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Bonjour à tous, et bienvenue donc sur la suite de ce routing ayant pour objet l'Afrique du Sud, mais en passant par le chemin des écoliers.
Pourquoi diable passer par Dubaï au départ de Paris pour se rendre à JNB? Et bien pour profiter d'excellents tarifs en miles existants à l'époque entre DXB et JNB (dans les deux sens)
En effet à l'époque AF proposait un DXB-CDG-JNB en cabine La Première pour 175000 miles et quelques centaines d'euros de taxes. Le projet de voyager à 4, et donc de privatiser complétement la cabine est dans l'esprit d'un petit groupe d'amis depuis un moment, mais dans les faits, nous n'arrivons pas à trouver de dates communes.
Fin 2022, en décembre exactement, les utilisateurs du programme Flying Blue reçoivent un mail les informant de modifications quant à la réservation de billets Prime La Première.
2 informations importantes dans cet email relativement laconique: les billets prime La Première sont désormais réservés au statuts les plus élevés du programme FB, sommes toutes logique. En revanche une seule place en billet Prime pour toute la cabine, cela veut par exemple dire qu'un couple ne pourra pas préempter 2 places.
Notre plan de voyager à plusieurs s'accélère donc et nous décidons assez rapidement de réserver ce voyage d'exception avec Ateon (dont les excellents FR sont déjà publiés depuis un moment)
Autre raison de ne pas trainer pour effectuer ce voyage, pour voler en P sur le segment CDG-JNB, le vol devait intervenir avant la fin de la saison Hiver 2023 de l'IATA.
Après le dernier samedi de Mars 2023, AF alignait en effet un appareil sans Première classe à destination de Johannesburg.
Dernier point dans la préparation de ce voyage; définir le sens du trajet DXB-JNB ou inversement.
De nombreux FRistes ont déjà pu profiter de ces vols, mais ils ont pour la plupart fait le trajet dans le sens inverse de celui que je vous présenterai. Si cela peut bien entendu s'entendre, nous avons choisi de faire l'inverse pour plusieurs raisons:
* Stéphane et moi connaissons déjà bien Dubaï et la possibilité de faire un safari sur quelques jours en Afrique du Sud est très tentant
* Le vol CDG-JNB est long et permet de profiter à la fois du service et de la qualité de la literie La Première
* Enfin (et surtout - pour moi) l'escale à CDG est particulièrement longue et permettra de profiter à plein de tous les services proposés par AF dans son antre.
* Vous trouverez d'ailleurs en toute fin de ce récit un premier tour au salon où nous prendrons notre repas du matin.
Les vols au programme (pour le moment - teasing) sont donc les suivants:
C'est en métro, depuis le Pullman Dubai Creek, parfaitement situé à 2 stations que nous rejoignons DXB.
Nous voyageons en Gold class, car même si nous prenons le métro, nous le faisons avec une certaine élégance, et surtout l'écart de prix n'est pas très important.
Il faudra 5 minutes montre en main pour que notre train arrive à la station idoine.
Nous sommes suffisamment en avance, mais pas trop non plus, nous avons cherché à maximiser notre temps et notre repos à l'hôtel.
La connexion avec l'aéroport est très courte depuis le métro, compter moins de 5 minutes pour débarquer dans le terminal 1 qui accueille de nouveau les vols AF.
Le FIDS est bien rempli de vols à venir dans les prochaines heures.
Air France enregistre ses passagers dans la zone 1, située au fond du terminal
A noter que j'ai eu beaucoup de mal pour obtenir des informations quant à l'horaire exact d'ouverture des comptoirs.
Le service client AF par WhatsApp m'indique que les comptoirs sont ouverts 3h avant le décollage, pourtant à notre arrivée plus de 3h avant, le check-in est déjà ouvert pour notre vol.
Dans les faits, je repose la question aux desk où l'on me confirme que le check-in pour ce vol ouvre 3h30 avant le vol.
Et effectivement, tout est en place et en branle quand nous nous présentons aux comptoirs.
Les zones sont correctement indiquées, avec un espace dédié aux passagers Sky priority.
Ainsi qu'un comptoir totalement dédié aux passagers La Première. La machine se met donc immédiatement en route.
Stéphane et moi sommes reçus sur deux comptoirs différents; en effet, nous sommes sur 2 PNR distincts.
Cela signifie également 2 accompagnateurs (accompagnatrices dans les faits) différents.
Nos deux accompagnatrices Philippines ont des prénoms à consonnance française (Jeannette et Gisèle) et il faut s'accrocher pour les suivre, car elles sont alertes.
Nous engageons la conversation de façon assez naturelle, même si on sent qu'elle garde une certaine distance.
Pas de smartgate pour nous ce soir, mais un passage par des portes dérobées que nous ouvre le service au sol confié à Marhaba.
Le gain de temps est significatif, et je crois que AF est une des seules compagnies Européenne à offrir ce service au sol à DXB (je pense à LH / LX notamment)
Le PIF, bien que ne disposant pas de file dédiée, est rapidement expédié grâce à un process bien rodé et, il faut le dire, aux sésames de nos accompagnantes.
Après un tour de transport automatique, nous avançons toujours aussi rapidement vers les salons, non sans avoir à passer par les duty-free immenses de DXB.
Moins de 20 minutes auront été nécessaire pour cheminer des comptoirs de check-in Air France au salon Ahlan First Class où AF envoi ses passagers de Première Classe.
Par défaut, je trouve un peu dommage d'avoir un salon SkyTeam dédié dans ce terminal et de ne pas l'utiliser, mais voyons ce que ne réserve ce salon qu'il est possible de visiter moyennant finance.
Comme précisé, ce salon n'est pas dédié, ni à une compagnie, ni à une classe de voyage. Il accepte en effet, les propriétaires de diverses cartes et programmes de fidélité.
Pendant que mon accompagnatrice s'occupe pour Stéphane et moi des formalités d'accueil au salon, nous suivons celle de Stéphane qui nous conduit au travers du lieu à la recherche d'une place qui nous sied.
Se faisant, nous passons devant un étale pour la presse, en notant que les écrans géants qui diffusaient Flight Radar 24 avant ont disparus.
Nous nous mettons d'accord avec Ateon pour nous poser sur ces tables basses pour le moment, un peu à l'écart d'une occupation relativement importante du salon à notre arrivée.
Dans le même temps, nous validons avec nos accompagnantes qu'elles peuvent nous récupérer dès le début de l'embarquement
Le concept de voyager léger :)
Vous le voyez, le salon continue derrière nous avec une zone très peu occupée pour l'heure.
Une fois convenablement installés, nous décidons de trinquer une première fois au vol qui nous attend.
Si le champagne est relativement convenable pour un salon de Business Class, pour une First c'est un peu léger, s'agissant d'un classique Nicolas Feuillatte. Les autres bulles du moment se concentrant sur un vin effervescent d'Emilie Romagne, que nous ne testerons pas!
Le service se fait à la place et est attentif, il faut dire également que nous sommes pile en face du bar :)
Nous poursuivons tranquillement notre apéro au Perrier, le reste de la carte n'encourageant pas à la consommation, surtout quand on sait ce qui nous attends en vol.
Comme vous le voyez, l'offre liquide, bien que joliment mise en avant ne casse pas des briques.
C'est assez complet malgré tout.
Au niveau du solide, je trouve ça un peu mieux, même si ça ne fait toujours pas très First Class.
La présentation reste soignée malgré tout.
Les entrées ou assimilés.
Une offre en libre service est proposée, avec plusieurs plats chauds, d'inspiration indienne.
ou pas
On retrouve le même concept pour les desserts avec un buffet bien achalandé.
Et un petit comptoir situé en tête de gondole des buffets qui propose quelques pâtisseries orientales.
Le salon s'étant bien vidé, j'en profite pour quelques vues complémentaires.
L'endroit est très propre, et l'attention portée sur les détails (cartes et coussins régulièrement remis en place)
C'est le moment que nous choisissons avec mon comparse de voyage pour nous attabler dans la zone restauration et procéder à une rapide collation.
En complétement des buffets que je vous ai présenté plus haut, une carte est disponible, et la prise de commande ainsi que le service s'effectuent à la place.
Pour ma part, je ferai vraiment léger, en allant piocher une assiette de tataki de bœuf dans les buffets.
Que je complète par quelques brochettes de poulet sauce satay, assez bonnes ma foi.
Je reste au champagne pour accompagner cette grignoterie.
Avant de retrouver nos accompagnantes, je souhaite me rafraichir en prenant une douche.
Direction donc les commodités qui sont immaculées.
J'avoue ne plus me souvenir si elles sont en libre service ou s'il faut se signaler à l'accueil, mais dans tous les cas, l'endroit est suffisamment grand et bien équipé en serviettes et gels douche en tout genre.
A l'heure convenue, à savoir à M-55 du décollage, nous retrouvons les mêmes sympathiques accompagnantes que quelques heures plus tôt.
Notre vol n'est pas encore indiqué en mode "embarquement".
Nous ne trainons pas pour rejoindre la zone principale du terminal.
Pas de buggy pour nous ce soir, notre porte étant à 2 minutes de marche (littéralement) du salon.
Il y a déjà du monde en porte, mais notre escorte fait place nette afin de nous faire passer devant tout ce petit monde.
Je sais que c'est une phase du voyage en First que certains n'aiment pas, préférant plus de discretion, personnellement ça ne me dérange pas plus que ça et cela permet de s'assurer que les priorités sont effectivement respectées en l'absence de cheminement discret dédié.
Les zones sont malgré tout correctement signalées.
Je suis donc vraiment aux premières loges pour accéder à la passerelle, quelques minutes avant l'heure d'embarquement officielle.
Notre 777 du soir (F-GZNE) est dans une livrée SkyTeam, il vous faudra me croire sur parole, car vous n'en verrez pas plus!
Deux passerelles sont connectées à l'appareil, mais dans les faits, celle de gauche sera entièrement dédiée aux passagers de Première Classe que nous sommes!
L'accueil en porte est absolument charmant, en effet la CC qui nous souhaite la bienvenue vient d'être promue CCP et elle partage avec nous la nouvelle, nous l'en félicitons.
Au chapitre des promotions, la PNC en charge de la cabine La Première ce soir, Marianne, nous apprend qu'elle aussi vient d'être promue, en tant que Chef de Cabine, la soirée des bonnes nouvelles en somme.
Trêve d'informations RH pour l'heure, (re)découverte de cette cabine qui garde, malgré les années, cet effet waouh à mon avis.
Est-il besoin de repréciser que l'aménagement se fait en 1-2-1 sur une seule rangée, ce qui offre une cabine ultra intimiste de 4 sièges / "suites"
A mon siège sont déjà disposés un plateau en métal argenté sur lequel ont été délicatement préparés une bouteille d'eau, un verre et quelques chocolats.
Sous la lampe, dont l'intensité est réglable, une carte, avec un message d'accueil manuscrit et personnalisé. Attention très appréciable
Sur l'assise, un confortable coussin, et une têtière où on distingue l'hippocampe, symbole d'AF et de cette classe de voyage.
En face du siège, sur l'ottoman, un confortable plaid en cachemire (ou une belle imitation du moins)
ainsi que des chaussons, dans un sac prévu pour y déposer ses chaussures.
Chaussures que vous pourrez disposer dans le rangement coulissant situé sous l'ottoman justement.
Je fini à peine mon tour de propriétaire que Marianne reviendra vers moi avec la trousse de confort, de fort belle facture, ainsi que le vêtement d'aisance (ou pyjama) non sans s'être assurée avant de la taille qui me correspondrait.
Le contenu de la trousse est composé de produits Sisley, que l'on retrouve d'ailleurs au salon P de CDG.
Gros avantage de ces sièges, l'ottoman est suffisamment large et équipé d'une ceinture, ce qui permet de vraiment pouvoir l'utiliser.
Je rejoins donc mon compagnon pour ce voyage pour partager un apéro bien mérité. Le champagne est du Piper Rare, vous le verrez plus tard (je crois)
Le menu est distribué par Marianne alors que je ne suis pas à mon siège, ce qui me permet de découvrir à quelle sauce nous allons être mangé :)
Un seul menu est désormais distribué, là où il y a quelques années
En même temps qu'un oshibori chaud sur coupelle.
L'embarquement est rapide, et les passerelles sont retirées tout aussi rapidement, c'est le moment que je choisi pour regagner mon siège.
L'IFE est actif au sol, et la taille de l'écran est suffisante
sous la console à ma droite, se situent les contrôles du siège, des hublots, la télécommande tactile pour contrôler l'écran, le casque à réduction de bruit et enfin, l'ensemble de la connectique (USB + jack + courant)
Je fais place nette pour être prêt à la phase de roulage/décollage.
Je profite du roulage pour commencer à me faire une petite sélection de divertissements.
Celui-ci intervient à l'heure, sur les coups de 1h30, ce qui permet de jeter un œil sur notre voisin du moment, avec ce 777 de chez TK
Ledit roulage sera relativement long, puisque c'est à 1h50, soit une vingtaine de minutes après le départ de notre porte, que nous décollerons effectivement.
Les prise de vues au décollage ne sont clairement pas évidentes.
Mais il est possible d'apercevoir le "centre" de Dubaï, même si je ne suis pas du meilleur côté pour vous offrir les vues les plus emblématiques.
La première partie de vol se passe sans encombre, les choses se passant tranquillement en cabine.
Je note que nous n'avons pas eu le droit au passage du commandant avant notre décollage, peut être celui-ci passera-t-il une tête plus tard dans la croisière.
Nous nous étions mis d'accord avec Marianne lors du protocole d'accueil que Stéphane et moi mangeront rapidement après le décollage (afin de maximiser le temps de repos sur ce vol court) et qu'elle pourra dresser une seule table au 1L, le siège d'Air France étant parfaitement pensé pour accueillir cette configuration pour qui souhaiterait diner face à face.
La table, d'un fort beau gabarit ^^ est rapidement et élégamment dressée, pour deux donc.
Et afin de préserver l'intimité de tout à chacun, notre PNC pour propose de fermer les rideaux de la suite adjacente à la mienne.
Que du positif car cela permet d'isoler le passager du 1E, sans pour autant nous enfermer dans notre suite.
Nous poursuivons l'apéritif avec cet excellent Rare millésimé 2006 de la maison Piper-Heidseick, c'est un champagne d'une excellente facture, très fin et qui a parfaitement sa place en Première.
Quelques noix accompagnent le breuvage et me sont spécifiquement proposées à la place des gavottes, ne pouvant manger de fromage.
Nous avons stratégiquement choisis de ne pas nous gaver au salon afin de profiter du service en vol, et ce malgré l'heure tardive du vol, grand bien nous en a pris, vous le verrez, le menu est de fort belle tenue, surtout si l'on considère qu'il s'agit d'un vol au départ d'une escale. J'avais un peu peur d'être déçu de ce point de vue, il n'en n'est rien.
L'ensemble des prestations est proposé dans un unique menu qui regroupe aussi bien le solide que le liquide; les tons sont ceux spécifiques à La Première.
C'est comme "souper" qu'est présenté le repas du soir, on peut regretter le manque de choix pour les entrées, mais la soupe peut éventuellement être considérée comme telle, et on note que le saumon proposé est du Balik
Même constat pour le dessert, mais complété avec une offre de fruits et de glaces.
Pour le reste, sur un vol de cette durée, à cette heure ci, 3 plats chauds + une salade à composer soit même + un assortiment de fromages, on risque pas de mourir de faim.
Balik, homard, agneau, les produits sont en plus de qualité.
L'offre de vins est, immuablement proposée par le sieur Basso qui officie chez AF depuis que j'ai commencé à y voler…
Un peu de lecture avant de vous présenter les étiquettes à proprement parler.
L'ensemble est de belle tenue ici aussi, sans crus particulièrement prestigieux cependant.
Mention cependant pour le Sauternes et le TrotteVieille (que l'on retrouvera au salon par ailleurs)
En revanche, je suis toujours beaucoup plus circonspect sur la proposition de spiritueux.
Très limitée, et toujours avec une description lacunaire, l'offre Française de ce côté là est pourtant à la hauteur et pléthorique!
De la même façon, faut-il être ignare pour s'escrimer à proposer une bière aussi quelconque que de la Heineken en P quand on sait ce que peuvent proposer certains brasseurs Français?
Et je n'évoque même pas ici les propositions de la concurrence (coucou EK)
Parce que je m'escrime à vous le répéter, sur un marathon, l'hydratation, c'est PRI-MOR-DIAL!
Nous ferons honneur au menu, en commençant par la soupe proposée.
Habituellement pas fan des potages, je dois bien dire que celui-ci est très bon, vraiment riche et goûtu et loin des soupes façon concentrés :)
Vous noterez l'attention portée aux détails avec les assiettes toujours positionnées de façon à présenter l'hippocampe au client.
Puis nous poursuivons sur l'entrée, bien que la soupe nous ait déjà pas mal calé.
Un effort à été fait sur la présentation, qui n'est pas si mal que ça.
J'accompagne l'ensemble d'un Condrieu, fort agréable.
L'entrée est bonne, mais je trouve dommage de se servir de Balik pour proposer un tartare assaisonné, on perd un peu le côté fondant du cœur de saumon
On continue ce repas avec les plats chauds, et nous faisons le choix de nous partager deux propositions avec Stéphane.
Je commence par l'agneau en croute, toujours compliqué de présenter de façon élégante de la purée.
Les saveurs sont bien présentes, la cuisson clairement un peu trop poussée.
Puis on fait tourner les assiettes (et non les serviettes) pour tester le Homard, fort bien dressé aussi, avec quelques points de caviar, non mentionnés dans le menu
L'ensemble est original, bien executé et les plats sont à la hauteur de ce qu'on est en droit d'attendre en P.
Pour limiter les mélanges et un éventuel mal de tête, j'accompagnerai les deux plats du même Chablis 1er Cru, très bon, mais un peu faible pour une F (on trouve cette bouteille aux alentours de 35€ dans le commerce).
Un domaine ou une appellation un peu plus prestigieuse aurait été bienvenu.
De guerre lasse, nous faisons l'impasse sur le dessert à proprement parler, mais nous ne rendrons pas les armes sans combattre, nous terminons donc ce très bon repas par des fruits frais.
Plus pour tester le Sauternes que pour les fruits eux même, il faut bien l'avouer…
L'ensemble du repas se sera étalé sur environ 75 minutes, en prenant notre temps.
Le ressenti est des plus positifs et aucune fausse note n'est a déplorer, du quasi sans faute.
Lors de notre repas, nous sommes passés au dessus de pays producteurs de pétrole.
Premier constat, la sobriété énergétique ne semble pas être un sujet de société…
Et ces pic lumineux, flous certes, sont ce que j'ai identifié comme des opérations de flaring. Opération qui consiste à enflammer le gaz, sous-produit de l'extraction pétrolière.
Très impressionnant à voir en pleine nuit.
Sans transition aucune, un petit screenshot qui confirme que, sur cet appareil, le wifi est actif, fonctionnel, et disponible.
Je n'irais pas plus loin que la page de tarifs, pour souligner le fait, qu'en cabine La Première, Air France offre enfin le wifi (pour 4 pax max, le coût est vraiment marginal)
Il est près de 4h du matin quand je file au lit préparé par Agnès, qui aura remplacé Marianne durant le service.
Toujours un plaisir de pouvoir s'allonger dans une literie d'une telle qualité en vol, qui plus est quand, grâce à l'intimité offerte par cette cabine, il est possible de dormir torse nu, ou à son aise, comme on l'entend.
Je me surprends, en rédigeant ces lignes, à me dire que c'est peut être un de mes moments préférés sur ces vols en P.
Avant de sombrer pour quelques heures de sommeil réparateur, j'indique que je souhaite être réveillé le plus tard possible, et qu'en conséquence, je ferai l'impasse sur le petit déjeuner.
L'idée étant de passer par le salon La Première lors de notre débarquement pour y prendre notre pdj.
C'est donc très sobrement avec un Perrier et quelques biscuits secs que Marianne (de retour de repos également) me tire de ma torpeur.
A titre de référence, voici ce qui est proposé au petit déjeuner. Peut être un peu léger, mais nous le sauront jamais :)
Il est un peu plus de 8h (8h10 précises) quand l'ensemble de ma suite est remise en configuration "atterrissage"
Une partie de l'équipage viendra chaleureusement prendre congés, sans passage du CDB cependant.
Nous serons quelque peu en avance à l'arrivée, la faute (grâce diront certains) à des vents favorables durant le vol.
Il est 5h30 locale quand nos roues toucheront le tarmac. De la brume / condensation empêchera toutes prises de vues décentes.
Le roulage durera une grosse quinzaine de minutes, avant que nous ne puissions rejoindre notre point de stationnement, et qu'une seule et unique passerelle ne soit connectée à notre appareil.
Dernière vue sur cette cabine avant notre débarquement, l'espace est laissé propre par les pax et l'équipage, ce qui peut faire office de vitrine pour les autres passagers passant par là lors du débarquement.
Assez peu de photos de cette phase du voyage, en effet, si notre accompagnante AF au sol est bien présente à la porte de l'appareil, elle nous explique qu'un contrôle de police (auquel nous sommes soumis comme n'importe quel passager) à lieu en passerelle.
En conséquence de quoi, il nous faut donc aller en passerelle montrer patte blanche, puis revenir sur nos pas pour accéder à l'ascenseur de la passerelle.
Ce petit détour valait le coup, puisque nous retrouvons sur la tarmac un vaillant destrier qui nous attendait pour nous conduire au salon.
Un seul véhicule a été affrété pour nos deux personnes :)
Sacrément classe quand même!
Je poursuis un peu le récit de ce vol en vous proposant de nous accompagner au salon où nous souhaitons prendre notre petit-déjeuner.
Après un rapide, mais très agréable tour de piste, notre véhicule nous dépose devant l'entrée du salon dédiée aux passagers en transit.
Juste après l'entrée, un PIF dédié, tenu par 2 agents fortement sympathiques, doit être passé.
Pas besoin de dire que cette étape obligatoire du voyage ne se vit pas du tout de la même façon que quelques mètres plus hauts, dans les flux généraux de CDG (nous y reviendrons d'ailleurs dans le prochain FR - Teasing)
Tout est aux couleurs de La Première, ce qui renforce l'univers de marque.
Un coup d'ascenseur plus tard, nous débarquons dans l'un, si ce n'est LE, des meilleurs salons de Première Classe / First Class du monde.
Promis, plus de photos seront disponibles dans le report suivant.
L'endroit est quasi désert à cette heure de la journée (il est à peine plus de 6 heures)
Au bar, qui a été refait il y a déjà quelques temps, on voit que l'heure est plus à la caféine qu'au malt de whisky :)
Le buffet en libre service est déjà dressé, et prêt à être dévalisé
L'ensemble fait envie, mais une offre à la carte est également proposée, je vole la photo de Stéphane pour illustrer mon propos.
Nous nous attablons, alors que Stéphane fait le plein de vitamines (entre autre)
et que ces viennoiseries, fort appétissantes, nous sont proposées pour patienter.
Pour ma part, je connais déjà pas mal l'offre petit-dej du salon P, aussi je demande s'il est possible de me préparer quelque chose qui ne figure pas à la carte.
J'opte pour des œufs à la coque à la truffe; ça aurait put être du caviar tellement c'est noir, mais non.
L'ensemble est parfait avec ces toasts eux aussi aromatisés à la truffe.
Et je m'accorde une première (ou une dernière) coupe de champagne avec ce plat d'exception avant d'aller profiter d'un peu de repos.
Merci pour votre lecture et vos éventuels commentaires sur ce récit.
Je vous retrouve prochainement pour la suite de nos aventures qui auront pour destination, Johannesburg, point final de notre périple.
A très vite.
Que dire sur un tel vol; un voyage en P est toujours un moment exceptionnel, et celui-ci ne déroge pas à la règle, l'ensemble du parcours s'étant effectué sans encombre avec des personnels soucieux de bien faire, je vais donc essayer de synthétiser les points qui m'ont marqué / me semblent importants:
DXB:
Pas grand chose à dire sur l'aéroport en lui même, bien connecté au reste de la ville comme on l'a vu.
A signaler, la qualité de l'accompagnement proposé par AF au sol via un service dédié, qui n'est pas repris par d'autres compagnies comme LH/LX.
Avec à la clé, un côté exclusif et un gain de temps non négligeable.
Ahlan First lounge:
Peut être le point d'amélioration du segment. Si le salon propose une offre des plus qualitatives, il s'agit plus à mon avis d'un excellent salon business que d'un salon First. D'une part à cause d'un manque d'exclusivité (trop nombreux pax qui peuvent y accéder, y compris contre paiements) et d'autres part à cause de la qualité des produits proposés. Il manque d'un champagne et de vins d'exception. Le reste des services proposés est bien rodés (douches / service à la place...)
AF:
Si je n'ai pas été impacté à titre personnel, la maintenance de la cabine doit être plus poussée, le siège de Stéphane ayant eu quelques raté, les cloisons de séparation se montrant aussi parfois capricieuses. Ce n'est pas tolérable dans cette classe de voyage.
Pour le reste une superbe prestation de l'ensemble de l'équipage avec un catering de grande qualité. On aimerait retrouver une montée en gamme des boissons, surtout sur la partie spiritueux.
Un IFE de qualité, un bon casque, du wifi inclus le divertissement n'est pas en reste.
CDG:
Compliqué de juger CDG lors d'un transit en First, tant on ne voit rien de CDG (ce qui explique sans doute les notes aussi hautes)
Et je ne sais pas si l'accompagnement proposé par AF est à mettre au crédit de l'aéroport ou de la compagnie. De façon transparente pour le client, c'est pas loin du sans faute.
16 Commentaires
Je revis un peu ma première et unique fois sur La Première entre Sao Paulo et Paris, et qui m'obsède depuis avec l'envie de la découvrir au départ de Paris.
L'expérience à bord est unique et votre récit en témoigne parfaitement : je continue de penser que c'est l'une des expériences les plus agréables en tant que passager!
Hate de vous lire sur le segment CDG-JNB !
Pour le segment JNB-CDG, j'imagine que vous aurez eu la dernière classe J d'AF ? Une mini "première" avec les sièges première rangée des 2 cabines J, héhé!
Ravi que ce récit vous ai remémoré de bons souvenirs (du coup je suis allé lire votre expérience :) )
Clairement, et même si l'expérience au départ de DXB est très bonne, le parcours prévu par AF à CDG est imbattable, et c'est d'ailleurs souvent un des points forts soulignés par les usagers. J'essayerai de détailler cela dans le prochain report.
Pour le dernier vol, tout ne s'est pas passé comme prévu, et je n'ai pas eu l'occasion de découvrir la nouvelle J d'AF... mais une bien obsolète business class sur un appareil magnifique - si le suspens est trop insoutenable, je vous invite à découvrir le récit d'Ateon déjà publié: https://flight-report.com/fr/report/61792/lufthansa-lh573-johannesburg-jnb-frankfurt-fra/
A très bientôt et merci pour votre lecture
C'est vrai que l'expérience First sur AF est en général de très haut niveau.
Le salon de DXB est très correct (à tous le moins si je compare à celui de Paris CDG Term 1 pour le client First de EK).
Les oeufs Benedict prennent quelques libertés avec la recette traditionnelle d'origine (avec le saumon à la place du bacon frit) .... mais ça doit être DXB puisqu'au salon First d'EK ils m'ont mis de la dinde fumée (sachant que le cochon n'est pas forcément en odeur de sainteté). J'ai un peu de mal à comprendre pourquoi à DXB on voit aussi peu de vin d'Afrique du Sud. Il y a de petites merveilles, véritable Lulli du palais en blancs qui méritent vraiment d'être découverts.
Beau catering en vol surtout si on considère que ce n'est pas la base AF. Par contre, que fout le sommelier AF ? Quand je vois ce à quoi j'ai eu droit sur EK sur un CDG-DXB-NRT et retour, je me dis qu'AF ne fait pas honneur à tradition viticole d'exception. Même pas un "petit" Chassagne-Montrachet de la maison Chanson que tout un chacun aura soin de faire vieillir en bouche ! Quant aux alcools, je suis là aussi toujours un peu resté sur ma faim notamment sur le cognac et je suis d'accord avec toi pour la bière, pourquoi pas une Kronenbourg (la bière qui rend sourd) ou un Kanterbrau (la bière qui rend gros) ?
Quoi qu'il en soit, je pinaille un peu mais vivre cette expérience est quelque chose que je souhaite à tout Avgeek qui se respecte parce que c'est une parenthèse enchantée dont il faut savourer chaque instant
Jm²
Bien vu pour la comparaison avec le salon F de EK à Paris, dommage quand on sait qu'il existait pré-covid un salon EK dédié et que ceux-ci sont généralement de belle facture.
Nous nous rattraperons sur les vins sud-af à destination :) et sur les vins globalement en vol et lors de notre passage au salon à Paris :)
Bien d'accord sur l'axe d'amélioration à porter à l'offre liquide, qui plus est car il est facile d'avoir une gestion unique ex-escale d'AF.
J'ai eu la chance également de faire un AR en F sur EK et il est certain que l'offre vinicole bat à plate couture celle de notre compagnie nationale.
L'offre de cocktails proposée par EK est également un très joli marqueur de leur First. On pinaille c'est vrai, mais pour qui aime faire bonne chère cela peut être un critère différenciant. Ne voyageant que pour le plaisir, je ne suis soumis à d'autres contraintes que celles financières et entre deux produits F, le choix peut se jouer sur la qualité du catering. En revanche on le verra, le salon P d'AF à CDG est d'un très bon niveau.
L'important comme dit dans ta conclusion est d'apprécier ce moment, et de ne jamais en être blasé, tout en réalisant la chance qu'on a de pouvoir profiter de telles prestations.
A très vite pour la suite et merci encore pour la lecture.
Comme tu le dis, une très belle exécution de la prestation par du personnel enjoué, cela débouche toujours sur une belle expérience.
Le produit AF La Première quand il est proposé de la sorte est à un très haut niveau à mon avis.
A bientôt pour le reste.
Mention spéciale pour les oeufs à la coque truffés ;)
A bientôt !
Les oeufs coque ne sont que les prémices d'une dégustation qui s'annonce sans fin au salon :)
A retrouver dans le prochain récit !
Profitez bien ✈️
Avgkeekement
easyJet 35 ?
Mais il n'y a pas de lignes spécifiques pour vivre sa passion et profiter du moment en vol.
Merci en tout cas pour le compliment et ravi d'avoir réussi à faire partager cet excellent moment.
Je préfère un service prévenant, attentionné et non forcé des PNC qu'un passage du CCP ou du CDB pour répondre aux exigences du protocole.
Peut être que la souscription à un programme de fid pourrait aider à toucher du doigt le rêve de voler en P.
A très bientôt pour un second vol en First dans la foulée!
Merci encore!
Quel plaisir de lire ce FR que je n'attendais plus et qui me rappelle ce bon moment. Finalement la réforme de Flying Blue + la fin des vols en Première pour JNB auront accéléré la prise de décision, et je ne le regrette pas !
On adore ! ^^
Bien qu'AF ne soit pas dans sa base, la qualité de l'accompagnement au sol à DXB est à souligner. Même si le salon laisse à désirer, d'autant que dans une ville aussi bling bling que Dubaï, on pourrait s'attendre à avoir un salon First plus qualitaitf.
Un excellent repas, le fait de pouvoir dîner l'un en face de l'autre (à dessein je n'emploie pas le terme tête à tête ;-) offre tout de même une expérience de voyage incomparable. D'autant plus que comme tu le soulignes, le catering était vraiment d'excellent niveau, ce qui n'était pas si évident étant donné l'heure du vol.
On a beau le dire, l'accueil en voiture à la sortie de l'appareil reste un moment particulier, avec le parcours exclusif que l'on connaît.
Bref, un beau produit - même si comme tu l'as relevé dans ta conclusion, pour ma part la cabine (siège cassé) n'était pas dans un état compatible avec le prix du billet...
On attend la suite du voyage avec impatience ! Mais vu que tu es lancé, ça ne devrait pas tarder...
Dommage que l'on n'arrive pas à retrouver les tarifs et la configuration de vols de l'époque aujourd'hui; j'aurai volontiers retenté l'expérience :)
Le salon fait relativement bien le boulot, je le considérerai éventuellement lors d'un passage à DXB si je veux changer du SkyTeam Lounge (que je n'ai pas vu depuis sa réouverture post covid)
Assurément une bonne surprise que le niveau de prestations en vol, tant sur la qualité des équipages que celle du repas proposé.
Le lit (quand il fonctionne correctement) est également des plus agréable et la "suite" très fonctionnelle et confortable.
Je vais essayer de détailler un peu le service / parcours sol à l'arrivée avec AF.
La suite dans les tuyaux mais se fait un peu désirer!
Je pars lire tes derniers exploits :)
A très vite.
Un bon point pour l'escorte bien que c'est assez rapide à DXB, ça fait toujours plaisir.
Le salon est la seule fausse note, c'est vrai que comme salon business, il serait parfait mais comme salon First, ca fait un peu léger surtout avec les hôtes payants qui ne favorisent pas une fréquentation limitée.
Pour le vol on est dans la perfection, un seul regret c'est qu'il soit si court.
C'est très efficace et cela donne vraiment envie casser son compte de Miles...
Merci pour ce beau report Mathieu et à bientôt.
Le produit La Première quand il est exécuté comme ici est d'un très haut niveau, surtout si l'on considère qu'on est hors base d'AF.
Sans aller jusqu'à parler de fausse note, il est sûr que ce salon n'est pas des plus exclusifs, il reste cependant agréable, même si on est en droit d'attendre mieux.
Le vol est court, mais permet d'en profiter suffisamment tout en conservant une plage de repos satisfaisante; nous avions que nous allions avoir une seconde vague avec le CDG-JNB.
Même si l'envie de casser la tirelire à Miles est toujours là, le tarif semble lui ne plus être accessible, et il n'y a plus de P (pour le moment de et vers JNB... dommage)
La suite arrive début Février :) a très bientôt donc!
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