Introduction
Ce récit est celui d’un week-end à Amsterdam à l’occasion d’une manifestation annuelle que Mme voulait aller voir depuis longtemps. Je lui fait une fleur (et même plusieurs^^) en lui proposant d’y aller après une longue période pendant laquelle il était difficile d’aller où que ce soit. Il vous faudra attendre le bonus pour la découvrir.
En attendant, voici le routing :
Enchainement de vols
- 1KL1224 - Economique - Paris → Amsterdam - Boeing 737-700
- 2AF1441 - Economique - Amsterdam → Paris - Airbus A320
C’était l’époque où mon statut nous donnait accès au salon, comme le signalait cette carte d’embarquement imprimée la veille

… mais AF/KL considérait manifestement que c’était un peu juste pour notre standing. Pas moins de 179 € pour une cuisine gourmande et plus de place pour nos jambes ? Merci, mais non merci !

Le siège 7A, au hublot devant l’aile et du côté opposé au soleil allait très bien faire l’affaire

Le salon de CDG-2F, avant l'aube
Le soleil ne s’était pas encore levé lorsque nous arrivons en taxi devant le terminal

… au niveau des comptoirs Skypriority

Le terminal est très vide

Pas d’information particulière au sujet de notre vol au FIDS

Pas d’attente pour passer le PIF de l’Accès n°1

… et nous sommes airside 7 minutes après être entrés dans le terminal

Arrivée à l’entrée du salon

… où l’on valide sa carte d’embarquement qui ouvrira l’un des portillons au second plan

Nous restons au rez-de-chaussée du salon

Pour ce qui est de l’offre alimentaire, on retrouve l’incontournable trio œufs brouillés / bacon / haricots.

Salade de fruits, yaourts, cold cuts, pains et viennoiseries

Pour étancher sa soif, il y a café, thé, soft drinks… mais les bouteilles d’eau de plastique à usage unique ne sont plus politiquement correctes : il y a des fontaines d’eau plate, réfrigérée, et pétillante, au choix.

Alcools divers

Mon choix

Le salon offre une belle vue sur le tarmac, lequel est assez humide, sous un ciel très chargé

De gauche à droite : E-190 Air France Hop!

A320 Air France

Et A319 Air France

Il est temps de quitter le salon : la sortie est libre

Embarquement
La jetée 1 du terminal 2F

Il y a du monde autour de la porte F28

L’avion est là ?, la pluie aussi ☹

Il est prévu à l’heure

Quelques PAX sont sur les starting blocks

Un employé passe pour faire la chasse aux valises de cabine qui pourraient être mises en soute pour ne pas retarder le vol.

Descente de la passerelle

Instant porte s’ouvrant à 180° (une caractéristique de tous les 737)

Fuselage shot

La cabine d'un 737-700 KLM
Vue de la cabine en entrant

Le 7A est tout juste devant un hublot manquant

PH-BGK a été livré neuf en 2010, mais cet aménagement de cabine, avec des canaux audio à commandes sur l’accoudoir, faisait déjà très old school

… tout comme ce boitier qui encombre l’espace pour les pieds.
(Depuis, cet appareil a été vendu à Virgin Australia en 2023)

Aujourd’hui, il ne sert (au verso) qu’à alimenter une prise secteur 110 V – 60 Hz, bien cachée sous le siège : il faut savoir qu’elle existe pour la trouver.

Mais quelle que soit sa génération, il n’y a pas de miracle dans un 737 : la carlingue est plus étroite que dans la famille A320, et donc la largeur entre accoudoirs aussi, de 2 cm environ.

A défaut, le pitch est correct

Plafonniers

La carte de sécurité recto

Et verso

Dans la catégorie « divertissements » il y a aussi un magazine, sans grand intérêt comme il se doit.

Était-il vraiment nécessaire d’inciter des PAX à mettre des bagages en soute ? A l’avant, les coffres à bagages sont bien vides, en fait.

En vol
Dehors, la météo ne s’arrange pas

On repousse ; roulage vers la piste
F-GBOL, un Bombardier Global 6000 appartenant au groupe Bolloré

A320 Aer Lingus

Le terminal 1, aperçu malgré les gouttes de pluie sur le hublot

Décollage, pendant qu’un A32x EasyJet attend pour traverser la piste

Mauregard, au-delà de l’extrémité nord-est de CDG

Vu le plafond, inutile d’espérer profiter du paysage à l’altitude de croisière. Voici la prestation offerte à bord : un café et un gâteau à la noix de coco, pas mauvais

Scoop : ce gobelet est fabriqué en plastique !

L’avion va atterrir piste 27, ce qui impose ce grand détour, beaucoup moins pénalisant cependant qu’en cas d’atterrissage piste 18R, la redoutée Polderbaan

Descente vers AMS
Nous n’y sommes pas encore, mais en vue d’Ouddorp, peu avant Rotterdam

Europoort, le port artificiel gagné sur la mer en aval de Rotterdam

Les serres du côté de Hoek van Holland

La Haye, avec le Parc Sud (Zuiderpark) au premier plan

Contrairement aux apparences, ces structures blanches ne sont pas un château, mais uniquement des tentes et autres constructions temporaires pour un événement.

La gare centrale de La Haye, contre le bord droit de la photo. A l’extrémité droite du petit lac rectangulaire, juste à la limite des nuages, on aperçoit aussi le Mauritshuis, le musée qui expose notamment la très célèbre Jeune fille à la perle de Vermeer.

Quelques unes des centaines d’îles du Westeinderplassen, au premier plan

Aperçu de l’extrémité d’AMS : les pistes 36C (quasiment dans l’axe) et 06

On continue de contourner AMS par le sud, avec ici quatre pistes d’un coup : 04/22, 06/24 et 09/27 (de la plus proche à la plus éloignée, plus ou moins parallèles à la trajectoire de l’avion, « barrées » par la 18L/36R

Vue de loin, cette zone donne l’impression de champs continus, mais l’espace est en fait strié de canaux parallèles

L’échangeur entre les autoroutes A2 et A3, juste au-dessus du réacteur, et les immeubles d’Amsterdam Sud-Est, au milieu de la photo

Le Grand Lac (Groote Meer), pas si grand que cela, et au-delà, le pont de l’A6 connectant la ville nouvelle d’Almere (au fond à droite) à Amsterdam (hors champ à gauche)

Instant BESMRS

L’avion commence à faire son demi-tour vers AMS.
Amsterdam est à l’horizon ; notez la double arche d’un pont ferroviaire sur l’autoroute A1, vers le bord droit de la photo

Les méandres du Vesp, le long de la petite ville de Weesp

Weesp à gauche, et la zone industrielle de Hogewei

Amsterdam Sud-Est

La Johann Cruijff Arena

Le centre d’Amsterdam, aperçu par le hublot à l’extrémité de la rangée à droite

L’extrémité Est du périmètre d’AMS

Deux avions d’affaires vont décoller la piste 22, la plus courte d’AMS avec 2020 m seulement.

Un appareil est sur le seuil de piste, l’autre attend sur le taxiway derrière

Un hélicoptère au décollage. Sauf erreur de ma part, il s’agit de l’un des trois Agusta AW139 de la police néerlandaise.

Touché à 10h04, soit STA + 4’

Arrivée à AMS
Ciel nuageux et soleil rasant sur AMS
Le roulage est l’occasion d’un peu de spotting

PH-BVD, un 777-300ER KLM en livrée Skyteam

PH-BKG, un 787-10 KLM

Arrivée de SP-LNK, un Embraer E195LR LOT

B-18905, un A350-900 China Airlines

PH-TFO, un 737 MAX 8 TUI fly

PH-CDF, un 737-800 Corendon Dutch Airlines

EC-NEI, un 787-9 Air Europa

N861NW, un A330-200 Delta Air Lines

PH-BGC, un 737-800 KLM

OH-LWE, un A350-900 FInnair

Stationnement à côté de PH-BQL, l’un des 777-200ER KLM Asia

KLM Asia est une filiale à 100% de KLM, enregistrée à Taïwan sous le nom de 荷蘭亞洲航空公司 (littéralement « Compagnie Aérienne Pays-Bas Asie ») pour desservir TPE sans faire blacklister KLM en Chine. Depuis, AF a ouvert une permet de desservir directement TPE : la Chine a manifestement décidé de ne plus imposer cet artifice juridique.

Sortie de l’avion avec 10 minutes de retard sur l’horaire : c’est compatible avec l’horaire du trajet suivant

J’ai même le temps de faire patienter Mme, le temps d’encore un peu de spotting depuis le terminal : EC-NCK, un A330-200 Wamos

PH-HXC, un des nombreux 737-800 Transavia

L’immatriculation est masquée par un escalier mobile, mais le type est indiqué sous le logo Sun Express : c’est bien un 737-800 !

Last, not least, PH-OFE, l’iconique Fokker 100 exposé sur le toit du terminal

C’est la première fois que je vois cet équipement utilisé : PAX recharge son téléphone en pédalant. J’ai quelques doutes sur le bilan carbone du cycle de vie complet de cette installation (et aussi sur l’activité sportive en l’utilisant).

Par ici la sortie

Passage à cette consigne, car notre programme de la journée excluait de conserver notre bagage à main et cela nous aurait fait perdre beaucoup de temps d’aller le déposer à notre hôtel.

Landside

Et sortie en direction des arrêts de bus

C’est cette étape du trajet qui a été la plus laborieuse, car muni de ce plan général d’AMS

Bonjour Marathon et merci pour ce report.
Il semble y avoir un problème quant à la date du vol.
Bons vols
Back to the future ? :)
J'ai corrigé !
Merci pour le partage d'un vol à horaire qui pique !
La porte qui s'ouvre à 180° : effectivement maintenant que tu le dis ; j'avais bien vu que c’était pas pareil avec les airbus (parce qu'elle est inclinée une fois ouverte), mais sans voir cette différence d'ouverture.
Finalement tu as une partie d'hublot quand même, mais c'est sur qu'il vaut mieux vérifier sur les plans de cabine.
Sur la première photo on a l'impression que la piste est encore plus courte !
Très joli bonus qui me donne des idées.
A bientôt !
L'horaire était justifié par le bonus : nous voulions avoir suffisamment de temps à destination
Je dois à @Esteban de (re-)connaître cette particularité.
Entre les hublots manquants et la carlingue plus étroite, les 737 sont par construction moins confortables que les A32x
La compression par la perspective est particulièrement trompeuse quand la photo est prise dans l'axe
Il faut s'y prendre à l'avance : nous n'avions pas pu avoir de place pour un week-end : j'ai dû poser un jour de congés pour y aller un vendredi.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Les Boeing 707, 720, 727, 737 et leurs variantes militaires (C135-, C-137, E-3, E-6, E-6, E-8, etc.) ont obligatoirement des portes qui s'ouvrent à 175 ° vers l'avant de l'appareil par l'extérieur. C'était une exigence de l'époque pour qu'en cas de décollage "portes ouvertes" (sic), celles-ci se ferment seules. Les 747, 757, 777 et 787 ont des portes de même logique mais suivant des spécifications différentes (plus par habitude que par contrainte). Le 767 n'a pas.
La même logique et les mêmes règles ont fait que le DC9 et ses petites frères (MD-80, MD-90, MD-95 et Boeing 717) ont le même genre de portes latérales...
Airbus a fait le choix pour son A-300 de portes qui ne pivotent pas mais qui coulissent: ce choix est toujours présent... et serait plus simple pour la maintenance (j'ignore si c'est toujours vrai)...
Le C-919, le SSJ, les Fokker à turbo (F-28, F-70, F-100) ont des portes similaires (sauf pour les Fokker quand il y a un escalier embarqué et intégré)
J'adore le concept de fermeture par le courant d'air d'une porte d'avion laissée ouverte par inadvertance !
Elles peuvent être aussi beaucoup moins faciles à manœuvrer quand il y a beaucoup de vent au point de stationnement, m'a dit un ex-PNC.
Merci pour cet l'historique !
Le mécanisme choisi par Airbus (et d'autres) permet effectivement de simplifier et de soulager les équipages car la prise en meilleure et il n'y a pas à "soulever" la porte. Avec la version Boeing, on revient au classique du moment, de la rotation, etc. bref de l'effet de levier, sur une porte arrière de B737 ou de B747 bien recourbée c'est -parait-il- un vrai calvaire... car pas de prise...
Merci pour ce FR ?
A l’instant BESMRS…
C’est une rame de DDZ (DubbelDekkerZonering) ou des voitures 2N réversibles en composition indéformable avec une motrice type 390 (qui est à 1 N elle…)
Merci pour la précision !