Avis du vol entre Chennai et St Denis en classe Premium Eco avec Air Austral

Bonjour à tous !
Ce FR est un peu spécial car il s'agit de mon 40ème - dire qu’il y a un an, je n’osais pas me lancer dans la rédaction du premier opus…- quasiment le jour, pur hasard, de la célébration du 3° anniversaire de flight-report.com ! Bon anniversaire à tous !
Que les administrateurs n’oublient pas de nous informer de la diffusion d’Envoyé Spécial. Merci d’avance !
Au cours de ce FR relativement bref dans la Y+ de UU qui occupe dans le classement FR la 2° place des Y+ derrière TK, nous allons faire escale à Chennai avant de rejoindre Saint-Denis de la Réunion.
Comme le plaisir d’un voyage en avion ne serait pas complet sans une découverte, une fois les bagages livrés, je les entrouvrirai pour vous proposer un ultime bonus cambodgien.
Pour ceux qui nous rejoindraient en cours de route, voici les clés de la machine à remonter le temps :
Etape 1 : [TNR-RUN : Air Austral Premium Economy ]
Etape 2 : [RUN-BKK : Air Austral Premium Economy ]
Etape 3 : [BKK-REP : Bangkok Airways Economy ]
Etape 4 : [REP-BKK : Bangkok Airways Economy ]
Etape 5 : [BKK-MAA : Air Austral Premium Economy ]
Place au FR.
Nous nous sommes quittés au parking à MAA.

Avant de reprendre notre route vers RUN, il convient de satisfaire à une escale technique d’une heure qui ne se limite pas à débarquer des PAX pour en rembarquer de nouveaux.
Des bagages sont extraits, d’autres ajoutés.

Le camion avitailleur entre en scène.

Une escouade d’agents indiens monte à bord, vérifie les BP et colle un sticker sur tous les bagages à main.

Le genre d’opération totalement inutile, aucun des pax en transit de quittant l’appareil, et facturé un bon prix à UU selon la CC.
Voici le résultat.

Si la manip est aisée en dans la cabine Y+à moitié occupée, c’est beaucoup plus sportif dans l’étroit couloir d’une Y bien garnie.

De toute façon rien ne presse, l’avitaillement dure.

Pendant ce temps un voisin singapourien fait son apparition.

Les méticuleux agents sont au fond de l’appareil.

Vue du hublot opposé.

Voici la traversée qui nous attend.

Enfin nous repoussons.

Durant notre roulage nous rencontrons cet oiseau.

La 07 s’étend devant nous.

Vue du terminal.

Notre vol en 3 chiffres clés.

Et nous voilà dans les cieux.

La ville s’étend jusqu’à l’océan.

La route croise la voie ferrée.

A y regarder de plus près, le pont n’est pas terminé.

Tout semble paisible depuis les airs.

Un poumon vert.

Le bâti paraît assez hétéroclite.

Le littoral approche.

La plage.

Winglet au-dessus du miroir.

Ciel et océan semblent se fondre.

Nous prenons progressivement de l’altitude.

Une fois le niveau de croisière atteint, le premier service est proposé. Il s’agit d’une légère collation.

A la santé de Nicolas bien évidemment.

A mesure que le jour tombe, l’IFE extérieur propose un programme de plus en plus grandiose. Je vous en propose un florilège.

Célébrons cela avec Nicolas ;)

Peu à peu le jour décline.
Je vais m’occuper en enchaînant quelques épisodes de Homeland sur ma tablette.

Nous sommes à 2 heures de Saint-Denis…

… lorsque le ciel rougeoie.

Je décide de me dégourdir les jambes et chemine jusqu’au galley où j’entame la conversation avec la chef de cabine. Elle évoque les difficultés à proposer un service convenable LC avec des matériels non prévus pour cela. Si les limites de la capacité d’emport de champagne peuvent faire sourire, j’apprends que les voyageurs éco n’ont droit qu’à deux collations froides pendant le vol, faute de stockage et de fours suffisants pour proposer de vrais repas.
Puis je rejoins ma place car elle doit préparer le service du dîner. Voilà où nous sommes.

Le repas est servi. Vue générale du plateau.

L’entrée où j’ai surtout apprécié les pointes d’asperge.

Le plat est un curry de poulet assez moyen.

La pâtisserie, bonne.

Apéritif avec la dernière bouteille du stock disponible. Eussé-je supporté que Nicolas m’abandonnât ainsi ?

Pinot noir pour ne pas changer. Peut-être suis-je un peu las de la nourriture aérienne mais j’ai moins apprécié ce repas, intrinsèquement convenable, que celui du segment BKK-MAA.

Aperçu de la cabine.

Pendant que travaillent les mandibules, nous nous rapprochons de la destination.

Pour terminer je demande un thé. Le voici dans sa théière improvisée.

Le duo de chocolats ex-BKK.

Mesdames, messieurs, notre atterrissage est proche. Veuillez….

Vue arrière.

Sous le regard des Sélénites.

Atterrissage hommage à Saraoutou qui n’obtiendra pas toutefois un euro de droits d’auteur.

Seule image regardable du roulage. 777-300 en partance pour CDG. Nous nous garons au large et rejoignons l’aérogare par PAXbus, Y+ et Y mélangés.

Le passage de la PAF est très rapide.
Voici le nouveau tapis 2 où seront livrés les bagages sous l’œil fort soupçonneux des agents des douanes. Etrange atmosphère de bienvenue en France…

La livraison des bagages sera lente et dans l’ordre inverse des priorités.

Me voici pour 3 jours à la Réunion où un membre de ma famille me rejoint le lendemain matin avant de m’accompagner à Madagascar.
Comme promis dans l’introduction, j’entrouvre mes bagages, plus exactement ma carte SD. N’étant pas en mesure de proposer un bonus indien –la seule cocasserie est l’inutile dépose de l’autocollant sur tous les bagages à main mais elle a été traitée dans le fil du récit- je vous propose un troisième et dernier épisode cambodgien.
Débutons par quelques vues du temple de Baeng Maelea dont les travaux de déminage ont commencé à l’occasion du tournage du film Deux Frères de Jean-Jacques Annaud.

Situé à une soixantaine de kilomètres de Siem Reap, ce temple présente deux intérêts majeurs : il est assez peu visité et le choix a été fait de ne pas stopper le combat de la végétation contre les pierres.

Cela confère au lieu une atmosphère à nulle autre pareille.

Il ne s’agit pas de la trompe d’un éléphant mais d’une racine qui fraie son chemin entre deux blocs de pierre.

Indra sur ses éléphants.

Les gravats de la tour centrale.

Les groupes ou les personnes ne désirant pas se contorsionner peuvent se contenter du cheminement matérialisé.

Il est aussi possible, accompagné d’un guide, de jouer à l’explorateur.

On peut ainsi tomber nez-à-nez avec de très beaux bas-reliefs qui ont échappé à Malraux.

A l’écart du temple, un groupe de jeunes désœuvrés pratique le lancer de savate.

Tous n’exhalent pas la joie de vivre.

Certains sont concentrés sur le jeu.

Saluons ce jeune vendeur de cartes postales qui rejoindra l’école primaire l’après-midi.

Ce jeune et talentueux artiste a tout juste dix ans.

Vue sur le début de son esquisse. Le travail du jour consiste à dessiner Bouddha.

Chasseur.

La deuxième partie du bonus nous mène au Tonlé Sap.
En chemin, buffle au bain.

C’est à la communauté de Kampong Pluk que je rends visite. L’eau étant basse, on rejoint le bateau quelques kilomètres après les guichets.
Je vous présente le mousse, 10 ans, qui va effectuer toutes les manœuvres avec dextérité et puissance physique étonnante pour le gabarit.

Voici le pilote, sans lien de parenté avec le mousse.

En chemin nous croisons de nombreux pêcheurs.

Nous sommes bien en période de basses eaux, d’autant plus que la dernière mousson n’a pas été abondante. Il faudrait également évoquer les multiples barrages construits en Chine et au Los sur le cours du Mékong dont le Tonlé Sap constitue un déversoir.

Nous naviguons dans le bruit assourdissant du moteur.

Nous nous arrêtons en bordure de la mangrove –pour autant que le mot soit juste lorsqu’il s’agit d’eau douce.

Je me laisse convaincre de participer à la promenade. Un petit attrape-touristes je vous le concède.

Le monde de la mangrove est exclusivement féminin.

Les seuls mâles sont les touristes.

Madame mène la barque. Exemple d’universalité.

Au loin, quelques baraques flottantes.

Notre jeune mousse n’a guère envie de se reposer.

Même pas peur !

Etrange rond-point au milieu de la rivière.

C’est sur le passage sous le pont des soupirs que je prends congé.

Merci d’être parvenu au bout de ce reportage. A bientôt pour le retour à Madagascar.
A vos commentaires !