Avis du vol Emirates Paris → Dubai en classe Affaires

Introduction

Bonjour et bienvenu sur ce FR #76 pour moi !

De retour d'un déplacement professionnel à Amsterdam, je fais un petit passage par Paris. Je choisi pour rentrer le vol EK72 qui part dans la matinée et arrive à Dubaï en début de soirée. Il me permettra d'être au boulot le lendemain matin après une bonne nuit !

Le routing est le suivant pour ce déplacement :

Au moment de la réservation, il suffit de renseigner son adresse de départ et son adresse d'arrivée et la réservation de chauffeurs est fait directement. Côté Paris le service est assuré par Sixt qui vient vous chercher 3h avant l'heure départ, soit 7h du matin pour ce vol. Côté Dubaï, Emirates a sa propre flotte de voitures et il suffit de se présenter au comptoir adhoc après avoir récupéré ses bagages.

Toujours au moment de la réservation, j'avais la possibilité de préréserver le plat principal du déjeuner parmi les propositions du menu du jour. Il ne s'agit donc pas d'un menu plus large mais du menu du jour qui est proposé à tous les passagers. J'imagine que ça me permet de sécuriser son plat préféré et cela permet à Emirates de ne pas charger plus de plats que nécessaire !

Dernier point, le choix du siège : le 7A est le siège le plus en avant de la cabine Business juste derrière la partie First. Il est côté hublot et est tout à fait standard sinon une case à pieds légèrement plus grande. La cabine à l'air assez pleine sur ce vol.

Enregistrement et contrôles

En ce dimanche matin d'hiver, une camionnette Mercedes se présente à l'heure dite. La circulation dans Paris est très fluide et en 35 minutes je suis déposé devant le Terminal 1 (malgré un petit embouteillage pour accéder au dépose minute, ce qui est systématique dans tous les aéroports parisiens… une sorte de marque de fabrique !).

Je rentre dans le terminal, descend d'un étage pour trouver la douane pour faire ma détaxe et je remonte pour trouver les comptoirs d'enregistrement Emirates qui sont en pleine action. Il y a deux comptoirs pour la First (qui seront utilisés par l'équipage qui comporte bien 25 personnes…) et trois comptoirs Business. Assez rapidement je peux enregistrer mes deux bagages (une valise sur le tapis et un sac sur le petit chariot pour bagages hors format).

Moins de 10 minutes de queue avant d'obtenir ma carte d'embarquement. Un gros quart d'heure depuis mon arrivée à Roissy en comptant un passage rapide à la douane. Ça va !

Ensuite direction la porte 18 via les contrôles, je me présente devant le premier accès venu et on me dirige vers l'accès n°1 un peu plus loin. Il y a un peu de monde pour passer le portique et s'engager dans un des tubes mythiques de Roissy 1.

Arrivée en haut, il faut tourner autour du bâtiment pour rejoindre le contrôle de la frontière où les parafes sont en sommeil mais aucune attente. Ensuite direction un des tunnels eux aussi historiques avec leurs travelators interminables.

Au bout du tunnel… le nouveau bâtiment de jonction qui relie certains satellites du Terminal 1. Il y a un accès prioritaire avec escalator dédié :-) jusqu'aux contrôles de sécurité. 6 minutes pour passer le contrôle. 14 minutes depuis l'enregistrement et 30 minutes depuis mon arrivée à l'aéroport. On arrive ensuite dans le centre commercial habituel et assez imposant ici !

Je ferais un petit tour pour aller voir la porte avant de prendre la direction du salon Extime.

L'A380 du jour est déjà là à 8h08 pour une arrivée prévue à 8h00. Il s'agit du A6-EEZ qui va sur ses 10 ans au moment du vol.

Pour le salon, une petite subtilité d'Emirates qui a un salon géré par Extime mais séparé du salon Extime multi compagnies existant. Emirates retournera a un moment à CDG2 quelque part mais a quand même trouvé le moyen d'avoir un salon en propre à CDG1… En pratique, alors que le salon classique est à gauche (avant dernière photo) il y a une affiche à droite pour orienter vers le salon dédié (dernière photo). Il faut dire qu'il y a 3 vols en A380 par jour donc environ 300 passagers First & Business sans compter les passagers avec statut. Ça doit valoir le coup d'avoir son propre salon. Voyons voir comment c'est !

La décoration est assez originale, avec une ambiance d'appartement parisien assez chic avec deux espaces et une grande terrasse extérieure (il fait nuit et il pleut ce matin là mais l'été ça peut être utile). Le buffet est riche et varié. De quoi se préparer un petit déjeuner sympathique et profiter des produits français qu'on ne trouve pas à Dubaï (je parle de l'Oasis et de l'Orangina :-)).

Après en avoir bien profité, le jour s'étant levé, je fais un petit tour des avions en porte (il y a un peu moins de reflets lorsqu'il fait jour…). Il y a ce matin là beaucoup de Boeing 777-300ER, c'est décidément le "workhorse" long-courriers de beaucoup de compagnies.

Bon il y a bien quelques Airbus aussi par là et un bon vieux 767 américain ! Les portes 17/18 se préparent pour l'embarquement.

L'embarquement démarre à 9h20 dans le calme et en parallèle pour les passagers du pont supérieur et ceux du pont inférieur.

Il y a un contrôle aléatoire dans la passerelle par la police française. La question posée que j'ai entendue en passant : "Est-ce que vous avez plus de 10.000 euros sur vous en liquide ?"… Je n'ai pas été arrêté donc on monte par la passerelle jusqu'au pont supérieur ! La sensation de monter dans l'avion est inhabituelle !

à bord

En arrivant par cette porte on arrive directement derrière la partie First dans la grande cabine business où se trouve mon siège (le tout premier à droite). La cabine de l'A380 d'Emirates est bien connue, elle n'a pas changé depuis l'introduction de l'A380 chez Emirates il y a 15 ans. La configuration est toujours relativement d'actualité avec des sièges en accès direct de l'allée et complètement plat (pas vraiment nécessaire sur ce vol de jour). Le style est particulier avec beaucoup de bois-plastique qui masque mal des finitions pas très qualitatives.

Les coffres sur le côté du siège sont très pratiques.

Un casque de qualité et des chaussons/masque sont disposés sur la tablette avec un coussin et une couverture sur le siège. L'écran est assez grand et sans reflet.

La cabine sera quasiment pleine sur ce vol.

Un verre d'apéritif est immédiatement proposé et les menus sont apportés. Les vins proposés sont les mêmes que sur le vol aller vers Amsterdam quelques jours plus tôt.

Par contre le service proposé diffère. Sur ce vol, un repas complet de déjeuner est proposé. Rien de prévu en fin de vol même si on peut aller chercher au bar des sandwichs entre autres. Sur le vol aller il y avait un vrai petit déjeuner et un vrai déjeuner donc deux services complets. Pour ma part pas de drame avec cette proposition de service !

Il va être temps de partir, alors que la météo s'améliore légèrement. Pendant que les consignes de sécurité sont diffusées sur les écrans, nous repoussons. Il est 10h15. En roulant vers les pistes, on aperçoit quelques Airbus supplémentaires tout au bout de ce terminal (un second A350 chinois et un A330neo africain).

Direction la piste 27L du doublet nord de Roissy. C'est la piste la plus proche du terminal, donc roulage rapide avec quelques arrivées d'Air France sur les taxiways.

En regardant vers le terminal on voit un avion de Thai qui vient prendre notre place en porte. Ça ne traîne pas et ça complètera l'alignement de Boeing 77W (5) ! Il est temps de mettre les gaz et de décoller, il est 10h34. On aperçoit les installations de maintenance d'Air France Industries (oups AFI KLM E&M de son nouveau nom officiel), puis le hub cargo de FedEx et enfin un peu plus loin les pistes du Bourget.

Nous passons rapidement au dessus des nuages pour retrouver le soleil, c'est toujours sympa. J'en profite pour faire un petit tour au toilettes avant que le service ne se mette en route.

Environ 20 minutes après le décollage, l'équipage prends les commandes pour le déjeuner. Cela se fait sur un téléphone comme au restaurant souvent aujourd'hui. La commande est transmise au galley situé à l'arrière derrière le bar. Dehors il y a pas mal de trafic aérien. Comme on le voit sur la dernière photo, la cabine permet une assez bonne intimité sans être trop compartimentée comme peuvent l'être des cabines plus récentes.

Le verre de Pessac-Léognan blanc arrive accompagné de noix en tout genre. Il sera très bon.

En arrivant aux environs de la Croatie, la nappe est mise en place.

Le plateau initial arrive 40 minutes après l'apéro qui n'était déjà pas arrivé très vite. Bon ils prennent leur temps ! C'est très bon par contre et bien dressé dans l'assiette. Le pain est très frais (du vrai pain français pas comme à Dubaï). La suite s'enchaîne dans un bon rythme avec des passages réguliers pour éviter toute déshydratation. Le poulet pré-commandé s'avère un bon choix et le fromage pour le coup n'est pas particulièrement bon mais pas mauvais non plus.

Le vol se passe très tranquillement, un petit peu de tchat avec famille et amis grâce au forfait message gratuit et quelques films plus loin, je vais me dégourdir les jambes vers le bar où il n'y a personne. Je ramènerais un banane qui accompagnera bien les chocolats distribués en fin de repas.

Au dessus de l'est de la Turquie, une montagne bien particulière se dévoile toute enneigée. Nous passons ensuite côté Iran. Emirates y passe régulièrement car c'est la route la plus efficace mais les compagnies européennes par exemple l'évite de manière systématique.

Une petite surprise arrive à ce moment du vol sous la forme d'une glace à la vanille (il y avait un autre choix je crois). Dehors le soleil se couche et on croise un petit peu de trafic.

Alors que la descente est amorcée, un oshibori est distribué et un film sur Dubaï est diffusé. Jusque là la trajectoire semble directe vers DXB…

Mais ce n'est presque jamais le cas ! Il nous faudra faire une seule petite boucle avant de s'aligner via un large S. Cette approche en S est très fréquente mais je dois dire que je ne sais pas à quoi ça sert. Il me semble qu'on pourrait sortir de la boucle directement pour s'aligner mais bon je ne suis pas expert…

La skyline de Sharjah est visible sur la gauche de l'appareil lors de l'approche finale. Atterrissage en retard de 8 minutes sur une piste humide ce qui est très rare ici et fait suite à un week-end très humide à Dubaï. J'en souris alors que j'écris ce report un autre jour de pluie à Dubaï, décidemment l'hiver aura été très pluvieux cette année (de mémoire 4 ou 5 jours de pluie, tout est relatif donc :-)). 

Arrivée

Quelques minutes de roulage plus tard nous voilà en porte au Terminal 3 portes A. Il faudra prendre un petit train pour rejoindre le terminal principal. Petit au revoir au siège alors que les passerelles sont connectés et que les passagers en First débarquent. Je suis dans la passerelle 13 minutes après l'atterrissage.

Commence un petit parcours bien balisé mais assez sportif à cause de la dimension imposante du terminal. Avant de se lancer : un dernier coup d'œil à l'avion du jour.

Une fois sorti du petit train, direction les smart gates pour le contrôle de police puis le contrôle des bagages à main pour accéder au tapis bagage (le 11 aujourd'hui). Bizarrement la smart gate du jour ne me reconnait pas donc je dois mettre mon passeport sur le lecteur adhoc. C'est tellement cool de passer sans sortir son passeport mais bon pas cette fois !

Tout ce petit parcours a pris 30 minutes, le train a vraiment mis un peu de temps à arriver, sinon le reste est assez rapide.

Au tapis 11, pas de bagage en mouvement du côté où j'arrive mais ma valise est déjà de l'autre côté. Mon sac arrivera très vite ensuite, donc pas d'attente ce soir au bagage. Il ne reste plus qu'à récupérer mon chauffeur du soir pour rentrer à la maison. Les photos donnent l'impression qu'il y avait du monde mais tout va très vite (6 minutes entre le bagage et la voiture).

Reste plus qu'à se laisser conduire !