Avis du vol entre Lyon et Barcelona en classe Economique avec Vueling Airlines

Bonjour à tous chers lecteurs,

Retour en Belgique moins d'un mois après, ce qui n'est pas pour me déplaire, car aimant beaucoup ce pays… et ses produits houblonnés notamment !

Et comme la dernière fois, bien que disposant d'une liaison ferroviaire directe avec des temps de parcours corrects et une fréquence honnête, je choisis la voie des airs. Il y a des vols directs de Lyon (LYS) vers Bruxelles (BRU) aux couleurs de Brussels Airlines mais pour moins cher, on a deux segments avec une correspondance à Barcelone. Voilà qui correspond mieux à mon concept de "chemin aérien des écoliers" que j'aime parfois m'infliger.

Et c'est donc Vueling qui a eu les faveurs de mon compte en banque.

J'ai déjà voyagé une fois avec la low cost espagnole et j'avais été agréablement surpris, c’était au printemps dernier. C’est ici, si d’aventure, vous voulez lire un report de Vueling. https://flight-report.com/fr/report/62002/vueling-airlines-vy3915-palma-de-mallorca-pmi-barcelona-bcn/ À bien y réfléchir, ce n’était pas tout à fait mes premiers vols avec VY, puisque j’avais fait un A/R Orly - Nuremberg en 2021, mais c’était sous les couleurs d’Aer Lingus, dans un bel 330-300. Une des belles surprises de l’effet COVID-19 au milieu d’un océan de désastres.

Voici donc le routing.

mes deux derniers vols de l'année

Aujourd’hui, ce seront les deux derniers vols de l’année (26e et 27e) qui si conclura donc pour moi par sept nouvelles compagnies :
- Aer Lingus,
- Ethiopian,
- Vueling,
- Royal Air Maroc,
- Air Arabia,
- SAS,
- Helvetic.

Ce seront douze nouvelles plateformes (DUB, CFN, MAN, GLA, PMI, OPO, NCE, FAO, CMN, TNG, OSL, ARN).

Mais seulement un seul nouveau type, l’Emb 195-E2.  

J’ai un pseudo qu’il faut bien que justifie de temps à autre

Pour cette virée aérienne, je pars de ma « base ». Les départs de CDG, ORY ou GVA ont aussi mes faveurs mais dans la mesure du possible, j’essaie de privilégier Lyon-Saint-Exupéry, "Saintex" comme on dit dans le coin.

Après un tour de tram urbain et tram express, me voici arrivé à la gare TGV. Direction le terminal 1. 

Le terminal 1 est ton sur ton en ce jour de grisaille.

Coup d’œil au grand tableau des départs. Aujourd’hui, c’est lundi, il y a le vol Qatar Airways pour Doha.

Je passe à l’étage supérieur, n’ayant plus rien à faire sur le plancher des vaches.

Il y a pas mal de monde en ce lundi. C’est sûrement dû à la fin de la Fête des lumières qui a drainé cette année encore pas loin de deux millions de personnes.

Temps de passage du PIF annoncé entre cinq et dix minutes. Ça me semble bien optimiste tout ça vu les nombreux PAX qui convergent vers ce moment toujours agréable.

J’ai lu que l’on n’a plus à tout déballer (liquides, ordis, tablettes, appareils photo, etc.). C’est bien le cas. ÇA, C’EST UNE EXCELLENTE NOUVELLE ! L’obligation de séparer les appareils, d’ouvrir le sac, etc., ça ne me manquera absolument pas.

Passage en quinze minutes précisément malgré ce regain de fluidité. Ça reste raisonnable.
 Arrivée et passage obligé à Intermarchair. 

À quoi peuvent se résumer les spécialités lyonnaises ?

Sortons de là.

La rotonde est bien remplie.

Que ça soit pour la visibilité sur le tarmac ou pour la diversité du trafic, LYS n’a jamais été un haut lieu du spotting. Le départ imminent du vol QR52 m’incite quand même à tenter ma chance. C’est le Dreamliner 787-8 A7-BCN qui officie aujourd’hui. Double allusion pour moi : c’est le même qui a ouvert cette nouvelle ligne le 3 juillet dernier. Et deuxième allusion, son immatriculation qui me rappelle qu’aujourd’hui, je vais transiter à BCN. Ce sera le seul fruit de ma récolte du jour…

Le voici pendant son push-back.

…à laquelle j’ajouterai ce modeste A320 d’easyJet, OE-IVM qui vient de se poser en provenance de BOD, vol U2 1815.

Il me reste un peu de temps pour modérer un peu notre site favori.

En attendant, un A321 s’aligne sur la 17 droite.

Je suis content de "tomber" sur un A321 ceo. Je n'ai volé que deux fois à leur bord, et seulement sous les couleurs d'Air France. En neo, j'ai déjà connu TP, BA, W6, U2.

J’ai flâné un peu et je ne l’ai finalement pas eu en entier. Grrrr !

La carte d'identité de l'A321.

FOCUS SUR L'A321 ceo (classic engines option)

Le grand frère de la famille des A320 (composée des A318, 319, 320 et donc A321) est sortie des usines Airbus en 1993. A contrario de l’A318 qui n’a pas rencontré le succès escompté (avec seulement 80 exemplaires construits pour seulement huit compagnies utilisatrices dont Air France), l’A321 a été une véritable réussite commerciale puisque sa version originelle (ceo) a été produites à 1791 exemplaires. Il existe deux versions principales, -100 et -200 dont la principale différence réside dans la capacité du réservoir, et donc dans le rayon d’action (respectivement 4300 km et 5930 km).

Il a su séduire des compagnies sur tous les continents et on le retrouve un peu partout sur le globe. Son principal rival a été le Boeing 757 dont le constructeur américain n’a pas souhaité donner de descendance, à l’inverse d'Airbus. En effet, le succès rencontré de la version remotorisée neo a été déclinée à l’A321. Les choses auraient pu en rester là, mais les capacités offertes par les nouveaux compresseurs P&W 1100G ou CFM LEAP ont redessiné la géographie aérienne pour les avions à fuselage étroit. Jadis cantonné à des vols intracontinentaux, l’A321 neo dans les versions LR et XLR a les capacités pour traverser l’Atlantique offrant ainsi de nouvelles opportunités pour les compagnies, pouvant ouvrir des lignes au départ de hubs secondaires. Le succès ne s’est pas fait attendre, les carnets de commandes de l’A321 neo compte 5530 intentions. L’A321 écrit une nouvelle page de son histoire.

En attendant, les "vieux" A321 ceo quittent peu à peu la scène et certaines compagnies n’en comptent aujourd’hui plus dans leur flotte comme Aer Lingus ou ITA, ex-Alitalia. Le format leur convient malgré tout puisqu’elle comptent toujours dans leur flotte des A321, neo ceux-là. 

Avant même les premières annonces, l’affichage de notre vol produira un premier instant Danette, des fois que comme dans le TER, il n’y ait plus de places assises.

Pas de contrôle de la pièce d’identité au moment d’embarquer. Elle n’aura pas été demandée une seule fois.

Hormis les personnes à mobilité réduite et les familles avec jeunes enfants et les Vueling Premium, il n’y a pas de notion de priorité. C’est parti !

Bonjour Biciclown !

PS moment.

Instant Jim Morrison. Parfait. Sauf que j'en ai oublié le fuselage.

Accueil tout sourire par de jeunes PNC.

Il ne s'agit pas de mon siège mais le mien sera rigoureusement identique.

Le pas très réduit pour un bipède de 1,84m.

L'environnement de la cabine.

La ligne LYS - BCN marche bien pour Vueling puisque notre A321 affiche complet !

Vueling ne sert pas de grands festins, la tablette réduite est suffisante.

Le contenu de la pochette.

L'imposante safety card, classique chez Vueling.

Le comestible et le non comestible.

Les tarifs sont dans la moyenne.

On voit souvent ce joli verre de bière qui donne envie mais il ne s'agit bien sûr que d'une "suggestion de présentation". La bière à la pression, je n'en ai jamais encore vu dans les airs.

Ascenseur anonyme.

La vue du côté bâbord.
Boarding completed à 16h58.

Direction Barcelone

À 17h08, on repousse.

L'absence d'IFE implique de facto des démonstrations manuelles. Je suis bien sûr un des seuls à les écouter, non pas parce que je les découvre, mais pour faire honneur au travail des PNC.

Il est 17h13, le taxiing peut débuter.

Un 737 anonyme. La luminosité et la pluie ne m'auront pas permis d'en savoir plus.

Direction la piste 17R.

Alignement à 17h20 et gaz dans la foulée.

Saint-Quentin-Fallavier et l'A43.

Les dernières lueurs du jour dans cette journée où le soleil aura brillé par son absence, si je peux me permettre.

Le BoB ne rencontrera pas le succès escompté, bien que nous soyons à une heure apéritive. La brièveté du vol permet de reporter au sol ce genre d’activité culino-hydratante.

En bas, je devine les installations industrielles et portuaires de Fos-sur-Mer. On va débuter notre survol de la Méditerranée.

Les toutes dernières lueurs du jour.

La descente sera vite amorcée vers la grande métropole espagnole.

Des cargos au mouillage.

Le terminal des conteneurs.

À 18h16, nous nous posons sur la 24R et sortie rapide par la R6.

À 18h22, nous stationnons au bloc, aux côtés de ce 737 Max8 polonais.

Instant Danette partiel.
Désembarquement par zones. Ça c’est bien ! J’avais déjà remarqué et apprécié cette organisation. C’est largement plus fluide. On se demande pourquoi cette méthode n’est pas plus partagée par d’autres compagnies.

Vueling m'informe de la porte d'embarquement suivante, pour mon vol en correspondance. Ce sera la B55.

Direction la sortie, sous les saluts aimables de l'équipage.

Il n'est jamais trop tard pour un instant fuselage.

Il irait pas à Cahors ce Max ?

La porte B55 est pile face à moi, en sortant. Difficile de faire mieux pour ma correspondance !

Le vol selon FR24

Merci de m’avoir lu.