2 avis
Salut les FRistes,
Un B737 Classic en vol régulier en 2024, voilà qui devrait intéresser pas mal d'avgeeks tournés comme moi vers des sujets rares et/ou en voie de disparition.
Pour être tout à fait honnête, ce sujet du B737-300 de Jordan Aviation n'est pas inédit sur ce site puisque Titi2106 nous avait déjà raconté son expérience sur ce même avion (JY-JAD) de cette même compagnie en 2019 sur vol Aqaba-Amman.
J'ai cependant considéré que, cinq ans après, la singularité de la chose méritait bien un nouveau récit, qui plus est parce qu'il y a eu pas mal de changements avec ce que Thierry nous avait raconté (livrée de l'avion, cabine, etc)
Je me suis décidé comme toujours très tard à faire ce voyage express, et c'est la veille du vol que j'achète mon billet sur le site de Jordan Aviation. Aucun problème de paiement contrairement à d'autres "petites compagnies" en dehors de l'Europe, le process est aussi simple et rapide que sur une "grande compagnie". Le tarif aller simple n'a pas bougé depuis plusieurs jours que je surveille : 105 dinars jordaniens (JOD), soit un peu moins de 140€.
Dans la foulée, je pars à CDG afin de prendre le vol Royal Jordanian de 15:20 à destination d'Amman, effectué ce jour-là en B787-8, un type d'avion pas rarissime de la part de cette compagnie sur cette ligne mais pas très courant non plus.
Nous voilà donc le lendemain à l'aéroport d'Amman, landside puisque j'ai passé la nuit dans un hôtel assez miteux situé à quelques kilomètres de l'aéroport, le Caprios Motel que je recommande… d'éviter… ! Entre le visa à 40 JOD, la chambre à 45 JOD ("all inclusive" à savoir : pdj mInable, aboiements des chiens et chants des coqs provenant des maisons alentours) et les taxis qu'il faut marchander âprement pour y aller et en revenir (merci à Booking.com d'avoir indiqué que les transferts étaient inclus, c'est faux), le découché m'aura couté une centaine de dinars, soit quasiment autant que le vol qui va suivre.
C'est l'heure de pointe à Amman Queen Alia International, comme on peut en juger à la lecture du FIDS…
.. mais pas devant les comptoirs d'enregistrement de Jordan Aviation…
C'est donc sans attente que je vais pouvoir m'adresser à l'un des trois comptoirs ouverts, aucune possibilité d'OLCI n'étant offerte par Jordan Aviation. Si cela avait été le cas et que j'avais pu me procurer dès la veille une carte d'embarquement numérisée ou imprimée à distance, j'aurais peut-être choisi de passer la nuit dans la zone de transit pour économiser les 130€ déboursés au total pour un "découché" très peu qualitatif.
Lors de l'achat du billet, j'ai décliné l'offre de pré-sélection payante du siège et je demande un hublot. Demande accordée avec le siège 9F qui m'est attribué. On verra un peu plus tard que ce n'était pas vraiment un hublot.
A l'enregistrement, les agents remettent également les cartes de débarquement nécessaires pour entrer en Egypte, une petite formalité "à l'ancienne" qui a fort heureusement tendance à disparaître dans de nombreux pays.
Avec logo "Jordan Aviation" au verso !
Mon fidèle compagnon de voyage, qui commence à avoir un flightlog fort respectable depuis que j'en ai fait l'acquisaition à Sydney en 2018, se voit doté d'un superbe tag.
Je passe ensuite les formalités de sortie et le pif, deux étapes où il faut toujours s'armer de patience dans cette partie du monde vu le nombres de vérifications de documents et de fouilles en tous genres.
Je me retrouve airside à environ 90 minutes du départ.
Le wifi marche bien, les prises aussi, et l'endroit est agréable.
Et surtout, la vue sur le tarmac est sympa à travers les grandes baies vitrées.
Au bout de l'aile du Dreamliner identique à celui qui m'a emmené ici la veille, on aperçoit l'avion qui justifie ma présence dans les parages. Il porte toujours l'ancienne livrée de la compagnie mais a désormais de gros titres "Jordan Aviation" au dessus des hublots, alors qu'il en était dépourvu il y a cinq ans quand Thierry l'avait pris et "reporté" sur un affrètement Royal Jordanian.
La preuve que flightradar24 est un outil formidable mais pas fiable à 100% : le vol que je vais prendre dans une heure est affiché à l'heure avec sa petite pastille verte mais en "320". Pas de frayeur cependant cette fois, j'ai suivi l'affaire depuis quelques jours et c'est toujours pareil, c'est affiché en A320 mais ça se termine sans exception en B733. Et pour cause, parmi les deux A320 qu'exploite Jordan Aviation, celui immatriculé JY-JAC n'a plus volé depuis novembre alors qu'il avait fait la saison en Moldavie chez FlyOne, tandis que le JY-JAT est loué chez United Nigeria.
Il est temps de descendre au rdc où ont lieu les embarquements par bus.
La porte 24 est déjà ouverte à 10:20, soit 40 minutes avant le départ, tel qu'indiqué sur le BP.
Ce n'est pas la foule ici non plus, et ça me laisse donc espérer un avion peu rempli dans lequel je pourrai me déplacer tranquillement.
Etant basée à Amman, Jordan Aviation possède sa propre assistance, y compris pour les bus de piste.
Dans les minutes suivantes, nous voici au pied de l'animal du jour
Ce 737-300 date de 1990 et va donc sur ses 34 ans
Livré neuf à United Airlines, il y a servi 1/4 de siècle avant de passer chez Jordan Aviation. Plutôt propre comme pedigree.
"Instant porte" cher à qui vous savez.
Voilà la cabine et son remplissage plus que modeste. Un deuxième bus arrivera avec quelques retardataires mais on ne sera pas plus d'une quarantaine à bord au final.
Contrairement à ce a quoi Titi2106 avait eu droit il y a cinq ans, ce vieux JY-JAV n'a plus une configuration bi-classe avec des sièges hérités de Lufthansa mais une version tout éco (148Y) avec une sellerie en tissu bleu foncé à chevrons qui pourrait bien avoir été héritée de United.
Les têtières Jordan Aviation arborent le nouveau logo de la compagnie, qui symbolise la géographie de la Jordanie tout en intégrant les lettres "JAV" tandis que ce B737 porte toujours les anciennes couleurs "cerclées" gris/bleu/rouge comme on a pu le voir en embarquant.
Petit problème : le hublot correspondant à mon siège 9F n'existe pas.
Ou du moins il est à partager avec le rang 8…
Qu'à cela ne tienne, l'embarquement étant terminé je peux avancer de quelques rangées. Une chance que l'avion ne soit pas plein, car j'aurais eu l'air malin avec ce 9F quasi aveugle et deux copax à mes côtes si nous avions été 148 à bord…
Le 6F sur lequel je me suis installé résume à lui seul l'état délabré de la cabine, qu'il s'agisse du sol…
…des accoudoirs…
… ou des pochettes de siège.
Outre les détritus accumulés depuis un certain temps, ces dernières sont garnies uniquement des consignes de sécurité. Il me faudra plonger la main dans pas mal de pochettes pour parvenir à trouver une consigne en bon état.
Il n'y pas que flightradar24 qui veut à tout prix me faire prendre un A320 ce matin : la silhouette de l'avion n'est pas vraiment celle d'un Boeing 737…
Il y aussi un questionnaire "enquête client" qui traîne dans une des pochettes : pour le coup, ce n'est pas un A320 qui y est représenté, mais un B737-800, version du B737 que Jordan Aviation ne possède bien évidemment pas à ce jour.
Une idée du picth avec cette photo. On notera que les rangées de sièges sont décalées à ce niveau de la cabine, l'espacement étant moins réduit à droite, où je me trouve, qu'à gauche, sachant que tout se réaligne bien évidemment quelques rangs derrière au niveau des issues d'aile.
Sur ces considérations de produit client qui ne semblent pas être la priorité de Jordan Aviation, la porte a été fermée, les démos ont été effectuées et on va pouvoir y aller.
Push back à 10h55, avec 5 minutes d'avance.
Le roulage est assez lent, ce qui permet de scruter un peu ce qui décore l'aéroport d'Amman, comme par exemple ces trois dérives de gros porteurs que l'on entrevoit à gauche de la tour.
Parmi elles, à gauche de l'A330 MEA qui a été mis en sécurité à AMM en attendant des jours meilleurs au Liban, un bien bel avion de Jordan Aviation.
Eh oui, c'est leur célèbre B767 (JY-JAL), l'un des derniers -200 en service pax dans le monde. Il a l'air en parfait état bien qu'il n'ait pas volé depuis un petit moment. A suivre par conséquent car il a parfois été utilisé sur le réseau régulier de la compagnie (Le Caire, Jeddah, Istanbul, Sharm-el-Sheik, etc) par le passé.
Pour aujourd'hui, je me contente bien volontiers de ce bon vieux B737 "Classic" alors que l'on pénètre sur la piste.
Décollage sans forcer, vu le poids sans doute très réduit de l'avion sur ce vol court, qui ne nécessite pas beaucoup de carburant, et avec peu de passagers.
Je vais faire de mon mieux pour prendre des photos acceptables malgré l'état assez piteux des hublots, rayés et sales, et des nombreux reflets.
Quelques vues successives de la montée.
La chance d'être côté droit de l'avion et qu'il fasse beau : on va avoir droit à quelques instants de vue imprenable sur la Mer Morte.
Cet intermède touristique terminé, je me tends visiter les toilettes de l'avant qui sont, malgré quelques rafistolages, dans un état plutôt satisfaisant par comparaison à la cabine en tant que telle. Je n'ai pas réussi à me souvenir de quelle compagnie était héritée le décor de l'intérieur de la porte. United comme l'avion ? Si ça rappelle quelque chose à certains, ce sera intéressant d'en savoir plus dans les commentaires.
Quand je ressors, je croise les PNC qui commencent leur service, La partie gratuite consiste en une bouteille d'eau minérale plate de 50cl.
Dans la foulée, le trolley de BOB arrive. Aucune brochure n'existant à ce sujet, il m'est difficile d'en savoir plus sur la gamme de produits proposés, hormis ce que l'on peut voir sur cette photo, ni sur les prix.
Le survol du territoire jordanien va bientôt prendre fin. On peut percevoir le nouvel aéroport d'Eilat-Ramon (ETM) de l'autre côté de la frontière, à gauche des rares parties cultivées.
Dans les instants suivants, voici Aqaba et son aéroport (AQJ) côté jordanien, ainsi qu'Eilat et son ancien aéroport (ETH), où l'on allait à pied depuis la ville, côté israélien. Plus loin sur la photo, on doit être dans le champ de l'aéroport égyptien de Taba (TCP), qui n'est qu'à 20km d'Eilat (c'était la base d'Etzion du temps de l'occupation du Sinaï par Israel), même si j'avoue ne pas avoir pu le distinguer dans ce décor désertique. La partie gauche du bas de la photo permettant d'apercevoir le territoire saoudien, on a donc 4 pays différents réunis sur cette image !
Gros plan sur les villes jumelles d'Eilat et Aqaba alors que l'on vire légèrement à droite pour entrer dans l'espace aérien égyptien.
Je me déplace un instant côté gauche pour voir l'Arabie Saoudite.
On vole ensuite un gros quart d'heure à la lisière de la côte avec l'immensité du désert du Sinaï à notre droite.
Début descente avec toujours ces paysages splendides qui défilent, en l'occurrence le versant est du Mont Catherine qui culmine à 2.637 mètres.
Alors que nous sommes encore assez haut, notre aéroport de destination, Sharm el-Sheikh, apparaît en contre-bas. "Travers la tour" comme on dit à l'aéro-club.
L'avion s'éloigne ensuite du relief pour revenir au dessus du Golfe d'Aqaba, au croisement avec la Mer Rouge.
Comme s'il s'agissait d'un "scenic flight", les pilotes vont vraiment en donner pour leur argent aux chanceux comme moi qui sont côté droit, avec un hippodrome complet qui nous fait ensuite repartir vers le nord, le terrain de SSH étant maintenant tout en haut du relief en longeant la côte.
Lors de la longue finale, on peut aperçoit la plupart des hôtels et "resorts" qui font le succès de cette partie isolée de l'Egypte, notamment auprès des plongeurs.
Voilà la partie la plus urbanisée de la zone, dont bon nombre d'établissements hôteliers ne sont pas au bord de la plage.
Nous voici posés sur la piste 04 de l'aéroport de Sharm el-Sheikh, ancienne base militaire devenue porte-avions pour touristes européens de tous horizons.
Roulage rapide sur un tarmac clairsemé.
Arrivée au parking à 11h00 locales avec 5mn d'avance. Notre 737 stationne à côté de l'ATR72-600 d'Air Cairo SU-BVA, cette compagnie semblant n'avoir actuellement que deux ATR72 sur six opérationnels, sachant qu'un d'entre eux (SU-BVD) a été accidenté au Caire en décembre dernier. Dans le fond, sur la gauche de la photo, on aperçoit deux A321ceo, rétrofittés avec sharklets, SU-TCL et SU-TCM, qui sont basés à SSH et ne volent quasiment qu'en charter sur la Russie. Forte récompense à tout contributeur qui nous délivrera un FR à bord de l'un d'entre eux :-)
Notre route selon flightradar24. 1h05 bloc/bloc pour 50 minutes airborne.
Il n'y a pas grand monde à bord de notre B737 mais Danette a visiblement autant d'afficionados au Moyen-Orient qu'ailleurs dans le monde. Les portes sont encore fermées, les PNC encore assis, on est "au large" donc on va tous monter dans le même bus… mais une dizaine de passagers se précipitent à l'avant comme si on leur avait demandé d'évacuer en urgence.
Ils ignorent sans doute que ce vieux "Classic" préfère un bon groupe de parc (GPU) plutôt que de solliciter son propre équipement pour lui fournir de l'énergie quand il est au sol (APU). Il faut donc le temps de brancher tout ça avant de libérer la cargaison. Tout le monde sortira par la porte avant même si un escabeau sol a également été déployé à l'arrière.
Magnifique "skyline" avec une météo idéale (25 degrés) et ce ciel bleu sur lequel les montagnes se détachent parfaitement.
Je rejoins le paxbus parmi les derniers et je prendrai mon temps pour faire quelques photos supplémentaires de notre vénérable avion, qui aura somme toute "fait le job" de manière irréprochable en dépit du grand laisser-aller dont sa cabine est l'objet.
Le circuit en bus sera l'occasion de tirer une dernière fois le portrait de l'avion en le contournant par l'avant.
Le bus nous dépose devant la porte des arrivées internationales du Terminal 2.
Je laisse volontiers passer tout le monde, n'ayant pas de contrainte d'horaire pour la suite.
Une fois dans la zone des arrivées, il faut d'abord se soulager de 23€ (ou 25$) pour acheter son visa, puis se diriger vers les comptoirs d'immigration afin de remettre passeport, visa et fiche de débarquement à l'un des trois fonctionnaires de service ce matin-là. La quarantaine de passagers que nous étions seront traités au compte-goutte. Je n'ose pas imaginer l'endroit avec plusieurs arrivées simultanées d'avions complets. Mais l'Egypte, ça se mérite !
Bien évidemment, dans ces conditions, les bagages sont arrivés au tapis de livraison bien avant leurs propriétaires.
Deux ou trois inspections de passeport et de visa plus tard, une "coutume" encore plus en vigueur en Egypte qu'en Jordanie, je suis enfin à l'extérieur.
Voilà la fin du récit du vol en tant que tel. Je vous propose maintenant de visiter l'aéroport de Sharm el-Sheikh qui comporte deux terminaux, répartis non pas en fonction des origines/destinations des vols mais en fonction des compagnies qui y opèrent, peu importe leur nationalité. Voici une idée du trafic avec cette photo du FIDS des départs, faite 2h30 après mon arrivée. On y voit que le trafic est somme toute assez conséquent, avec beaucoup de vols vers la Russie.
Voici le T2 vu de l'extérieur, avec le bâtiment des arrivées…
… qui jouxte celui des départs.
Voilà à présent le T1, lui aussi avec deux modules arrivées et départs séparés.
La distance entre T1 et T2 est de quelques centaines de mètres seulement et se parcourt à pied. En s'éloignant côté opposé en direction de la mosquée, on trouve une petite zone de restauration très "couleur locale", bien moins impersonnelle que les bars de l'aérogare. On peut ainsi se restaurer à des tarifs modérés, au milieu des chauffeurs de bus et de taxis ainsi que des employés de l'aéroport, avec toujours une aussi belle vue en direction des montagnes.
Alors que le tarmac s'est joliment garni depuis mon arrivée (B738 Kel Sea, B738MAx et 2 A321 Southwind, etc.)…
… mon départ de Sharm el-Sheikh se fera sur Egyptair vers Le Caire, mais pas sur n'importe quel type d'appareil. J'ai visé à dessein l'un des trois derniers A220 (SU-GFF) encore en service chez MS, avant extinction imminente du secteur et cession définitive au leaser Azorra des 12 avions reçus en 2019 et 2020, qui auront eu une existence très éphémère dans la flotte de la compagnie nationale égyptienne https://www.ch-aviation.com/news/136814-egyptair-to-retire-a220-fleet. J'y tenais particulièrement pour des raisons hautement symboliques, ayant eu la chance de voler sur les 13 différents types d'avions exploités au fil du temps par Egyptair depuis le Comet en… 1975 ! Il ne me reste plus que le B787 à prendre chez eux, mais je suppose avoir encore un peu de marge pour ça, tout en espérant ne pas devoir tout jouer "dans le temps additionnel" comme avec l'A220 !
C'est ainsi que se termine ce récit, illustré par 110 photos, dont je vous remercie de la lecture.
Le bonheur simple de l'avgeek, ravi de pouvoir encore voler en B737 "Classic" aux portes de l'Europe en 2024.
JORDAN AVIATION répond à des critères majeurs pour celui qui cherche à faire un vol insolite, avec un avion "vintage" dont l'état de la cabine trahit l'âge plus qu'avancé, une flotte réduite et hétéroclite, des fréquences faibles qui rendent la recherche du vol/date adéquat encore plus rare, etc.
Pour autant, pas sûr que le "client lambda" y trouverait son compte, même s'il n'y a rien à dire sur des points essentiels tels que le processus d'achat sur le site internet de la compagnie, le traitement du client au sol ou la ponctualité.
Quant au spectacle du survol de la Mer Morte, du Sinaï et de l'arrivée à l'extrémité de la Mer Rouge, il ravira tous les publics.
18 Commentaires
Encore un vol de la muerte. Pas tant pour l’horaire mais pour l’expérience avant, pendant et après !
Cette partie du monde présente ses désavantages avec les visas, excès de zèle et parfois inconfort hôtelier mais il y a de beaux paysages comme en témoigne tes photos en vol.
Un 737-300 se mérite de nos jours et celui-ci ne fait pas exception.
À bientôt
Cela me rappelle que j'ai voyagé à bord d'un B737-100 en Iran en 1998 : si, si, c'était un vol MHD-TEHERAN. Je me souviens que la cabine était conservée dans un excellent état, contrairement à ce que vous avez rencontré sur R5. Un Iranien, trop content d'entrer en contact avec un Occidental, m'avait expliqué avec quel soin l'avion était entretenu.
Concernant le B737-100, c'est très vite devenu rare. Perso, je ne compte qu'une poignée de vols en "731", sur Lufthansa, Air Florida et People Express dans les années 70/80. Merci pour cet échange.
Encore une chouette découverte que ce vol.
Je note que RJ a enfin réintroduit un catering correct en éco après des années de descente en gamme, revoilà un plateau avec plat chaud. Bonne nouvelle.
Tu n'as pas vérifié le tarif du Airport Hôtel, tout à côté de l'aéroport ? Je présume que si sinon tu y serais allé (bien mieux que tout ce qui se trouve à portée de jet de pierre de l'aéroport même si pas fou fou non plus).
Jolie porte sur ce classic ! Et quelles vues en vol. Top
A bientôt !
Au sujet de l'hôtel, oui j'avais regardé le Airport Hôtel mais il était quand même près de trois fois plus cher que ce taudis du Caprios. A bientôt.
Toujours un plaisir de revoir ces 737 classic. En allant au Moyen Orient on peut clairement dire que tu es allé le chercher!
Beurk la cabine... pour la propreté et ma qualité de l'état globale faudra repasser, mais l'essentiel est sauf avec cette prise.
Le 762 est une des vieilleries encore en activité qui m'intéresse. Pas facile de le logger.
A bientôt.
Oui, il a fallu "aller le chercher" comme tu dis ce 733 JAV, mais en y repensant c'était quand même assez simple par rapport à certaines acrobaties qu'il faut parfois faire pour parvenir à ses fins quand on vise un avion particulier sur une compagnie rare.
Concernant le B762 c'est carrément devenu un challenge en 2024. Il faut croiser les doigts pour que celui de Jordan Aviation -1/ vole de nouveau (selon flightradar24 il est au sol à AMM depuis le 10/08/23 -2/ soit "prenable" sur une ligne régulière de la compagnie du genre Istanbul ou Le Caire (sous-entendu pas sur des charters inaccessibles genre Hajj) -3/ ne soit pas annulé ou remplacé par un truc banal en dernière minute. Ça fait pas mal de planètes à aligner...
A bientôt.
Ce dernier valait à lui seul le détour s'agissant du plus ancien Airbus A320 en service au monde (MSN29) !
Celui là j'aurais bien aimé l'ajouter à mon log-book l'année dernière il volait très régulièrement sur IST (là aussi une belle plateforme pour les av-geeks)
Pour le reste un appareil dans un état pas super et un service très basique par contre de très belles vues lors du vol qui font vraiment plaisir à l'av-geek en goguette qui passe le nez collé au hublot.
Bon vols !
Maintenant que j'ai loggé du B733 chez JAV, j'avoue qu'un petit tour sur leur A320 antique ne me déplairait pas, mais il a disparu des radars depuis plus de 3 mois et j'ignore s'il fait encore réellement partie de leur flotte à ce jour. Mais comme nous tous ici, c'est bien sûr leur B762 que je viserais en priorité s'il était lui aussi remis en service. Bref, à part consulter régulièrement flightradar24, je ne vois pas trop quoi faire pour en savoir plus sur le devenir de ces deux oiseaux. En tous cas, ce que Jordan Aviation met à ce jour en vente sur son site web, c'est à dire très peu de vols réguliers, ne nécessite pas autre chose que les deux B737-300 actuellement en activité. C'est plutôt mauvais signe.
A bientôt.
A bientôt.
Encore une belle prise pour garnir ta musette, ( qui doit s'être transformée en cantine depuis ) ?
Effectivement, il faut voir ce vol avec les yeux d'un Avgeek, parce que ce B737 a des heures de vol, et la cabine meriterait un bon retrofit. On va dire qu'elle est dans son jus !
Les vues sont magnifiques depuis la haut.
SSH est pour moi toujours synonyme du crash du B737 de la compagnie charter Egyptienne, Flash ?
Merci pour l'info concernant l'hôtel à éviter à Amann.
Les notes sont très basses,
Les deux aéroports ainsi que R5, cette dernière étant loin d'être "Baccarat", tout au plus une L ??
Je ne savait pas que MS se separait de tous ses A220 ?!
Merci beaucoup pour le partage, à bientôt !
M
C'est sûr qu'on ne peut éviter de penser au drame de Flash Airlines à l'évocation de Sharm el-Sheikh, surtout s'agissant d'un B737-300... Les conclusions de l'enquête furent sans appel...
De manière plus légère, on dira que le code R5 de Jordan Aviation pourrait effectivement être en ligne avec la célèbre Renault du même type en ce qui concerne l'âge et le confort...
A bientôt.
Je reste admiratif de ces routings bookés la veille pour le lendemain (même si on imagine que tout est mûri de longue date).
Très belles vues au-dessus du Sinaï, dans une région hélas bouleversée et en proie au déchirement.
J'ai eu l'occasion d'essayer l'A220 de MS (tu avais d'ailleurs commenté mon FR ;-), par contre CAI-CDG, ça ne fait pas un peu long pour un A220 ?!
A bientôt.
J'ai bien indiqué que j'avais pris l'A220 MS pour repartir de SSH, donc pas sur CAI-CDG, mais suite à ta remarque j'ai ajouté "à destination du Caire" pour être plus clair. Un cake au citron et une eau minérale 33cl auraient quand même été un peu justes pour un CAI-CDG, ligne sur laquelle je n'ai effectivement pas trouvé de trace de la présence d'un quelconque A220 MS sur flightradar24 au cours des années passées. Sans doute pas pour des raisons de range, Air Baltic faisant par exemple DXB-RIX (7h environ) en 223, mais plus je pense pour des raisons de capacité et de version (pas de classe J).
Concernant les voyages en dernière minute ils ont aussi leurs limites : j'ai renoncé à mettre 400€ sur la table à J-2 pour faire CAI-CDG en B789 et ainsi boucler la boucle avec la flotte MS sur près d'un demi-siècle mais je me suis dit que ça n'était pas raisonnable pour un avion qui ne doit normalement pas quitter leur flotte dans l'immédiat. L'avenir me dira si j'ai eu tord ou raison de ne pas casser ma tirelire pour ça. Du coup, je suis rentré sur Transavia, ce qui est beaucoup moins glorieux par rapport à mes critères d'avgeek, mais nettement moins cher (le vol était très peu rempli).
A bientôt
Pour ma part, c’est le Jordan Aviation qui a attiré mon attention et je n’avais pas noté le 737-300 jusqu’à ce qu’il soit mentionné (heureusement dans la première phrase de ce FR ^^)
Combien coûtait la sélection du siège? Heureusement que le vol était peu rempli, sinon il y a de quoi rager de terminer au rang 9 sans hublot.
Il y an encore des 767-200 passagers qui volent? À part celui là, tu pourrais en prendre ou?
Merci pour ce beau FR!
J'ai vérifié suite à ta remarque et j'ai vu sur le site de JAV que la présel était vendue 50 JOD ce qui est tout simplement hallucinant si c'est réellement le cas (65€ !!!!) car je n'avais pas vraiment fait attention à ça en achetant mon billet (c'est très rare que je paye pour de la présel quand je voyage seul : entre les vols pas pleins, les changements de version qui te font courir après le sav pour récupérer ton pognon, l'OLCI qui te donne souvent un bon siège sans rien te faire payer, etc. je préfère m'en tenir aux lois du hasard).
Pour répondre à ta question sur les B762 supposés (sous toutes réserves) encore actifs en version pax, je suis tombé sur un article d'Epsilon aviation en fouillant sur le web, datant de mars 2023 donc il y a tout juste un an, qui en annonçait 13 : 3 chez Omni Aviation (USA), 4 chez Eastern Airlines (USA, faisait du MIA-SDQ en régulier jusqu'en octobre dernier une fois par mois, mais ça s'est arrêté brutalement), 3 chez UTAir (Russie), 2 chez Air Zimbabwe et celui de Jordan Aviation, donc rien que des trucs pas gagnés d'avance. Même si j'ai pas mal fait du 767-200 dans les temps jadis sur une quinzaine de compagnies (dont Egyptair bien sûr) sur les cinq continents, j'avoue que ça commence à me manquer depuis la dernière fois en 2002 (Continental) et je serais prêt à faire quelques tours de trapèze pour recommencer si l'occasion se présentait. Surtout que j'ai en travers de la gorge celui d'Eastern pour lequel je n'ai pas réagi assez vite, étant persuadé qu'il continuait tout l'hiver 22/23 (les vols étaient en vente et puis.... plus rien).
Bons vols !
Dommage pour la mauvaise nuit avant le vol, et son coût afférent ! Heureusement les vols de ce routings réussi ont vite dû te la faire oublier.
Tu as eu de la chance dans ton malheur avec le coup, heureusement rattrapé, du hublot aveugle ! On s'est tous faits avoir au moins une fois sur 737.
JY-JAL pourrait justifier à lui seul un trip en Jordanie !
Vues en vol désertiques mais instructives ! Et qui me rappellent de bons souvenirs avec la mer Morte.
A bientôt !
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