Avis du vol entre Zurich et Wrocław en classe Affaires avec SWISS

Poursuite de notre voyage à Wroclaw, toujours avec LX.

Pas grand monde à cette heure-ci, il faut dire qu'en partant à 7h de Paris, il n'est pas encore bien tard à ZRH.

La période estivale est l'occasion d'admirer des gros porteurs vers des destinations européennes, comme cet A340 qui va partir vers ATH.

Direction le salon LX des portes A. L'architecture de ce terminal me plaît toujours autant.

Le salon se divise en deux parties, avec deux entrées distinctes. Notre statut *A Gold nous permettant d'accéder au lounge Senator, nous empruntons donc l'entrée de droite.

Ce salon est bien connu sur le site et je n'en ferai donc pas un tour détaillé. L'ambiance est agréable et la fréquentation encore mesurée.

Après un lever très matinal, nous souhaitons nous reposer un peu et montons donc directement à la mezzanine. Celle-ci n'est pas immense mais est plus calme que le rez-de-chaussée.

Il y a quelques alcôves qui permettent de s'allonger, mais celles-ci seront toutes occupées. Dans l'une d'elles, un pax fera d'ailleurs profiter tout le monde de ses ronflements. Amusant au début, mais franchement pénible quand ça dure une heure.

Nous nous installons ici. Les fauteuils, pour confortables qu'ils soient, ne sont pas forcément idéaux pour dormir mais l'endroit est calme et c'est ce que nous recherchons.

Après un petit repos réparateur, je vais faire un petit tour en bas. Je vous épargne l'offre proposée, c'était très standard. J'aime bien les petits clins d'oeil suisses, comme ce présentoir à Ricola, généreusement fourni.

La presse est enfin revenue dans les salons, c'est une bonne nouvelle.

Avant de quitter le salon, un petit apéritif s'impose, ce sera Campari - soda !

Il s'agit toutefois de ne pas trop lambiner, notre vol, prévu à midi, ne va pas tarder à embarquer.

Direction notre porte d'embarquement.

Pas de chance, ce sera un embarquement par bus. J'ai connu des bus dédié à la J avec LX mais ce n'est semble-t-il plus la règle. C'est même franchement le bazar, sans file organisée ni priorité appelée.

Les passagers sont parqués dans l'espace qu'on aperçoit sur la droite avant que les portes ne soient ouvertes.

Surprise au moment de scanner le boarding pass, l'agent LX me remet un ticket de caisse avec un laconique "seat change". Mince, nous passons au rang 1 alors que nous avions réservé le rang 3. J'en déduis que n'étant pas assez remplie, le dernier rang de J a été supprimé.

Notre avion étant parqué au bout du monde, nous avons droit à un bon tour sur les pistes, qui permet de passer au pied de quelques gros porteurs.

Voici donc notre A220 du jour, baptisé "Canton de Genève".

Son nom réglementaire est clairement visible sous l'aile.

Nous laissons passer le flot des passagers et embarquons parmi les derniers de notre bus.

Fuselage shot, qui rend toujours aussi bien avec LX.

Nous sommes accueillis en porte par un chaleureux gruëzi. Nous retrouvons au 1er rang ces sièges LX bien connus sur ce site.

Comme je l'avais deviné, il n'y a plus que 2 rangs de J sur ce vol, qui seront complets.

Contrairement au vol entre Paris et Zurich opéré par airBaltic, cette fois-ci nous sommes bien sur un appareil LX.

Certains sont adeptes du 1er rang (je l'ai moi-même été pendant moment), mais désormais j'évite de le choisir, car j'y vois au moins trois inconvénients :
- au bout du compte on ne peut pas vraiment étirer ses jambes
- on ne peut pas garder ses affaires avec soi (sauf à les descendre du coffre à bagage après le décollage et à les y remettre avant l'atterrissage)
- la tablette dans l'accoudoir réduit un peu la largeur du siège et surtout est moins grande et moins stable

Tiens, quel peut être ce van "direct transfert" ? un pax HON noyé dans la masse des passagers ? ou une correspondance un juste ?

Un petit tour rapide aux lieux d'aisance avant le départ me permet de constater qu'on y retrouve les produits du salon, avec notamment cette "herbal lotion" très agréable.

Les pax du second bus ont embarqué et à 12h10 la maître de cabine peut enfin fermer la porte.

Le retard n'est alors que de 10 minutes, mais le CdB prendra la parole pour nous expliquer que notre créneau de décollage a été décalé. Cela me laisse largement le temps de vous présenter la littérature de bord. Je n'ai pas compris pourquoi le BoB était laissé en J ; s'il est possible de piocher dedans, ce n'est pas explicite.

L'attente durera tout de même une petite demi-heure, mais je ne suis pas trop mal placé pour assister aux décollage, comme ici cet A340 d'Edelweiss.

Pour gagner du temps, les consignes de sécurité sont lancées sur l'IFE.

Le départ n'arrivant toujours pas, les PNC procèdent à la rituelle distribution de chocolats. Je fais remarquer à la PNC qu'ils ont changé, elle me confirme que ce n'est que l'emballage qui a changé, le chocolat reste le même.

Avec 40 minutes de retard, nous repoussons enfin.

Je suis impressionné par la capacité de LX (en l'occurrence avec sa filiale loisirs Edelweiss) à aligner des gros porteurs en saison estivale sur des destinations moyen courrier.

L'armada helvète au contact.

Le décollage se fera avec une belle vue sur le terminal hors Schengen.

Belle vue dégagée également sur la piste 16-34.

Nous sommes du bon côté pour profiter de la vue sur le lac de Zurich.

C'est toujours aussi beau, avec les Alpes en arrière-plan.

L'eau du lac de Pfäffikon est turquoise.

Le survol des Alpes suisses est toujours un régal pour les yeux.

Le service démarre rapidement, à peine 15 minutes après le décollage. Je restais sur une très bonne impression de mon vol entre Zurich et Tallinn, avec une prestation de qualité (choix de plats chauds notamment). La durée du vol vers WRO étant trop courte, c'est hélas un simple plateau froid qui est servi. Dommage, il n'y a même pas de temps dédié pour l'apéritif.

Nous ne nous laissons pas faire et prenons le temps de trinquer à ce week-end. De toute façon, pas de risque que le plateau refroidisse.

La prestation est plutôt légère (il manque notamment une petite entrée, ou bien un plat plus consistant), mais l'ensemble est bon et frais.

Pour accompagner fromage et dessert, la PNC me propose un chasselas de Genève. Celui-ci est très bon, pas trop sucré et servi bien frais. Relevons que LX fait encore partie des compagnies qui servent le vin en véritables bouteilles en MC, et non en mignonettes comme on le voit partout.

Le vol se poursuit tranquillement, les vues sont toujours aussi belles, même si on imagine qu'il devrait y avoir normalement un peu plus de neige sur ces sommets.

Difficile de savoir où nous nous trouvons, car l'IFE est HS. Dommage.

Dans le magazine LX, mon attention est attiré par cet article. Tiens donc, un tag issu de la carlingue d'un A340.

Je demande à une PNC si l'un d'eux est  disponible, coup de chance il en reste 1.

La fin du vol sera hélas moins "scenic", avec une couche nuageuse épaisse.

Le vol n'est pour autant pas terminé, et j'ai la surprise de recevoir ce cadeau de la part de la PNC qui s'est occupée de nous. Voyant que nous avions apprécié le chasselas, elle nous offre une bouteille, avec un joli emballage et un clin d'oeil sympa : "vous n'aurez ainsi pas besoin de la prendre en photo".

C'est une super attention de sa part, je suis un peu surpris car même si nous avons un excellent contact avec elle, je ne m'attendais pas à ce cadeau.

Le vol se termine tranquillement.

Il faut passer un peu de purée de pois pour la descente.

Mais le temps est bien dégagé au-dessus de Wroclaw.

Nous passons devant un mémorial de guerre et un cimetière militaire pour des soldats polonais morts pendant la Seconde guerre mondiale.

Un Batave attend sagement que nous ayons atterri pour décoller.

Bonjour WRO !

Le roulage sur l'unique piste de l'aéroport Nicolas Copernic est rapide et nous arrivons au parking. Ryanair est bien présent, comme désormais dans bien des aéroports d'Europe.

Nous débarquons sous les salutations très amicales de notre PNC et la maître de cabine, nous les remercions à nouveau pour leur gentille attention.

Avant de partir, voici le portrait de "BB", notre A220 du jour.

Débarquement donc, la passerelle est vitré, ce qui est toujours plus agréable.

Décidément, j'aime bien ces A220. Au retour, nous serons mangés à la sauce LH, et ce n'est pas la même chose :-(

Comme l'extérieur le laissait présager, WRO est moderne. Petite marche pour rejoindre la sortie !

Nous ne nous arrêtons pas aux tapis bagage.

Direction la sortie. L'aérogare est lumineuse.

A gauche en sortant, on trouve les taxis, mais ceux-ci ont peu de succès.

En effet, pour rejoindre le centre-ville, le bus est une solution aussi simple qu'économique. A droite en sortant.

Le bus arrive quelques minutes plus tard, il nous déposera dans le centre une demi-heure plus tard.

Merci de m'avoir lu, place au bonus !

Bonus touristique

Commençons ce bonus touristique avec l'hôtel Herbal, situé en bordure de centre historique. Très bien situé (l'arrêt de bus pour l'aéroport est situé à deux pas), c'est un ancien couvent entièrement restauré, sobrement et avec goût.

Les parties communes gardent l'ambiance du lieu.

Les chambres sont grandes et le mobilier est très qualitatif.

Comme toute ville polonaise qui se respecte, Wroclaw dispose d'une place centrale, le Rynek, aux façades colorées. En dépit des restaurants touristiques qui gâchent une bonne partie des rez-de-chaussée, c'est un vrai régal pour les yeux, chaque façade est différente.

L'hôtel de ville, au centre de la place, ne manque pas non plus de panache.

La cathédrale Sainte-Elizabeth est sobre, mais l'ascension de la tour offre une vue superbe sur le centre-ville et le Rynek.

A voir absolument : l'université de Wroclaw, fondée en 1702 par l'empereur Léopold II.

On peut y voir de magnifiques salles aux riches fresques.

Le clou de la visite reste l'Aula Leopoldina, une salle de cérémonie magnifiquement décorée dans le plus pur style baroque.

Un peu plus loin, de jeunes étudiants se font fièrement photographier avec leur nouveau diplôme. A droite, les impacts de balles sur les murs rappellent que de nombreux Polonais ont été sommairement exécutés par les Allemands pendant la Seconde guerre mondiale…

A défaut des innombrables canaux vénitiens, Wroclaw est traversée par l'Oder.

Par-delà le fleuve, le vieux quartier d'Ostrow Tumski est agréable, mais il manque un peu d'animation.

Là se trouve la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, datant du 13e siècle et qui domine la ville avec ses tours de près de 100 mètres de haut. Les vitraux à l'intérieur sont magnifiques.

Le Musée national de Wroclaw, quant à lui, recèle de très belles collections d'art médiéval et de la Renaissance (sculptures et peintures).

Pour terminer sur une note gastronomique, les halles couvertes sont l'endroit idéal pour acheter des produits locaux.

Et déguster de délicieux pierogi à un tarif imbattable !

Mais les véritables héros de la ville, ce sont les innombrables (plusieurs centaines !) de petits nains en bronze éparpillés un peu partout dans la ville, parfois avec une note humoristique.

A très vite pour le retour.