Avis du vol entre Stuttgart et Varna en classe Economique avec European Air Charter

Bonjour à tous :)

Jamais deux sans trois ! En effet, pour ce nouveau routing effectué en trio, mes compères habituels auront été plus rapides que moi dans leurs publications. Voici donc une troisième (et dernière) version de cet excellent vol rétro, l'un de mes meilleurs du millésime 2022.

Ce FR pourrait être intitulé "le voyage de la dernière chance".

En effet, il s'agissait de rattraper des débuts avgeeks trop tardifs pour profiter pleinement de cet avion. Néanmoins, cela avait bien commencé par pur hasard : à l'occasion d'un échange scolaire en 2009, j’eus la chance de gagner la Finlande en MD-87 SAS et d'en revenir avec un MD-90-30 Blue1. Deux types d'avions très vite devenus rarissimes dans le monde (surtout pour le MD-87).
Alors, lorsque j'ai commencé à voler pour le simple plaisir de prendre l'avion, je me suis rué vers les derniers vols européens opérés régulièrement en MD-81/82/83 par SAS afin de compléter le tableau de famille. C'est ainsi que je pris deux fois un MD-81 sur un CDG-CPH en septembre et octobre 2013.

Depuis, plus rien ! J'avais tenté ma chance en 2019 sur un vaste aller-simple YQB-YYZ-ATL-LAX avec un tronçon en MD-88 Delta qui fut switché en B717 à la dernière minute (ce qui est une belle consolation malgré tout).

Depuis 2021, nous voyions fleurir sur les groupes avgeeks des bons plans pour parvenir à prendre les derniers MD-80 d'Europe exploités par Bulgarian Air Charter, devenus depuis European Air Charter. On en parlait régulièrement au sein de notre trio avgeek jusqu'au jour où Akivi nous propose l'Affaire du Siècle, si j'ose dire !
Ce routing d'esthète nous emmènerait de Stuttgart à Varna en MD-80, retour le lendemain avec Wizz Air sur Eindhoven d'abord, un Flixbus sur Paris ensuite. Akivi ayant déjà relaté les déboires auxquels nous avons fait face, nul besoin de préciser que tout ne s'est pas passé comme nous l'espérions ^^

Avant de débuter ce FR, je tiens encore vivement à remercier Akivi qui nous a servi, à Okapi et moi-même, ce routing un tantinet complexe sur un plateau. Ces quelques escapades entre passionnés rendent cette folle passion encore plus géniale et pleine de sens. Et quand un coup dur se présente, c'est comme dans un cockpit : trois avis permettent de s'en sortir bien plus facilement qu'un seul !

préambule

L'aventure commence via une OTA (unique moyen de réserver un vol avec European Air Charter) qui ne propose le prix plancher qu'aux abonnés "prime" de la plateforme. Le prix public sans abonnement rajoute une trentaine d'euros supplémentaires. Heureusement, à l'instar d'autres plateformes diverses et variées, l'abonnement est proposé gratuitement en essai sur un mois. Il suffira juste de penser à se désinscrire après le vol.

Grâce aux bonnes infos glanées entre avgeeks, on tombe sur un site annexe de la compagnie bulgare qui propose la réservation de services complémentaires dont l'achat de sièges. C'est grâce à cela que l'on a pu différencier les vols opérés en MD-80 ou en A320. Le système est très basique puisqu'aucune preuve d'achat du billet initial n'est requise. Je suis un peu circonspect mais il semble que cela soit fiable. Je me réserve donc un siège à fond de cale, proche des moteurs. La meilleure sur ce type d'avion !

Dans la semaine précédent le voyage, nous sommes inquiets : aucun MD-80 ne semble voler depuis Varna. Après avoir envoyé un petit mail à la compagnie, Akivi obtiendra rapidement une confirmation que ce sera bien du MD-80. Ouf ! Nous voici rassurés !
A titre personnel, c'était le vol qui me stressait le plus du voyage. La suite des évènements m'aura montré à quel point j'avais tord ^^

de paris à stuttgart

Le jour J, c'est à une heure terriblement indécente que j'emprunte un noctilien dont le conducteur est si pressé de terminé son service qu'on roule à 70km/h dans les ruelles parisiennes. J'arrive donc assez en avance à Gare de l'Est.

La fresque rappelle l'ambiance des trains au début du siècle.

Mais pour ce trajet vers Stuttgart, nous troquerons heureusement une machine à vapeur contre ce bel ICE. Une première me concernant.

On y est plutôt bien installés, de quoi récupérer un peu de sommeil pendant ces quelques heures de trajet (ce qui sera particulièrement le cas pour un animal aux chaussettes rayées arrivé quelque peu in-extremis ^^)

Franchissement du Rhin à la frontière franco-allemande.

A 10h15, nous entrons en gare de Stuttgart, dont l'architecture est quelque peu différente de notre gare de provenance ^^

découverte de Stuttgart

Je vous propose un petit diaporama du centre ville. Bien qu'agréable à parcourir, Stuttgart ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Pour rejoindre l'aéroport, nous empruntons le U-bahn local, à mi-chemin entre un métro et un tramway avec par moment de fortes déclivités à franchir.

L'architecture de cette gare est très sympa :)

30min plus tard, nous voici à bon port !

aéroport de stuttgart

Le premier contact avec l'aérogare est assez austère ! D'ailleurs aujourd'hui, ce sera un carton plein niveau log : nouveaux aéroports au départ et à l'arrivée, nouvelle compagnie et nouveau "type" avion (pour la déclinaison MD-82).

L'architecture intérieure est un peu mieux soignée que la façade extérieure.

Mais bon, ça reste très basique malgré quelques effets de styles comme cet arbre-pilier.

La zone d'enregistrement attenant l'entrée principale est vaste.

La zone de restauration se situe à l'étage.

On croise cette relique, une espèce d'A310 TUI ^^

Mais en ce qui nous concerne, il faudra parcourir ce long couloir en direction du terminal 4.

C'est très long…

On arrive enfin au T4 ! Pour un peu, on se croirait dans un gymnase.

Le sport du jour : s'enregistrer au comptoir au plus tôt, histoire d'assurer un siège hublot pour Akivi (qui n'avait pas réservé de siège), ainsi que pour Okapi et moi (au cas où la réservation du siège n'ait pas été prise en compte). Et accessoirement, il faudra aussi récupérer les BP.
L'enregistrement commencera dans une vingtaine de minutes. Notre vol BUC 6230 est toujours bien prévu, qui plus est à l'heure !

Une petite attente se formant déjà, je décide de garder une place tandis que la paire de Guillaume s'en vont s'avitailler en burger chez le clown américain ^^ Pour ma part, j'avais mon pique-nique en prévision !

Allez, encore un peu de patience. On le tient ce MD-80 !

Après 30 minutes d'attente, c'est enfin notre tour ! Nous recevons chacun le précieux sésame avec le siège pré-réservé. Parfait !

Nous franchirons ensuite le PIF, bien vide, ce qui est une bonne nouvelle !

La salle d'embarquement est réduite à sa plus simple expression.

Au moins, la vue y est spotterfriendly ;)

Quelques congestus bourgeonnent au loin. Si en plus cela secoue un peu, ça n'est pas désagréable ^^

En guise de mise en bouche, un petit 737-800 TUI en livrée spéciale.

Un A321 Condor avec une livrée qui ne donne pas la nausée ;)

Et un magnifique Tu-154M au loin ! (le premier que je vois pour de vrai !)

Je suis impatient comme jamais !

A 14h20, les fauves sont lâchés ! Pour l'instant, pas encore de MD-80, histoire de garder le suspense ^^

Je remarque que ce Cobus possède des portes sur la face arrière : je n'avais jamais vu cela avant !

10min plus tard, nous voici roulant sur le tarmac. L'excitation monte encore d'un cran. Bon sang, on y est presque !

Un peu de spotting en chemin avec ce 737 SunExpress.

Ou encore ce rarissime A321 Air Cairo ! Mais le clou du spectacle est juste derrière lui :)

la récompense !

Enfin ! Un maddog en 2022 :)

Quel bonheur ! Merci encore Akivi de nous avoir entraîné jusqu'ici !

Quel ligne magnifique ! Nous espérions pouvoir embarquer par le mythique escalier arrière mais cet espoir semble vain, ce dernier étant replié… Ça aurait été la perfection même, mais pas grave ! On va quand même pouvoir voler avec The Rocket !

Ou plutôt devrais-je dire "Il Missile", au regard du passé de ce vieil oiseau âgé de 31 ans puisque c'est un ex-Alitalia :
Livré en octobre 1991 chez AZ et baptisé Castelfidardo, il fit une brève incursion au sein d'une filiale "Alitalia Team" entre 2000 et 2002. Il rejoindra ensuite la flotte de Bulgarian Air Charter en 2013 sous l'immat LZ-LDT. La compagnie sera rebaptisée European Air Charter en 2021, tout en conservant la même livrée.

Je me souviens avoir déjà croisé en 2017 un MD-80 Bulgarian à Tarbes-Lourdes. Je le considérait comme impossible à prendre, vu la volatilité de leurs programmes de vol exclusivement charter. Je n'aurai jamais imaginé pouvoir le prendre 5 ans plus tard !

Si on retrace un peu l'histoire de famille, il y a grosso modo 3 modèles différents.
Les MD-81/82/83/88 (où chaque nouvelle version aura adopté des évolutions du moteur P&W JT8D-209 et une augmentation de l'autonomie).
Le MD-87 à fuselage court.
Le MD-90-30 (un MD-88 avec nouvelle motorisation qui évoque bien plus la sonorité des A320 puisque équipé de moteurs IAE V2500).

à bord du maddog <3

A défaut de passerelle arrière, ce sera la première fois que j'embarquerai en MD-80 par la passerelle escamotable avant.

Conscient du privilège de pouvoir être à son bord, et très certainement pour la dernière fois, je profite de chaque instant, de chaque détail…

On arrive au moment charnière, si j'ose dire ^^

Serait-ce une lampe ?

Le pédigrée de notre oiseau mécanique, avec le dénominatif complet : DC-9-82.

L'accueil à bord est très souriant. Les bonnes nouvelles s'enchaînent ^^
La sellerie vintage semble confortable à souhait ! Okapi s'extasie devant cette cabine qui n'a pas bougé d'un pouce depuis Alitalia !

C'est donc d'un pas léger et heureux que nous rejoignons l'arrière de cette cabine atypique, avec le galley placé sur les rangées AB.

Hélas, nous sommes arrêtés dans notre élan par une PNC qui nous informe que pour des raisons de centrage, nous ne pouvons nous installer à l'arrière. Par contre, nous pouvons prendre n'importe quel siège disponible jusqu'à la rangée 23.
Petite déception car les meilleures places sont évidemment proche des moteurs et nous en sommes loin. Bon, pas grave, on est dans un MD-80 quand même ! :)
Akivi et moi choisirons le plus à l'arrière possible, soit les 22F et 23F. Okapi se placera 2 rangées plus loin côté gauche.
Comme je m'en doutais, les sièges sont très confortables !

Ambiance 100% Alitalia avec ces tablettes bien vertes.

Néanmoins, la traduction en cyrillique a remplacé celle en italien. La présence de l'allemand n'est pas anodine non plus : les allemands semblent être leurs principaux clients.

La boucle de la ceinture, également siglée AZ !

Vue générale de cette belle cabine vraiment impeccable !

Je ne saurai manquer mon instant favori, délicieusement vintage :)

Du côté du pitch, on est plutôt pas mal !

On retrouve dans l'aumônière un certain type de littérature qui ne saura résister aux lois de Newton ^^

Et notre voisin dont la compagnie est aussi rare sous nos latitudes que le MD-80 ! Cette compagnie a exploité pendant un temps quelques Tu-204 Cargo.

Il est temps de mettre en route ! Je retrouve avec bonheur cette ambiance sonore si particulière, avec le micro qui enregistre le son du flux d'air à bord. Nous sommes un peu trop loin des moteurs pour profiter pleinement des moteurs, mais je m'en contente bien volontier !

Puis nous roulerons à vive allure sur le taxiway.

Parés au départ ?

J'assisterai à un décollage que l'on peut qualifier sans aucune hésitation "à l'arrache" ! Je n'avais jamais vu cela !
Alors que nous sommes encore sur le taxiway et que nous entamons le virage à droite pour nous aligner, le pilote aux commandes mettra nos deux moteurs à environ 2/3 de la puissance tout en appliquant les freins pour ne pas trop prendre de vitesse, suivi d'un plein gaz dès la fin du virage. J'entendrai Akivi derrière moi lâcher un "Mais WTF ?", et je n'en penserai pas moins ^^

Le taux de montée est impressionnant, comme toujours avec les MD-80 ! Cet avion n'est pas surnommé "the rocket" pour rien ! Et les P&W qui hurlent derrière sur un si bémol… Quel bonheur cet avion !

Au gré des turbulences, on peut distinguer les variations du bruit de l'air dans les becs de bord d'attaque.

Petit cunimb au loin.

Puis on gagne rapidement l'altitude de transition. En gagnant de la vitesse, le bruit des moteurs s'estompe et nous n'entendons plus le chuintement de l'air le long de la cabine. Toute la première moitié de cet avion est remarquablement silencieuse et agréable.

Encore un cunimb à éviter !

Puis nous arrivons au FL350, notre niveau de croisière.

A bord, tout est au beau fixe !

Et les PNC ne verront aucun problème à ce que nous déambulions à notre guise. Chose rendue possible par le fait que tous les passagers sont devant nous. Nous pouvons donc profiter de tout l'arrière de l'appareil sans se faire remarquer des autres pax… Mis à part le type aux cheveux blanc en issue de secours qui ne cessera de nous dévisager avec un regard pénétrant. Nous l'avions baptisé "agent du KGB" ^^

Avec la probation des PNC, nous aurons même la possibilité de prendre place partout où l'on souhaite vers l'arrière pendant la croisière.

Ce qui nous permettra de retrouver le vacarme sympathique de nos 2 JT8D-217A.

Le cache hublot si emblématique :)

La récompense de tout nos efforts :)

Il y a là tous les ingrédients pour rendre 3 avgeeks heureux !

Okapi se prenant pour un PNC, voyons voir l'offre du BOB !

Les prix sont dans la moyenne des low-cost européenne.

Derrière les ailes, on retrouve le fameux galley.

Et la petite cabine située juste derrière. Ce pourrait presque être un bon plan mais les deux dernières rangées sont quasi aveugles à cause des moteurs.

Un petit tour aux sanitaires arrière permet de profiter de la zone la plus assourdissante de l'appareil ! L'équipement est dans son jus mais très bien entretenu avec entre autres cette tireuse à bière / cafetière à pompe / vidange du lavabo (rayer la mention erronée). Il est même sensé y avoir de l'eau chaude.

Quelques boutons et prises trentenaires.

Dans le même genre en cabine :)

Derrière le hublot, les jeux de nuages orageux sont magnifiques.

Bref, on est tous sur un nuage tant ce vol est fantastique ;) Et ce n'est pas mon fidèle compagnon à nageoires qui dira le contraire !

L'ambiance sonore du MD-80 étant unique en son genre, il serait dommage de ne pas l'immortaliser une dernière fois !

Tout d'abord, l'ambiance sonore à l'avant des ailes, sans le son des moteurs. On n'entend que le bruit paisible de l'air.

Plus à l'arrière, l'ambiance est cette fois dominée par le si bémol tonitruant des moteurs. Autre ambiance bien plus sympathique et unique pour nous avgeeks !

Le reste du voyage se poursuit paisiblement et ce long vol est idéal pour en profiter :)

Mais comme d'habitude, le temps passe trop vite et nous commençons notre descente vers Varna.

Le ciel nous agrémentera là encore de magnifiques contrastes.

Et je découvre mes premiers paysages bulgares, puisque ce sera la première fois que je foulerai les terres de ce pays.

Encore quelques centaines de pieds…

Badaboum, on est posés ! De façon rude mais on y est ^^

La même chose avec un peu de son ;)

L'aérogare a un petit avant gout soviétique ^^

On viendra se positionner aux côtés du désormais vaisseau amiral de la flotte d'European Air Charter : un A320. Celui-ci, le LZ-LAI, n'est autre qu'un ex-Air France : F-GKXD, en service de 2002 à 2014.

Pendant le vol, Okapi avait demandé à la PNC s'il était possible de débarquer par la passerelle de queue lors de notre arrivée, car nous étions là, entre autres, exprès pour cela !
Alors, lorsque nous entendons le sifflement de l'APU jaillir du fond de l'appareil, notre sang ne fera qu'un tour : la passerelle est ouverte !

Malheureusement, pour une raison obscure, nous n'aurons pas l'autorisation d'y débarquer. Faute de passagers à bord et donc, j'imagine, de personnel au sol en nombre suffisant ? Enfin quoiqu'il en soit, la PNC a accepté de déployer ce mythique escalier pour nous, mais nous devrons nous contenter de cette vue. Ce sera la seule ombre au tableau de ce magnifique vol. J'aurai rêvé pouvoir l'emprunter et c'est rageant ! Mais ce sera mieux que rien ^^

Nous ferons connaissance à ce moment là avec un autre avgeek britannique qui était à bord. Lui aussi était très intéressé par l'escalier.
Remontons donc la cabine. Et parfois, une déception cache autre chose de plus sympathique…

Une visite du cockpit par exemple ! ;)

Encore un grand merci pour l'accueil de ces PNT très enjoués de voir des passionnés s'intéressant à leur bonne vieille machine !
Je m'attarde un peu à l'avant avec une autre caractéristique fameuse de cet avion : la porte avant droite taillée uniquement pour le passage des trolleys ;)

Un petit gobelet bien sympathique !

Chacun d'entre nous aura le droit à son petit tour dans le cockpit !

Le tout sous le regard impatient des agents de piste qui aimeraient bien faire accélérer le mouvement ^^ Tant pis pour eux, l'instant est trop magique !

"On l'a vraiment fait !" me disais-je alors, le sourire jusqu'aux oreilles et rempli du sentiment du devoir accompli !

Nous rejoignons les autres pax qui doivent bien se demander ce que signifie ce mitraillage photographique. Je suis certain qu'aucun d'entre eux ne mesure la chance d'avoir pris cet oiseau rare.

Un dernier focus pour la route (pardon pour la photo sombre, mauvais réglage d'APN !).

Et notamment du véritable surnom officiel de cet avion : "Super 80".

Sur le tarmac, nous croisons cette autre compagnie locale, la porte étendard du pays. J'imagine que la mention "National Carrier" permet de rappeler au tout venant qu'ils n'ont rien à voir avec BUC au nom quasiment homophone ^^

Tout au fond, on distingue une belle relique quelque peu usée. Sans doutes un Tu-154. A droite, on retrouve un A320 Electra Airways, une autre compagnie charter bulgare. Leur logo rappellerai-t-il le visage de la fameuse Electra de la mythologie grecque ? En tout cas, ce dernier n'est pas présent sur cet avion arborant la livrée de Croatia Airlines, son ancien propriétaire. Electra semble peu enclin à repeindre ses avions. On peut ainsi y voir d'autres mélanges avec les livrées Vueling ou Eurowings.

Le vieux bâtiment soviétique que j'avais aperçu était en fait l'ancienne aérogare. La nouvelle, toute moderne, nous attends.

A320 Bulgaria, A320 et MD-82 BUC au loin :)

Varna airport

L'entrée dans le pays se fera sans trop d'attente puisque seul notre vol est en cours de débarquement. le sieur Okapi réussira même à dégotter un coup de tampon !

Nul besoin de récupérer un quelconque bagage, entre les murs jaunes ornés de tournesols ^^

On rejoins la zone des départs. Le chien et le panda de la boutique à droite ne quittent pas l'okapi des yeux :p

Et voici la zone des départs. J'ignorais alors que nous aurons bien l'occasion de visiter les lieux le lendemain…

Quelques photos extérieures de l'aérogare.

visite de varna

Puis nous rejoignons le centre ville en bus. Le ticket coûtait 0.80€

Bus que voici !

Le ticket distribuée par la préposée est vintage à souhait ! Cela va à merveille avec le vol du jour :)

Le premier contact avec Varna sera un ensemble peu engageant de hauts immeubles en béton gris, typiquement soviétique.

Le centre ville sera beaucoup plus chatoyant.

Quelques photos du centre piétonnier.

On passe devant le théatre-opéra local.

Avec La Traviata de Verdi à la une.

Nous rejoignons notre hôtel qui offre une belle vue sur le crépuscule.

Même si pour y accéder, il faut prendre un ascenseur digne du siècle dernier : tout en boiseries, y compris la grille interne à fonctionnement manuel ! Je n'avais pas pris un ascenseur pareil depuis ma jeunesse, avant qu'ils ne soient bannis de France. Comme le résumera Akivi : "Les gars, le moment le plus dangereux du voyage, je crois qu'on y est !" :')

Pour un peu, on se croirait au cœur du film "Le troisième homme" ^^

Un petit tour à la plage attenante s'imposait.

Avant de fêter cette magnifique journée dans un excellent restaurant turc !

A très bientôt pour l'épisode épique du retour ;)

Merci pour votre lecture :)

L'instant vidéothèque spéciale md-80

Je vous recommande vivement le visionnage de cette magnifique vidéo retraçant un vol en MD-87 DAT, et tout particulièrement la dernière partie avec toutes les séquences d'ouvertures / fermetures des escaliers / passerelles escamotables.

Autre document très intéressant : celui d'un CDB nous dévoilant d'autres facettes de cet avion (en particulier au minutage 3'30 avec l'incroyable miroir pour lire le compas de secours !)

Et enfin, un dernier document sur le déploiements des toboggans. A l'arrière, c'est carrément le cône de queue qui s'en va !