Nouveau routing à destination de Wroclaw, en Pologne. Ce pays a la cote sur flight-report.com et WRO n'échappe pas à la règle, avec déjà plusieurs publications à destination de la "petite Venise polonaise". Je me méfie toujours de ces appellations "Venise de truc", mais tout ce que j'avais lu et entendu de Wroclaw me donnait très envie de découvrir cette ville.
C'est le groupe LH qui assurera les déplacements pour ce WE. L'aller sera en business sur LX et le retour sur LH, mais en Eco, le tarif J était très élevé pour une prestation qui ne le justifie pas. Ce sera tout de même l'occasion de revoler en CRJ900.
La veille du départ, j'ai la bonne surprise de voir c'est un appareil airBaltic (ça je le savais) en livrée spéciale Lettonie qui est prévu pour le CDG-ZRH.

L'arrivée à CDG
Le vol LX de 7h est particulièrement violent, imposant un réveil plus que matinal, mais c'est le plus pratique pour les correspondances. C'est donc de très bonne heure, à 5h30, que nous arrivons à CDG1. On devine à peine les premières lueurs du jour.

Le FIDS de la matinée, avec comme toujours une belle variété de compagnies. Je note que pour une fois, le temps de passage de la PAF est raisonnable (le temps de trajet jusqu'aux portes hors Schengen est même inférieur à celui vers les portes Schengen !).

Il y a déjà foule aux comptoirs du groupe LH. Il faut dire que 4 vols (LH vers MUC, LO vers WAW, LX vers ZRH et OS vers VIE) partent à
seulement 20 minutes d'intervalle.

Pas grand monde aux comptoirs J, l'attente sera rapide.

C'est finalement l'agent du comptoir First, libéré le premier, qui nous prendra en charge. Il est très sympa et nous remet nos BP pour WRO.

Et c'est parti dans les tubes. Malgré l'heure matinale, il y a un peu de monde.

Mais comme indiqué au niveau des départs, il n'y a personne encore à la PAF, les premiers vols ne partant pas si tôt.

Direction le satellite des portes 60, QG du groupe LH.


Le PIF sera passé rapidement, et nous voilà airside. Ces satellites sont bien connus pour leur exiguïté et ce matin, il n'y a pas de raison que ce soit différent des autres jours.

Une déception m'attend : ce sera bien un A220 d'airBaltic qui nous emmènera à ZRH, mais pas en livrée spéciale.

Le salon LH
Pour se consoler, direction le salon Lufthansa.

Celui-ci n'a pas bougé, il est toujours situé en sous-sol et donc aveugle et sans vue extérieure.

Je n'en gardais pas un souvenir impérissable, mais je vais ce matin découvrir la partie Gold.

C'est plutôt une bonne surprise, le salon est sobre mais élégant. C'est d'autant plus agréable qu'il y a très peu de pax.


Il y a un espace un peu à l'écart pour ceux qui souhaitent travailler.

Ici la zone de restauration. Le tout n'est pas très grand, mais largement suffisamment pour l'affluence du moment.

Pour le petit-déjeuner, le catering est tout à fait correcte, avec bretzels et viennoiseries.

Du chaud avec rösti, des oeufs brouillés et des saucisses.



Il y a même une salade de fruit et du yogourt.

Les jus de fruits sont planqués au milieu des alcools, étrange.

La binouze à la pression (même si la Fischer est HS). Depuis que j'ai vu des business men teutons siffler des demis au salon LH de FRA à 7h du matin, je ne m'étonne plus de rien.

Ma sélection en mode petit déjeuner.

J'en profite pour vous présenter les documents de voyage. Oui, j'ai demandé à l'agent du check-in si je pouvais prendre une pochette First LH ^^

L'embarquement
Peu avant le début de l'embarquement, nous quittons le salon. Pour une fois, les cerbères présents seront aimables et nous souhaiterons un bon voyage.
L'embarquement démarre dans le respect des priorités.

Nous arrivons en porte.

Un fuselage shot sympa avec le camembert en arrière-plan.

Nous sommes accueillis par la CC et une PNCette baltes, qui saluent les passagers avec le sourire.
à Bord
Je découvre donc cette cabine airBaltic, souvent vue sur FR mais pas encore empruntée. Les sièges blancs-gris sont du plus bel effet, même si on craint pour leur durabilité. Ce matin, trois rangs de business, avec seulement 1 ou 2 sièges inoccupés.

Le siège ZIM est identique à celui des A220 LX, avec ces 2 pochettes sur les côtés.

Tant la littérature de bord que les têtières montrent que cet appareil vole uniquement pour LX.


L'équipage remet aux passagers une bouteille d'eau et une lingette rafraîchissante.

La cabine se remplit tranquillement.

Il va être temps de partir. Le soleil se lève sur un ciel nuageux.

Je profite de la porte ouverte du cockpit pour prendre cette photo. L'OPL, m'ayant vu (via une caméra ou un miroir ?) me saluera en rigolant.

Nous sommes prêts à partir, les IFE sont opérationnels, tout comme le moodlighting bleu.

Nous repoussons à 7h précises, à l'heure donc, et les consignes de sécurité sont lancées sur les IFE.

Partant du doublet nord, le roulage sera rapide. Il permettra tout de même de voir ce 777 CX.

La faune LH Group du T1.

Le derrière d'un Icelandair avec la nouvelle livrée.

On aperçoit au loin la nouvelle jonction du T1.

C'est parti !


Comme souvent, les décollage de CDG offrent de beaux paysages de campagne, comme ici avec les bords de Marne.

La même avec le réacteur et winglet BT ^^ (et les nuages aussi).

Sur ce vol court, le service ne tarde pas à se mettre en route. Les plateaux sont distribués aux passagers tels quels. L'alu n'est pas du meilleur effet et le croissant fait un peu rabougri.

Le service des boissons se fait après, mais toujours à la place et sans trolley. J'en profite pour réaménager un peu mon plateau. La prestation se compose d'une quiche aux épinards, chaude, très bonne par ailleurs, mais la portion aurait mérité d'être un peu plus généreuse. Le croissant est chaud mais pas exceptionnel. On apprécie par contre les contenants, entre le grand verre pour le jus de fruit et le mug en porcelaine.

La PNC nous propose de la confiture.

Puis le traditionnel chocolat (pas très bon par ailleurs), dont je remarque que l'emballage a changé.

Diantre, nous avons déjà pratiquement fait la moitié du chemin.

Nous voici en vue des Alpes.

Le Rhin et Bâle.

Le temps est bien plus dégagé qu'à Paris et les vues sont superbes.

Nous effectuons une manoeuvre au-dessus du Rhin pour nous aligner sur notre piste d'atterrissage.


Nous voici en finale.


Atterrissage sur la 14. Le passage devant le hall des portes E permet de voir une faune exotique.

Ainsi que les gros porteurs LX, comme cet A330-300.

Ou ces 2 A340.

Pour notre part, direction les portes A, où LX règne bien sûr en maître.

Nous débarquons sous les salutations de l'équipage.

Merci à notre A220 de nous conduit jusqu'ici.

Direction le salon LX pour une longue correspondance avant notre vol pour WRO.
Merci de m'avoir lu !
Merci Stéphane pour le partage !
Je vois qu'on a presque les opinions sur le salon LH à CDG ^^
Sympa l'agent qui t'offre une pochette First, franchement, j'en ai gardé une aussi, c'est pratique quand tu as des BP cartonnés.
A bord on retrouve le gros plus et le gros moins de LX ensemble : offrir une prestation chaude mais toute riquiqui. Il n'y a vraiment pas grand chose à manger même si c'est qualitatif, si l'on excepte le chocolat qui a tout sauf la qualité d'un vrai chocolat suisse.
A bientôt !
Merci Stephan pour la lecture et le commentaire.
L'agent a un peu hésité à me donner la pochette, mais en vérité ça n'engage pas à grand chose.
Le salon LH n'est pas si mal, il manque juste un peu de lumière naturelle.
On est bien d'accord sur le chocolat LX, il ne fait pas vraiment honneur à la chocolaterie helvète.
A bientôt.
Hello Stéphane. Merci pour ce récit à bord de Swiss opéré sur un A220 Air Baltic . La cabine rend vraiment bien et le plateau une fois réaménagé est sympa meme si les portions sont réduites.
Le salon LH est certes mieux coté Gold mais reste en sous sol ce qui lui enlève beaucoup d'interêt. Je vais de ce pas lire la suite.
Merci Christophe.
Effectivement l'absence de vues pour le salon est un gros défaut.
A+