Avis du vol easyJet Geneva → London en classe Economique

PRELUDE

Bienvenue sur mon nouveau FR! Cela fait 10 ans que je n'ai pas pris l'avion, mon dernier vol était le Madrid-Genève en mai 2013. Il s'en est passé des choses! Le MH370.. le MH17… le Germanwings… mais des millions de vols effectués sans problème.

Mes précédents voyages se sont effectués en voiture et en train. Je n'ai jamais eu l'occasion de reprendre l'avion. Dans le passé j'avais réfléchi à faire un GVA-ZRH-GVA pour le plaisir, mais finalement pas motivé et je voulais pas jeter de l'argent par la fenêtre.

Un membre de ma famille vivant en Angleterre se marie dans quelques jours. Il y a quelques mois nous avons reçu des invitations pour le mariage en question. Dès lors je me suis directement dit : "Youpie je repars en avion!".

Depuis mon dernier vol en 2013 j'ai appris plein de choses sur l'aviation (j'en savais déjà quelques unes), et entre temps quelques 3'000 heures de vols sur Infinite Flight (le Meilleur simulateur de vol pour mobile), et un intérêt toujours grandissant, je savais que j'allais bien mieux me renseigner sur mes vols avant de les prendre. 

Voilà donc l'oiseau qui va m'emmener moi et mes proches à Londres Gatwick. LGW est une première pour moi, j'ai déjà été une fois à LHR mais c'était en 2009 et je ne me souviens de pas grand chose à vrai dire.

Il y a 10 ans (depuis mon précédent voyage en avion), EasyJet à changé de livrée (en 2015) et a acquis des A320NEO. Je suis heureux de pouvoir faire mon retour dans les airs avec un NEO, même si le charme du bruit des CFM-56 des CEO n'aurait pas été de refus. Première pour moi aussi dans un Sharklets du coup. 

mes predictions sur le vol

Comme je l'ai dit plus haut, je me suis renseigné un maximum possible sur le vol. Je connais l'avion. Aujourd'hui il n'effectuera aucun autre vol avant le mien, ça évite déjà qu'on soit en retard, du moins en raison des rotations précédentes. Il effectuera ensuite un aller retour à Nice.

A l'heure ou j'écris, la 04 est en service à Genève.. C'est la troisième fois d'affilée que je pourrais décoller en 04.. J'avoue que la 22 m'aurait pas déplue, pour changer.

Les conditions de vol devraient être pas trop mal.. D'après les estimations de l'application de Windy, nous devrions avoir du vent de face d'environ 50 à 60 noeuds voire 80 juste avant de descendre sur LGW. En revanche peu de nuages, peut être un peu couvert sur le Jura, donc en cas de départ en 04, on devrait peut être passer à travers, ou juste dessus..   

Durant mon trajet en train depuis Lausanne, je m'occupe en commençant a rédiger le FR (j'en étais à ce paragraphe).
 

A L'AEROPORT DE GENEVE

En arrivant à l'aéroport, je consulte comme tous les voyageurs, le panneau des départs. Puis en attendant le reste de mes proches qui arrivent en voiture 45 minutes plus tard, je décide d'aller manger un petit truc au restaurant Altitude (oui… il s'appelle "le Chef"… mais voilà..)      

Mes proches arrivent juste après que le Delta 767 soit passé devant moi au roulage à … 5 noeuds seulement… pas très pressé, mais pour le coup j'ai loupé son décollage. Je rejoins mes proches à l'étage des départs. Nous allons rapidement au PIF. L'attente était d'environ 15 à 20 minutes. Des passagers pressés ont essayé tant bien que mal de se faufiler pour avoir leur avion (il y allait avoir trois départs dans les 10 minutes). Une fois le PIF passé, nous allons manger et boire quelque chose. J'ai opté pour des pâtes carbo.

Nous étions très en avance ! En effet, nous avons passé le PIF à 13h30 grand max (notre vol partait à 15h50).

Après ce repas, j'ai été me balader dans le terminal en espérant voir ce fameux HB-AYM.. Je l'aperçois de loin. Pas évident de lire les immatriculations avec ma vue et surtout les points noirs anti photo bien connus de GVA.. Je crois que je l'ai trouvé, et après avoir check la gate B34 aussitôt annoncée, j'en déduis qu'il s'agit bien de notre avion. 

Une fois notre porte connue, je rejoins mes proches à celles-ci, en empruntant le passage sous-terrain nous menant aux satellites B31 à B34

le vol

"Vous allez où?" me demanda le douanier.. "A Gatwick!", répondis-je.. Après quelques secondes de silence, le douanier me rend mes documents et me dit "Bon voyage".

Je rejoins alors le satellite environ une heure avant le départ. Je vois pas mal d'avions mais j'ai pas pensé a les photographier.

L'embarquement ouvre mais certains passagers doivent attendre, même ceux du speedyboarding. Nous sommes dans les 20 derniers a embarquer (on ne s'est pas pressés, j'entends…) Nous nous dirigeons vers l'avion

Un jour nous serons pourquoi GVA décide de pourrir nos photos.. Bref je m'approche gentiment de la porte. Il fait chaud dans la passerelle ! Je me demande comment les passagers ont supporté presque 40 degrés de température lors de la canicule de la semaine précédente!

En entrant dans la cabine, je n'ai pas le fameux courant d'air frais que j'ai eu dans les précédents vols, mais je trouve la cabine super moderne (elle date de quelques années seulement) et il y a un peu plus d'espace.. je dis bien un peu plus.

Lors de l'accueil de la part du chef de cabine, ce dernier me propose le siège 12F (plus d'espaces au jambes.. logique vu ma taille). Mais je lui ai dit que je préférais m'asseoir là ou j'avais prévu, à la rangée 6, et que j'allais au hublot.

Je m'installe donc au 6F (mon billet me prévoyait un 6D, au couloir), mais cette fois j'ai pu changer de place et aller au hublot (Lors de mon dernier vol, lors d'un voyage d'études, ma camarade de l'époque ne m'avait pas laissé aller au hublot). 

Je suis refait. Je retrouve exactement les sensations d'être assis dans un avion, et me reviennent en mémoire celles du décollage.. Je me réjouis de pouvoir les revivre! 

L'avion est quasi plein.. comme annoncé "complet" sur les réservations d'easyJet quand j'ai été vérifier la veille pour voir s'il restait des sièges vides.  

J'adore la nouvelle cabine avec des sièges foncés et en cuir… ça change du tissu déchiré des cabines précédentes.. La luminosité est top et se marie bien avec la météo partiellement nuageuse au dessus de Genève. Je suis heureux!

La vue n'est pas mauvaise. J'avais passé mes trois derniers vols à la hauteur des ailes. Je ne vois juste pas les palmes des réacteurs. 

Avant le roulage, un A330-841 de Kuwait passe devant nous.. Malheureusement je n'ai pas pris de photo.

Le commandant de bord nous annonce un retard de 45 minutes en raison de restrictions du contrôle aérien à Londres.. On avait le droit d'aller au toilettes et d'utiliser le téléphone. Et au moment ou j'écris à notre proche nous accueillant à Gatwick, le commandant nous informe que nous pouvons finalement partir dans 2 à 3 minutes.

Nous partons à 15h59 avec seulement 9 minutes de retard, alors que l'embarquement lui s'est fini 30 minutes après la fin théorique.

Après un allumage des moteurs en toute discrétion (mis a part les premières secondes), nous roulons jusqu'à la piste 04, atteinte après seulement 4 minutes de roulage.

Nous n'avons pas besoin de patienter au point d'attente, nous faisons un Rolling take off. (Le BA derrière nous en fera de même d'ailleurs). 

L'accélération me plait, cela fait partie de mes moments préférés d'un vol! Nous prenons notre envol avec en arrière plan un A330 de Saudia venant de terminer son pushback de l'Aile Est.

En arrière plan, le mont Salève et devant, le jet d'eau de Genève.

Nous tournons ensuite au nord, ce qui nous laisse la possibilité d'admirer le lac Léman et la plaine lémanique 

Une fois en croisière, le service commence.. Je me contente d'un Thé froid. Apparemment, il n'y a pas de maquettes (modèles réduits).

Je vois plusieurs fois d'autres avions dans le ciel. Un A320 d'Air France descendant sur CDG, et surtout un A320 EasyJet qui va aussi à Gatwick. Il nous volera même la priorité à l'approche! 

Nous avons volé à 36'000 pieds à une moyenne de 360 noeuds, nous avions du vent de face, mais la croisière reste assez calme, avec de rares turbulences. C'est surtout à l'approche de Gatwick que ça a secoué un peu.

Après un peu moins d'heure de vol, nous commençons notre descente, en apercevant rapidement la région de Cayeut-sur-Mer

Puis les terres britanniques, avec ici la région de Winchelsea Beach et Fairlight juste en bas, nous sommes alors à 13'000 pieds et nous entamerons ensuite un virage à gauche.

Voici notre parcours à l'approche.. Nous avons été le seul avion de toutes les arrivées dans la même période à avoir fait un petit détour. 

Nous allons faire nos trois virages successifs à droite à 9'000 pieds d'altitude, complètement dans les nuages. A quelques exceptions, nous pouvions en sortir et apercevoir qu'on faisait un demi tour (au dessus de Heathfield à ce moment là). Puis on repart dans le nuage jusqu'au dernier virage à droite…

… qui nous mène en vente arrière gauche, ou nous pouvons apercevoir un peu de Terre et apercevoir un peu de la région durant le dernier virage à droite.

Après nous être alignés dans la dernière ligne droite, nous repasserons à travers une deuxième couche de nuage.

Après une approche au dessus de la campagne britannique, nous atterrissons, en apercevant un bon nombre d'avions en attente de décollage. Gatwick assure presque 3'000 départs hebdomadaires sur une seule piste!

Le posé est maitrisé et tout de suite nous freinons avec les inverseurs de poussée ouverts. 

Nous roulons à 30 noeuds et ça se fait bien sentir. 

Il y a des travaux sur l'ancienne piste (26R/08L)

Nous stationnons sur la Gate 106. Pour ma première à Gatwick, j'ai le droit à la passerelle, avec un A320 EasyJet livrée Europcar passant en dessous de moi 

Notre aventure aéroportuaire se termine avec un contrôle des passeports automatisé, photo du visage et du passeport.. J'ai l'impression d'être "pisté" avec cette technologie..

Je termine ce récit avec une petite vue de l'autre côté de la passerelle (par rapport à la précédente photo)