Bienvenue dans ce routing à destination de New York.
Cet aller-retour express (moins de 24 heures sur place) avait pour motivation initiale le renouvellement de mon statut *A chez TK. En effet, SAS présente l'intérêt de créditer 150% de la distance en classe W, ce qui garantit un excellent ratio miles / coût. Même si le tarif ne sera pas aussi intéressant que celui que j'avais trouvé en février (moins de 600 € l'A/R CDG-CPH-NYC), cela reste raisonnable.
Une belle occasion d'essayer SK, que je ne connais pas, avec en prime des compagnies un peu plus exotiques sur les pré- et post-acheminement à CPH : ce sera en effet Cityjet en CRJ900 qui m'emmènera à CPH à l'aller et Jettime en 737 qui me ramènera à Paris.
Une offre d'enchère acceptée quelques heures avant le départ permettra par ailleurs de découvrir la J de SK sur le vol aller.
Et pour rester dans l'ambiance avgeek, vu le peu de temps sur place, c'est le TWA Hotel qui nous accueillera avant de prendre le chemin du retour.
En somme, un joli cocktail, d'autant plus agréable qu'il sera partagé avec mon ami Opoman, qui sera également du voyage et qui a déjà commencé à publier ses FR.
Enchainement de vols
- 1W - CDG > CPH - Cityjet - CRJ900
- 2J - CPH > JFK - SAS - A330-300
- 3W - JFK > CPH - SAS - A330-300
- 4W - CPH > CDG - Jettime - B737-800
L'arrivée à CDG1
Contrairement à Opoman qui ne déroge jamais au VTC pour se rendre à CDG, je décide d'emprunter les transports en commun. Sauf qu'arrivé à Gare du Nord, je me rends compte que la ligne B du RER est fermée ce jour-là. L'itinéraire de remplacement consiste à prendre le RER D jusqu'au Stade de France puis de là un bus va jusqu'à CDG. Je regarde le prix d'un VTC : les algorithmes font bien leur travail, le tarif est supérieur à 50 €. Je me résous donc à me rendre à CDG via le chemin des écoliers. Un peu galère, mais il faut admettre que pour le coup c'est plutôt bien organisé, avec un cheminement un peu long mais bien indiqué à la sortie du RER.

J'ai la chance d'attraper un bus pratiquement tout de suite et d'y avoir une place assise, ce qui n'est pas un luxe puisque des cerbères s'assurent qu'aucun passager n'est debout.

Il y a quelques bouchons pour rejoindre CDG.

Maigre consolation : le bus est direct pour CDG. Par contre la dépose se fait à CDG2, je suis donc bon pour prendre le CDG Val (non, ce n'est pas Teddy Riner à droite sur la photo).

L'accès au Val n'est pas très bien indiqué, mais heureusement je connais le chemin.

Et me voici au T1, où mon compère, tenaillé par la faim, commence à s'impatienter de me voir arriver.

Parti de Gare du Nord à 12h30, il m'aura tout de même fallu 1h40 pour rejoindre le T1, ce qui confirme l'épouvantable accessibilité de l'aéroport parisien. On nous dit que ce sera mieux pour les JO, mais je ne vois pas comment résorber en si peu de temps un déficit aussi structurel que celui des transports en commun parisien.
Bref, me voici donc au T1. Le FIDS traduit la belle diversité de compagnies qui ont retrouvé ce terminal. Notre vol pour CPH est affiché et est prévu à l'heure.

Je retrouve donc l'ami Opoman qui trépigne d'impatience. Nous commençons par nous rendre aux comptoirs SK, qui sont situés au sous-sol. L'endroit n'est pas très heureux.

C'est un peu triste, bas de plafond et surtout avec très peu de commerces.

Il n'y a aucune attente au check-in SAS, ce qui n'empêchera pas l'agent d'être particulièrement mal aimable. Il nous demandera de prouver que nous disposons d'un ESTA, heureusement que j'avais la copie d'écran du reçu.
Nous arrivons à extirper du préposé qu'il n'y a pas de salon et que nous pouvons si nous le souhaitons nous rendre à celui de LH, mais qui est situé dans un autre satellite, avec le PIF à repasser. Bof…

Nous récupérons nos BP, valables pour les deux vols. Mon numéro TK n'est pas précisé, mais le statut est bien indiqué. Ce serait dommage de faire tout ça et de ne pas créditer les miles…

Nous décidons de débourser notre écot pour le déjeuner, mais comme vous pouvez le voir, l'offre en zone landside se résume à pas grand chose. Le restaurant Teppan a hélas fermé. En somme, c'est la dèche.

Au passage, je note qu'il faut plus de 40 minutes pour passer PAF et PIF hors Schengen, ce qui ne laisse pas de me faire sourire quand j'entends ADP se gargariser des temps de passage à la PAF.

Nous jetons notre dévolu sur la moins pire des solutions, à savoir le sushi shop. C'est bon, à défaut d'être économique.

La fréquentation est faible, ce qui explique sans doute la faiblesse de l'offre et la fermeture du restaurant Teppan.

Il faut dire que l'endroit est loin d'être glamour, c'est même limite glauque.

A peu près 30 minutes avant l'embarquement, nous nous décidons à passer airside. L'accès n°1 nous sera bien utile.

Ah, les fameux tubes de CDG1…

Les indications de temps ne mentaient pas, c'est bien la cohue pour passer la PAF. Le temps indiqué me paraît même optimiste…

Fort heureusement, nous partons en zone Schengen, direction donc les portes 50.

De ce satellite partent les vols SK, A3 et LO (entre autres), dont les pax n'ont donc pas de salon. On devine quels sont les déshérités de *A…

Grâce à l'accès n°1, le PIF est passé rapidement. La zone airside est mal fichue, encombrée notamment par les habillages des poteaux.


Côté commerces, ceux-ci se résument au duty free Extime (la nouvelle marque d'ADP).

Pour se sustenter, la seule option est un stand de restauration rapide.

Il faut reconnaître que la vue sur le camembert le plus bétonné de France est imprenable.

Côté tarmac, ce joli A220 d'airBaltic en livrée spéciale lettone est sympathique.

Au loin, j'aperçois un 747 cargo de QR.

Au contact, voici un bout d'A321neo Aegean.

Mais qui voilà donc ?

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas emprunté de CRJ, et ce sera même une première pour moi en CRJ900. C'est CityJet qui opère le vol pour SAS, dommage que la livrée soit banalisée.

L'embarquement
Notre vol est annoncé avec 20 minutes de retard, mais nous avions déjà été prévenus par SMS et par l'application SK (très bien faite au demeurant).

L'embarquement est lancé à 16h05, dans le respect des priorités. Mathieu trace d'un bon pas pour spotter son CityJet.

Nous sommes invités à patienter un peu, celui-ci est en plein avitaillement et déchargement des bagages.

J'en profite pour aviser cet A320 OS en livrée Star Alliance. Amusant, les réacteurs sont restés aux couleurs de la compagnie.

L'attente sera de courte durée, nous sommes rapidement invités à descendre sur le tarmac pour rejoindre notre appareil. Le plaisir du faux contact !


Le fuselage shot, qui permet de confirmer le nom de la compagnie. Il fut un temps où CityJet opérait des vols entre TLN et LCY, je regrette de ne pas en avoir profité.

Le flight report
Nous sommes accueillis par des PNC souriantes, cela augure un bon vol.
Voici la cabine, en 2+2 avec des sièges bien épais comme je les aime. La tonalité est un peu tristounette. Les sièges dits SAS Plus ne sont pas différenciés, mais la limite avec les rangs Eco est marquée par un panonceau bleu.

Voici nos sièges, au rang 2. Les têtières ont été mises au logo de SK.

Le premier rang offre un pas généreux, mais le hublot n'est pas aligné.

Le plafonnier.

Une vue volée du poste de pilotage.

Le pas est très correct pour un vol de cette durée.

La consigne de sécurité confirme que nous sommes bien à bord d'un CRJ900.

Voici le menu BoB.


Pour les passagers SAS Plus, une prestation est prévue à bord et il est possible par ailleurs de choisir ce que l'on souhaite dans le BoB. Excellent point, sachant que notre billet est en W et non en J. Comme l'a relevé Opoman dans son FR, l'open bar ne s'applique pas pour les destinations "loisirs" pour lesquels les risques de sur consommation d'alcool sont considérés plus élevés.
Nous partons avec le retard annoncé. Décollant du doublet nord, le roulage sera très court et nous voici rapidement en montée.


20 minutes après le décollage, notre PNC (francophone et très dynamique) nous dépose nos boîtes.

La présentation est peu qualitative et peu ragoutante, mais il faut admettre que c'était correct.

Miam, du pain wasa.

Pas d'oshibori mais une lingette classique.

Ces couverts en bois en mode greenwashing m'exaspèrent au plus haut point.

Pour accompagner ces agapes, je suis les conseils de mon compagnon de voyage, avec une IPA danoise. Et une eau gazeuse, étrangement servie en canette.

Dehors le temps est superbe. Nous arrivons à l'embouchure de l'Escaut.

Comme je le disais, les passagers SAS Plus peuvent piocher dans le BoB à leur convenance. Nous ne nous en privons pas pour ces noix de cajous.

Petite attention sympathique : des chocolats suédois nous sont remis à la fin du repas.


Après la Belgique, nous continuons vers le nord avec ici l'archipel des îles de la Frise Occidentale aux Pays-Bas.

Puis le Danemark avec les îles de la Frise Orientale.


Enfin l'île de Sjælland, sur laquelle se trouve Copenhague, signe que nous sommes bientôt arrivés.

L'approche est superbe, avec un passage au-dessus de la plage de Sydvestpynten et ses eaux aux magnifiques reflets verts et turquoises.

Nous voici arrivés à CPH ! Petit module oblige, nous aurons droit à un parking bien au large.

L'arrivée à CPH
Nous quittons l'appareil sous les salutations cordiales de l'équipage.

C'était sympa d'avoir pu attraper cette saucisse, qui n'opère cette liaison qu'une fois par semaine (le samedi, les autres vols SK568 étant opérés plus classiquement en 737 SK).

Plusieurs gros porteurs SK sont également stationnés au large.

Notre périple sur le tarmac nous donnera l'occasion de voir quelques appareils insolites, comme cet A321 de la compagnie danoise Sunclass (ex Thomas Cook Scandinavia).

Ou encore cet A320 gouvernemental émirien, dont l'immatriculation ne doit sans doute rien au hasard ^^

Saison estivale oblige, à nouveau une compagnie loisir avec SunExpress.

Nous arrivons vers 18h30 au terminal. Notre vol pour JFK est programmé à 19h20, ce qui ne nous laisse pas une marge folle pour passer la PAF et rejoindre notre porte.

Fin de ce premier opus, je vous retrouve bientôt pour le vol transatlantique à destination de JKF. Merci de votre lecture et de vos commentaires !
Merci pour ce Flight-Report !
Si ce n'est l'expérience à CDG, le vol en lui même à l'air sympathique.
Effectivement, la présentation n'a pas l'air flatteuse, même si le repas à l'air correct pour ce court vol.
À bientôt.
Merci pour le commentaire.
Oui, un vol sympa, mais l'expérience à CDG est clairement mauvaise.
A bientôt.
Merci pour ce récit Stéphane ! quel temps perdu pour aller à CDG . vol agréable avec un catering version carton et bambou mais bon.
Merci Christophe.
CDG, c'est souvent la galère avec les transports en commun, on n'arrive pas à s'y habituer...
Le carton ça va encore, mais le bambou...
Merci pour ce récit Stéphane qui me rappelle de très bons souvenirs sur SK et leurs CRJ900, à l’époque explorés en propre ou du moins sur une filiale interne au groupe. Le service est resté ce qu’il était en Premium. Un bon point. Le T1 alterne de bons satellites avec d’autres moins bons. Visiblement SAS ne fait pas partie des clients premium du groupe… dommage.
Merci Vincent pour le commentaire.
Ces petits modules ne manquent pas de charme, pour ma part j'étais habitué aux CRJ 1000 de Hop pour TLN.
Pour de la W, avec le tarif qui va avec, la prestation est parfaite, rien à redire !
C'est un peu la loterie au T1 pour le satellite de départ. Avant le covid, SK opérait son propre salon (qui d'ailleurs n'était pas accessible aux pax J mais aux pax à statut).
Merci Stéphane pour le partage !
Et bien, CDG en mode Paris vous aime, entre le RER, le préposé mal aimable (même si ça c'est pas la faute à CDG), la restauration très faible, le temps d'attente pour certaines portes et ces satellites au T1 tout à fait catastrophique, faut y survivre. Et je ne parle même pas de l'absence de salon ...
A bord c'est une cabine confortable avec un catering quelconque et ces couverts en bois ... No comment.
A bientôt !
Merci Stephan.
Expérience au sol dégradée, surtout du fait d'ADP : l'absence de salon pourrait être compensée par des commerces et restaurants de qualité, mais clairement non...
Catering quelconque certes, mais vendu en W, donc pas si mal au bout du compte.
A bientôt.