Ceci n'est qu'un banal vol de rapprochement vers la destination du jour, enfin, celle du lendemain. Je passe la nuit à Stockholm pour mieux en repartir demain dans un avion que je tenais à essayer.
Je n'ai pas l'intention de faire concurrence à Mètre Marathon sur cette route mais quelques années après qu'il l'eût arpentée en long, en large et parfois même en travers, un vol Paris Stockholm n'a plus de secret pour les plus fidèles lecteurs de ce site.
Enchainement de vols
- 1Une navette peut en cacher une autre
- 2Un grand avion pour un petit voyage
- 3Retour à la maison. Ah bah non, je découche.
- 4Cette fois, je rentre.
C'est en transports en commun que je me rends à CDG ce soir. J'aurai le temps de dîner avant le vol si pas d'encombres sur la route.
Oh! Une pub pour Akivi…
Station debout pénible? Pas vraiment mais puisqu'il y'a de la place, j'en profite pour m'asseoir.
L'arrivée se fera dans les temps promis. On aime trop critiquer ce mode de transport mais avouons qu'il rend quand même de fiers services à des millions de gens chaque jour. Les départs du soir sont affichés en grand (Charles).
Reflexe spotting, on ne se refait pas.
Les JO se préparaient bien à l'avance.
Le lounge d'un certain avgeek…
J'ai passé mon tour ici aussi. Trop de monde.
Direction le PIF central en espérant que ce soit plus fluide.
C'est un peu mieux de ce côté-ci.
Faudra quand même que je demande à Monsieur Boulet devant moi de suspendre son appel et d'accélérer la manœuvre si on ne veut pas y passer la nuit 🤬.
Enfin libéré, je tombe sur cette invitation à la mobilisation.
L'apéritif, c'est ici que j'aime le prendre puisque j'y ai droit. Vue d'ensemble du café des sports. L'étage est trop plein, je retourne m'installer en bas.
François est aux casseroles ce soir.
Pas mauvais mais François, il aime un peu trop le sel. On n'est pas à 10000 mètres d'altitude…
En dessert, je tente ce truc. Mouais, des mois plus tard, je n'ai toujours pas compris ce que c'était.
Un jus de fruit avant de décoller, ça fera passer le goût de l'autre truc d'avant.
Sans oublier mes courses salonesques!
En route vers la seconde jetée.
Paraitrait qu'ils ont commencé l'embarquement (sans moi). Et bien, qu'ils le continuent. J'ai quelques minutes devant moi.
D'ici, je peux suivre le bon déroulé. On est encore loin du dernier appel.
Bref, les minutes tuées et laissées derrière moi, je me dirige vers la porte F48.
C'était bien la peine de se presser. On dirait une couse entre escargots et tortues.
Bon, finalement, ça avance et je file en direction du 321 du soir.
Rigueur oblige, des instants… combinés.
J'ai tout juste le temps de m'installer qu'on s'en va déjà. Ça c'est de l'optimisation temporelle!
Repoussage, mise en route, démonstrations de sécurité, bref, toute la panoplie pour tenir occupée la marmaille à bord, jusqu'au point d'attente de la 27L
D'où nous décollons rapidement.
Photos de nuit, photos pourries mais pas tant que cela, j'arrive à en sauver une ou deux pour meubler ce récit.
Le rideau est tiré, le service commence.
Au-delà du rideau, je ne sais pas ce qui est offert mais de ce côté-ci, voilà. Il est bien loin le temps où le plus célèbre des navetteurs était invité à tester des plats raffinés de la cuisine aérienne et à compter les petits pois dans sa cassolette pour passer le temps.
Pour passer le temps (à faire autre chose que de regarder l'écran de son téléphone), une bonne enquête policière nordique. J'ai fini les vadrouilles dans la Scania de Mankell depuis bien longtemps, on fera avec de l'islandais.
Du coup, bah, le temps passe vite.
Et on se retrouve, sans transitions, sur une des pistes de l'aéroport d'Aranda.
Prudent, j'avais regardé la météo avant de partir.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a neigé dans le coin récemment.
Suffisamment pour paralyser CDG ou FRA mais pas assez pour ne fut-ce qu'inquiéter ARN. C'est plutôt bon signe pour mon prochain vol.
Dernier regard sur l'oiseau du soir.
Je passe à mon tour devant le dépôt de saumon (fermé).
ainsi que devant le carousel à bagages.
et ces bandits manchots vendeurs de billets de train pour aller en ville. Aucun besoin ni de l'un ni de l'autre, une navette est censée venir me récupérer et m'amener à mon hôtel.
Bienvenue en Suède. La navette, c'est à l'extérieur que je dois la chercher et après quelques minutes d'errement, elle finira par arriver. #sueursfroides.
C'est beau les pneus neige quand même…
Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro. Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux! À bientôt pour de nouveaux envols. ✈
Merci Guillaume pour ton FR.
L’offre à bord a en effet été réduite par rapport à l’époque de marathon mais reste incomparablement meilleure que celle de la concurrence (SK et LCC).
À bientôt.
Hello et merci Flavien pour la lecture et le commentaire. Effectivement, le service a bien changé ces dernières années, en business comme en éco mais AF, comme tu le soulignes, est la seule à avoir maintenu une prestation "honnête" derrière le rideau. Il sera intéressant de voir comment évoluera le produit quand SK sera intégrée au réseau AFKL.
D'ailleurs, puis-je en profiter pour suggérer une infographie de la rentrée? Les status-match qui vont se multiplier avec SK qui quitte Star Alliance et ITA qui sortira bientôt de Skyteam?
J'ai hâte de voir avec quelle sauce les boulettes suédoises seront servies...
Merci du partage Guillaume ! passage au salon + collation inclue à bord : parfait pour ce type de vol européen (en effet peu de compagnies legacy continue à proposer quelque chose en eco)
Merci Christophe pour la lecture et le commentaire. Comme tu le dis, AFKL restent les seules à proposer une prestation "gratuite". Pour combien de temps encore?
Quelque chose me dit que tu connais déjà la suite de ce routing.
A bientôt !
Re Guillaume
Le passage au salon permet de se remplir l’estomac avant un vol en Y.
J’ai en mémoire un vol sur ce même segment, avec AF ou un plateau complet et chaud était distribué, avec apéritif et digestif… C’était au milieu des années 90 !
Merci pour le partage, à bientôt…
Ah les plateaux repas en classe éco à travers l'Europe. De bien vieux souvenirs. Toutes les compagnies rivalisaient de créativité pour satisfaire leurs clients, y compris à fond de cale. Le voyage en avion, c'était autre chose.
Aujourd'hui, c'est low-cost à toutes les sauces pour presque tout le monde. Heureusement qu'AF sert encore une prestation, loin de celles du temps des navettes de Marathon mais prestation quand même. Pour le reste, les salons font bien le job quand on a le loisir d'y passer.
Merci pour ton commentaire. A bientôt!
Hello Guillaume et merci pour le partage.
J'arrive bien après la bataille, mais encore assez tôt pour ne pas rater le deuxième volet de cette série.
Prestation somme toute assez classique d'AF, mais surtout sans couac ni retard.
L'inflation n'aura pas raison de #jefaismescoursesausalon, la restrictions en vol pouvant même encourager ? 😜
Au plaisir de lire la suite.
Re!
Après la bataille? Je publie tellement rarement et ai accumulé un tel retard de lecture que le temps ne compte plus. En plus, je ne me suis pas trop connecté pendant mes vacances, si ce n'est pour lire mais pas commenter. En tous cas, mieux vaut tard que jamais. Et comme tu le soulignes, ce vol AF ponctuel m'a permis d'arriver à bon port dans les temps, pour une nuit de repos et la suite que tu as déjà lue.
Le #jefaismescoursesausalon permet de tenir quelque peu, à consommer avec modération. Il ne s'agit pas non plus de tout dévaliser. Quant à l'inflation, il suffit d'aller en Scandinavie depuis la France pour être victime des prix quand même assez délirants pour nos porte-monnaie.
Merci Erik pour la lecture et le commentaire.