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Bonjour à tous,
Je vous retrouve pour la suite de ce routing printanier à destination de Shanghaï et Taïwan, partiellement reporté.
Pour rappel, le trajet est constitué d'une part d'un billet A/R Air France ZYR-PVG via CDG en W (~1000€), puis d'un billet prime A/R China Airlines PVG-TPE en J acheté via AF grâce à mes miles Flying Blue (23 000 miles + une centaine d'euros de taxes).
Vous vous en êtes peut-être aperçu en comparant ce routing avec celui affiché dans mon précédent FR : finalement, ce vol AF111 aura lieu en J et non en W. En effet, à l'enregistrement, je reçois une offre de surclassement W->J à 499€. Grâce à mon AMEX, j'ai une offre de remboursement de 100€ valable sur des options siège, qui couvre (normalement) les surclassements. Le surclassement me revient donc à… 399€. Pour un vol de 14h, le rapport qualité-prix est honnête sur le papier, avec en prime les nouvelles cabines.
En plus, pour user un argument supplémentaire s'il en fallait avant de céder à cette offre, ce vol a lieu le jour de mon anniversaire et je compte bien en profiter pour me faire plaisir.
Petit air de "Un jour sans fin". Comme une semaine auparavant (je partais alors pour TPE), c'est en métro que j'arrive à l'aéroport de Pudong. Le trajet depuis le centre-ville est un peu long, mais très économique (moins de 1€) et confortable. Je ne fais pas vraiment attention et me retrouve encore dans un train avec un terminus intermédiaire, ce qui entraîne une rupture de charge en cours de trajet, quasi-indolore au niveau du temps de parcours, mais dont on pourrait se passer quand on voyage avec une valise.
J'arrive à l'aéroport vers 19h45, soit environ 2h30 avant le départ de mon vol. Pour accéder à l'intérieur du terminal, il faut se soumettre à un petit contrôle de sûreté très rapide : passage à l'ETD (en temps quasi-masqué), passage du bagage au RX et du passager au portique (il faut juste sortir son téléphone portable de sa poche).
Le tout est exécuté très rapidement, et moins de 3 minutes séparent la précédente photo de la suivante, à l'intérieur du terminal bien connu de PVG.
Les comptoirs AF sont évidemment ouverts, en nombres, y compris du côté de la file Skypriority bien garnie et dûment surveillée. Un comptoir se libère juste à mon arrivée. Contrairement à mon vol pour TPE, mon bagage est directement enregistré (pas d'alarme au RX qui nécessite un contrôle recheck). L'agent me remet ma carte d'embarquement et mon invitation pour le salon.
Comme attendu pour un billet à destination de ZYR, ma valise est enregistrée jusqu'à CDG. Je dois la récupérer à Paris et m'occuper du transfert vers la gare TGV moi-même (contrairement au sens ZYR->xxx où le bagage est enregistré jusqu'à la destination finale : la SNCF gère le bagage et le transfert à CDG). En réalité, cela m'arrange bien car je ne compte pas aller jusqu'à ZYR.
Direction ensuite l'émigration. La file est littéralement vide (!) et c'est une affaire de quelques minutes. Le PIF est passé tout aussi rapidement. Le lundi soir semble un jour calme à Shanghai. Résultat : je suis airside 15min après être sorti du métro, un très joli score !
Direction le salon à l'étage, conformément aux instructions qui figurent sur l'invitation remise à l'enregistrement.
Petite surprise pour moi : bien que je commence à accumuler quelques passages par Pudong, je n'avais eu l'occasion d'expérimenter que le salon 36 de China Eastern… Mais aujourd'hui, c'est directement le salon 39 !
Un salon qu'Air France semble réserver à ses passagers J (en voyageant sur le même vol en Y en janvier, j'avais bien été invité au salon 36… même si sur les panneaux, le logo Air France n’apparaît qu'à l'entrée du salon 39). C'est sans doute un signe de l'estime que porte la compagnie au salon de sa partenaire…
L'accueil est chaleureux et jovial, avec un "Bonsoir" en français ! Le reste des interactions se fera en anglais, mais le clin d’œil est toujours agréable. Je me dirige vers le cœur du salon : ces cloisons donnent un côté bien plus "intimiste" à ce salon qu'à son cousin n°36.
Première mission : avant que la foule n'arrive, demander une douche. J'obtiens de suite une douche disponible. Je n'ai pas compté exactement combien il y en avait, mais ce qui est sûr, c'est qu'il y en a bien plus que les deux seules cabines disponibles du salon n°36. Un avantage lors des périodes de rush avant un (ou plusieurs) vols long-courrier.
Les cabines sont plutôt spacieuses. Les WC chauffants. Par contre, il manque d'amenity kits (j'aime bien avoir la totale comme dans les salons AF de CDG, au salon 36 il faut se contenter d'un kit dentifrice/brosse à dents… ici, il n'y a rien à part les chaussons). Autre gros point noir : il n'y a pas l'air d'avoir d'eau chaude pour tout le monde, et au bout de quelques minutes, il faut repasser à l'eau glacée ! L'eau chaude mettra quelques minutes à revenir, avant de s'évanouir de nouveau selon le même cycle. Pas très encourageant, mais au moins, cela incite à être efficace et c'est un moyen comme un autre (certes pas des plus agréables) de limiter la consommation d'eau…
Je sors de là revigoré et propre. C'est l'heure d'explorer un peu le salon. Il n'y a pas tant de place assise que ça (heureusement que le nombre de compagnies utilisatrices est limité), par contre il y a dans la zone arrière pas mal de petits espaces cloisonnés qui permettent de s'isoler. Quand on trouve une place, ça doit être très bien.
Dans la pièce principale à l'entrée (vue plus haut, à côté du long couloir), il y a un buffet avec boissons/snacks, mais à l'arrière du salon, il y a un autre buffet avec des plats chauds. Entre les deux, classique des salons asiatiques, il y a un bar à nouilles (non pris en photo).
Vue la longueur du vol, je compte profiter du repas en vol, et donc je me contente d'une collation légère. Composée de quelques lyfens bien locaux (les petits pois sont typiques, m'a dit mon contact sur place) et d'une bière pas-tout-à-fait-locale-mais-presque.
Je quitte le salon peu avant l'heure théorique d'embarquement pour rejoindre ma porte. Comme souvent à Pudong, il faut anticiper une petite marche. Aujourd'hui, c'est F-GZNT qui me ramènera à Paris, en livrée Skyteam. Le terminal est bien sûr toujours aussi peu spotter friendly, a fortiori de nuit.
L'embarquement débute à l'heure, avec un respect strict des priorités. La zone est spacieuse et les files Skypriority restent facilement accessibles malgré la queue qui s'est formée.
Après le scan du billet, il faut descendre d'un étage pour arriver à l'étage de la passerelle. Mais l'escalier roulant n'offre pas davantage de point de vue correct sur l'avion du soir.
… en réalité, c'était surtout le "pré-embarquement" qui avait commencé. Les passagers patientent avant de pouvoir entrer dans la passerelle. Mais heureusement, cela ne sera l'affaire que d'une minute ou deux avant que cela se débloque.
Je ne peux vous gratifier que d'un instant P… comme passerelle, pas comme porte, désolé.
Embarquement à bord. L'accueil n'est pas des plus cordiaux, avec un "Bonsoir Monsieur, vous connaissez votre numéro de siège ?" du PNC en porte, dont je comprends le sens caché à l'occasion d'une conversation avec sa collègue une dizaine de secondes après (à très haute voix, bien audible de tout le monde… d'autant plus que c'était juste devant mon nez). "Ça bouchonne ! - Oui, et y a des pax en éco qui embarquent par là, en plus ! Ça doit être les Skyprio ! Je vais faire remonter ça au gars de l'escale quand il passe, qu'il fasse plus attention, rah la la…".
Avis aux PNC qui liraient ces FR : on pourrait se passer de ce genre de commentaires en tant que passager, merci.
Je m'installe à mon siège, le 2A ; et découvre cette belle cabine rénovée "avec portes".
Mon voisin de devant discutera un peu avec le PNC, et lui dira qu'il est très content d'avoir le 1A qu'il convoitait depuis longtemps. Le PNC lui répond de façon quasi-désabusée que c'était quelque chose sur le Concorde, mais que là, bon… très commercial !
Je ne vous avais pas menti sur mon siège : le 2A. Je constate que mon voisin a rencontré le même problème que moi : on ne sait pas quoi faire de son cintre (je n'ai pas réussi à ouvrir la patère…) et du coup, on se retrouve un peu encombré jusqu'à ce qu'un PNC nous libère de notre manteau (après m'avoir demandé de retirer mes papiers/passeports du manteau, on ne sait jamais).
L'effet "whaouh" du siège est stoppé net par cette tache immense qui fait… tache, justement. Et ces traces d'usure franchement pas très convaincantes pour une cabine récente… (Notons quand même, dès maintenant, que les commandes du siège s'avéreront très pratiques pendant le vol.)
La mise en route de l'IFE nécessite de se farcir une publicité. Certes pour le guide Michelin, mais enfin en J, je trouve ça plutôt mesquin.
Le PNC (celui même qui officiait en porte tout à l'heure) viendra se présenter à moi. Il me souhaite la bienvenue à bord. Il a noté que j'allais "voyager un peu plus confortablement que prévu ce soir", et me dit que j'avais bien raison vue la durée du vol. Je suis surpris que l'info d'un surclassement à l'OLCI soit accessible au PNC (certains pourraient dire que ça pourrait inciter à un service dégradé… d'autres au contraire que ça pourrait inciter à un service de qualité pour en mettre plein les yeux… mais la vérité est peut-être que ça ne change pas grand-chose).
Le PNC note également que c'est mon anniversaire ce soir ! Je lui dis que je suis content de le passer à bord… nouvelle réponse très commerciale, "oh je sais pas, il y a peut-être d'autres endroits plus agréables pour passer son anniversaire que dans un avion !". OK, merci…
Le PNC me demandera ensuite mon choix de plat pour ce soir (statut Platinum). Mais les menus n'ont pas encore été distribués… Il m'énumère oralement les plats et me montre sa tablette. J'apprécie l'attention, mais j'aurais aimé que cela se fasse après la distribution des menus : j'aime bien prendre le temps de lire le menu (et voir quels sont les plats "signature") avant de faire mon choix.
Vient ensuite la distribution du verre d'accueil. Champagne, bien sûr !
Entre temps, la CCP est également passée me souhaiter la bienvenue à bord. Elle a noté également que c'était mon anniversaire, me souhaite un très joyeux anniversaire et me dit que c'est un jour important pour elle aussi car… c'est l'anniversaire de sa fille.
Les menus sont enfin distribués ! (Tout comme les trousses de confort, mais on les connaît tellement qu'on en oublie de les prendre en photo, maladresse inexcusable de FRiste…)
J'avais opté pour le suprême de poulet au thym. Bon, je n'ai pas raté le plat signature car il n'y en a pas dans ce sens-là !
Mon voisin de devant demande au PNC combien de temps le repas va durer, pour savoir s'il vaut mieux prendre l'option "rapide". Réponse du PNC : "oh la, il faut bien compter 3h ! On n'est que 4 pour toute la cabine, vous savez, ça prend du temps ! Mais bon, le vol est suuuuper long, vous avez le temps…"
J'aperçois ensuite, à l'avant, un homme en T-Shirt qui discute un peu fort avec les PNC. En bon flight-reporter, je crois d'abord à un GP. Sur la poitrine figure la mention "The Captain". Il passera en cabine dire bonjour à tous les passagers, puis à son retour dans l'autre sens, je peux lire le dos de son T-Shirt : "Dernier vol d'***, AF111 PVG-CDG 26/03". L'habit ne fait pas le moine, on vous dit ! ;o)
Il est 22h15, pile l'heure de départ de prévue, nous sommes prêts au départ et la vidéo de sécurité est lancée. Le repoussage n'aura lieu que dans un second temps.
Nouvelle discussion des PNC assis au jumpseat, que j'entends depuis mon siège tellement ils parlent forts. "Ah ce soir on a le pax en 2A et la pax en 8L qui fêtent leur anniversaire ! Faudra essayer de leur faire un petit quelque chose, on leur laissera une flamme à la fin du vol ou quelque chose comme ça".
C'est une gentille attention, certes, mais encore une fois dommage que tous les passagers aient à entendre/subir les discussions de l'équipage commercial qui ne regardent que lui. D'autant que là, ça casse un peu l'effet de "surprise"… surtout que :
Il y a un peu de monde ce soir au départ à Shanghaï ! Malgré un repoussage à l'heure, le roulage vers le seuil de piste prend du temps, et nous sommes quelques avions à attendre notre tour. Résultat : nous ne décollerons que vers 23h heure locales. Mais avec 14h de vol prévues, nous devrions atterrir pile à l'heure d'arrivée prévue.
Il faut attendre trois bons quarts d'heure avant de voir débuter le service de l'apéritif. Ce n'est pas gênant sur un si long vol, mais intérieurement, je me réjouis que l'équipage de ma rotation PVG-TPE sur CI était plus efficace : servi à la mode Air France, un tel vol n'aurait guère permis plus qu'un service de verre d'eau…
Je ne tiens pas rigueur de la boîte de Crêpes fourrées qui pourrait être mieux présentée. L'amuse bouche (roulade de saumon, sauce au wasabi) ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je me souviens ne pas avoir senti du tout le wasabi. J'accompagne le tout de champagne, proposé spontanément par le PNC pour arroser mon anniversaire.
C'est le début d'assez fortes turbulences qui dureront pendant une bonne partie du vol, avec quelques intermittences. Heureusement, cela ne perturbera pas plus que cela le service.
Une vingtaine de minutes plus tard, le plateau est servi, avec la salade déjà présente. J'accompagne sobrement de Badoit.
J'ai bien aimé l'entrée (Rôti de bœuf à la moutarde et pickles, crevettes à la noix de coco et salsa de mangue). C'était frais, ça avait du goût, et ça présentait bien ! Une réussite. Et pourtant, je suis du genre à aimer ma viande bleue.
Il faut attendre encore une demie-heure avant de voir arriver le plat chaud (Suprême de poulet au thym, gratin de pommes de terre, champignons, pois gourmands et jeunes carottes). Et encore, le PNC prend soin de me servir en premier ! Encore une fois, ce n'est pas gênant sur ce vol de nuit de 14h, mais sur un transatlantique de retour des États-Unis, cela aurait valu un beau malus sur la note finale.
Le plat était bon, le suprême bien tendre et l’assaisonnement au thym réussi. Mais cela manquait peut-être un peu d'audace culinaire pour moi. Les plus anciens lecteurs de FR apprécieront la saucière, ça fait tout de suite plus chic, c'est incontestable !
Par contre, petit hic dans le service selon moi : il ne m'est pas proposé de vin pour accompagner la viande. Je n'ai guère le temps d'en faire la remarque au PNC qu'il est déjà parti servir le passager suivant. J'aurais pu le rappeler, mais je me préserve pour la fin du repas. Je considère que ce n'est pas à moi de lui courir après, quand même. Une fausse note dans le service.
Je ne sais plus bien dire si le fromage était déjà présent sur le plateau ou pas. Le fait que cette photo n'est horodatée que d'à peine 1/4 d'heure après l'arrivée du plat me laisse présager que c'était le cas… La Sélection du jour est classique, très consensuelle.
Presque 20 minutes plus tard, le dessert arrive. Le PNC me propose le choix entre la Tarte Bourdaloue et la salade de fruits. J'opte pour la première. J'accompagne le tout d'un thé vert-et-d'un-armagnac-XO. Oui, cette fois-ci, je prends soin de le préciser d'une traite pour éviter que le PNC déguerpisse aussitôt mon thé servi.
Je vais faire mon difficile, mais j'aurais vraiment préféré une Chartreuse. Que ne propose plus AF.
Au final, le service se termine environ 2h30 environ après le décollage. Je me répète, c'est acceptable du point de vue du temps de repos par rapport à la durée du vol (ça laisse une bonne sieste de 10h avant de se réveiller pour le petit-déjeuner !), mais j'ai quelques fois trouvé le temps long au cours du service. À l'exception du vin avec le plat chaud, le service a été attentionné. Sur le contenu, c'était réussi, mais dommage que la Chartreuse ait disparu de la carte des digestifs.
Petit tour aux toilettes et au galley à la fin du service avant de dormir. Alors que j'attends au bar, sirotant quelques verres… d'eau gazeuse, bien sûr !… pour préparer mon hydratation nocturne, importante pour les longs vols, une scène étonnante.
Une passagère chinoise cherche les toilettes, mais n'arrive pas à ouvrir la porte (verrouillée car quelqu'un est à l'intérieur). La PNC au galley la voit, tente un "here, here !" pour lui montrer les autres toilettes, puis finit par lâcher un "Qu'ils sont ***** !" (non, ce n'est pas le mot de quatre lettres au pluriel que vous auriez envie d'insérer, mais ce n'est guère plus aimable), avant de l'accompagner jusqu'à l'autre cabine en face. Une fois chose faite, elle lève les yeux au ciel en me regardant, mais je témoigne plus d'ébaubissement que de compassion. Du grand service.
Je retourne à mon siège et me décide à débuter ma nuit au-dessus du désert de Gobi, il reste 11h12 minutes de vol.
Je ne dormirai pas très bien, avec plusieurs réveils au cours de la nuit. Au milieu de la nuit, je comprends ce qui cloche : la réduction active de bruit de mon casque ne fonctionne pas. Je me demande s'il y a un bouton caché que je n'ai pas actionné, mais non. Je le signale à un PNC en allant boire un nouveau verre (d'eau), il me dit qu'il va le noter pour la maintenance mais qu'il ne peut rien faire à bord car les casques sont fixés au siège.
Bon, l'avantage au moins, c'est que quand je me retourne avec le casque sur les oreilles, les frottements du casque sur l'oreiller ne créent aucun larsen…
Lors d'un autre réveil nocturne, je me décide à explorer un peu plus en détail le siège. L'éclairage du logo AF sur le rangement du siège est totalement anecdotique, inutile… mais une pure merveille esthétique, il faut bien l'avouer !
Ces nouvelles cabines sont équipées de la fameuse porte. C'est un peu gadget, mais ça fonctionne très bien : ça isole juste ce qu'il faut de l'allée (lorsqu'on est allongé, on ne voit aucune tête passer), mais on n'a pas l'impression désagréable d'être enfermé dans une cage.
Preuve en est cette image, qui témoigne de la sensation d'espace porte fermée… même sans être au 1A avec sa boîte-à-pieds immense.
1h30 avant l'atterrissage, le petit-déjeuner est servi. Je choisis le plat chaud (Omelette aux champignons,tomates cerises rôties, épinards et pommes de terre sautées). Je suis rarement enthousiasmé par les petits-déjeuners en avion, mais je dois dire que celui-ci est plutôt réussi. Et surtout, il est copieux !
J'accompagne le tout d'un jus d'orange et d'un espresso, qu'il faut toujours bien veiller à demander explicitement, sinon on ne vous propose par défaut qu'un vulgaire café. Mon petit rituel est de me garder un épisode de Taratata pour la fin du vol.
Je n'ai pas eu l'occasion de le souligner encore dans ce FR, mais la richesse des programmes de divertissement à bord est toujours pour moi l'un des points forts d'AF. La sélection de films est immense, et j'apprécie énormément la variété de la programmation musicale. Même si, comme en cuisine, j'aime l'audace et la découverte… et je dois dire que du temps d'Air France Music, la programmation musicale était quand même un cran au-dessus niveau audace. Playzer n'est pas au niveau de la sélection maison d'autrefois !
Quelques minutes avant le début de descente, je fais un tour aux toilettes avant (enfin, à la cabine de toilettes laissée à disposition des passagers ;o) ). Je constate que le bar est toujours ouvert, c'est un très bon point car on ne boit jamais assez d'eau en vol.
Si vous ne saviez pas qu'on était sur Air France, vous avez encore une occasion de vous en rendre compte.
La crevette-hippocampe figure également en bonne place sur les cloisons de l'appareil. Le clin d’œil est chic.
La route du jour, classique depuis l'évitement de l'espace aérien russe. Note : ce n'est pas le cas des compagnies chinoises, qui gagnent 2h de vol et de carburant consommé sur leurs concurrentes : un vol MU part ainsi de PVG à minuit au lieu de 22h pour le vol AF, pour arriver à 6h à CDG… en même temps que le vol d'AF.
Prière de me croire : nous sommes prêts à atterrir. Ni la cheffe de cabine, ni le PNC en charge de mon allée durant le vol, ne seront repassés pour prendre congés.
Dernier atterrissage de notre commandant de bord !
Lors du roulage, la CCP glissera dans son annonce que c'était le dernier vol du commandant, et que l'équipage lui souhaite une bonne retraite. Applaudissements dans l'avion. Peu avant le dernier virage, le commandant de bord prendra la parole pour remercier l'équipage et les passagers, souhaitant "un bon séjour à Paris, un bon vol si vous êtes en correspondance, et une bonne journée pour ceux qui continuent leurs activités", avant d'annoncer "avec quelques larmes dans les yeux, PNC, c'est le tout dernier virage". Nouvelle salve d'applaudissements.
Dans un autre registre, moins émouvant et plus pragmatique, vous noterez ci-dessous que nous sommes garés en porte K44. Ce qui aura conduit l'équipage lors du roulage à annoncer que nous arriverons "au terminal 2E, hall K", alors que la numérotation des postes de stationnement de CDG fait que cette porte K44 se trouve… en réalité au hall L. C'est très pratique pour les passagers en correspondance qui découvrent CDG. Et toujours un peu étonnant de constater que les PNC ne connaissent pas très bien leur base…
Dernière vue sur l'oiseau du jour. Il est 6h10 heures locales, l'ouverture des portes s'est faite avec quelques minutes de retard. À la sortie de l'avion, le PNC me souhaite "encore un très joyeux anniversaire". Il n'avait donc pas totalement oublié.
Dix minutes suffiront à rejoindre l'immigration au hall K. C'est l'heure de pas mal d'arrivées, et ça bouchonne pas mal ! Un peu moins dans la file Skypriority, fort heureusement, et les Parafes sont largement ouverts.
Dix grosses minutes supplémentaires "suffisent" à passer la PAF. Ce n'est pas extraordinaire, mais ce n'est pas scandaleux non plus. Ce qui l'est plus, c'est la gestion des tapis bagages. Quatre vols s'entassent sur notre tapis : Hong Kong, Abidjan, Newark et Shanghai. De nombreux passagers du vol d'Abidjan et de Newark semblent encore bloqués à l'immigration, et les valises embouteillent le tapis. Résultat : le tapis continue de tourner, mais aucun nouveau bagage n'a la place suffisante pour être livré. Personne chez ADP n'aura la présence d'esprit de libérer les bagages du tapis pour faire de la place.
Je dois attendre environ 25 minutes que ma valise arrive à tomber sur le tapis… Résultat : il est presque 7h quand je me dirige vers la sortie.
Je file au comptoir Air+Rail, à proximité de la gare SNCF, pour récupérer mon billet de TGV pour ZYR, et ainsi récupérer les XP. L'agent demande si l'on souhaite enregistrer son bagage ou le garder avec soi : je choisis la deuxième option. On me remet également un voucher de 16€ pour prendre un petit-déjeuner au Sheraton en attendant.
= Notation de la compagnie =
- Cabine : la cabine est très confortable, le siège avec porte une réussite, les rappels des logos AF chic... mais les grosses traces de saleté et l'usure prématurée du siège ne donnent pas une bonne première impression. En plus, mon casque marchait mal (pas de réduction active de bruit), sans possibilité de réparation en vol, alors que c'est quand même un élément important pour le confort. J'ai écrit au service client après le vol et ai obtenu un dédommagement de quelques milliers de miles.
- Équipage : je ne sais pas quoi en retenir. À l'exception d'un petit faux pas, globalement, le service durant les repas a été très attentionné. Par contre, hors service, on a parfois l'impression que c'est un autre monde, que les passagers n'existent plus et les PNC se permettent des choses très étonnantes (notamment tous ces petits commentaires à voix très haute qui ne nous regardent pas et dont on pourrait se passer...). Reconnaissance du statut Platinum au début du vol (cela faisait plusieurs vols LC où je n'avais plus droit aux salutations platinumesques), mais pas de prise de congés en fin de vol. Je n'ai jamais eu le privilège de la petite carte, pour un vol le jour de son anniversaire, ça aurait pu être l'occasion mais non. :-)
- Divertissements : le gros point fort d'AF. Excellente sélection, et IFE de qualité (je passe sur le problème de casque sanctionné via la note cabine).
- Restauration : dîner très bon, petit-déjeuner copieux et bon. Je retire 1,5 pt au total pour le petit manque d'audace culinaire sur le plat (-1pt), et la disparition de la Chartreuse (-0,5pt).
= Notation de PVG =
RAS.
= Notation de CDG =
- Fluidité : une catastrophe au niveau de la livraison des bagages. Plutôt bien sur le passage PAF, mais merci Skypriority !
- Accès : RAS. Que ce soit en TGV ou en RER. :o)
- Services : je ne dégrade pas trop car déjà sanctionné via la fluidité, mais quand les tapis bagages sont saturés, pourquoi laisser les bagages tourner et bloquer les livraisons, plutôt que les ranger à côté du tapis ?
- Propreté : RAS.
= Notation du salon 39 de Shanghai =
- Confort : mieux que le salon 36, certes, mais ça reste un espace fonctionnel pour attendre, sans plus.
- Restauration : offre correcte. Même bonne, si on ne cherche qu'un snack/apéro comme moi ce soir-là.
- Divertissements : quels divertissements ?
- Services : bien pour le nombre de douches... mais avec de l'eau chaude en continu, ce serait encore mieux !
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 20 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Shanghai (PVG) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 12 heures et 30 minutes.
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5 Commentaires
Alors oui le vol est long, mais cela n'est pas normal d'attendre 45 min pour le service d'aperitif.
L'attitude de ce PNC est vraiment non professionnelle, a la fois hautaine, meprisante et cynique. Esperons qu'il etait juste dans un mauvais jour (cela peut arriver a tout le monde). C'est vraiment ce genre d'attitude que je redoute le plus en volant sur AF (heureusement cela devient de plus en plus rare il me semble)
Ce salon n’a rien de très spécial mais il est plus intimiste que celui de China Eastern et donc plus tranquille.
A bord, superbe cabine. 2h30 pour le service ça reste long même sur un vol de 14h.
Comme l’a dit SKYTEAMCHC, la demande pour la Chartreuse a doublé lors du confinement, venant surtout des Etats-Unis. La production étant fixe et limité, elle est devenue chère et difficile à trouver. Ça doit être pourquoi on ne la trouve plus sur AF. D'ailleurs le processus de production est fascinant, nécessitant 2 moines qui connaissent chacun les 2/3 de la recette afin de maintenir son secret.
Merci pour ce FR
Je l'ai eu avant le rétrofit au retour de Montréal, la misère !
Pareil au retour de Montréal, j'ai taraudé à sec ... sauf que moi j'ai gueulé, parce que je vais pas me taper le fromage avec de la flotte.
En gros, un peu le même équipage que mon YUL - CDG, c'est le problème avec AF quand on tirre le mauvais numéro ce qui est anormal en J ! (https://flight-report.com/fr/report/58842/air-france-af4085-montreal-yul-paris-cdg/)
Idem au tapis à bagage sur le YUL-CDG ... décidément nous sommes siamois !
Le RER B...ienvenue à Paris
A bientôt
Peut-être que la forme n'y était pas (difficile de juger en lisant un FR) mais sur le fond, je trouve appréciable qu'ils s'en soucient et surtout, notent de remonter l'éternel souci récurrent des pax SkyPriority qui se croient permis davantage que ce qu'octroie vraiment le statut (et je dis ça en tant que STE+ habitué à voler en J sur AF). En espérant que cette bonne intention n'ait pas été rangée dans la même case que cette de ton présent d'anniversaire !
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