Avis du vol entre Barcelona et Brussels en classe Economique avec Vueling Airlines

Bonjour à tous chers lecteurs,

Suite et fin de cette virée belge. Bien que disposant d'une liaison ferroviaire directe avec des temps de parcours corrects et une fréquence honnête, je choisis la voie des airs. Il y a des vols directs de Lyon (LYS) vers Bruxelles (BRU) aux couleurs de Brussels Airlines mais pour moins cher, on a deux segments avec une correspondance à Barcelone. Voilà qui correspond mieux à mon concept de "chemin aérien des écoliers" que j'aime parfois m'infliger.

Correspondance serrée mais aisée à BCN

Difficile de faire une correspondance plus aisée à BCN, la porte de mon vol vers Bruxelles se situe face à celle de laquelle où je viens de débarquer. No stress donc.

La seule occupation sera de trouver de quoi se restaurer. Cette partie-là de l'aéroport n'est pas le temple de la gastronomie  - et quand même si elle l'était, je ne disposais pas du temps nécessaire pour me faire péter le bide. Le choix de sandwiches est assez limité mais sera quand même correct et à un prix honnête.

En ce qui concerne le spotting, la nuit, les baies vitrées et les puissants pylônes d'éclairage n'aident pas du tout la pratique de cette activité que j'apprécie particulièrement.

Je retiendrais donc ce modeste A320 histoire d'être raccord avec le récit que je se suis en avion train de vous narrer. Le mien n'est même pas photographiable, c'est pratiquement le même, à la différence qui celui-ci n'est pas encore équipé de winglets.

Puis vient l'heure tant attendue d'embarquer. Les priorités sont respectés, les non-prioritaires forment une foule compacte déjà debout.

Descendons dans le boyau.

Voici le doux nez de lima-uniform-oscar.

La carte d'identité de notre Airbus du soir.

Embarquons.

The Play Station et en arrière plan, on devine un bout de porte dont j'ai minablement oublié de tirer le portrait. À l'instar de la crème, je serai donc fouetté.

Je n'ai cependant pas oublié cet autre instant.

Un aménagement à l'image du service : simple et efficace

Accueil en mode fatigue. Cette longue rotation vers Bruxelles semble être la dernière pour les PNC qui ont déjà bien travaillé sans doute. Ce personnel navigant sera malgré tout très agréable et souriant par la suite.

Et voici mon NEK plus ultra qui me servira d'"assise" pour ces presque deux heures de vol.

On peut noter que la moquette a fait les frais d'un PAX peu scrupuleux s'étant débarrassé de son chewing-gum. Sur ce genre de salissure, je n'en veux pas à la compagnie, ni au personnel de nettoyage, mais plutôt au comportement de certains voyageurs bien crades.

Le vol sera pratiquement complet.

Le pas dont on peut voir qu'il est vraiment réduit.

Et en guise de double sanction, mon co-PAX assis à ma droite, la soixantaine mais se la jouant "djeun's" mais surtout ne voulant pas payer de supplément

La carte de restauration de Vueling étant ce qu'elle est, on ne peut pas dire qu'elle soit d'une grande table, ce qui s'illustre par la taille réduite de celle-ci.

La safety card de taille généreuse chez VY. Je ne l’ai pas dépliée, vous n’aurez que le recto/verso.

Notre voisin métisse, né d'un père Vueling et d'une mère Level. Cet A321 bariolé s'en va vers les Baléares, plus précisément à Mahón, vol VY3718.

Les opérations traînent en longueur et FR24 nous gratifie déjà de 19 minutes de retard.

Le push back débute à 19h38 et le taxiing quatre minutes plus tard. Il est temps de suivre attentivement les instructions de sécurité délivrées par nos hôtesses.

Nous nous dirigeons vers le seuil de la piste 24L que nous atteindrons à 19h49.

Moins d'une minute plus tard, nous sommes scotchés à nos sièges. Allez zou !

Après une grande boucle au dessus de la Méditerranée, au sud de l'aéroport d'El Prat, retour sur le terres au dessus de Segur de Calaffell. Tout au fond, on distingue Tarragone.

La Giralda del Arboç, Bellvei puis on ne verra plus rien avant pas mal de temps.

La vie à bord d’un A320, par une fraîche nuit d’automne

À 20h08, nous sommes en croisière, FL350.

C’est aussi l’heure du passage du chariot dans l’allée.

Bien qu’ayant refait le plein d’agua à BCN, l’ingestion de mon bocadillo m’a conduit à consommer un peu de produit proposé par Vueling à travers sa carte. Le BoB a bien plus de succès sur ce vol, qui est plus long que le premier. L’horaire s’y prête mieux aussi. 

Et pour quasiment cinq euros, je craque pour une Mahou, cinq étoiles s’il vous plaît. Y a pas que les félins de luxe qui ont le droit à des menus « Gourmet » tout aussi étoilé. Non mais !?!

Évidemment, on est bien loin des standards belges sur la question mais pour cela, je n’ai plus trop longtemps avant de pouvoir déguster une Saint-Feuillien, une Rochefort 8, ou autre bombe atomique houblonnée belge. À consommer avec modération, ça va de soi.

Pour la petite histoire, Mahou est une famille lorraine, de Metz précisément, qui s’est installée à Madrid au XIXe siècle et qui a fondé cette brasserie. 

Après les pleins feux, l’éclairage a été réduit, ce qui est plutôt bienvenu et bienveillant.

Se passe un long moment où je dois batailler pour conserver un minimum d'espace vital qui en plus ronfle.

Nous passons à l'est d'Amiens. Au premier plan, la ville cheminote de Longueau.

Voici Arras by night.

L'agglomération lilloise.

Gand / Gent où je passerai ma seconde nuit.

Après avoir contourné Bruxelles par l'ouest et le nord, une grande boucle pour s'aligner vers le sud-ouest.

Ici, c'est Louvain / Leuven.

Nous voilà posés à Zaventem. Il est 21h39.

Le 350-900 d'Ethiopian qui attend sa clairance pour effectuer son taxiing avant de retourner vers Addis-Abeba.

Une longue marche

On ne présente plus cet intermède publicitaire d'une célèbre crème dessert.

La journée n'est pas finie pour les PNC, mais ils nous saluent chaleureusement, ainsi que le commandant de bord qui s'est joint à cet exercice de politesse commercial.

C'est parti pour une loooooooooooongue marche.

La Géorgie à l'hooneur sur cette belle publicité. Il n'y a pourtant pas de vol directs à ma connaissance (j'ai fait une rapide vérification)

On ne la présente plus.

Et ça continue encore et encore…

Pour 10€30, je serais transporté par la SNCB vers la gare de Bruxelles-Centrale.

C'est avec une "Break" (AM80) que je vais rejoindre le centre ville.

Le train est propre et peu chargé à cette heure-ci.

Exactement une heure et quatre minutes après le posé des roues sur la piste 25L, je foule la Grand-Place.

La trace laissée sur FR24.

Finissez bien cette année 2023 et rendez-vous en 2024. Que cette nouvelle année soit synonyme de paix, de la fin de la guerre, de la faim d’amitié entre les peuples. Que 2024 soit aussi pour vous une belle année d’expérience magnifiques en vol, sur terre, qu’elle vous offre de belles rencontre grâce au transport aérien qui est et restera un outil formidable d’échanges d’humanité.

Merci de m'avoir lu.