Bonjour à toute la communauté FRiste et très bonne année (du dragon).
Ce récit recueille le premier des longs segments d’un retour à la maison très fragmenté.
Ci-bas, les escales retour déjà parcourues :
Enchainement de vols
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Cette fois-ci, un trajet de nuit en siège couloir n’augure pas des prises en vol spectaculaires.
Dédions nos efforts, de préférence, à la description des antécédents à cet envol tardif.
VERS CDG
C’est en fin d’après-midi et sous un soleil radiant que nous quittons notre logis et commençons notre déplacement vers l’aérogare parisienne.

Dû à notre localisation à l'heure H, près de la station Wagram (ligne 3 du métro), nous nous sommes décidés sur un combo metro+Roissybus pour rejoindre la grande plateforme aéroportuaire parisienne.
Une première pour moi.
Tout d’abord, elle s’avéra une décision judicieuse : métro peu fréquenté et efficace, courte marche jusqu’à l’arrêt d’un bus qui part quelques instants après notre montée.
Néanmoins, l’épouvantable circulation en superficie désavouera le constat initial : 30 minutes pour parcourir ce que le métro a plié en moins de 10 minutes…
Après 45 minutes de route, on est toujours là. ☹


Une fois le périphérique franchit, tout roulera mieux.

Depuis le bus, il nous fut possible de spotter des spotters.

On y est presque.

Le T1 est le premier arrêt de notre bus, ce qui nous va très bien.

Une très belle lumière de fin d’après-midi accueille notre arrivée à un T1 récemment rénové.



A cdg, T1
Une fois à l’intérieur, on cherche nos comptoirs.


Sur place, l’action est déjà en cours

Notre fidélité chez l’Alliance Rebelle (JAL) nous assure une prise en compte plus expéditive. Le tout se déroulera d’une manière rapide et très pro.
Je ne remarquerai ces machines qu’après l’enregistrement, mais il me semble drôle de ne pas trouver QR parmi les compagnies affichées.

Ça ne nous empêchera pas de poursuivre notre embarquement.
L’expérience au T1 est vraiment unique.

Et, en dépit de maints défauts, je la trouve très captivante.

Le cheminement est plutôt long.

Mais divers.

Des aviateurs se promènent dans les parages.


Ainsi que du personnel navigant.

Les contrôles de sécurité sont déserts et on les franchit aisément.
Presque si facilement que nos compagnons de randonnée.



D'après tous ces clichés on peut affirmer sans hésitation que le nouveau parcours du T1 met en relief l’architecture ‘andreuienne’ primitive.

Or il est aussi vrai qu'à son interieur, cette annexe dernier-cri est plus axée sur les transactions commerciales.

LE SALON, SERIE B
Renvoyons les achats à plus tard et essayons de nous restaurer / reposer (dans des parages subalternes) *
*Mouton noir de l'alliance One World, QR n’octroie l’accès à ses salons 'officiels' qu’aux happy-few. Voyageant aujourd’hui en classe économique, nous sommes refoulés à un salon collégial, géré par ADP.


Au moment de notre passage, les travaux n’étaient pas encore achevés.

Beaucoup sont les compagnies qu’y invitent leurs voyageurs.

Les lieux sont modernes et propres (récents).
Mais j’ai l’impression qu’ils sont royalement sous-dimensionnés.
En tout cas, l’espace est bien étriqué.

Grosso-modo, l’enceinte est composée par une fine et longue tranche remplie de fauteuils qui arbore, sur une de ses longues bordures, de grandes baies.

Offrant de très belles vues sur le tarmac.


Je m’enquiers sur la possibilité d’utiliser les douches. Mais je suis dissuadé par leur prix exorbitant -dont je ne me souviens pas exactement, mais qui était dans l’ordre de quelques dizaines d’euros-.
La pitance est concentrée sur une plage centrale, dont voici ses trois quarts.

Quelques détails du contenu.



Correct, mais insuffisant pour marquer les esprits.
Voici ma frugale sélection.
(On ne trouve pas facilement des olives au Japon !?

Il est temps de regagner notre navire. En ce solstice d’été, le jour tombe doucement.

VERS NOTRE AVION
Le design des aires de repos / attente, près des portes d’embarquement, est très amusant / sympa.


Beaucoup plus accueillant/ convivial que le grand duty-free qui occupe la partie centrale.

On devrait suivre le tracé de ce mérou, jusqu’à notre destination finale.



Ce soir, nous partirons du bout du terminal.

Nos adieux au camembert.

Et à ce mérou, qui nous guidera ?!?

De mémoire, porte 38.

A tout de suite.

Voici le protagoniste du soir.

Approchons-nous !

La porte de rigueur.

Et le fuselage-shot.

LE VOL, EN COURT
Les sièges au premier plan sont déjà tous occupés, mais celui confrontant le couloir (a l’arrière-fond de l’image) est celui que j’occuperais.

Faute de clichés présentables, cette œuvre artistique sera l’unique image le répertoriant. Mes excuses.

Choisi en connaissance de cause- mais sans l’avoir éprouvé-, le bilan de ce siège sera mitigé. Oui, certes, l’espace pour les jambes est illimité. Mais l’absence de parois verticaux contraint les positions à adopter, l’inclination n’est pas exubérante et faire face à un couloir n’est pas franchement ‘rassurant’.

Je crois que je n’y irai pas jusqu’à choisir ce siège une deuxième fois.
Le temps passe et l’embarquement est annoncé comme complet. Mais tout reste calme…
40 minutes après l’horaire de départ officiel, on n’a pas bougé d’un iota… Ma correspondance à Doha est de seulement 50 minutes et il n’y a qu’une seule liaison journalière avec Haneda. Autant dire que je commence à stresser.
Avec 45 min de retard, les consignes de sécurité (vraiment?!?!) sont lancées et notre taxi, enfin, commence.


Prendre de bonnes photos de l’extérieur, en soirée et depuis un siège au couloir, est bien compliqué.

Et notre ‘mood’ soucieux, n’aide vraiment pas.

Un peu d’une heure plus tard, un souper est servi. Bon et d’une taille adéquate a cette heure intempestive.

tension
De toute façon, mon esprit est plutôt ailleurs, dans la cabine du commandant… on se demande s’il sera capable de rouler à pleins gaz et rattraper notre important retard.
Mi-vol, lors d’un ravitaillement bibine, je m’enquiers vis-à-vis des charmantes PCNettes. Malencontreusement, elles me confirment que la chose a l’air un peu chaude (et que je ne suis pas le seul PAX dont la correspondance semble compromise).
A cette mauvaise nouvelle s’en suivent de courts sommes, pas vraiment reposants.
Finalement, on touchera le sol avec 30 minutes de retard, ce qui nous fait être un peu optimiste…
Toutefois, notre taxi conclut en plein milieu du tarmac. Auchh !


Pour enfoncer un peu plus le couteau sur la blessure, le transfert en bus se révéla bien oisif…

…et dès l’arrivée au terminal, on me demanda de chercher le comptoir des correspondances par moi-même afin de gérer le reste de mon voyage…
Le tout s’avéra un peu chaotique et sera tranché par une nuitée -offerte- à Doha et un départ le lendemain, sur le même vol… 30 minutes qui se transformèrent en 24 heures…



Mon récit s’arrête ici.
Merci bien de votre lecture et bons vols à toutes et tous.
Hi there! I took the liberty to move your report to the French side... again. Have a nice week! ;)
Hi Pilpintu!
Thanks for placing my report in the appropriate side of the site and sorry for my repeated lack of attention. I guess my reports go to the English pages by default. Sincerely.
On peut utiliser ce terme en effet et cette partie du T1 rénovée est très agréable.
QR réserve ses salons à ses passagers ou encartés, c'est pareil à DOH Extime semble plutôt bien même si le salon QR est beaucoup mieux.
La place en face du couloir doit être perturbante en effet.
Prestation de qualité, chose habituelle avec la compagnie.
Correspondance loupée mais cela permet de découvrir Doha le temps d'une escale...
Merci pour le partage et à bientôt.
Merci pour le commentaire, Michel.
Oui, si on voit la bouteille à moitié pleine, on est offert un court séjour gratos à Doha. L'hôtel fut de qualité moyenne et les températures fin juin à Doha ne sont pas très clémentes, mais la visite du musée national fut intéressante.
J'aime bien la partie ancienne du T1 à CDG, ainsi que l'espace près des portes d'embarquement de la nouvelle partie.
QR offre un service honorable.
Merci encore et bons vols.
Bonjour. Pas d'indemnisation pour le retard ?
Très bonne question !!
À laquelle je n'y avais vraiment pensé et je n'ai pas de réponse... Un retard de 30 minutes est recevable? Une correspondance ratée l'est ?
Je laisse ça aux experts (ça m'intéresse de savoir, si quelqu'un sait).
QR s'est chargé de me loger, nourrir et acheminer pendant ce hiatus inattendu. Je n'ai pas convoité au-delà...
Merci pour le commentaire !
Bonjour. C'est l'arrivée à votre destination finale mentionnée sur votre réservation qui est prise en compte et pas le retard lors de votre correspondance pour autant qu'il s'agisse d'une réservation UNIQUE et pas de 2 vols achetés séparément. Déposez une réclamation sur leur site. Le règlement européen 261/2004 est applicable en l'espèce. Bonne journée
Merci bien pour tous ces détails !
J'imagine qu'il est trop tard pour lancer une réclamation (10 mois se sont déjà écoulés), mais c'est bien de savoir qu'il est possible de le faire.
Vous avez 5 ans pour réclamer
Ce terminal a été joliment refait.
C’est vrai que le siège semble un peu exposé, ainsi face au couloir. Le passage du trolley ne doit pas être très pratique.
Il n’était pas possible de demander d’être mis sur un vol vers Narita, ou même via Osaka avec ensuite Japan Airlines. On ne sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher.
C’est vrai que c’est frustrant de devoir passer ces 24h à Doha mais ça donne le temps de faire le tour (complet) de la ville et de voir le musée. ^^
Merci pour ce FR
Merci Moritz pour la lecture et pour le commentaire.
Ainsi que pour les suggestions sur les vols de remplacement. J'avais une corespondance à HND. Le vol de NRT partait à 2h locales -17 heures d'attente- et arrivait à 18h (plus de correspondance possible ce jour-là). Une proposition via Bangkok fut évoqué, mais le gain de temps était presque négligeable.
J'optai pour la détente.
Et en effet, 22h à Doha ne fut pas si mal que ça.
Merci encore et bons vols.