Bonjour à tous, je suis ravi de vous retrouver pour ma seconde expérience LCC après quelques jours agréables à Londres que j'ai assidûment fréquenté pendant une vingtaine d'années à partir des années 80 mais où je m'étais pas rendu depuis 2004.
Rappel du routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2FR2787 - Economique - London –> Rodez - Boeing 737-800
Ce FR débute dans le Stansted express, un train cher -mais tout l'est à Londres- ponctuel et propre à défaut d'être rapide.

Après une heure de voyage, nous arrivons à STN. Un bouchon dû à un contrôle systématique des titres de transport nous accueille. British Rail est au diapason de FR et aime faire faire la queue au client.

S'en suit un long dédale, toujours aussi glauque et sans travelator (le LCC customer doit avoir des mollets) qui nous conduit au terminal.

Le FIDS n'accommode pas les déficients visuels.

Une longue file d'attente se presse devant les deux uniques comptoirs d'enregistrement des bagages. Cela explique-t-il la moue du voyageur qui me précède?

Je m'apprête à accueillir cette attente avec philosophie lorsque je découvre que l'on peut soi-même se débarrasser / laisser tomber les bagages.

Bien sûr, il faut patienter, sinon où serait l'expérience LCC, mais c'est ma foi rapide.

Mes intimes connaissent ma légendaire maladresse ; je découvre qu'elle est un atout en ce lieu. En effet, devant paraître trop lent à l'agente chargée de superviser la dizaine de machines à disposition du client, celle-ci vient m'aider à enregistrer mon bagage, non sans montrer son irritation. Ce dont je n'ai honnêtement cure.
Les valises ayant été happées par les sous-sols de STN, nous poursuivons notre cheminement.

Anticipant l'enfer de la promiscuité LCC, j'ai opté lors de la réservation du billet pour la Fast track contre une petite dizaine d'euros.

Je me félicite depuis de mon choix tant le PIF principal était embouteillé. En moins de 10 minutes, nous sommes airside.

Low cost ou pas, le cheminement inclut le duty free pas spécialement cheap soit dit en passant. Par contre, la foule est compacte et il est difficile de poser son séant.

La Fast track nous ayant mis en avance, il nous reste deux heures à tuer en attendant l'embarquement. A défaut de salon, nous faisons travailler le commerce local : un déjeuner tardif et un peu plus tard une bière nous enseignent qu'il est très avantageux de posséder un statut. Ce n'est pas le cas pour nous, mais il doit être fréquent qu'un plat et une bière se révèlent plus coûteux qu'un billet FR sans supplément.

A l'heure dite, nous nous dirigeons vers la porte d'embarquement.

A la queue leu leu.

Je spotte quelques spécimens en monocolor

Puis arrive à la porte 44.
L'embarquement est en cours…

Mais l'avion en provenance de PMI n'est pas là et est même annoncé avec 30 minutes de retard.

Il arrive enfin et l'on voit débarquer les pax.

Les bagages sont déchargés mais la livraison attendra que les bagages partant soient à bord.

Les lecteurs ayant de bons yeux remarqueront que les pax non prioritaires n'ont pas embarqué alors que l'affichage indique last call.

Quelques marches d'escalier pour faire regretter la présence de bagage cabine.

Et nous voici sur le tarmac où personne ne crie "no photo."

Nos valisent montent à bord.

Nous embarquons par l'escalier avant.

Instant Porte, le low cost a ses limites.

Montée des marches

Fuselage shot

Nous voici à bord de la cabine toujours aussi disgracieuse.

Bienvenue à bord. On note que le Français occupe une place bien marginale.

C'est sympa d'indiquer l'emplacement de la tablette mais comme aucun repas n'est servi (aucun gobelet d'eau non plus) elle ne sert pas à grand chose. (sauf à poser une … tablette bien sûr).

Le pas no limit. Grâce à Esteban, je puis vous indiquer que mes pieds sont à l'emplacement de la barre d'armement du toboggan.

Le PNC ferme la porte et effectue sa génuflexion réglementaire pour armer le toboggan.

FR se soucie de notre sécurité. Je m'assure par une lecture scrupuleuse que je saurai repérer l'issue de secours la plus proche.


Le plus étonnant reste pour moi la rapidité de l'embarquement.

La tour, prends garde ! comme écrivait régulièrement le Grand Che jurassien.

Les ateliers sont fermés.

A340 à vendre?

La campagne anglaise est charmante avec ses manoirs.

La météo reste bien nuageuse.

D'ailleurs, nous franchissons le plafond.

L'absence de distraction me permet de ne pas rater, contrairement à l'aller, le service.
Instant P… répatation.

Rien d'affriolant. Le Ruthénois étant aveyronnais, je n'ai pas constaté d'engouement particulier pour Mr Bob dans les premiers rangs au moins.

Les nuages se déchirent comme le rideau du Temple du Jérusalem (nous sommes vendredi après tout) lorsque les côtes françaises apparaissent. What a relief !!!

Les nuages s'imposent à nouveau.

Le ciel s'éclaircira au cours de la descente. La lumière est belle, celle qui suit un orage d'été. Nous dépassons RDZ pour aller faire demi-tour et nous aligner. La campagne ruthénoise qui n'a rien à envier à l'Anglaise, non mais !

Les faubourgs de Rodez (Luc La Primaube vraisemblablement).

L'agglomération ruthénoise s'étend sur différentes collines qui sont les points hauts du Causse érodé.

Au premier plan, le centre ville avec la cathédrale Notre Dame célèbre pour son clocher, véritable phare dans la région.

Seconde vue du centre historique.

A gauche, le musées Soulages, puis le stade, toujours en travaux depuis des années du RAF encastré entre une ancienne caserne et le lycée Foch.

Le Centre Hospitalier

La maison d'arrêt départementale et en rouge, la zone d'atterrissage des hélicoptères pour faciliter le nomadisme des pensionnaires.

Atterrissage imminent (les couleurs ne sont pas trafiquées.)

Toucher viril.
Demi-tour dans la raquette.

La tour de RDZ ne fait pas d'ombre au clocher de Rodez.

Ouverture des portes.

Fuselage shot.

Les pax du vol du RDZ-STN sont dans les starting-blocks.

Rang 1 oblige, nous débarquons les premiers.

Ceux-ci trouveront de la place dans les racks.

Nous longeons l'aérogare jusqu'à son extrémité où se trouvent les arrivées hors Schengen.
Des agents des Douanes, courtois, officient en lieu et place de la PAF.

N'eussions-nous à récupérer nos valises, il se fut écoulé moins de 10 minutes entre l'ouverture des portes et la sortie de l'aéroport.

Pendant que mon ami attend les bagages, je sors récupérer la voiture au parking. J'attendrai sagement en double file à côté des taxis.

Merci de votre lecture et à bientôt je l'espère pour un tout autre routing.
Merci Franck pour ce doublé de FRs sur FR.
Cela sentirait presque la naphtaline, mais pas autant que si tu avais mentionné le Swinging London. ;)
You get what you pay for.
Stansted airside envoie du rêve en lingots…
Seulement pour ceux qui ont voulu la jouer finement et qui ont 10kg à portée à bout de bras. ;)
You get what you pay for.
La pénibilité du métier n’est plus à démontrer.
Je préciserai jurassien français. Car il en est un autre de Jura, Môssieur ! ^^
L’on se met à rêver de luxe à peine après avoir décollé ?
A qui sont les mocassins rouges qui crèvent l’écran ??
Nous l’espérons tous !
A bientôt.
Merci Clément pour le commentaire.
Mon déhanché a toujours laissé à désirer mais je me souviens parfaitement du Blitz qui comme les années 80 appartient pour toi à la préhistoire.
Comique de répétition.
Jura, mais un peu tard....
Le Che jurassien se joue parfaitement quotidiennement des frontières de la Confédération.^^
A une mamy anglaise.
A bientôt !
Merci Franck pour le partage !
Un fast track bien utile à STN, bien vu !
Bon non je ne dirai pas de mal de RYR promis, surtout que maintenant tu sais à quoi sert la génuflexion devant la porte ^^
A très bientôt mon ami !
Merci Steph pour le commentaire.
Inutile de développer sur la génuflexion que l'on peut interpréter de bien des façons : de la dévotion absolue à l'entreprise, à son patron à ..... (complétez à votre guise).
Dans des circonstances très précises, FR a son utilité.
A bientôt l'ami !
Merci pour ce récit Franck. Sympa d'avoir des vols directs entre Londres et Rodez. Il faudra que j'essaie STN un jour pour le rajouter à LHR, LCY et LGW. Attente et LCCC sont souvent synonymes. Joli A340 sur le tarmac !
Merci Christophe pour le commentaire.
STN n'a rien à faire sur une to-do-list vue la densité humaine qui s'agglutine airside. Un aéroport dont le confort des pax n'était pas dans le cahier des charges des concepteurs.
Mais cela permet de voyager depuis RDZ ce qui s'est avéré très pratique pour nous.
A bientôt !
Merci pour ce FR
Lors des mes 3 trajets à partir de ou vers RDZ, je n'ai jamais survolé la ville ?
Et non, c'est Le Monastère. Sur la photo suivante, toujours Le Monastère, et au centre droit, l'ensemble immobilier c'est le Lycée Saint Joseph.
Pas tout à fait : c'est le quartier de Bourran. L'hôpital s'y trouve mais à droite centre hors de la photo.
A bientôt !
Merci Riton12, pour le commentaire et la correction fraternelle des repères géographiques ruthénois.
Au moins n'ai-je pas raté la cathédrale et la prison !
L'emprise des lycées, tant publics que privés à RDZ est énorme !
A bientôt !
"En effet, devant paraître trop lent à l'agente chargée de superviser la dizaine de machines à disposition du client, celle-ci vient m'aider à enregistrer mon bagage"=> pas mal l'astuce
J'ai toujours considéré RyanAir comme la moins bien des LCC. Donc, quand tu écris "non sans montrer son irritation.", je ne suis guère étonné
" j'ai opté lors de la réservation du billet pour la Fast track contre une petite dizaine d'euros"=> je connais certains pour qui 10 euros, c'est 10 euros, même pour passer la PIF en express
Comme je l'ai écrit sur le vol aller, le gros avantage avec RyanAir est de pouvoir relier les quatre coins de l'Europe au départ de villes où il semble improbable de voir des compagnies legacy
Merci Franck
Merci Bernard pour le commentaire.
La synthèse finale (je ne fais pas aux remerciements mérités à l'auteur^^) est comme toujours excellemment juste.
Il peut arriver aussi de rencontrer des agents peu amènes dans des compagnies legacy. Chez FR, c'est une norme et les conditions de travail ne doivent pas aider.
A bientôt !