Avis du vol entre Amsterdam et Bangalore en classe Affaires avec KLM

225, c'est le nombre de récits qu'il m'aura fallu pour pouvoir enfin vous offrir un récit business sur un vol long courrier ! Après avoir parcouru tant d'heure durant les récits des plus grands contributeurs et avoir voyager par procuration à bord de ses classes avants c'est enfin à mon tour de passer de l'autre coté du rideau et de vous narrer ma première expérience en J LC.

introduction

Nous sommes au mois de septembre quand un long déplacement pro se profile à l'horizon. Au programme un peu mois de 2 mois pour former des équipes locales entre la fin octobre et la mi-décembre.

Au niveau du routing c'est le patron qui paye mais pour un déplacement aussi long il paye la J au finale avec les contraintes de flexibilité et horaires ce sera KLM qui tiendra la corde avec un routing relativement simple.

Les autres propositions de routing incluait Lufthansa avec le vol FRA-BLR opéré en Boeing 747-800 mais une arrivée au beau milieu de la nuit. BA avec leur 777-200ER et une arrivée au petit matin à BLR et enfin AF avec le vol CDG-BLR opéré en Airbus A330 mais un tarif délirant pour la J sur mes dates. Qatar qui aurait pu être une option ne proposait pas de vols intéressants sur mes dates.

A noté que ma compagne se joindra à moi pour 2 semaines avant de rentrer en France. Elle voyagera en éco et prendra le vol AF ce qui la faisait partir à 30 min d'écart de Toulouse et arriver avec 15 min d'écart à Bangalore. Le vol en Y avec KLM étant 250€ plus cher sur ces dates.

Ce qui nous donne le routing suivant:

Sans surprise KLM est la seule compagnie opérant sur la ligne entre Amsterdam et Bangalore. La compagnie batave propose 5 vols/semaine entre AMS et BLR.  Toutefois les options sont plutôt nombreuses pour rejoindre BLR depuis l'Europe
- Air France propose un vol quotidien depuis CDG en Airbus A330 à peu près au même horaires
- British Airways là aussi vol quotidien opéré le plus souvent en Boeing 777-200ER avec une arrivée vers 4h du matin.
- Lufthansa qui propose 1/vol quotidien opéré en Boeing 747 depuis FRA et une arrivée en pleine nuit et depuis novembre 4 vols/semaines opéré en Airbus A350.
Sans compter les multiples options possibles depuis les pays du golfe mais peu pratique pour un départ depuis Toulouse. A noté que Qatar Airways aurait pu être considéré car opérant depuis Toulouse mais la aussi les horaires était très peu pratique avec des escales de + de 20h à l'aller comme au retour.

Concernant la BDD c'est une exclusivité !

Transit matinale à AMS

Fraichement arrivé par le vol du matin en provenance de Toulouse je me retrouve aux alentours de 8h30 du matin dans le hall principal de Schiphol. Tous les services et boutiques sont ouverts malgré l'heure très matinale. Je ne traine pas trop et me dirige vers la zone de contrôle des passeports afin de passer rapidement dans la zone réservée aux vols intercontinentaux.

Le contrôle sera très long avec une attente de pratiquement 20 minutes et (il me semble car je ne l'ais pas vue) pas de ligne prioritaire. Les familles avec enfants auront l'opportunité de couper la file et les agentes en charge du guidage (en grand nombre) se montreront bien plus complaisante avec les passagers parlant néerlandais. Bref après cet étape un peu pénible me voici en zone "internationale" où là aussi les passagers sont en nombre.

Le FIDS qui affiche les nombreux vols au départ ce matin, avec quelques petits retards mais mon vol n'est pas concerné.

Entre la pluie et les reflets du terminal ce n'est clairement pas l'idéal pour tirer le portrait de ce Boeing 777-200ER dont j'ignore encore qu'il sera mon appareil du jour.

Passage par le salon KLM Porte 52

L'entrée au lounge se fait par cet escalator désormais très connu orné des célèbres petites maisons KLM en porcelaine de Delft. Je dois reconnaitre que cet aménagement datant de la rénovation du salon est vraiment esthétiquement réussi.

Un scan du boarding pass plus tard et me voila dans le principal lounge de KLM à AMS. Je découvre cet endroit ma fois plutôt imposant où l'on retrouve de nombreux passagers. 2 points noirs sur cet étage du bas c'est plutôt sombre et sans aucune vue sur l'extérieur 

Il y a un étage appelé "Blue" sorte de bar à cocktail où il est possible de s'asseoir mais aussi de bénéficier d'une offre complémentaire payante. Petit aperçu du menu en dessous les prix restent raisonnable mais je trouve vraiment ça moyen d'avoir une offre payante dans son lounge flagship…  

Cette zone et je trouve plus agréable car plus lumineuse et avec moins de passagers malheureusement la terrasse sera fermée sans doute à cause des conditions météo peu clémentes.

La vue générale prise depuis le bar du "Blue", un escalator et disponible mais aussi cet escalier à alcôve qui fait communiquer la partie rez-de-chaussée et la partie bar sans doute ma partie préférée du lounge bien qu'un peu casse gueule car un peu raide. 

Sur le mur du fond on retrouve des carreaux de porcelaine de Delft ayant servit pour les vidéos des consignes de sécurités des vols KLM. 

Coté déco les av-geeks n'ont pas été oublié avec ces maquettes historiques des appareils Douglas DC-4 et DC-6 utilisé par KLM à la sortie de la guerre.

On trouve aussi des éléments bien plus moderne dans ce lounge avec ce robot valet chargé de récupérer la vaisselle sale, originale mais encore expérimentale. On trouve aussi différents services comme une zone avec des casiers très pratique ou encore un trolley/stand pour réaliser les échanges de maisonnettes en porcelaine pour les frequent-flyers collectionneurs.

Quelques aperçus de l'offre proposée aux buffets (gratuit) je ne prendrais rien n'ayant pas grand faim. Je me contenterais d'un expresso avec un spéculos. On notera la présence de quelques éléments chauds mais pas non plus une offre hyper alléchante ou bien présentée… ca reste basique.

On ne va pas mentir ce n'est pas mon expérience au lounge la plus aboutie, il faut dire que j'y suis resté moins de 30 minutes. Mon vol étant marqué en cours d'embarquement depuis déjà de longues minutes je quitte donc le lounge et me dirige vers ma porte.

En chemin je croise cet Airbus A330-300 de Delta en partance pour Seattle.

Tandis que les soutes de mon appareil du jour sont en cours de chargement. Pour le pedigree de notre oiseau du jour il s'agit d'un Boeing 777-200ER immatriculé PH-BQG et nommé "Galápagos Islands" il a été livré il y a plus de 19 ans à la compagnie batave. Pour mon logbook il s'agit de mon premier vol sur ce type.

La porte est indiquée en fermeture mais beaucoup de passagers attendent encore d'embarquer. Le vol sur 100% full en Y comme en J de quoi expliquer l'augmentation des fréquences hebdomadaires sur cette ligne de la part de KLM même si, malgré tout, les prix restent "abordable".
L'accueil par les agentes en charge de mon embarquement sera très aimable et elles réouvriront même la file Skypriority pour moi. 

Une vue supplémentaire sur l'imposante bestiole du jour. On peut voir que la banque locale doit avoir la même agence de pub que le loueur de voiture Allemand avec qui elle partage la couleur.

Passage dans le couloir menant au jetbridge.

Petit moment un poil étrange, j'emprunte le premier jetbridge suivant 2 autres passagères devant moi … sauf qu'au bout du tunnel on trouve porte close en effet la porte 1L est déjà fermée ! Après avoir fait demi-tour pour prendre la direction de la seconde passerelle je fermerais moi même le filoguide barrant l'accès à cet porte… il faut tout faire ici !

a bord du 777-200ER de KLM en J

Heureusement la porte 2L est elle encore ouverte ! Désolé Esteban l'instant porte sera furtif. Je serais accueilli à bord avec le sourire par 2 mamies KLM toutes droit sorties des années 80 entre les coiffures et les uniformes.

Je rejoins rapidement mon siège au rang 2 coté droit. Je suis le dernier passager à arriver dans la principale cabine J. Mon voisin est déjà là et à déjà pris ces aises. Oui il y a 2 verres d'accueil mais aucun n'est à moi… d'ailleurs aucun verre d'accueil ne me sera proposé lors de l'embarquement.
Au niveau du siège on retrouve le très connu Diamond de Collins Aerospace. On ne va pas se mentir on trouve désormais bien mieux sur le marché toutefois ce siège n'a de principal défauts qu'un manque d'intimité, un nombre de rangements limités et un siège pas full access. D'ailleurs KLM ne s'y trompe pas et a commencée à rétrofiter une partie de sa flotte de Boeing 777-300ER avec des cabines proches de leurs Boeing 787.
Pour le reste pour ma première en J sur un long courrier je suis bien content d'être ici plutôt qu'en éco et le fait d'avoir un vrai full flat est un gain de confort assez incroyable.

Pour le reste l'armement est déjà bien présent avec oreiller, couette et trousse de confort déjà présents sur le siège. Dans la zone de rangement on trouve aussi une bouteille d'eau et le casque ANR sous blister là aussi un élément agréable quand on voyage sur cette bétonnière qu'est le Boeing 777.

Pour le détail du contenue de la trousse de confort que je trouve plutôt qualitative avec un cache yeux de bonne facture, des chaussettes, quelques cosmétiques Rituals avec des produits hydratants pour les mains, visage et un stick lèvre. On trouve aussi les classiques brosse à dent et bouchon d'oreilles mais aussi un petit stylo logoté KLM. 

Forcément le pas est très bon et avec ma petite taille je n'arrive presque pas à toucher la boite à pied. Quel plaisir d'avoir un grand IFE plus un IFE naturel double écran ^^.

Petit détail sur le coté console du siège qui offre une séparation entre les 2 sièges. On y trouve aussi le rangement pour la documentation et les menus (déjà présents lors de l'embarquement) ainsi que la télécommande tactile de l'IFE

Vue générale depuis mon siège alors que nous sommes alors près pour le décollage

Petit détail sur le plafonnier pour l'ami F-OITN.

Pour vous donner une idée de l'aménagement cabine 34 sièges en J et 286 sièges en Y. J'ai hésité à prendre un siège dans la petite cabine J après les portes 2 mais j'avais peur d'être gêné par les bruits des galleys et le manque de séparation avec la Y.

Bon pour les vues de l'extérieur il faudra attendre une météo plus clémente…

Les consignes de sécurités sont diffusées sur les écrans de notre 777 en direct des ateliers de Bols. Elles seront diffusées en Néerlandais, Anglais avec sous titre en Hindi.

Nous commencerons notre court roulage vers la piste 09 située au nord du terrain tout en suivant un autre triple 7 de KLM.

Après une faible attente on s'aligne sur la piste

Nos pilotes poussent nos 2 réacteurs GE90 à leur puissance de décollage dans un bruit assourdissant alors que les terminaux d'AMS et les avions bleus défilent par le hublot.

Rotation quelques centaines de mètres avant le seuil de la 18L.

Comme je le disais plus haut malgré un excellent remplissage l'ambiance en cabine reste calme et posée même si mon voisin ronflera quelque peu… mais bien moins que nos moteurs GE90.

Peu de temps après notre décollage le ballet du service commence avec un oshibori chaud

Le menu du jour disponible à mon arrivée au siège, la prise de commande se fera au siège avant le décollage. La carte des vins à un menu dédié.

L'apéritif est servit, je choisirais le champagne. Il s'agit d'un Nicolas Feuillatte Brut Reserve … clairement pas un "grand champagne" mais au moins ce n'est pas du Cava ^^. Je choisirais le snack local à base de fromage de hollande qui était surprenamment fort en gout. Dans tout les cas pas un bon mariage avec le champagne. Par contre j'aime beaucoup la vaisselle KLM effet Delft qui est très sympa et typique.

Dehors on navigue toujours dans la crasse depuis notre décollage de Schiphol il y a une heure.

Le plateau comportant l'entrée est amenée, choix unique mais il y en a pour tous les gouts, là aussi j'étais un peu circonspect sur le mariage des gouts avec ces 4 éléments qui n'allaient pas trop ensemble …
Coté qualité cela ira du très bon avec le saumon au pas terrible avec des tomate dont on devinait facilement qu'elles n'avaient jamais vu la lumière du jour en passant par le sans intérêt avec la salade de boulgour sans aucun gout.
Pour la salade de fenouil au Vadouvan on est dans l'originalité (et ça marche parfaitement avec la destination indienne) mais entre le fait que cela soit parfois dur à digérer cru et qu'il était coupé bien trop gros ce n'était là non plus pas une grande réussite …

Au moins visuellement c'est plutôt joli et bien présenté. J'accompagnerais le tout avec le Chardonnay blanc.

On baisse en qualité de présentation pour le plat principal mais l'on gagne en gout avec le poulet accompagné par le Médoc. On notera les couverts en métal que je trouve sympa et qui matchent bien avec la vaisselle. A noté que le service de boisson de la part de la PNC en charge de ma rangée sera généreux et très prévenant avec plusieurs propositions de re-fill.

Le dessert sera servit à l'assiette avec ce joli trio de dessert, si une nouvelle fois la présentation est au rendez-vous les gouts sont moyen avec un gout de pâtisserie décongelé pour certains éléments… dommage.

Dessert suivit peu de temps après par un service de boisson chaude la PNC en charge de ma rangée me donnera carrément la boite complète des thés et tisanes pour que je fasse mon choix. On retrouve encore une fois ces tasses fournies par Marcel Wanders que je trouve très réussies.

Dehors le jour défile, comme un idiot je me suis trompé de sens en choisissant mon siège j'ai donc le soleil en pleine tête. Mon voisin me demandera (sans être spécialement aimable) de fermer les hublots car il souhaité dormir. De toute façon il n'y avait pas grand chose à voir dehors. Ce sera le cas de la quasi totalité de la cabine qui passera en mode dodo. D'ailleurs je serais plutôt étonné par le remplissage de la cabine en quasi totalité remplie par des couples d'origine Indienne plutôt jeunes.

Ne ressentant pas de grosse fatigue (nous sommes à la mi-journée à l'heure française) je passerais une bonne partie du vol à regarder des films. Il y a du choix même si la médiathèque n'est pas de première jeunesse. Seul l'offre de musique me laissera un peu sur ma faim. Je regarderais les 2 derniers Hercules Poirot mais aussi Mad max que je n'avais jamais eu l'occasion de voir avant et que j'ai bien aimé.

L'IFE, Panasonic eX2 est contrôlable depuis la télécommande tactile qu'il est possible d'utiliser en écran déporté pour afficher la géovision par exemple.

Le vol se poursuit très tranquillement quelques friandises sont disponibles au galley.

Nous aurons le droit à un couché de soleil éclair au dessus de la péninsule Arabique.

Détail sur notre wingtip, on ne peut plus simple alors que notre GE90 continue son sourd bourdonnement vraiment pour moi le point noir de cette machine avec un bruit trop important en croisière.

La route du jour plutôt tortueuse afin d'éviter l'Ukraine, la Russie, certaines zones de l'Irak et Syrie … bref une route bien Sud qui à un impact sur le temps de vol pour l'altitude de croisière ce sera proche de 37.000ft une bonne partie du vol.

Dernières lumières du jour alors que nous attaquons notre traversée de la mer d'Arabie.

Petite revue du contenue de la pochette (autre que les menus) on retrouve la réglementaire safety card mais aussi le magazine de bord "Holland herald" ce qui devient pour le moins rare de nos jours.

Le contenus mets sans surprise en avant certaines destinations de la compagnie, je le trouve à la fois intéressant et succin en tout cas bien moins élitiste que le magazine d'AF. On retrouve quelques articles sur la compagnie avec cet article sur l'offre de nourriture dans les salon Skyteam (plutôt drôle quand on connait la qualité de l'offre des crown-lounges).
On retrouve aussi une carte des destinations en mode gribouillis KLM s'entêtant à faire apparaitre tous les vols de l'alliance sur la même carte de quoi faire un beau plat de spaghettis.  

Pour me remettre du mal de tête engendré par la vue de cette map monde je ferrais une petite sieste, mais j’aurais du mal à fermer l’œil plus d’une dizaine de minutes.

Le second service sera lui apporté un peu moins de 2 heures avant notre atterrissage prévu. Au menu de cette seconde prestation un Empanadas végétariens bien seul dans son assiette mais aussi une petite salade de tomate/moza (qui fait un peu doublon avec l'entrée du premier service) et une tarte au citron qui sera l'élément a retenir de cette seconde prestation.

Je resterais à l'eau pour ce second service, rapidement les boissons chaudes sont apportées aux passagers qui le souhaite. J'apprécie le fait de pouvoir manger la tarte au citron accompagné d'un thé (préférence personnel) La petite soucoupe au dessus de ma tasse sert ensuite pour déposer le sachet de thé après l'infusion. 

Nous approchons de la fin de notre vol, la cabine est préparée en vue de notre prochain atterrissage. On peut le voir sur la géovision Bangalore est en vue. 

L'équipage passera ensuite avec le trolley contenant les célèbres maisonnettes KLM en Bleu de Delft. En effet pour tous les vols long courriers en J KLM offre une petite maisonnette en porcelaine produite par la maison Bols. Pour cette nouvelle mouture dévoilée en octobre 2023 il s'agit de la Gare de Valkenburg aan de Geul 104ème de la collection car oui toutes les 104 maisons sont inspirées de bâtiments réels existant aux Pays-Bas. La communauté avait d'ailleurs visitée la distillerie à l'occasion d'un meet-up en 2018.
Mon voisin semble être un habitué de la compagnie batave, il a même l'application pour répertorier et choisir un modèle de maison qu'il n'a pas et éviter les doublons, pas besoin pour moi il s'agit de ma toute première ^^.

L'approche se fera comme très souvent par l'Est de la ville. Nous contournerons Bangalore par le nord avant de faire quasiment demi-tour pour rejoindre la piste 27L en service pour les atterrissages. Les lumières de la "grande" banlieue de Bangalore se rapprochent donc progressivement par le hublot.

posée en pleine nuit a Bangalore

Posé sans encombre et parfaitement à l'heure. Le posé sera un peu lourd mais le freinage plutôt tranquille il faut dire que la piste est sèche ce soir là. Nous quittons rapidement la piste. Nous apercevons au loin de très nombreux A320neo parqués devant le terminal 1 qui accueil principalement les vols domestiques des low-costs Indigo, Akasa et Spicejet.

Mais comme on peut le voir en se rapprochant, la plupart de ces machines sont stockées. Ce n'est pas des vestiges du covid mais bien un problème affectant les moteurs Pratt&Whitney 1100G qui équipent les flottes d'Indigo et GoAir.
D'ailleurs ce soucis d'avions cloués au sol a enfoncé le dernier clou du cercueil de GoAir devenue entre temps Gofirst qui c'est déclarée en faillite au début de l'automne. Quel gâchis de voir ces avions quasi neuf cloués au sol.

Celui là vol bien et même très bien avec cet Airbus A350-900 de Singapore Airlines qui assure une rotation depuis la citée état.

De notre coté on arrive en vue du T2 qui accueil la totalité des vols internationaux mais aussi les vols domestique du groupe Air India (Air India Express et Vistara).
On y croise aussi ces Airbus A320 dont la livrée fait curieusement penser à Air Asia. Et pour cause ! Le paysage aéronautique Indien est en plein remodelage en cette fin d'année 2023. Et c'est ce que l'on détaillera dans les prochains FRs de cette série.
Pour faire simple, dans ce cas si, Air Asia India a été rachetée il y a quelques années par le groupe Tata qui possédé déjà une place d'actionnaire majoritaire dans la joint venture Vistara (avec Singapore Airlines). Hors en cette fin d'année 2023 Tata prend aussi le contrôle d'Air India  et ses filiales ! De quoi faire place à un peu de rationalisation et la marque Air Asia India disparait du fait de la fusion avec l'autre compagnie low-cost du groupe à savoir Air India Express.

Nous sommes finalement parqués en bout de jetée. Il y a bien un appareil au pleine couleurs d'Air Asia visible au loin mais il s'agit d'un A320neo de la filiale Malaysienne du groupe qui arrive depuis Kuala Lumpur.

Les opérations de débarquement commenceront rapidement tout d'abord par la porte 2 (située à l'arrière de la cabine business principale). Pour ma part je rangerais tranquillement mes affaires et profiterais de ce temps pour faire quelques clichés mais aussi discuter une dernière fois avec l'hôtesse en charge de ma rangée. Il s'agissait d'ailleurs de sa première escale à Bangalore.

Instant porte avant la sortie que j'effectuerais pour ma part par la porte avant gauche qui venait d'être ouverte entre temps.

Dernière vue sur mon vénérable destrier du soir qui sera d'ailleurs avec les A330 un des prochains appareils à quitter la flotte de KLM au profit de nouveaux Airbus A350.

Je débarque dans les couloirs du terminal 2 de Bangalore, l'aéroport est flambant neuf (il a en effet ouvert au mois de septembre). 

Les arrivées du soir, j'attendrais un bon moment devant ce panneau attendant l'arrivée du vol Air France afin de retrouver madame avant de passer l'immigration. On remarquera beaucoup de vols longue distance arrivant en pleine nuit comme les vols du groupe AF/KLM, Singapore, Qatar Airways ou encore LH.

Après une longue attente je retrouve ma compagne arrivée avec quelques minutes de retard de son vol Air France. Nous passerons aux contrôles avec des guichets dédiés au E-visa. Cela prendra pas mal de temps et nous aurons le syndrome de la mauvaise file des agents responsable des flux nous demandant de changer régulièrement de file pour au finale nous retrouver dans une file encore plus lente que la précédente … bref pas super. On débouche rapidement dans un très grand duty-free dédié aux arrivés. Là non plus pas d'arrêt dans cette zone où les vendeurs semblaient attendre le chaland.

Puis l'on arrive dans la zone de récupération des bagages où les valises en provenance de CDG sont déjà en train de tourner. Je mettrais quelques secondes a repérer d'où arrivaient les bagages du vol KLM. En effet depuis le temps le vol n'étais plus affiché et des employés avaient décalé les sacs restant en dehors du tapis.

On se retrouve rapidement dehors, une grande partie des commerces et services ground-side sont situés sous une sorte d'immense préau on y retrouve pêlemêle restaurants, taxi pré-bookés et autre bureau de change par lequel je serais obligé de faire un détour. En effet l'unique distributeur de billets refusait mes 2 cartes bancaires.
On notera que malgré l'heure avancée (plus de 1h00 du matin) tous les commerces de bouche sont ouverts.

Nos roupies en poches nous nous dirigerons vers la zone réservée aux taxis aéroportuaires. Jamais eu d'embrouille il me semble qu'il contrôlent à la gate que les chauffeurs fassent bien tourner le compteur. comptez environ moins de 20€ pour rejoindre le centre de Bangalore mais bien une heure et demi de route malgré l'heure "creuse".

C'est ici que se termine ce report on se retrouve très vite pour la suite et les premiers reports à bord des compagnies indiennes !