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6118 avis
Bonjour les FRistes !
On se retrouve pour le vol retour de mon petit week-end chez un ami, à Toulouse.
Pour mémoire, le vol aller avait eu 1h30 de retard.
Rappel du routing :
Le vol partant à un horaire très matinal (06h05), je cherche à savoir comment rallier TLS de nuit. Je m'étonne de ce que la quatrième ville de France ne propose aucun transport nocturne pour l'aéroport, laissant le choix alternativement de prendre un taxi à 35€, une voiture ou d'y aller à pieds. Fou que je suis, je choisis la troisième option, l'aéroport n'étant qu'à une petite heure à pieds de mon hôtel.
Contre toute attente, la balade est très agréable ! Je pars vers 3h de mon hôtel. Les rues sont désertes, et cela donne une atmosphère très agréable au trajet !
Je passe devant le siège d'Airbus notamment.
J'arrive à 4h à l'aéroport de Toulouse. Deux vols Air France (pour CDG) et KLM (pour AMS) doivent décoller à 6h05. Une énorme cohue se forme, les comptoirs n'ouvrant qu'à 4h20
J'attends devant le guichet skypriority, qui est fermé :
Je passe rapidement au guichet retirer ma carte d'embarquement, puis j'ai accès à la fast-track du PIF, qui sera rapidement expédiée.
Passage à travers le duty-free de TLS, puis à travers les nombreux magasins, encore fermés à cette heure très matinale.
Je remarque que l'aéroport est grand, spacieux et propre. Cela est très agréable.
Malheureusement pour moi, le salon le dimanche ouvre à 5h45. Mon embarquement débute à 5h35, et s'achève à 5h50. C'est loupé pour cette fois…
J'en profite pour m'adonner à mon activité de plane-spotting favorite, avec cet A319 de Lufthansa.
Puis vue sur notre oiseau du jour. Il s'agit d'Alpha Tango (F-GTAT). Il a intégré la flotte en 2008, et est donc un "récent" A321. Il s'agit, par chance, d'un A321 avec les sièges "smart and beyond", qui s'inclinent. J'ai de la chance d'en avoir un pour un vol intérieur !
Je me dirige vers la porte d'embarquement, qui sera la porte 50. Le vol est en code share avec de très nombreuses compagnies ce matin, probablement beaucoup de passagers seront en correspondance à CDG.
L'embarquement commencera avec 10mn d'avance. J'embarquerai parmi les premiers en skypriority.
Nous patienterons dans la passerelle pendant de longues minutes, le temps d'installer les personnes avec assistance.
Instant porte d'entrée :
A l'entrée, la cheffe de cabine souhaite, individuellement à tous les passagers, ses meilleurs vœux pour la nouvelle année.
Je m'installerai au siège 10A, qui est situé en issue de secours, afin d'espérer y prolonger un peu ma nuit de sommeil. Le pitch est royal en ce siège. Par ailleurs, en bonus, je n'aurai pas de voisin à mes côtés.
Le plafonnier trahit l'âge moyen de l'avion, sans pour autant être très avancé.
Au moment où j'entre dans l'avion, le carburant est en cours de remplissage. A ma gauche, une vue imprenable sur le camion de ravitaillement en kérosène, et sur un B737-800 de Ryanair, en partance pour Paphos :
Quelques minutes après, les PNT allument le signal "attachez votre ceinture", le ravitaillement en carburant étant terminé. Le camion s'en va.
L'embarquement s'achève à l'heure. Le commandant de bord prend la parole et annonce une durée de vol d'1h15, pour une arrivée avec 10mn d'avance.
Nous repousserons avec 2 petites minutes d'avance. Le B737-800 de Ryanair semble prendre du retard (il était censé partir 5mn avant nous), tandis qu'on aperçoit la queue d'un A320 de British Airways, à destination de Londres LHR, qui partira une heure plus tard :
Flaps position décollage :
Début du roulage en direction de la piste 14L. Nous décollerons vers le sud, et effectuerons donc un premier virage à droite d'un demi-tour pour nous remettre en direction du nord.
Nous apercevons plusieurs queues d'avions :
- A l'arrière plan, un A320 d'EasyJet, sans doute à destination d'ORY
- Bien visible et dégagé, un A320 d'Air France qui s'apprête à partir pour ORY, une heure après nous
- La queue d'un Embraer 190 d'Air France Hop à destination de LYS
- D'autres avions qu'on peine à distinguer clairement.
Alignement on runway 14L
Takeoff, v1 and rotate :
Positive climb, gear up :
Premier virage à droite, avant flaps up :
Le catering commence assez rapidement dans la cabine. Les PNC sont agréables, et font le taf, sans extras néanmoins. Le matin, le catering pour un vol intérieur est analogue à celui d'un vol européen : gâteau et choix de boissons froides ou chaudes. Je choisirai un simple verre d'eau :
Peu après, je tenterai de m'endormir pour finir ma nuit calmement. J'ai la chance d'avoir beaucoup d'espace devant moi.
Le wifi fonctionnera sur ce vol, et je pourrai par moments suivre là où nous sommes. Le niveau de vol d'aujourd'hui sera assez bas, à fl300. Mais ce n'est pas très étonnant pour un vol d'une si courte durée.
Au-dessus de Tours, le commandant de bord annonce un début de descente, avec une arrivée au parking avec 10mn d'avance.
Nous effectuerons un atterrissage par l'est, donc avec une base main gauche avant l'atterrissage !
A fl100, les PNT demandent aux PNC de préparer la cabine pour l'atterrissage.
Je jette un coup d'œil dehors, et je ne vois pas grand chose. Il semble y avoir pas mal de nuages bas :
Un coup d'œil au METAR de CDG publié à 6h heure zulu (donc équivalent 7h en France) indique une procédure ILS d'atterrissage, avec notamment une grosse couche de nuages à 500 pieds. On risque d'apercevoir la piste au dernier moment, mais c'est tout de même au-dessus des minimas requis pour atterrir à CDG (200 pieds pour un A321).
L'avion effectue une base main gauche pour s'aligner sur la piste 26L.
Full flaps, puis gear down en plein nuages :
A 500 pieds, on aperçoit les lumières.
500, stabilized and cleared.
300, hundred above :
200, minimum, continue :
Touchdown, spoilers and reverse green :
Roulage, et passage nocturne devant le concorde :
Passage devant la cité PN :
Passage devant les ateliers servair :
Nous irons nous parquer au terminal 2F, et arrivons bien en porte avec 10mn d'avance.
Je rejoindrai le centre-ville de Paris en RER.
A bientôt, pour de nouvelles aventures.
Merci de m'avoir lu.
Eelv1996
Un vol largement meilleur que le vol aller, avec un équipage sympathique, qui arrivera avec de l'avance.
TLS semble être un aéroport très bon en termes de services, mais mon vol précoce ne me permettra malheureusement pas d'en profiter, notamment pour ce qui est du salon. En revanche un énorme problème d'accès de nuit (pas de transports en commun entre minuit et 6h).
CDG est fidèle à soi-même. Pour ce matin, ça ira très bien.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 69 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Toulouse (TLS) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 28 minutes.
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4 Commentaires
Le plafonnier ne trahit pas l'âge car même des A321 ou A320 ceo des années 2018 ou 2020 ont le même.
je prends souvent ce vol et cela dépend, car chaque fois que je prends cette ligne on est à FL360 ou 370 donc même un vol de 1h permet d'aller plus haut cela dépend du vent et du poids de l'appareil je pense.
Concernant votre deuxième remarque, en effet, comme je l'indique dans le FR de mon vol aller, le niveau de vol peut changer selon le cas.
Concernant votre première remarque, il me semble que pour les appareils à partir du milieu des années 2010, la consigne lumineuse "interdit de fumer" a souvent été remplacée par une consigne lumineuse sur l'autorisation d'allumer les appareils électroniques.
Bien à vous
Je ne connaissais cette exigence! On en apprend toujours sur FR ;-)
A bientôt !
En effet, les approches ILS ou low ILS permettent aux avions d'atterrir malgré des conditions météorologiques mauvaises, notamment avec une mauvaise visibilité.
Néanmoins, il existe quoi qu'il arrive une altitude minimale où l'équipage doit absolument avoir la piste en visuel, pour pouvoir atterrir en toute sécurité. Si ce n'est pas le cas, l'équipage a l'obligation de remettre les gaz ("go around").
Cette altitude minimale est indiquée dans le cockpit par un message : "minimum". L'équipage annonce alors à voie haute soit "continue" (s'il a la piste en visuel, qu'il n'y a aucun avion aligné dessus et qu'il a reçu l'autorisation d'atterrir de la part de la tour de contrôle), soit "go around" si l'une des conditions que j'ai énoncé précédemment n'est pas réalisée. 100 pieds avant l'altitude minimale, le message vocal "hundred above" (pour les airbus hors A220) ou "approaching minimum" (pour les boeings + l'airbus A220) est entendu dans le cockpit.
Cette altitude minimale varie selon l'aéroport et le type d'avions. Pour les aéroports parisiens, qui sont bien dégagés et sur des terrains plats, l'altitude est assez basse, de 200 pieds pour la plupart des types d'avions. Mais il arrive bien souvent que cette altitude soit plus élevée, si l'aéroport est plus dangereux. Par exemple, à Florence (FLR), l'altitude minimale pour un A318 ou un A319 est de 500 pieds. Pour cause, il y a une montagne en face, qui fait qu'à 200 pieds, l'avion ne pourrait pas remettre les gaz en toute sécurité. A ma connaissance, en Europe, c'est l'aéroport de Mykonos (JMK) qui détient la palme de l'altitude minimale la plus haute, avec plus de 1000 pieds.
En espérant que ces explications vous éclairent.
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