Suite de ce routing express à destination de NY, et plus précisément de JFK.
Enchainement de vols
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Nous voici donc sur le tronçon sans doute le plus intéressant de cette série de vols. En effet, SAS est une compagnie peu reportée en long courrier sur cet honorable site. Il faut en effet remonter aux FR de Lagentsecret début 2020 en A330-300 et de Chevelan et RYRthebest en A340 en septembre 2019. Autant dire que ces FR (et ceux de mon comparse) ne feront pas de mal à la mise à jour de la BDD. Je ne vous cache pas que le top du top aurait été d'essayer les tous nouveaux A350 voire leurs tout nouveaux A321 LR, mais n'en demandons pas trop.
Concernant cette liaison entre CPH et JFK, c'est pour le coup une exclu, car d'ordinaire SK atterrit à EWR. Cette ligne a été ouverte en février dernier et se prolonge cet été. Intéressant en soi me direz-vous (notamment pour le TWA Hotel, cf. bonus), mais à voir pour le vol retour, car SK est hébergé au T7 de JFK, que je ne connais pas. Mais nous y reviendrons le moment venu.
L'horaire de cette rotation n'est d'ailleurs pas très pratique, avec une arrivée tardive à JFK et un départ qui l'est tout autant.
Le billet initial a été réservé en W, mais nous avons succombé aux sirènes des enchères sur le site de SK. La veille du départ, nous avons la confirmation que notre mise de 300 € a été acceptée, un tarif raisonnable pour un upgrade de W en J.
Le transit à CPH
Le paxbus nous avait laissé au terminal Schengen, il nous faut donc presser le pas pour rejoindre notre porte d'embarquement, car l'embarquement de notre vol pour JFK ne va pas tarder.
L'application SK (très bien fichue) me confirme que notre vol est prévu à l'heure. J'apprends aussi (détail qui ravit les avgeek que nous sommes) qu'il s'agit de l'A330 immatriculé LN-RKU, baptisé Helge Viking. On pardonnera la modélisation de l'appareil qui lui octroie le "masque" des A330neo.

Le terminal de CPH est très vivant, avec de nombreuses boutiques et pas mal de monde.


Le FIDS nous confirme que nous partons des portes E et qu'il faut compter un gros quart d'heure pour s'y rendre. Pas de quoi rivaliser avec IST, mais tout de même.

Nous passons devant le salon SK. Pas le temps de s'y attarder, nous verrons cela au retour. Nous nous disons aussi, ne connaissant pas CPH, qu'il y a sans doute aussi un salon SK hors Schengen.

Les postes PAF pour les portes C et D (hors Schengen) sont bien chargés.

Mais les portes E disposent de leurs propres postes PAF. Il faut emprunter ce long couloir pratiquement dépeuplé.

Nous arrivons à la PAF. Pas de photo bien sûr, mais c'était totalement désert. La PAFwomen qui me reçoit sera très souriante et me souhaitera un bon voyage - ça change de CDG !

Et nous voilà "du bon côté" à 18h35, soit moins de 10 minutes après avoir débarqué du bus.

En revanche, la zone n'est franchement pas animée, c'est même carrément mort.

Nous prenons la direction de notre porte d'embarquement. Il n'y a absolument rien : ni boutique, ni salon…

L'Embarquement
Nous retrouvons un peu de vie à notre porte d'embarquement.

Il y a de la place pour s'asseoir et de grandes baies vitrées inondent l'endroit de lumière naturelle.

Luminosité d'ailleurs renforcée par ce puits de lumière.

Il y a même une terrasse pour les adeptes de la nicotine.

En revanche, aucun salon SK dans cette zone. Nous en déduisons donc que SK n'opère qu'un seul salon (Schengen et hors Schengen), situé avant la PAF. En l'occurrence nous n'avions pas le temps d'y passer, mais je trouve ça toujours plus stressant de savoir qu'il faut prévoir le passage de la PAF après le salon, même si en l'occurrence les temps d'attente ont l'air plus décents qu'à CDG.
L'ordre des priorités d'embarquement est clairement annoncé sur les panneaux.

Nous n'aurons finalement pas très longtemps à attendre avant le début de l'embarquement. En revanche c'est un peu la pagaille en terme d'organisation, les Danois ne sont pas aussi disciplinés que les Japonais pour faire la queue.

Après avoir répondu aux questions d'usage pour un vol vers les US, c'est parti ! Nous commençons à apercevoir un bout de notre A330.

Passerelle vitrée pour rejoindre notre appareil, c'est toujours plus agréable.

Voilà donc Helge Viking (qui comme je m'en doutais ne porte donc pas de masque de Zorro).

Après quelques minutes d'attente au bout de la passerelle, nous sommes autorisés à embarquer.

En l'absence de couleurs sur l'appareil, le fuselage shot est bien pâlot.

L'accueil en porte est lui très souriant.

Hâte de découvrir cette cabine que je ne connais pas !

A droite, voici la Premium Eco. Le nombre de rangées est impressionnant ! Je ne m'attarde pas dessus, ce sera l'objet du FR retour.

Car sur ce vol, ce sera bien en Business que nous voyagerons.

Le flight-report
C'est toujours une certaine excitation d'embarquer pour un vol long-courrier, et plus encore lorsqu'il s'agit d'une compagnie et d'une cabine que je découvre - ce qui est le cas ici.
La flotte long-courrier de SK est très simple, puisque constituée de seulement 8 A330-300, 5 A350-900 et 3 A321neo LR. Exit d'ailleurs les A340-300.
La cabine est configurée avec 32 sièges J, 36 sièges W et 178 Y.

La configuration de la cabine Business est en 1-2-1, garantissant l'accès au couloir à tous les sièges.

Voici mon siège pour les prochaines heures. Les tonalités de la cabine sont sobres et agréables. J'aime bien la discrète présence de touches camel. Oreiller et couette sont déjà prédisposés sur chaque siège. Comme il est d'usage désormais, la ceinture de sécurité sera à 3 points.

J'ai choisi le 4H à dessein. En effet, comme sur beaucoup de configurations avec des sièges alignés sur le sens de la marche, un siège sur deux côté hublot est situé près du hublot (rangées paires ici)…

… tandis que les sièges hublot des rangées impaires sont plus exposés sur le couloir.

Rangements sur le côté, avec le casque, une bouteille d'eau, la trousse de confort et les commandes de siège. Des prises sont également disponibles.

Une patère bien utile pour accrocher une veste (qui étrangement ne sera pas ramassée par l'équipage, je devrai aller la remettre aux PNC avant le décollage).

Sans surprise, le pas est très confortable, même si le caisson de l'IFE descend assez bas.

J'ai toutefois assez de place pour y stocker le matériel pour le repos.

Comme vous pouvez le constater, l'IFE est très réfléchissant (ce n'est donc pas une exclusivité AF ^^). Les seules langues disponibles sont l'anglais, le chinois et le japonais. Eh oui, ni danois, ni norvégien, ni suédois pour la compagnie porte-drapeau scandinave. On imagine déjà le tollé si AF supprimait le français de ses IFE, tant il est vrai que les Gaulois ne maîtrisent pas aussi bien la langue de Shakespeare que nos amis vikings. Le scandale ne serait d'ailleurs pas moindre si la compagnie helvète supprimait toutes ses langues officielles.

Le service ne tarde pas à démarrer, avec la proposition de verre de bienvenue.

J'opte bien sûr pour le champagne.

Santé aux FRistes de tous poils !

Les menus sont ensuite distribués. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la présentation est peu attractive. Mais nous verrons le contenu le moment venu.

Si l'on regarde du côté des amenities, voici la "trousse de confort" made in SAS.

On est dans le même format que le "sac à linge sale" de LH, mais ici il y a un côté plage qui peut être plaisant.

Le contenu est basique, mais il y a du baume à lèvres, qui a disparu de nombreux kits business.

Voici les commandes de siège, simples.

Terminons le tour des incontournables avec les consignes de sécurité.

SAS offre le wifi pour ses passagers business, et c'est une excellente nouvelle ! Cela me permettra de communiquer avec Mathieu, qui est assis au 6H, deux rangs derrière.


Voici le casque pour l'IFE.

J'ose une demande de refill, qui est acceptée avec le sourire par la PNC de notre rangée.

Bonne nouvelle, la géovision est moderne (ù!#% de reflets).

Nous repoussons à 19h25, avec seulement 5 minutes de retard, ce qui n'est pas mal du tout étant donné l'embarquement tardif. Les consignes de sécurité sont lancées.

Nous quittons CPH en cette belle fin de journée ensoleillée. Ces nombreuses grues traduisent-elles des travaux d'aménagement en cours ?

Peu d'appareils notables présents , mais notons cet A350 d'Air China.

Le roulage est rapide, mais nous devons laisser atterrir ce 737 SK.

Puis cet A320neo.

Allez, c'est parti !

Au loin, j'aperçois un champ d'éoliennes en pleine mer.

La première partie du vol sera absolument magnifique en terme de paysages.
Cela commence avec la fin de partie aérienne du pont reliant Malmö en Suède (à gauche) à Copenhague, qui devient souterrain - ou sous-marin !

Après ce décollage au nord-est, nous virons sur bâbord pour prendre la direction du nord-ouest.

La côte suédoise avec Helsinborg à gauche et l'île de Ven.

Nous disons au revoir aux côtes suédoises.

Nous continuons notre route. Au loin l'île d'Arnholt ; on devine les dizaines d'éoliennes en pleine mer.

Petit tour aux toilettes, avec l'agréable surprise d'y trouver un hublot.

Ce réacteur rouge ne fait pas l'unanimité, mais il a le mérite d'égayer un peu une livrée SK qui n'est pas bien gaie, disons-le.

Vue dérobée de la W. Je n'irai pas plus loin !

Le service débute avec la remise d'un oshibori chaud.

Puis le dressage de la table avec une nappe.

Un service d'apéritif est prévu avant le repas, c'est donc l'occasion de commencer à vous présenter la carte, avec tout d'abord les cocktails et alcools forts. On est sur du classique, avec tout de même un cocktail signature. La liste des spiritueux (gin, vodka whisky) et des bières est étonnante, avec des références scandinaves. J'aime beaucoup ! Exit l'Heineken en canette proposée par AF (y compris en First).

Côté vins, on trouve du champagne, le Charles Heidsieck étant une référence que j'apprécie.

Rien d'extraordinaire, loin de là, du côté des vins, mais je note avec curiosité cet apple must (moût de pomme) norvégien. Là encore une note typiquement scandinave appréciée.

Je me laisse tenter par le cocktail signature de la compagnie, le SASmopolitan, accompagné de cajous et d'eau gazeuse. La belle surprise viendra du fait que le cocktail sera réalisé "à la main" et non à base d'un mélange déjà préparé. Effet garanti de voir la PNC préparer le cocktail devant soi !

Voilà un vol qui s'annonce très bien !

Les photos ne le rendent pas très bien, mais à ce moment nous survolons les reliefs de Norvège et c'est absolument magnifique, surtout avec ce beau temps.

Bien que nous soyons en juin, certains sommets et vallées sont encore enneigés.


Nous quittons les côtes norvégiennes au niveau du fjord de Bokna et de Stavanger, pour entamer la partie transatlantique du trajet.

Le service du repas commence à ce moment-là. Le beurre est servi dans une coupelle en porcelaine avec un excellent pain nordique.

Voyons voir le menu de ce soir. Là encore on note une touche scandinave très présente. La suggestion sud-américaine détonne un peu mais a le mérite de proposer une alternative.

Belle surprise sur le service, avec le passage d'un chariot et l'ensemble des entrées disponibles. Cela permet de choisir son plat visuellement et pas uniquement sur le menu.

J'ai hésité entre le tartare de saumon et la charcuterie, j'ai finalement retenu cette dernière : air-dried coppa from Denmark with potatoes in organic smoked cheese, browned cauliflower purée, pickled radish and pressed cucumber. Vous noterez que les couverts ne sont pas des plus élégants.

Excellent !

La salade (servie manuellement depuis un grand saladier) apporte une touche de fraîcheur.

Le protocole de service du plat principal est également au chariot. Là encore, c'est idéal pour faire son choix !

Passons au saumon : baked Naja salmon from the Faroe Islands with creamed blue mussel and crayfish fricassee, Jerusalem artichoke soufflé, summer cabbage with tomato vinaigrette and seaweed-flavored Chantenay carrots from Søris. Le libellé est un peu longuet, mais c'est très bon.

Ce chardonnay italien du Haut-Adige fera parfaitement l'affaire pour l'accompagner.

Entre temps, ça s'est couvert en dessous de nous. Cela étant, pas grand chose à voir au-dessus de l'Atlantique.

Sauf lorsque les nuages eux-mêmes deviennent le spectacle.

Le service se poursuit tranquillement, l'ambiance en cabine est feutrée et agréable.

Vous noterez que les PNC ont revêtu veste de chef et tablier pour le service. Nous avons de la chance, les 2 PNC de notre rangée seront hyper sympas et souriantes, tandis que celles de l'allée gauche semblaient carrément faire la tronche.

Voilà ce que j'appelle un service de fromage !

Fromage et dessert sont servis en même temps, mais ce n'est pas gênant, et bien mieux que d'avoir le fromage sous le nez depuis le début du repas, non ?

Une sélection de fromages scandinaves dont je n'avais jamais entendu parler : gnalling from Arla Unika and Kong Bars from Naturmaelk, with green tomato marmalade from Hedh-Escalante, Sweden. C'était très goûteux, et délicieux avec le pain croquant aux graines.

Pour le dessert, j'ai choisi le rhubard and strawberry Bavarois.

Cet intéressant vin doux autrichien sera parfait en accompagnement.

Voici d'ailleurs la carte des vins de desserts, digestifs et café / thé.

Au final : un repas vraiment bon, avec des produits typiques et un service de qualité au chariot. Et pas l'ombre d'un plateau du début à la fin. Que demander de plus ?
Après ces agapes, il est temps de prendre un peu de repos et d'essayer ce siège. On est bien sur du full flat, mais la configuration est étrange. Notamment, il est très difficile de s'extirper du lit une fois allongé. Il faut redresser le siège, ce qui n'est pas très pratique. J'ai trouvé par ailleurs le confort assez moyen.

Je regarde un film (j'ai trouvé le choix correct) et fais un petit somme - il s'agit de ne pas trop dormir pour pouvoir faire une nuit derrière, mais vu le peu de temps passé sur place, il ne faut pas non plus trop perdre le rythme de l'heure française.
Lorsque je me réveille, il nous reste encore 1h20 de vol.


Le moodlighting est activé.

La cabine est ensuite allumée pour le second service.

Pas de choix pour cette seconde prestation. Greenland shrimps with egg, chive mayonnaise, pickled red onion and cress on rye bread. Fresh cut fruit and handmade pralines from Hedh Escalante. C'est simple et frais, parfait, je n'en demandais guère plus.

Un peu de champagne, généreusement servi ;-)

Le soleil se couche sur la côte est de l'Amérique du Nord. Ici la ville de Portland et lac Sebago en arrière-plan.

Les vestes sont remises aux passagers.

Les PNC préparent la cabine pour l'atterrissage.

Nous avons même droit à des consignes de sécurité spécifiques.

Extinction de la cabine.

Nous voici au-dessus de Long Island.

L'agglomération new-yorkaise s'étend à perte de vue.


Il nous reste 10 minutes de vol.


Nous voici en finale après une manoeuvre au-dessus de Long Island pour nous aligner.

Hello JFK, cela faisait longtemps !

On sent que DL occupe le terrain ici.


Tiens, un code-barre. Il doit y avoir un problème car ce 777 d'AF est cerné par des véhicules de secours tous gyrophares allumés.

Et un autre un peu plus loin.

Nous voici arrivés au T7, où nous nous garons à côté de ce 787 de LOT, une compagnie qui me tentait bien, jusqu'à ce que je lise les derniers FR de Bargi…

Instant Danette à la danoise. Cette photo "de face" permet de voir que les sièges centraux ne proposent pas de configuration en honeymoon seats comme sur les sièges Solstys de Stelia (qu'on trouve par exemples sur les A350 d'IB).

See you soon SAS, ce sera dans 24 heures.

L'arrivée à JFK
Les passagers business sont invités à débarquer les premiers.

Comme souvent, c'est le stress de l'affluence à la PAF pour entrer aux US. Nous sommes rapidement bloqués…

Sauf que tout ce monde, c'est pour la file des résidents américains. Pour nous, c'est à droite et il n'y a personne ! Youpi !

Un youpi de courte durée toutefois car malgré une queue relativement raisonnable, ça n'avance pratiquement pas. Il nous faudra plus d'une heure pour passer la PAF, alors que la file US dépotera. Une mauvaise expérience…

Le PAFman, avec l'amabilité légendaire des agents de la TSA, nous demande quand nous repartons, nous lui répondons demain et il nous rend nos passeports en nous lançant un "you crazy guys".
Les bagages ont largement eu le temps d'arriver avant nous, mais nous ne sommes pas concernés.

Direction la sortie.

Nous prenons l'airtrain pour nous rendre jusqu'à Federal Circle Station. Vue du T7 où nous sommes arrivés.

Pourquoi Federal Circle ? Parce que c'est de là que théoriquement partent les navettes hôtels. Sauf que c'est très mal indiqué et que c'est glauque à souhait. Nous ne sommes pas les seuls touristes à errer en quête d'une information à peu près claire.

Finalement, notre navette arrive. Pour ce très court séjour et vu l'arrivée tardive de notre vol, nous avons opté pour un hébergement à proximité immédiate de JFK. Sauf que les prix sont absolument dingues, pour des hôtels d'une qualité très moyenne. J'avais dégoté le Quality Inn Hotel, pas très bien noté mais aux tarifs encore acceptables. Sauf que celui-ci n'a rien trouvé de mieux que d'annuler la réservation trois jours avant le départ (sous prétexte d'un problème de plomberie, impossible à vérifier de toute manière). A J-3, trouver un hôtel à JFK ? L'enfer !
Las, nous nous rabattons sur le Radisson. Le bâtiment est en travaux, l'extérieur est affreux, et l'intérieur fait franchement défraîchi.

Le pire restera le check-in, avec une attente interminable et un personnel vraiment pas avenant. Un client californien qui fait la queue avec nous avait lui aussi réservé au Quality Inn Hotel avant que sa réservation ne soit annulée, il y avait donc sans doute un réel problème.

Si l'accueil était exécrable, en revanche la chambre est correcte et offre une vue sur l'aéroport.

Et même sur quelques maisons typiquement américaines, coincées au milieu des hôtels d'aéroport.

Merci de m'avoir lu, place au bonus !
Bonus - le tWA Hotel
Les passionnés du site connaissent tous le fameux TWA de JFK. Les tarifs sont devenus totalement dingues, il était donc ridicule de prendre une nuit surtout avec une arrivée aussi tardive. En revanche, le day use reste à peu près raisonnable (j'ai bien dit à peu près…).
Il est vrai que l'architecture du bâtiment est incroyable, et la présence du Super Constallation apporte une touche incomparable.

L'accès se fait de grands tunnels rouges et blancs - les anciens accès aux portes d'embarquement.

Un peu partout dans l'établissement, des corners permettent de retracer l'histoire du bâtiment, avec les plans de l'époque. Ici une maquette d'ensemble.

Il n'y a pas à dire, l'endroit ne manque pas de style.


En revanche, et c'est sans doute une conséquence des tarifs pratiqués, de nombreux endroits sont déserts et auraient pu être mieux exploités.

Toute la décoration est tournée sur l'ambiance des 60's.


On trouve aussi une intéressante collection des uniformes des PNC de la TWA.

Un des points forts de l'hôtel est la visite du Super Constellation.

Un fuselage shot pas banal ;-)

Le cockpit montre à quel point les choses ont évolué en 50 ans.

Le "Connie" a été transformé en bar. L'idée est bonne.

Sauf que la direction a décidé de rester en mode covid du genre économie : au prix des cocktails, c'est assez pitoyable de les servir dans des gobelets en plastique.

Autre moment fort : la piscine sur le toit. Le day-use permet d'avoir un accès privilégié (sur réservation) avec un tarif réduit. L'endroit vaut vraiment le coup (et le coût). Quel plaisir de faire quelques brasses avec sous les yeux le ballet des avions (comme cet A350 VS) et dans les narines l'odeur du jetfuel !

Avant de reprendre notre vol, nous dînerons au restaurant Paris Café. Le service sera tellement nul que nous ne laisserons même pas de pourboire. Et le serveur ne trouvera rien à y redire, c'est pour dire.

En conclusion, une expérience extra pour l'ambiance, l'architecture, le Super Constellation et la piscine. En revanche, les prix sont devenus très élevés, trop élevé en tout cas au regard du service qui n'est vraiment pas à la hauteur.
Merci de ton FR. Je le dis et le redis, SAS est une belle compagnie très méconnue et ton récit le prouve une fois de plus.
Tu oublies le 321LR dans leur flotte LC maintenant.
Et leur programme de fidélité est aussi une alternative interessante à Miles and More.
En somme le grops problème chez eux c'est qu'en réservant très à l'avance ou en en faisant son FFP on est jamais sur de retrouver ses deniers avec un risque de faillite. Quoique je dis ça depuis 10 ans et ils sont toujours là.
C'est vraie que cette présentation au chariot fait son effet. LH le fait aussi mais en First ^^
Par contre une arrivée sur JFK ou EWR c'est toujours une catastrophe, quelle que soit l'heure je vois qui personnellement ne me dérange pas (même si encore jamais fait de vol si tard effectivement).
A bientot pour le retour dans 24h si j'ai bien compris ;)
Merci Vincent de ton commentaire.
Comme beaucoup sans doute je n'avais pas forcément une bonne image de SAS, mais certaines compagnies peuvent être moyennes en MC mais excellentes en LC (par ex. Brussel Airlines récemment reportée). Il est vrai comme tu dis que la situation financière de la compagnie n'inspire pas la confiance, quelques semaines avant le départ une décision européenne condamnait les injections de capital effectuées pendant le covid au profit de SAS et en demandait le remboursement... Cela dit je ne sais pas si les gouvernements danois, norvégiens et suédois laisseraient SK faire faillite, alors qu'elle contribue à la continuité territoriale de ces pays.
C'est corrigé pour l'A321LR ;-)
Le problème de l'horaire tardif d'arrivée, c'est que la journée est perdue et que pour la première nuit l'hébergement sera uniquement fonctionnel.
A bientôt.
Merci pour ce FR.
Cela m'a toujours paru surprenant qu'on puisse arriver dans un aéroport "la fleur au fusil" en espérant trouver un salon au petit bonheur la chance...
Alors que tout est noté ici : https://www.flysas.com/fr-fr/informations-sur-le-voyage/a-l-aeroport/salons/
Et repris sur la BDD de https://www.staralliance.com/en/home
Une cabine qui semble agréable avec les Vantage XL que j'essaierai normalement dans un peu plus de 15 jours (fingers crossed).
Pourrait-elle être servie automatiquement ? ;)
Le service au chariot est vraiment appréciable en J. Quand on pense que LX l'a supprimé en F...
Il me semble que le Hyatt Regency récemment ouvert non loin de JFK pratique des tarifs "raisonnables" pour le sol US.
A bientôt.
Merci pour le commentaire.
Cela m'a toujours paru surprenant qu'on puisse être certain d'avoir accès à un salon, car en général, c'est pratiquement impossible à savoir à l'avance avec certitude. Les compagnies ne communiquent pas toujours de manière fiable sur les salons disponibles. En l'occurrence, le site SK mentionné en référence n'indique que les salons SK, tandis que le site *A précise le salon LH du satellite 6 - mais pour autant faut-il savoir de quel satellite partira le vol SK. Le lounge finder de *A n'est d'ailleurs pas toujours à jour. Théoriquement, nous aurions pu passer le PIF du satellite 6, nous rendre au salon LH, puis changer de satellite et repasser la sécurité, mais bon...
La salade était servie à la demande et non dans des ramequins déjà préparés à l'avance.
Je ne suis même pas sûr que LH l'ait conservé en F non plus.
On a écumé tous les hôtels possibles, et les tarifs étaient vraiment très élevés partout, y compris pour le Hyatt.
A bientôt.
J'avais pourtant l'impression d'avoir commenté un CPH-JFK. ^^
Certes ^^
Hello Stephane, merci pour ce récit. La prestation de SAS sur ce vol est vraiment de bonne facture avec de très bons PNC (de votre coté!). Le catering me plait particulièrement car tout à l'air bien frais et délicieux.
Dommage que le TWA soit devenu si cher car j'adore ce lieu pour son design, sa piscine, ses vues superbes et l'ambiance des sixties qui y règne.
Merci Stéphane pour ce FR.
le top du top aurait été d'essayer les tous nouveaux A350 voire leurs tout nouveaux A321 LR => en effet, mais on n’a pas toujours le choix (loin de là d’ailleurs)
300€ est largement acceptable, d’autres compagnies devraient s’en inspirer.
Je note que Mathieu ne semble pas voyager léger, si je me souviens bien vous n’êtes resté qu’une nuit sur place.
Je comprends ta satisfaction de découvrir quelque chose de nouveau.
Le siège est fort joli.
Vous avez eu une superbe météo pour ce décollage.
cet apple must (moût de pomme) norvégien => je n’aurais pas résisté
Le choix de menu me plait bien , et je suis fan : du tablier et du chariot avec le choix des entrées et des fromages.
Le Covid m’a fait annuler un séjour au TWA, et je ne suis pas certaine d’en avoir l’occasion à nouveau.
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire.
Je le laisserai répondre directement, mais oui, même pour une nuit il a besoin de bagages ?
Si tu as l'occasion de repasser à NYC, le TWA vaut vraiment le coup, mais pas forcément pour y dormir, le service a vraiment beaucoup baissé, à l'inverse des prix.
A bientôt !
No comment! ^^ on ne sait jamais quelle taille peut faire le kit de voyage distribué en J (du coup j'en ai ramené plusieurs :) )
Merci pour le partage Stéphane,
Une bonne pioche avec l'upgrade.
Les salons avant les contrôles ce n'est vraiment pas pratique même si j'aurai certainement tenté un ravitaillement express en passant devant...
SAS me fait un peu penser à SN, des prestations mauvaises en MC et un produit de qualité sur le LC, les sièges Thomson Vantage sont similaires et la cabine est agréable, le catering est orignal et tout est fait pour que le vol se passe bien.
Les sièges Solstys sont produit par Stelia, pas par Safran. ?
Le bazar à m'arrivée à JFK, as usual.
Les hôtels sont devenus hors de prix à New York mais le TWA hotel est incontournable pour un AVKgeek.
A bientôt.
Merci Michel pour le commentaire.
ça rend surtout les "michelg" plus risquées ;-)
Mince alors, j'ai d'autant moins d'excuses qu'on y était ensemble ?
A bientôt.
Euh, comment dire? Je viens de lire un autre FR sur un vol transatlantique en J sur DL : la différence de qualité des prestations est absolument impressionnante!
Vive SAS et les compagnies européennes d'une manière générale!
Merci pour le commentaire. Effectivement, certaines compagnies sont injustement mésestimées, SK en fait partie.
A bientôt.
Merci pour le partage Stéphane,
Totalement bluffé par la prestation SK ici, comme je l'avais déjà écrit à Matthieu.
Le service au chariot fait vraiment toute la différence.
J'ai souri aussi en voyant l'hôtel "de secours" choisi, le Radisson JFK, j'y ai passé une de mes pires nuits d'hôtel suite à une correspondance manquée entre TPA / JFK et AMS (j'en ai d'ailleurs fait un FR à l'époque ^^). Le check in n'a pas changé en 8 ans toujours aussi glauque, la chambre avait été un désastre niveau insonorisation mais je vois que pour toi c'était mieux.
Le TWA Hôtel est devenu la pire machine à fric du coin, et en plus rien ne suit niveau service. Si l'on enlève la piscine et le Connie, c'est juste un hôtel d'aéroport affreusement cher. Ne pas donner de pourboire et que le serveur ne tique même pas en dit très, très long.
A bientôt !
Merci de ton commentaire Stephan.
J'avoue que même si on m'avait dit du bien de SK, je ne m'attendais pas non plus à aussi bien. Comme quoi...
Merci pour le partage d'expérience du Radisson, ce n'était donc pas un coup de malchance. A fuir donc.
Machine à fric, c'est le bon mot, mais c'est dommage que le TWA ne soit pas mieux exploité car l'endroit a vraiment quelque chose de différent.
A bientôt.
Merci pour ce FR !
Très honnêtement, je suis surpris (positivement) par les prestations proposées, notamment la cuisine, les plats font vraiment envie et le service à l'assiette rend l'expérience meilleure. La cabine est assez sobre, ce qui la rend sympa.
Et pour le tarif, 300€ aux enchères, quand certaines te proposent 1200€ sur des transatlantiques avec la moitié de la cabine vide... je ne comprendrai jamais.
PS C'est un A350 d'Air China à Copenhague (sharklets + 2x2 roues par train) ;)
Encore merci en tout cas, cela donne envie.
Merci pour le commentaire et la lecture attentive (c'est corrigé pour l'A350 d'Air China ;-).
Très honnêtement, nous avons aussi été surpris positivement par la prestation SK. C'est vraiment d'excellent niveau. Reste que la compagnie est plutôt moyenne en MC et que sa santé financière n'inspire pas forcément confiance.
L'upgrade était néanmoins proposé à un très bon prix, nous aurions tort de passer à côté !
A bientôt.
Merci pour ce report, Stéphane
Ayant lu le vol retour avant celui-ci, l'expérience en Business est d'autant plus intéressante et bien évidemment bien plus attractive.
J'ai toujours considéré SAS comme une compagnie hybride, un peu à l'instar de Gulf Air qui regroupait plusieurs pays en concentrant le plus grand nombre de vols à partir d'un seul point: Copenhague pour SAS et Bahrain pour Gulf Air. Mais les compagnies du golfe ont su être plus réactives et innovatrices grâce notamment à leur situation géographique ..... et au pétro-dollar
Les tarifs intéressants au départ de CPH pratiqués par les compagnies étrangères expliqueraient peut-être la faible attractivité de SAS pour les Scandinaves. D'où notamment l'absence de danois, suédois sur l'IFE.
Quant à la présence de la langue chinoise et japonaise, c'est un peu SAS qui fait du Finnair ou inversement
"On est dans le même format que le "sac à linge sale" de LH"=> tu as toujours été très gentil. Je dirais sac à poubelle pour LH
"Cela me permettra de communiquer avec Mathieu, qui est assis au 6H, deux rangs derrière."=> non mais vous avez quel âge? L'avion n'est pas si grand. On dirait deux ados (LOL)
"Vue dérobée de la W. Je n'irai pas plus loin !"=> pourquoi? Ce n'est pas non plus la zone ou la banlieue (LOL)
Bien que le chariot ne soit pas très élégant, il est tout de même très agréable de voir revenir ce type de service. Mais c'est quand même mieux que LH où tous les plats sont amenés les uns sur les autres. Pas de plateau posé sur la table? C'est encore mieux.
Moi qui n'aime pas le hareng (je ne sais pas pourquoi j'associe toujours ce poisson à la cuisine scandinave), je dois dire que le menu est alléchant.
"Cet intéressant vin doux autrichien sera parfait en accompagnement."=> zut alors, ce n'est pas du Tokaj
Tu es sûr et certain que vous n'êtes pas descendus dans un hôtel de passe? La fille à droite de la photo à la Réception ne fait pas très catholique (LOL)
Je dois avouer que Mathieu et toi m'avez convaincu d'essayer SAS. Mais pas le TWA Hotel
Merci Bernard pour le commentaire.
Je te rejoins, SAS a un positionnement un peu particulier. Sa vocation "multi-nationale" ne simplifie sans doute pas les choses.
Il n'y avait pourtant pratiquement que des Danois sur notre vol. Je mets plutôt le fait que l'IFE soit en anglais sur la parfaite maîtrisée supposée de la langue de Shakespeare par les scandinaves.
Pas toujours, non ^^
Je suis resté jeune d'esprit, tu le sais bien ! Plus sérieusement, nous étions très emballés par la prestation SK, et c'était sympa de le partager ensemble. On a regretté de ne pas pouvoir en discuter de vive voix directement.
Parce que j'aurai bien le temps de la découvrir au retour.
Plus ça va et plus je me dis que c'est un critère de service vraiment déterminant.
Eh non, ça c'est en first LX
On est au US hein, où les autochtones ne sont pas vraiment réputés pour leur bon goût vestimentaire.
Si le service que nous avons eu ce jour-là est la règle chez SK, tu peux y aller les yeux fermés, surtout que le tarif est généralement plutôt attractif. Le TWA, disons qu'il faut le voir au moins une fois.
A bientôt !