Avis du vol entre Madrid et Paris en classe Economique avec Air France Hop

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Bienvenue à bord de ce report vol première étape de mon retour vers la capitale occitane depuis Madrid pour des raisons professionnelles.

introduction

Nous sommes la semaine avant le vol quand un déplacement s'organise un peu en catastrophe pour aller à Madrid voir un client.

L'idée est d'être à Madrid le plus tôt possible le mardi matin et de revenir plus tranquillement dans la journée de mercredi.

Le problème est qu'une semaine avant le vol il n'y plus aucune place de disponible pour les Toulouse-Madrid du Mardi au Vendredi ! Finalement par miracle le jour de notre réservation des places sont disponibles pour le vol du mardi matin et cerise sur le gâteau ce sera en business (seul classe disponible à la réservation) uniquement possible dans la politique de voyage de mon entreprise lorsque qu'aucune place n'est disponible en économie.

Pour le retour, la non plus plus de places sur les vols directs ce sera donc AF via CDG en eco avec le vol MAD-CDG effectué en Erj-190 de HOP et plus de chance un Airbus A220 sur le tronçon vers TLS.
Ce qui nous donne le routing suivant:

Si l'on combine les aéroports de CDG et ORY la liaison entre Paris et Madrid est sans doute parmis les routes les plus fréquentés en Europe. Toutefois contrairement à ce que l'on pourrait croire c'est bien Orly qui reçoit le gros du trafic vers/depuis MAD avec Iberia, Air Europa et Transavia offrant + de 80 vols par semaine sur cette axe. Un ton au dessous pour la ligne vers CDG ou AF, Iberia et Easyjet offrent environ 60 vols/semaine. Durant la saison été due aux retard de livraison de certains de ses nouveaux A220 AF à du transférer une partie de ses vols à HOP ce qui explique la présence de cette liaison en ERJ-190.

Sans surprise cette ligne est connue et reconnue sur notre site avec du AF en pagaille. Toutefois il s'agira toutefois du premier report sur dans ce sens en Embraer 190 !

Départ sous la pluie madrilène

Les jours se suivent et ne se ressemble pas dans le ciel madrilène après une superbe et chaude journée la veille voilà que le ciel à viré au gris et à la pluie sans compté que les températures ont drastiquement chuté au passage. Pas commun pour une première semaine du mois de juin dans cette région de l'Espagne. Nous rejoignons le terminal à l'aide de la navette fournie par notre hôtel (NH hotel Madrid Barajas) après une bien courte nuit dans la capitale Espagnole.

Nous ne sommes pas tellement en avance et vue la météo cela ne sert à rien de s'éterniser dehors. Direction les contrôles de suretés qui seront effectués de manière assez light comme souvent dans les aéroports Espagnols. L'attente elle sera faible se mercredi matin. 

Puis c'est la que commence la randonnée en direction des portes E, autant j'adore le T4 autant je déteste le T2/3 de Madrid c'est, dans la partie la plus ancienne, bas de plafond et vieillot et même si la partie moderne que l'on voit en photo est plutôt une zone agréable. Le cheminement à parcourir pour la rejoindre et ultra long et tortueux.

Le FIDS du jour affiche principalement les destinations européennes opérées depuis les portes E

On trouve aussi de nombreux commerces dans cette zone avec des restaurants ou des boutiques détaxées… du grand classique aéroportuaire.

La vue sur les appareils en porte est plutôt correct même si je suis uniquement équipé de mon téléphone. Ici un Airbus A320 d'Amelia opérant pour le compte de Transavia s'apprête à rejoindre Paris Orly

Ce Boeing 737-800 d'Air Europa embarque lui pour Porto.

Les low-cost sont aussi présentes comme cet Airbus A321neo de Wizz air en provenance de Rome

Puis c'est au tour de notre Embraer du jour de faire son entrée en provenance de Paris CDG il s'agit de F-HBLL un Erj 190 âgé de 4 ans qui fut l'avant dernier Erj190 reçu neuf par HOP depuis les usines de l'avionneur Brésilien. Il porte les "nouvelles" couleurs HOP ce qui sera une première pour moi.

Avant même l'arrivée de l'appareil une queue c'était déjà formée devant le comptoir. Et c'est bien depuis la porte E75 que nous partirons aujourd'hui. Je me ferais piquer mon bagage trolley qui rejoindra la soute de l'appareil et sera enregistré jusqu'à Toulouse.

J'embarquerais comme souvent parmi les derniers passage par une avancée du terminal qui conduit au jetbridge.

On aperçoit une partie de la flotte de Boeing 737-800 qui compose aujourd'hui l'intégralité de la flotte régional et moyen-courrier de la compagnie Espagnole depuis la mise au rebus des Erj-195 et autres ATR72 au début de l'année 2023. Sans compter qu'avec la fusion prévue avec le groupe IAG ces couleurs seront sans doute amenés à disparaitre… cela dit apparemment rien n'est prévu avant la fin 2024. 

Le jet bridge, bien plus long que notre appareil du jour, est bel et bien connecté à la porte avant gauche.

A bord de l'Erj190 d'AF/HOP

L'accueil à bord sera souriant mais l'échange sera limité avec la chef de cabine (bon en même temps elle n'est pas la pour me faire la discussion non plus ^^). Je remonte la cabine équipé des habituels sièges des Erj pas le top niveau confort mais bien loin d'être le pire.

Je rejoindrais mon siège ou je trouverais déjà ma voisine une Espagnole en partance pour Montréal un peu stressé par sa correspondance Parisienne et du retard pris par notre vol. Je la rassurerais un peu en lui disant que son vol pour YUL est lui aussi retardé… Le pitch lui est décent sans non plus être grandiose. Suffisant pour une heure trente de vol mais pas bien plus.

La seatmap proposée par Aerolopa avec la répartition des 100 sièges de notre Erj190.

Mon hublot est pas trop mal aligné par rapport au siège ce qui est déjà une petite victoire sur les Erjs par contre il est parfaitement aligné avec l'aile ce qui gênera un peu les prises de vues. Petite consolation la pluie mettra de toute manière un terme à toute tentative de photo lors du roulage.

Roulage pour la piste 36R qui sera comme souvent assez long et pour le coup pas trop l'opportunité de jeter un œil dehors.

L'attente pour notre tour au décollage sera de plusieurs minutes avant que nos pilotes aient l'autorisation de pousser nos 2 moteurs CF-34 à leur puissance de décollage et nous arracher de l'humidité madrilène (pas commun ces 2 mots dans la même phrase) 

Notre montée s'effectuera en ligne droite et rapidement nous quittons la province de la communauté de Madrid pour celle de Castille et la Mancha alors que le sol devient de plus en difficile à distingué du fait des divers nuages de pluie qui recouvrent la péninsule ibérique ce matin là.

Notre petit Embaer n'aura aucun mal à rejoindre son altitude de croisière de 34.000ft là pas de problème il fait toujours beau !

Le soleil inonde à présent la cabine de notre Erj, à bord l'ambiance est calme avec de nombreux passagers qui en profitent pour finir leur nuit.

La safety card à un peu souffert mais est bien là.

Ca se découvrira à l'approche du golfe de Gascogne même si une fine brume empêchera toute prise du sol. 

Détail sur notre winglet du jour.

La collation du jour arrive. Ce sera le sandwich au poulet vraiment pas terrible. Heureusement les pnc seront généreuses et offriront une boisson chaude ainsi qu'une boisson froide à tous les passagers qui le souhaitaient

Même si le module Erj-190 parait pour le moins réduit pour une ligne de cette importance au moins le vol est plein comme un œuf en éco. J'avoue ne pas avoir fait attention au nombre de paxs en business.

La trace du vol du jour selon flightradar24 une belle ligne droite cap au nord-est.

Le vol reste relativement court et rapidement notre descente vers Paris est annoncée, le ciel est clair la météo clémente ce qui annonce une belle vue lors de l'approche. Notre approche commencera plein Est où nous croiserons la route de la Seine au niveau de Poissy.

Nous devons pratiquement être à la verticale d'Argenteuil et les tours de la Défense sont visibles au loin.

Passage au dessus du terrain d'aviation du Bourget qui accueillera le biennal salon aéronautique quelques semaines plus tard.

Passage au dessus de l'A1 on aperçoit un bout du circuit Carole proche du centre commerciale d'Aeroville pas de doute nous sommes en finale pour le doublé Sud et les pistes 08.

Arrivée sous le soleil Parisien

Et ce sera un posé en douceur sur la piste 08R, le freinage sera léger il faut dire que le terminal 2G est situé en bout de piste dans ce sens là.

Virage a gauche, quelques taxiways à parcourir qui nous feront croiser la route de ce Boeing 787 d'American Airlines pour Charlotte.

Et nous voila déjà arrivé au T2G, une première pour ma part ! On à un peu l'impression d'arriver dans un aéroport low-cost au milieu des champs avec ses positions en faux contact. Toutefois je dois reconnaitre que le temps de roulage lors des arrivés en 08 est vraiment très court.

Tient il s'est perdu celui là, cet Airbus A320 d'AF bien loin de ses terres du 2E/F partira dans l'après-midi en direction de Tbilisi en Géorgie (j'ignorais au passage qu'AF desservait cette destination)

Descente de l'appareil avec les salutations de l'équipage en porte dernière vue sur notre appareil du jour avec un gros plan sur notre moteur #1, GE CF-34 qui nous aura bien poussé jusqu'à Paris. Au passage je préfère cette livrée à l'ancienne "point d'exclamation de HOP"

Dès notre arrivée au 2G on tombe sur ce panneau affichant les correspondances de tous les terminaux ce qui fait un sacré paquet de vols pour CDG ! Pour aider les passagers il y a même une borne où l'on peut scanner son BP pour trouver sa porte.

Notre porte d'arrivée est très proche de l'arrêt de bus pour les correspondances vers les autres terminaux coup de chance la navette arrivera après quelques petites secondes d'attentes.

On sera ravie de voir que les bus ont la frite ! Une fois à l'intérieur nous aurons même le droit à une place assise. Malheureusement nous serons rejoins pas Monsieur sans gène au téléphone avec un de ses ami, on apprendra donc qu'il a eu une conquête récente et que la dame en question était apparemment fort attrayante avec quelques détails distillés sur son anatomie (je vous fais la version littéraire … la version live était beaucoup plus vulgaire…)

En chemin on croise cet Erj-170 de HOP qui s'envolera sur les terres d'un certain "Air Berlin" (Stuttgart) 

Petite visite des zones techniques et passage par des souterrains et nous voila bientôt arrivés au T2F où les dérives des Airbus A220 sont de plus en plus nombreuses chaque mois.

Deux escalators plus tard on se retrouve au cœur du T2F-1 et de sa belle verrière toutefois, comme bien  souvent cela grouille de monde.
Mon collègue à faim nous ferons donc une escale dans un des rare points de restauration du terminal à l'enseigne "Naked" qui mérite bien ses 1,4 étoiles sur google c'est sale bondé et les tarifs sont stratosphérique… bref le T2F montre ses limites en terme de capacité d'accueil.

Notre vol partira de la porte 32, il nous faut donc aller dans l'autre satellite T2F-2

Après nous être bouché une dent creuse et vidé notre porte monnaie, nous prenons la direction de notre porte située au cœur de la jetée une nouvelle fois la zone est bien chargée et pas vraiment propre.

C'est ici que se termine cette courte série, le dernier leg ne sera pas reporté cause fatigue et sujet traité à maintes reprises y compris par mes soins. Pour le coup AF n'aurait pas eu d'excellentes notes suite au comportement déplorable à bord de certains de ses navigants voyageant en GP, mise en place ou autre…