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Bonjour et bienvenu sur le dernier FR de cette série.
Il s'agit de retrouver la maison après des vacances d'été en France. Le vol précédent depuis CDG est arrivé avec un retard significatif donc comme à l'aller je ne vais pas m'attarder pour la correspondance à Mascate. L'avantage c'est que je connais maintenant un peu le trajet.
Petit rappel du routing :
Au final j'ai environ 1h10 avant le départ, environ 50 minutes avant la fermeture théorique de la porte. Je sais maintenant qu'il y a un filtre à passer dans le centre du terminal avant de remonter à l'étage d'au dessus pour embarquer. Une série de travelators permet d'atteindre la zone dédiée au transfert.
Contrairement à l'aller où c'était le bazar avec un filtre congestionné, cette fois ci il n'y a personne, donc passage rapide et sans histoire ! Du coup pas de stress du tout pour la correspondance. J'ai mis 6 minutes entre la passerelle du vol précédent et l'escalator pour monter au niveau départ contrôle compris !
Une fois à l'étage, il n'y a pas d'écran directement avec les indications de portes. Il faudra que je tourne un peu autour des boutiques pour en trouver un et savoir où aller…
Ce sera donc la porte B1 à 1 minute de marche avec une indication "go to gate". Je cherche vaguement la borne pour obtenir un code pour le wifi mais ne la trouvant pas je me passerais de wifi une nouvelle fois. C'est vraiment le point noir de cet aéroport difficilement compréhensible au 21ème siècle… Voilà les options visibles sur le téléphone :
En porte le pré-embarquement a commencé dans le calme. C'est un des avantages de faire des pré-embarquements, ça permet beaucoup de calme et de sérénité dans le process…
Le vol est assuré ce jour là par le 737-8 MAX A4O-ME qu'Oman Air a en location depuis sa sortie d'usine il y un peu moins de 5 ans au moment du vol.
L'embarquement proprement dit est lancé à 7h55 environ. Les priorités sont annoncées mais pas vraiment respectées, je laisserais passer quelques passagers avant d'y aller tranquillement. Un A321neo de SalamAir est à la porte d'à côté.
Je retrouve la cabine identique à celle du vol aller et j'ai réservé le même siège donc pas de surprise. À l'avant il y a une section Business en 2-2 avec des vrais sièges de Business régionale suivie par une classique section éco. L'originalité c'est la présence d'un système de divertissement complet ce qui me permettra de finir le film que j'avais commencé pendant le petit déjeuner. J'avais gardé les écouteurs jetables du vol précédent sachant qu'ils n'en distribuent pas sur ce vol très court.
L'embarquement se fait rapidement même si l'avion est plein avec notamment quelques familles nombreuses dispersées un peu partout dans la cabine. Petit détail amusant, sur la troisième photo ci-dessous, le passager omanais qui voyageait seul au milieu d'une famille a insisté pour être surclassé, le chef de cabine a du venir lui expliquer que le vol était complet…
Nous repoussons exactement à l'heure et prenons le chemin de la piste. SalamAir a également un A321 cargo semble-t-il donc une conversion P2F (Passenger-to-Freighter). Après vérification effectivement un avion qui a eu 20 ans d'une vie en Europe pour LTU/Air Berlin/Niki/Eurowings entre autres !
Nous suivons un 787 d'Oman Air vers la piste mais nous prenons une bretelle plus tôt en remontant la piste donc nous décollerons avant lui.
Une fois en l'air encore un demi-tour au dessus de la mer pour longer la côte puis traverser la péninsule.
De nouveau sur ce vol très court, une poche avec une sandwich, un jus, de l'eau et des chips est servie. Pas de choix cette fois-ci c'est veggie imposé ! Ce ne sera pas mauvais mais très goût local y compris les chips saveur chili…
Le vol étant très court, on arrive en approche directe sur DXB vers 9h30 avec donc 20 minutes d'avance.
Direction le Terminal 1 de DXB en longeant le Terminal 3 qui est utilisé par Emirates avec sa ribambelle d'A380 et de B77W.
Ensuite on arrive au Terminal 1 avec une variété de compagnie plus importante. Ce matin là, Turkish en A330-300, Indigo en A320neo, British Airways en 787-10 et Saudi en A320. Nous nous garons en porte à côté de ce dernier.
L'avion s'arrête quelques minutes avant d'atteindre le point de stationnement. Bien entendu une poignée de passager commence à se lever et à ouvrir les coffres ! L'équipage essaie mollement de les faire rassoir. Le débarquement commence à 9h50 pile soit l'heure d'arrivée prévue.
Le parcours d'arrivée à DXB T1 commence par une petite marche jusqu'au métro…
Au revoir le 737-8 MAX qui constituait l'une des nouveautés de cette aller-retour pour moi.
La petite marche jusqu'au métro ne prends que 5 minutes dans ce cas.
Le trajet en métro est très rapide et aérien.
Après le métro c'est la ruée vers l'immigration et ses machines automatiques à reconnaissance faciale. Le souci c'est que ça marche pour les résidents seulement mais les agents orientent, comme au départ, tout le monde vers les machines qui ne reconnaissent évidemment pas les nouveaux arrivants et donc ça fait une queue. Au T3, ils orientent les gens vers la bonne file !
Rien de dramatique néanmoins à 10h05, après un contrôle des bagages à main, je suis au tapis à bagage. Il faudra attendre 20 minutes ma valise qui semble arriver dans les dernières. Une performance très médiocre pour DXB mais encore une fois le T1 est moins favorisé à ce niveau que le T3.
Mon chauffeur du jour m'attends dehors et je suis en chemin pour la maison 40 minutes après mon débarquement ou 1h après le poser de roue. C'est pas terrible comme performance surtout que j'étais tout seul donc plus rapide !
Merci d'avoir lu ce Flight-Report (et peut être toute la série !).
Ce dernier vol me donne une dernière impression positive d'Oman Air avec une arrivée à l'heure dans un avion moderne et bien équipé. Le repas n'est pas génial mais existe ! L'aéroport d'Oman lorsqu'il n'y a personne au contrôle est super mais n'offre pas de Wifi facilement accessible. L'aéroport de Dubaï donne un peu l'impression d'être à deux vitesses avec un Terminal 1 utilisé par Oman Air qui est dans la bonne moyenne des aéroports internationaux mais un Terminal 3 qui lui est très nettement supérieur. Cela s'est vu lors de ces trajets avec un temps de parcours doublé par rapport à mon dernier passage au T3.
Voilà qui conclut mon 70ème FR. La suite du programme inclura un autre retour en France pour les fêtes cette fois via Munich et Lufthansa... pour changer !
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