Avis du vol entre Paris et Nice en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous et bienvenue dans ce FR à destination de Nice !

L'origine de cet aller-retour express se situe en avril dernier, lorsque ce diable de p'tit cheminot m'évoque la réservation par ses soins d'un NCE - CDG opéré en 777. Étant au même moment à la recherche d'un petit routing sympa et court en distance avec un appareil long-courrier, il en faudra donc très très peu pour me convaincre d'effectuer ce vol, d'autant plus que ça faisait un moment que je voulais loguer NCE !

Pour l'aller, je trouve assez rapidement un vol en 318, ce qui tombe très bien car c'était le dernier qui me manquait dans la série des A32X classiques, qui est de plus rare et surtout en voie d'extinction. Et pour le retour, ça sera donc en 777, qui, comble du bonheur bénéficiera de la nouvelle cabine en classe Affaires. L'achat d'un surclassement à un tarif correct me permettra de tester cette dernière, mais pour ça rendez-vous dans le FR retour ;-)

L'ami Théo, qui était du vol retour, a d'ailleurs déjà posté sa version des faits en A318 pour l'aller ici.

Voici donc le routing : 

On commence tout de suite par l'instant racket, ou plutôt Orlyval, après un trajet en RER B sans encombres, mais aussi sans vraiment de climatisation en cette chaude journée de juin :

Les ateliers de maintenance et le siège social d'Orlyval, c'est la première fois que je remarque ce bâtiment sur mes quelques trajets en Orlyval :

L'autoroute A6, bien clairsemée en ce samedi de début d'été :

Orly pointe rapidement le bout de sa tour de contrôle :

Le cheminement est on ne peut plus clair à la sortie d'Orlyval :

Passage sous l'Astrolabe si chère à F-OITN, c'est vrai qu'elle est impressionnante :

Je profite d'un bandit manchot sur mon passage pour éditer une version papier de mon BP :

Comme je l'avais constaté sur son homologue numérique, mon surclassement au retour me donne droit au parcours SkyPriority :

Je me dirige donc vers le PIF :

Je profite de mon privilège pour emprunter l'accès numéro 1, même si c'est purement symbolique tant l'aéroport était vide en ce début de soirée :

Le passage sera donc très rapide, je repasse exactement au même endroit que pour mon vol vers BIA le mois précédent, constatant que le sticker des ultras bastiais a disparu ^^ :

Mon BP indiquant mon statut de VIP, je tente l'accès au salon sans vraiment d'espoir, refus qui me sera confirmé par la cerbère à l'étage… mais qui ne tente rien n'a rien !

Je profite du passage dans ce coin achalandé pour prendre un peu de boisson, orly est vraiment vide ce soir :

J'ai d'ailleurs récupéré ce sandwich chez Eric Kayser, chez qui il ne restait vraiment plus que quelques miettes. Bon, au moins, il était bon :

L'embarquement est lancé à l'heure, exactement à la même porte à laquelle j'avais embarqué pour BIA le mois précédent :

Vue sur le tarmac, où nous ne pouvons point apercevoir notre carlingue volante :

Mais en lieu et place d'embarquer via la porte avant et la passerelle, mon rang 18 a pour conséquence de devoir emprunter cet escalier :

Et c'est vraiment super, car l'embarquement via le tarmac va me permettre de mieux immortaliser (discrètement à cause de la BA-P, Brigade anti-photo…)  ma première en babybus :

Eh bien je le trouve vraiment mignon de près… et tout petit !

Je suis vraiment ravi de pouvoir embarquer depuis l'extérieur dans F-GUGP, petit vieux de 16 ans :

Cabine-shot :

Je m'installe à ma place où le pas sera suffisant pour ce court vol :

Les p'tits chanceux de l'arrière continuent à embarquer :

L'occasion pour moi de spotter ce 320 Air Malta en plein repoussage :

Et un de nos semblables, F-GUGM :

Nous repoussons à l'heure, Air Corsica est dans la place :

On passe aussi de 737 de ETF Airways, compagnie croate charter qui fait également de l'ACMI cet été pour Transavia. Pour l'anecdote, ETF signifie "Enjoy the flight" :

Une fois n'est pas coutume, nous aurons droit à un court roulage avant d'arriver à la piste :

Décollage :

Le film du décollage en babybus :

Comme souvent, j'aurai droit à un passage au dessus du triage de Villeneuve-Saint-Georges :

Mais surtout une belle vue sur sa rotonde dont le p'tit Ben nous avais déjà parlé :

Vue sur le 94 / 91 :

On entame notre virage plein sud à hauteur de Boissy-Saint-Leger :

Nous arrivons à hauteur de Réau, dont vous pouvez voir en exclusivité le centre pénitentiaire (quelle chance ^^) qui est flouté sur google :

Je vous ressers encore un peu de ferroviaire, avec ici la gare RER de Saint-Fargeau sur le RER D, quasiment en bord de Seine :

Fin du tourisme francilien avec le survol de Melun :

Sans transition, instant F-OITN de notre A318 à néons :

Environ 35 minutes après notre départ, la prestation frugale habituelle fait son apparition :

Prestation un peu légère pour l'horaire, que j'ai habillement complétée par une douceur sélectionnée avec ce qu'il restait chez E. Kayser :

Nous sommes désormais bien au sud de la France et les paysages deviennent intéressants, avec ici le Lac de Sainte-Croix au pied des gorges du Verdon. Ce lac (artificiel) est le quatrième de France en terme de superficie :

Quelques minutes plus tard, nous arrivons au-dessus de la Mer Méditerranée, quelque part entre Saint-Raphaël et Théoule-sur-Mer : 

Un premier virage nous permet d'avoir pleine vue (bien qu'un peu ennuagée…) sur la baie de Cannes, les îles de Lérins et le cap d'Antibes :

Mais également, via cette forme de hublot projetée sur le siège de devant, la promesse d'un beau coucher de soleil :

Promesse qui se concrétise immédiatement depuis mon hublot avec un très beau coucher de soleil ennuagé :

Le cap d'Antibes juste en dessous de notre aile :

Ce bon vieux soleil disparaitra rapidement, mais l'approche de Nice que j'attendais particulièrement aura totalement été magnifiée par ces conditions météorologiques !

C'est ma première approche entièrement au dessus de l'eau et j'avoue que c'est un peu perturbant ^^ 
C'est aussi à ce moment-là que l'ami Ben, accompagné du Benji local, a du immortaliser mon babybus :

Les terres apparaissent enfin et il est temps d'atterrir. Cela a du rassurer ma jeune voisine à l'arrière qui était persuadée d'amerrir :-)

Spoilers toute :

La vidéo :

Quelques petits jets privés pour l'accueil, des réguliers de NCE j'imagine, mais point de spotting en raison d'une buée récalcitrante sur mon hublot :

Cette fois-ci j'aurai droit au débarquement classique par passerelle, profitons donc du plus court fuselage-shot possible sur la série A320 :

Arrivée au terminal 1, j'apprécie la forme du bâtiment :

Il est l'heure de saluer notre mini-Airbus que je suis très content d'avoir logué :

Passage par la salle de livraison des valises, que je pourrai ignorer pour cette fois-ci :

Ne me reste plus qu'à sortir du bâtiment pour rejoindre mon Uber de luxe du jour, en la personne de Benji que je remercie encore ! Et comble du bonheur, j'aurai le droit à 2 Ben pour le prix d'un ;-)

Le tracé du vol :

Merci pour votre lecture et à bientôt pour le retour dans un appareil d'une taille radicalement différente :-)