Avis du vol entre Ponta Delgada et Lisbon en classe Economique avec TAP Air Portugal

Bonjour et bienvenue à bord de cette nouvelle série de FR à destination des Açores. C'est une destination pas trop touristique et encore authentique, ce que nous recherchions.

Pour ces vacances de Toussaint, je m'y suis pris en février pour l'achat des billets. Il n'y avait guère de choix que la TAP Air Portugal pour effectuer ce trajet depuis Marseille. Le prix très correct de 220€ par personne au tarif basic s'est imposé face à Air France et SATA qui demandaient 500€. J'ai juste ajouté une valise pour 100€ de plus.

Nous voici donc sur ces vols TAP, qui jouit d'une assez mauvaise réputation auprès des agences de voyages, en terme de modifications de billets, de retards et d'annulations. Allons-nous revivre nos derniers déboires Lufthansa avec la TAP ?

Voici le routing

Ce vol retour a des horaires bâtardes. En effet, pour payer le tarif le moins cher possible, j'ai accepté une escale de nuit de 8h à Lisbonne. Ayant acheté mes billets à M-8 du départ, j'ai misé sur un changement d'horaires ou une annulation d'un des mes vols lors du passage au planning automne-hiver… Cela m'arrive à chaque fois que je voyage avec Lufthansa, AF, KLM ou même Delta…
Il n'en fut rien !! Tap s'est montrée d'une fiabilité implacable !! Tout espoir d'avoir des horaires plus confortables s'est envolé.
Nous arriverons donc à Lisbonne à 22h45 et repartirons pour Marseille à 6h55. Il faudra donc dormir à l'hôtel à Lisbonne. J'avais intégré ce surcoût lors de l'achat du billet qui restait malgré tout bien moins cher que sur un autre horaire de vol.

Après une superbe semaine de vacances au soleil (c'était loin d'être garanti, voir bonus touristique à la fin.), nous rendons la voiture au loueur de l'aéroport. Il y a des appareils SATA sur la piste.
Sur chaque appareil est inscrit un mot qui décrit un sentiment ressenti après une visite aux Açores.

Pour rejoindre l'aéroport depuis le parking des loueurs, il faut compter 2 minutes de marche.
Nous voici à l'intérieur du hall des départ. Il est petit, mais il y a des possibilités de restauration et d'achats duty free. Les prix sont assez bas pour un aéroport.

Les comptoirs d'enregistrement n'étant pas affichés, nous squattons un café… je regarde sur l'appli TAP, si des places premium éco sont dispo sur notre vol, mais ce n'est plus le cas. Je ne pourrai donc pas tenter un surclassement gratuit.

2 heures avant le départ, c'est enfin affiché. C'est le personnel de SATA qui effectue les taches. L'attente, longue prend plus de 30 minutes. Là encore, pas de priorité familles, ni de dépose valises. Je n'ai pas vu non plus de bornes automatiques pour s'enregistrer.

L'agente qui s'occupe de nous est exceptionnelle. Bon, je tente quand même le surclassement, c'est chou blanc car c'est complet. Néanmoins, la dame est très souriante, très pro et interagit avec ma fille dont c'est l'anniversaire.

Nous passons ensuite la sécurité assez rapidement, puis nous voici Air Side. Il y a quelques boutiques et un point de restauration. Il y a même une fontaine d'eau fraîche pour remplir ses bouteilles d'eau.

J'essaie de retirer des billets pour payer le bus, qui nous conduira à l'hôtel à Lisbonne… mais …

Nous nous installons en salle d'attente. Elle est petite mais il y a assez de place pour tout le monde. Nous trouvons 2 prises pour recharger les portables.

Notre vol est annoncé avec un retard de 30 minutes. Ça m'embête un peu car ça raccourcit notre nuit déjà bien courte.

A Ponta Delgada, les familles avec enfants sont prioritaires. Nous passons donc devant tout le monde pour embarquer. Néanmoins, nous patientons 5 minutes dans le couloir qui mène sur le tarmac.

Notre appareil est impossible à photographier depuis l'aéroport à cause des multiples reflets.

A la mode low cost, on nous invite à embarquer par l'arrière. Cela me permet une belle vue de cet appareil, que je trouve très élégant. J'aime bien la livrée de TAP.

On se rapproche…

En prenant cette dernière photo, j'ai failli tomber. En effet le haut de l'escalier est 40 cm en dessous du seuil de porte de l'avion. Ça fait une énorme marche de 40 cm à grimper !!

L'accueil en porte est correct.
Nous retrouvons notre cabine ultra low cost, j'ai nommé la très fameuse "basic economy"

Un pitch à 28' ça donne ça ! Comme évoqué lors de mon précédent FR, nous sommes sur un espacement inférieur à Ryanair, Easyjet et Vueling. Après des recherches plus poussées, j'ai découvert que seules quelques low cost américaines comme Spirit ou Frontier utilisaient ce pitch de 28'. Les autres sont à 29 ou 30, ce qui est déjà peu quand on fait 1m80. Plus surprenant, Finnair avait également un pitch à 28 sur ses 757-200 !

J'ai choisi le côté couloir pour étendre mes jambes. Ma femme mesurant 1m50 et ma fille 1m04, sont, elles très à l'aise… Ça a du bon d'être petit des fois.

La pochette contient la carte sécu, le menu payant et le sac vomitoire.

Les sièges sont fins, l'assise n'est pas trop dure et les dossier est non inclinable. Nous sommes sur une réelle planche à repasser. Néanmoins, les couleurs et les matériaux sont élégants. Mes yeux sont plus satisfaits que mes genoux.

Il n'y a pas de moodlight pour rendre la cabine plus agréable, mais une "boarding music" est présente. C'est un petit plus, car ça détend.

Les coffres à bagages sont grands, ce qui permet de stocker mon gros sac et les vestes sans problème.

La vue depuis le hublot qui est propre…

L'équipage possède aux consignes de sécurité, puis c'est le roulage. Bye Bye les Açores.

Le décollage (désolé pour les photos pourries) se fait sans attente . Il n'y a que notre vol au départ à cette heure-ci. La petite, elle s'est déjà endormie.

Le service des plats payants débute peu après. Je choisis un croque monsieur. Sera-t-il bon ?

Il arrive 10 minutes plus tard. L'équipage est un peu moins souriant que les vols précédents, mais efficaces et réactifs. On voit qu'ils sont rodés en s'entraident.

Alors ce croque ? Eh bien franchement, il était délicieux. certes 7.50€ pour un croque monsieur, c'est cher payé, mais au moins, le goût est au rdv.

Un petit tour au toilettes, pour se dégourdir les jambes… Ils sont moyennement propres (eau et papier au sol)

Cette fois ci, la cabine est éteinte. On peut dormir un peu. Le signal de ceintures reste attaché, car on nous signale de possibles turbulences dues à la tempête Domingo. Il n'en sera rien. Au moins, mes jambes qui ont dormi dans le couloir, n'ont pas été dérangées par les aller-retours incessants.

Après 1h30, c'est déjà la descente sur Lisbonne.

Il est 23h15, nous avons un peu de retard. Nous nous parquons rapidement et c'est l'effet danette.

Le débarquement sera très long, au moins 15 minutes… Pressés de rejoindre l'hôtel pour cette courte nuit, c'était un moment pénible. Heureusement la petite excitée par son anniversaire a été très sage.

La passerelle vitrée et glacée.

Un dernier coup d’œil à notre destrier du soir.

La remise des valises sera assez rapide, 5-10 minutes. Nous avons fait le choix de ne pas les envoyer directement à Marseille, car nous avions des produits de première nécessité à l'intérieur pour notre nuit d'hôtel.

Notre trajet du jour sur FR 24.

L'hôtel choisi est proche, mais dispose uniquement d'une navette en sens unique (hôtel-aéroport) et pas l'inverse. Pour le rejoindre, nous choisissons le bus qui prend seulement 10 minutes. Nous l'attendons 20 minutes, mais lorsqu'il arrive, nous nous rendons compte qu'il ne va pas dans le bon sens. Il fallait aller en face. Dépités, nous nous rabattons vers le taxi, qui nous emmène en 5 minutes à l'hôtel pour 15€. Dès notre arrivée, nous réservons la navette de 4h20, le seule disponible (15€ encore)…ouille… il est 01h30… il ne nous reste plus que 2h pour dormir !