Avis du vol entre Libreville et Paris en classe Premium Eco avec Air France

Le dernier vol de cette série : un retour en Premium Economy vers Paris avec le nouveau protocole de service.

En avance à l'aéroport : il n'y a pas beaucoup de monde

Depuis le coup d'Etat qui a déposé l'ancien président, une nouvelle compagnie s'est créée pour des vols intérieurs : Africa United Airlines.

Les comptoirs Business et voyageurs fréquents sont vides

A l'étage c'est la même chose, peu de monde. Au bout de ce couloir se trouve le contrôle des passeports.

Ces panneaux pour des e-gates sont en place depuis plusieurs années mais les e-gates ne fonctionnent pas aujourd'hui (comme lors de tous mes autres vols). Néanmoins le contrôle des passeports sera franchi en deux minutes.

Les contrôles des bagages seront assez minutieux, je résisterai à la proposition d'une des agentes de lui offrir une boisson fraiche. Le salon est au bout de ce couloir.

Le salon n'est pas très grand mais il n'est jamais saturé. Il y a des espaces canapés-télévision, des banquettes et des sièges en duo autour de tables. Beaucoup de bois et une décoration locale.

Un buffet propose des plats chauds et froids. Des boissons fraiches non alcoolisées, du vin (médiocre) et de la bière (locale et importée) sont aussi en libre service. Les alcools forts sont disponibles au bar, idem pour les boissons chaudes.

Ma sélection : 

A Libreville, l'embarquement est systématiquement en retard, je quitte le salon dix minutes après le début théorique de l'embarquement.

Je reprends le même couloir.

Il faut ensuite passer la zone duty-free. L'aéroport est de petite taille, il faudra maximum deux minutes pour aller du salon à la salle d'embarquement.

La salle d'embarquement compte seulement 4 portes, les 4 seront utilisées pour l'embarquement ce soir, une par zone.

L'embarquement n'a pas commencé, j'essaie les sièges du terminal. Il n'y a pas de prises électriques.

L'embarquement se fait par zone, la passerelle est presqu'aveugle, il n'y a que des petites fenêtres.

J'arrive néanmoins à photographier le cockpit.

Le boitier de commande de la passerelle.

Il y a un peu de queue en porte. L'équipage nous accueille à bord avec le sourire

Voici mon siège pour ce vol de nuit, c'est pour moi le fauteuil Premium Economy le moins confortable de la flotte d'Air France (je les ai tous testés sauf celui du 787). Les principaux problèmes sont : une assise dure qui encourage à utiliser la couverture comme coussin et le fait que le fauteuil coulisse au lieu de s'incliner. En revanche l'espace pour les jambes est confortable e la tablette est grande et rigide, c'est pratique pour les repas et les ordinateurs.  Coussin et couverture sont d'ailleurs présents sur le siège. 

La notice de sécurité

Il y a aussi une bouteille d'eau.

L'embarquement se termine vite, le vol n'est pas très plein et le siège à côté de moi restera inoccupé. La vidéo des consignes de sécurité se lance pendant que l'avion est repoussé.

L'intensité lumineuse est réduite pour le décollage. J'éteins les écrans inutilisé sur ma rangée pour mieux dormir ensuite.

L'équipage passe distribuer les trousses de confort peu après le décollage. Premier changement dans le protocole de service : un verre d'apéritif (champagne, eau ou jus d'orange) dans un verre en verre est proposé. J'en profite pour vous montrer la tablette. Elle peut se déplier vers le passager pour s'agrandir. Elle coulisse aussi librement.

Le menu de ce soir, il est distinct de la classe économique pour la première prestation.

Le service du dîner commence assez rapidement car le vol est court.
Le plateau tel qu'il est apporté. J'ai choisi l'agneau. Le plat et le dessert seront très bon. Je déclinerai l'offre d'un deuxième verre de champagne mais je note le caractère volontaire de l'équipage. Notez l'apparition de vrais couverts en métal et d'une vraie serviette avec le plateau.

Après le repas, l'équipage propose boissons chaudes et digestifs.
Je prendrai mon combo habituel : poire et chocolat chaud. On m'offrira un carré de chocolat noir Valrhona.

Je m'endors très rapidement et me réveillerai alors que l'atterrissage est proche. Le sac du petit déjeuner (très décevant) a été posé sur l'accoudoir par l'équipage qui a bien fait de ne pas me réveiller. Je grignoterai une petite partie de son contenu. C'est très décevant, d'autant plus que c'est le dernier souvenir que le passager garde de la classe Premium Economy et que le service de la première prestation était bon.

Je parcours la géo-vision alors que l'avion est en finale, on voit le contournement du Niger.

Le débarquement sera rapide nous arrivons tôt à Paris et l'avant de l'avion est presque vide.

Grace à la file prioritaire à l'atterrissage la PAF sera franchie en huit minutes, une performance plutôt bonne pour ADP à 6h30 alors que les arrivées de gros-porteurs commencent à s'accumuler à partir de 6h15.

Je sortirai directement de l'aéroport car je n'ai pas de bagages.