introoduction
Bonjour à tous,
Nous voici donc installés à Mayotte -un bonus clôturera ce FR.
Les incertitudes lors de notre départ en août ne nous ayant pas permis de prendre toutes les dispositions nécessaires, je profite des vacances de Toussaint pour rentrer en métropole et m'acquitter de ces différentes tâches.
Au départ de Mayotte, l'offre LC vers la France d'Europe ou France hexagonale -le mot métropole étant paraît-il trop connoté, se résume à 3 options :
-UU en direct (avec un stop refill à NBO) 3 fois par semaine en moyenne.
-UU ou SS via RUN
-KQ via NBO.
Les deux compagnies françaises, outre des tarifs très élevés quand approchent les grandes migrations, ont le défaut, rédhibitoire pour moi, de ne pas me permettre d'aller à TLS. Il existe cependant un partage de code AF-UU sur le segment DZA-RUN mais on retrouve des prix à peine moins cher que UU ou SS.
Reste donc KQ. J'ai beaucoup emprunté la compagnie entre 2008 et 2015 dont j'appréciais le rapport qualité-prix en J. Plus anecdotiquement, c'est sur cette liaison DZA-NBO que j'ai rédigé mon premier FR en avril 2013. En voici le lien.
https://flight-report.com/fr/report/3709/Kenya_Airways_KQ452_Dzaoudzi_DZA_Nairobi_NBO/
Cela vous permettra de comparer l'expérience à 10 ans.
Pour la petite histoire, il est beaucoup moins cher d'acheter le billet en ligne, via un OTA que de l'acquérir auprès de l'une des deux agences de voyages de la place de Mayotte.
Je vous invite donc non à vous replonger dans le passé mais à m'accompagner dans ma potentielle nouvelle navette.
Vers dza
Mayotte est un archipel. L'aéroport se situe à Pamandzi, l'une des deux communes de Petite Terre. Pour s'y rendre, il faut donc "barger", c'est-à-dire emprunter "la barge" soit le bac ou le ferry. L'attente pouvant être longue, il faut de la marge. Disons qu'il convient de prévoir pour aller de Mamoudzou à l'aéroport, soit parcourir 5 km, la même durée à un Figeac - Blagnac, soit 180 km.

Ce dimanche 15 octobre, les planètes s'alignent parfaitement et nous voilà en vue de l'aérogare sur le coup de midi.

C'est la période creuse entre les départs du matin, dont un 787 pour RUN et les vols de l'après-midi. L'enregistrement n'étant pas encore ouvert, nous allons déjeuner à proximité.

aeroport marcel henry
A notre retour, les opérations ont commencé. Il est intéressant de comparer l'expérience à 10 ans d'intervalle. Je remets le lien https://flight-report.com/fr/report/3709/Kenya_Airways_KQ452_Dzaoudzi_DZA_Nairobi_NBO/ Nous nous mettons à la queue-leu-leu, aucun accès Sky-Priority n'étant matérialisé.

La signalétique est discrète pour qui n'a pas de zoom.

Mon tour arrive. Les bagages sont tagués jusqu'à TLS, un laisser passer pour le salon m'est remis.

Le programme de l'après-midi.


La suite du parcours se situe à l'étage.
A mon sens l'architecte a bien travaillé. L'aéroport est agréable et le bois donne une impression cosy.

Au-delà de cette porte, le bâtiment est climatisé.

On commence par la PAF. D'une efficacité redoutable. 3 agents sont présents mais seulement deux effectuent les contrôles. Nul doute qu'il ne faut pas attendre le dernier moment pour franchir l'obstacle si on emprunte un vol sur un gros porteur. D'autant qu'il n'y a pas de circuit accéléré pour les pax classes avant ou à statut.

Immédiatement après la PAF, le PIF. Deux postes occupent un espace somme toute exigu. Nul doute que ça doit pas mal bouchonner d'autant qu'il faut non seulement sortir électronique et liquides mais aussi les chaussures. Evidemment, après le PIF vient le duty free. Notons que le passage n'est pas obligatoire, ce qui est heureux car ce n'est pas bien grand.

J'y fais un tour pour documenter ce reportage.
Il y a d'abord le coin tabac (4.60 € le paquet) et les alcools. C'est assez amusant de proposer d'acheter du vin à des pax qui vont surtout en métropole.

Dans une seconde pièce, le coin produits locaux et souvenirs. A chacun son aimant de frigo.

Une spécialité locale dont j'ignorais l'existence.

Ces mugs sont sympas. Il y a aussi des livres de photos sur Mayotte et des objets artisanaux de qualité mais encombrants.

La salle d'embarquement se remplit peu à peu. Elle est agréable mais doit être rapidement saturée.

Un coin attente avec distributeurs automatiques est disponible. Dans l'ancienne aérogare on trouvait un vrai bar. On devine un comptoir à l'arrière plan mais personne derrière.

Je continue mon chemin en quête du salon.

A défaut d'avion sur le tarmac, voici le mont Choungui.

Salon de dza
On ne peut pas dire que la signalétique est agressive.

Vue générale des lieux. L'endroit est agréable mais son agencement oblige les pax à se mêler les uns aux autres. Outre la partie centrale, on trouve autour de tables basses 4 îlots de 4 sièges que je n'ai pas photographié car ils étaient occupés.

La totalité de l'offre disponible vers 14h30. Je la qualifierai d'honorable.





Ma très sage sélection. Que mon lecteur ne s'étonne pas : l'eau est rare à Mayotte.

Le salon propose même une douche. Notons que l'aéroport dispose d'eau dans les sanitaires contrairement au reste de Petite Terre le weekend.

De la baie vitrée du salon, on aperçoit à droite l'ancienne aérogare.

Embarquement a bord du vol kq255
Entre deux appels aux pax enregistrés d'écourter les embrassades landside afin de rejoindre PAF et PIF, l'embarquement de notre vol est appelé.
L'oiseau du jour est là.

C'est le 900 ème Embraer 190 a être sorti des usines brésiliennes.

Ce ne sont pas les pax SP qui sont appelés les premiers mais les pax affectés aux rangs arrière. Biblique. En attendant, je parcours la salle d'embarquement copieusement remplie.
En voici le principal responsable.

A côté de lui, l'un des ATR 72-600 d'Ewa qui enchaîne avec son jumeau en ce dimanche de départ en vacances des rotations vers MJN, DIE et NOS. Ewa dessert également HAH : on doit arriver sur ces destinations à un record du coût par km parcouru, aucun AR n'étant proposé à moins de 290 euros, tarif promo. La moyenne lors des vacances tourne autour de 400 euros. Un vol par semaine vers Dar-es-Salam est aussi programmé pendant les vacances scolaires.

Perspective sur la salle d'embarquement.

Enfin, le tour des "autres passagers" arrive sans qu'il ne soit mentionné de passagers prioritaires.

Non climatisée, la passerelle est un véritable four.

A330-900 SS à destination de RUN puis de LYS.

Le chargement est en cours.

Le bec de notre oiseau.

Passons aux rituels Instants :
-PS

-Fuselage

En enfin, Instant P -ère Fouettard.

Entrant parmi les derniers, je ne peux sacrifier à la vue générale de la cabine. Pour info elle est en 1-2 en J et 2-2 en éco. Il existe 4 rangs de J.
Voici mon siège, 2A. Afin de voir le Kili, il convient de voyager en A dans le sens DZA-NBO et en D au retour?

Le siège dispose d'un écran.

Safety card recto-verso.


Le magazine duty free.

Le magazine Msafari dont la lecture relance les envie de découvrir l'Est africain.

Les destinations KQ. On notera que GVA et FCO n'ont pas survécu à la pandémie.
De son côté, JFK se renforce avec un 5ème vol hebdomadaire.
Les destinations asiatiques sont BOM et CAN. HKG a disparu et BKK reprend le 21 novembre au rythme de 3 vols par semaine.
Le réseau africain est concentré sur le MC proche.

Les 3 modèles de la flotte commerciale.

Le verre de bienvenue est distribué. Le champagne a disparu. Est-ce pour cela que KQ a renoué avec les profits au 1er semestre 2023 après plusieurs recapitalisations et plans d'austérité?

Nous repoussons à l'heure. Avant une longue attente en sortie du taxiway.
Cet E175 Amelia est affecté aux évacuations sanitaires vers les hôpitaux de la Réunion. La pénurie de médecins dans nombre de spécialités a conduit à pérenniser le contrat avec Amelia à l'issue de la pandémie.

Au cours de l'attente, l'IFE est mis en marche.
Il y a 10 ans lorsque les E190 ont remplacé les 734 ou 737 cela représentait un bond qualitatif. On a désormais l'impression d'une cabine et d'un IFE fatigués.

Notre longue attente était destinée à laisser cet E-135LR d'Amelia atterrir. y aurait-il désormais deux avions pour les Evasan?

Nous pouvons enfin remonter les 1900 mètres de la piste et faire demi-tour dans la raquette. Le volcan effondré de Moya.

Alignés en 34.

L'inconvénient du siège A à cette heure de la journée est le contre-jour.
Nous nous arrachons de Petite Terre, direction Grande Terre. Mamoudzou, agglomération principale du département.

Au premier plan, le centre hospitalier.
A l'arrière, de quoi relancer quelques opérations Wuambushu.

Maison. Sans le contre-jour, je pourrais apercevoir ma voiture. Au pied de nos immeubles, le bidonville appelé Gaza. Ceux qui veulent en savoir plus liront avec profit l'excellent "Tropique de la Violence" de Nathacha Appanah.

Océan de nuages.

La pointe nord-ouest de Grande Terre du côté de M'Tsamboro.

Moteur et winglet.

Collation
Le service est rapidement lancé. Il est effectué par Florence, la chef de cabine très attentionnée.
L'intégralité du plateau.

Sel et poivre.

Couverts en métal.
La vaisselle n'a pas changé depuis 2014.

Un choix de beef and potatoes ou chicken and rice est proposé. Inutile de préciser mon choix. Le plat est à mon goût.

Je l'accompagne d'un très bon Pinotage sud-africain. Cela se passait 6 heures avant le quart de finale cruel.

On regrettera la petitesse des verres : non pour la quantité, les refills étant régulier mais pour l'impossibilité de bien aérer le vin.

Gâteau au chocolat classique.

Les honorables agapes se terminent par un café.

La croisière se poursuit un œil sur la presse, un œil sur le paysage. Les côtes africaines sont en vue.

descente vers nbo
Le début de la descente vers NBO est une alerte cruciale pour ne pas rater le Kili. Cela fait donc un peu plus de 8 ans que je n'ai pas effectué le parcours, depuis TNR à l'époque.
Le voici.

Même à contre-jour, le toit de l'Afrique est majestueux. Cependant, la quasi disparition de la neige fait retomber la joie des retrouvailles.
En cliquant sur le lien, https://flight-report.com/fr/report/13139/Kenya_Airways_KQ_756_Nairobi_NBO_Antananarivo_TNR/ vous pourrez visualiser la situation en mars 2015. Et par la même occasion vous rendre compte que l'Embraer a vieilli.

Nairobi, avec au premier plan le parc national apparaît au loin.

Derniers instants du vol.

Atterrissage et roulage. Le manque de clarté ne me permet pas de partager des images des cimetières d'aéronefs.
A proximité du terminal, Fokker 100 de Salaamair. Âgé de 33 ans, il a commencé sa carrière chez TAT avant de voler pour Air Liberté puis Regional.

A320 qatari en porte.

Un peu plus loin, un alignement d'Embraer 145 des Nations Unies.

Nous arrivons à notre point de stationnement. Ce sera paxbus pour tout le monde et quelques volées d'escalier à gravir.

Ici, pas de no photo. Alors saluons notre aéronef.

BONUS CARTE POSTALE DU 101eme departement français
Mayotte défraie souvent la chronique par son insécurité, la violence endémique, l'immigration clandestine comorienne et africaine, ses services publics à la dérive. Tout cela est malheureusement exact. Ce petit territoire de 375km2 concentre avec une montée aux extrêmes les thématiques plus largement présentes dans la société métropolitaine. Pour m'en tenir au secteur que je connais le mieux, Mayotte préfigure ce qu'il advient dans les établissements scolaires de métropole 10 ans plus tard. A une nuance importante près : ici, le respect pour le plus âgé, le maître d'école existe réellement.
A ce tableau eu engageant, s'ajoute cette année la pénurie d'eau, résultat de la gouvernance partagée Etat-collectivités depuis au moins 15 ans. Pour résumer, au moment où j'écris ces lignes nous disposons de 18 heures d'eau courante par tranche de 72 heures.
Néanmoins, Mayotte est attachante et je voudrais vous en présenter quelques aspects sympathiques.
Commençons par la plage.

A Tahiti le sable est noir, volcanisme oblige et l'on vient s'y retrouver pour des voulés le dimanche.

La plage de N'Gouja, au sud de Grande Terre, est l'une des préférées des M'zoungous et des Mahorais aisés de par la présence de l'hôtel restaurant de plage "Le Jardin maoré." Le tombant y est splendide et les tortues nombreuses pour qui y vient en PMT.

Eulemur fulvus y est présent et vient se mêler aux convives en fin de repas.

Sur Petite Terre se trouve le lac Dziani, lac de cratère

Sa composition chimique et des légendes locales font qu'il est interdit à la baignade.

Un peu plus au sud se trouvent les cratères effondrés de Moya. Ils constituent en cet endroit la limite du lagon : l'océan y est plus agité et les surfeurs y viennent de même que les tortues : les premiers pour prendre la vague, les secondes pour pondre leurs oeufs.


C'est sur Petite Terre que se trouve l'aéroport.

Mayotte, c'est aussi ses bidonvilles, Wuambushu en a supprimé quelques uns, sans eau ni électricité. Ils voisinent avec les zones résidentielles.


Ils abritent au moins 1/3 de nos élèves.
Dans l'espace occupé par cette photo se trouve, des écoles primaires aux lycées, un peu plus de 8000 élèves.

Sur les sentiers sur lesquels il convient d'être prudent -il vaut mieux se promener sans son téléphone- on croise des hommes qui rentrent des champs.

Prenons congé sur ce beau coucher de soleil, un dimanche vers 18h. Grande Terre vue de Petite Terre.

Merci de votre lecture et à bientôt !
Merci pour ce FR et pour les infos intéressantes sur DZA et les compagnies / lignes qui la desservent ! Sans oublier le bonus, que j'ai apprécié car j'avoue très mal connaître Mayotte. A bientôt !
Merci pour le commentaire.
Mayotte est un petit monde qui ne mérite pas seulement de faire la Une de la page faits divers.
KQ reste malgré tout une option eu égard au différentiel de prix avec la concurrence.
A bientôt !
Merci Franck pour le partage et la présentation complète de DZA.
Original de prendre un bateau (une barge) avant de prendre l'avion.
Le salon rempli bien son office et c'est bizarre qu'il propose des douches alors que l'eau est rationné.
D'ailleurs y a t-il un minuteur ?
Ne fallait-il donc pas plutôt prendre de l'alcool alors !?
Un bord, la cabine parait vieillotte, mais le plateau est plutôt de qualité.
Un joli bonus qui permet de découvrir une autre facette de ce département que celle que nous avons l'habitude de voir.
Concernant les plages : pas de requins ? on peut s'y baigner sans soucis ?
A bientôt !
Merci Sainteté pour le commentaire.
Que nenni ! Le plaisir de trouver de l'eau est incommensurable. Je confesse que si j'avais eu vent de la fin du champagne en verre d'accueil j'aurais pris aussi autre chose.^^
Aucune idée pour le minuteur de la douche. Je suppose qu'elle est là pour les pax J du vol direct DZA-CDG.
Je ne saurais dire mieux.
Pas de requin dans le lagon. Ils se nourrissent des restes des kwassas entre Anjouan et Maore.
A Mayotte le danger est plutôt sur la plage : c'est pour cela que la réserve de la gendarmerie en surveille 4 chaque weekend.
A bientôt l'ami !
De bout en bout (à DZA et dans le bonus), c'est la France, mais le dépaysement est total pour qui n'en connait guère que l'Hexagone.
Merci pour le partage !
Merci Mètre pour le commentaire.
Mayotte est un condensé des errements de la France et un excellent poste d’observation pour en appréhender les conséquences.
À bientôt.
Merci pour ce FR.
Un département français au fort parfum d'exotisme que voilà...
Il est vrai que le cabines KQ on pris un sacré coup de vieux.
Même pas de champagne pour arroser dignement ces retrouvailles avec la compagnie !!!
Il y a du (très) bon vin dans le pays.
A bientôt.
Merci Clément pour le commentaire.
KQ a célébré le retour du fils prodigue au Château La Pompe. UU avait il y a quelques semaines mobilisé le fidèle Nicolas.
Le vin sud-africain a désormais un goût amer...
A bientôt !
Ah, mon cher Franck. Tout n'est pas rose au paradis. Un peu comme à Tahiti ou à La Réunion, du bon vivre mais pas facile et bon marché quand on veut s'éloigner même provisoirement.
Le salon à DZA est très anecdotique mais a au moins le mérite d'exister
Accès direct au couloir sans siège voisin, quel pied... Que dire du pitch
Si KQ peut desservir Mayotte, pourquoi pas aller aussi à La Réunion. Il y a là-bas, je pense, un peu plus de potentiel que Mayotte.
"Maison. Sans le contre-jour, je pourrais apercevoir ma voiture."=> tu vis dans un bidonville? (LOL)
Petit coucou mais plat principal servi chaud. Faut qu'on m'explique ou qu'on arrête de nous prendre pour des pigeons. C'est donc bien possible, même sur un vol de moins de 3 heures.
"Maison. Sans le contre-jour, je pourrais apercevoir ma voiture."=> A320-900 ou A330-300?
J'espère que tu as pu tout boucler en France.
Merci pour ce report
Merci Bernard pour ce commentaire.
Les contraintes de la vie Outre-Mer sont connues. Mayotte y ajoute les caractères du sous-développement.
Ta phrase est hautement politique : faire entrer KQ dans la boucle signifierait la fait de ce petit oligopole réunionnais qui maintient les prix élevés. KQ c'est au minimum 1000 euros de moins en J que UU, SS et AF pour un DZA-Métropole et on trouve des écarts encore plus grands si on s'arrête à Paris. Bien sûr, la rançon de la gloire est une longue escale à NBO. KQ à RUN signifierait aussi des soucis pour la ligne RUN-BKK : un collègue a réservé un DZA-RUN-BKK à Noël en Y à 1900 euros. KQ rouvre BKK en novembre. Le DZA-NBO-BKK en J est à tout juste 2000 euros, et j'ai raté les prix les plus bas...
Ceci dit, j'avais lu un rapprochement UU/KQ mais je n'en sais pas plus.
Oui : 54 heures par tranche de 72h lorsqu'il n'y a pas d'eau courante.
Les PNC KQ papotent assez peu au Galley...
A220-300 spécialement aménagé, parfaitement adapté à la piste de DZA.^^
A bientôt !
Intéressante expérience qui va - j'espère (re) devenir régulière.
Choix pour l'année prochaine sur un cdg-kgl: €800 AF ou KL et €460 avec KQ... La question ne se pose même pas.
Mon dernier vol en affaires avec KQ était un opup sur kgl-nbo en décembre 2021 (suivi d'un affreux nbo-lhr en y ?). Pour le rentabiliser - et bien aidé par l'hôtesse - j'ai sifflé la (demie) bouteille de champagne à moi tout seul ?.
Cette mise en perspective avec le passé est judicieuse, comme pour le Kili d'ailleurs ! Ça n'avance pas dans la bonne direction (à part pour les actionnaires) ?.
Bonus instructif qui sous-entend que tu vas aussi "naturellement" apprendre le swahili à Mayotte. ?
Merci pour le commentaire que j’attendais impatiemment.
Le shimaore s’est considérablement éloigné du Swahili et l’on ne peut que reconnaître quelques mots comme Boina que nous appelons bouéni.
Je n’ai pas trouvé trace du champagne au cours de ce vol mais je n’ai pas demandé non plus.
KQ était plutôt en tête de l’offre régionale il y a 10 ans, les équipements ont trop vieilli désormais.
On retrouve avec plaisir la vaisselle (quoique les verres à vin sont petits) et le M’safari.
La régularité de la ligne DZA-NBO est très probable eu égard aux tarifs pratiqués ailleurs.
Peut-être un jour s’aventurera-t-on au Rwanda.
À bientôt.
Merci pour ce fr Franck.
Sympa ce petit aéroport mais en effet, ça doit vite être le bordel.
Très belle mer de nuages au départ.
Le catering est bien pour la durée du vol.
Magnifique l'approche avec le Kili.
"A320 qatari en porte." --> Attention, ceci est un 330 ahaha. Le fouet arrive.
beau bonus de Mayotte.
A bientôt l'ami.
Merci Lucas pour le commentaire et la lecture attentive.
DZA est désormais doté d'un équipement satisfaisant même si la distribution des vols dans la semaine fait alterner des moments de vide et d'autres de saturation de l'infrastructure.
Le soft est correct en dépit de petits moins par rapport à 2015. Il est de qualité par rapport à ce qui se fait en Europe.
Les retrouvailles avec le Kili sont un grand moment d'émotion.
A bientôt l'ami !