ne soit annoncé. Les passagers prioritaires sont appelés en premier.

Les agents ne feront pas d'histoire pour que mon frère (sans statut) embarque en même temps que moi. C'est parti !

Voici le gros pépère qui va nous ramener à la maison.

La passerelle est aveugle.

L'accueil en porte par le PNC est souriant.

Fuselage shot.

Le flight report
Après la belle cabine de l'A330-300, je découvre celle de l'A330-200. C'est tout de suite beaucoup plus vintage. Vue sur la première cabine Y, avec la configuration classique en 2/4/2 des A330.

Puis la seconde cabine derrière le bulkhead.

Juste derrière lequel se trouvent nos sièges, en issue de secours. Pour rappel, j'avais réservé à l'achat deux sièges à l'avant de la cabine Eco (sièges confirmés lors de l'enregistrement), mais que TK avait modifié lorsque nous avons retiré nos BP à SJJ. D'autant plus inacceptable que nous étions séparés. Fort heureusement je m'en étais rendu compte et l'agent de check-in à SJJ avait pu nous réattribuer ces sièges en issue. Tout est bien qui finit bien, mais pas très sérieux de la part de TK tout de même.

Ne nous plaignons pas : le pas est excellent.

Et j'ai un hublot avec une vue plutôt dégagée.

Inconvénient classique de ces sièges : la tablette et l'IFE se trouvent dans l'accoudoir.

L'embarquement se poursuit tranquillement. Les PNC sont mis à contribution pour aider à ranger tous les bagages cabines, qui sont nombreux.

La cabine fait vieillotte, mais il y a tout de même un moodlighting. Les consignes de sécurité sont lancées sur les écrans collectifs.

Nous quittons IST sous un ciel bien gris.

Nous ne sommes pas les seuls sur le départ, les avions se suivent à la queue leu-leu.

Bye bye IST !

Nous passons rapidement au-dessus de la couche nuageuse.

Je souhaiterais essayer l'IFE, mais celui-ci est capricieux. Il faudra le recharger à plusieurs reprises avant que celui-ci ne fonctionne.


Comme la cabine, il est vieillot, mais c'est bien mieux que ce que proposent nos compagnies européennes classiques sur des vols de durée équivalente.

Le choix de film n'est pas mal, mais l'écran est vraiment petit et de piètre qualité.

Pendant que je me bats avec mon IFE, les PNC s'activent pour la prestation en vol. Je déplie donc la tablette, un peu branlante et pas très droite, comme souvent en issue de secours.

A défaut de menu, le trolley nous apprend que c'est Do&Co qui assure le catering.

La PNC qui s'occupe de notre rangée, très sympa, fait l'effort de parler quelques mots de français. Nous avons donc le choix entre viande et pâtes. Ce sera viande !

Je ne me souviens plus du plat précis, mais c'est plutôt copieux et bon.

L'entrée est pour le moins légère en quantité, mais c'est frais et bon.

En guise de dessert, nous avons une sorte de mousse, pas mauvaise.

Le service n'est pas pingre sur les boissons et nous aurons chacun droit à une bouteille de vin et une bouteille d'eau gazeuse. Et même à un refill, accordé avec le sourire par notre charmante PNC.

Côté hublot, le temps se dégage à mesure que nous quittons les Balkans. Ici les méandres de la Drave, près d'Ojisek, en Croatie.

Lorsque nous arrivons en France, le temps est désormais au grand beau.

Comme je vous le disais, la géovision est pour le moins primaire, mais elle a le mérite d'exister.

Les riches plaines d'Île-de-France sont reconnaissables à leurs innombrables champs cultivés.

Après une manoeuvre d'alignement vers l'est, nous atterrissons sur le doublet nord de CDG.

Sous les applaudissements des passagers… #shame

Voici la nouvelle jonction hors Schengen du T1. Magnifique à l'intérieur, mais quelle tristesse vue de l'extérieur…

Les passagers n'attendront pas l'extinction des consignes lumineuses pour se lever et c'est très rapidement l'instant Danette généralisé.

Le rang 25 nous permet de débarquer plutôt dans les derniers, ce qui me fait craindre la queue à la PAF. Cela ne m'empêche pas de prendre le temps de dire au revoir à notre A330-200, vieillissant mais qui a fait le job.

Heureuse surprise ! aucune queue à la PAF. Les parafe seront même ouverts, mais avec un peu d'attente tandis que - le comble - les aubettes seront toutes désertes pour les files dédiées aux passagers non européens. Comme d'autres passagers nous passons sous les tensoguides pour nous rendre aux aubettes. Mon frère aura tout de même droit à une remarque désagréable de la part du PAFman, mais les files étant vides, je ne vois pas bien ce que ça change pour eux.

Bref, nous voilà airside quelques minutes seulement après avoir quitté l'appareil. Pas mal !

Le cheminement à l'arrivée n'est toutefois pas très fluide, puisqu'il faut remonter en empruntant les tubes.

Puis redescendre avec un ascenseur pour rejoindre le CDGval.

CDG aurait pu ce coup-là obtenir un carton plein en terme de notation, mais las ! le RER se chargera de plomber le résultat, avec plus de 20 minutes d'attente (sans annonce bien sûr) et un train bondé - nous apprendrons qu'il s'agissait d'une "panne de signalisation", le motif usuel pour justifier les retards.

Merci de m'avoir lu, à bientôt !
Salut Stephane ! ce n'est pas le FR que j'attendais, mais tu avis un petit retard à rattraper ! ;-)
Le Trajet pour arriver au salon semble interminable !
Bon vol même si la cabine est plus ancienne. Le catering est complet et bon. C'est un peu souvent la même chose mais tellement mieux que ce que fait la concurrence sur cette ligne. Toujours sympa de voyager en gros porteur sur un vol de cette durée.
Merci Christophe.
Je rattrape mon retard de publication, doucement mais sûrement...
IST est trop grand, et surtout avec trop de marche. C'est comme s'il fallait se rentrer aux portes M du 2E à pied...
Par contre voler en 330 sur un vol de 3h, c'est top !
La prochaine fois j'essaierais bien la J ;-)
A bientôt.
Merci Stéphane pour le partage !
Effectivement les salons TK peuvent se retrouver complètement saturés aux heures de pointe et la course pour une prise courant est pénible. Je ne comprends pas ces salons modernes qui n'offrent pas de quoi recharger ses appareils.
TK est également coutumière du fait de changer les attributions de siège à leur bon vouloir, ça m'est arrivé plusieurs fois.
Pour le repas, c'étaient des köftes et du bulgur :)
A bientôt !
Merci Stephan pour le commentaire.
Effectivement cet aéroport n'a pas manqué de me surprendre : pas de prise au salon et wifi galère à obtenir en zone publique.
Etonnant aussi ces changements inopinés de sièges, surtout en séparant deux pax sur un même pnr.
Mais où avais-je la tête ? ;-)
A bientôt.