Re-Bonjour à toute la communauté FRiste.
Suite de cette escapade boréale qui n’envisage pas, pour autant, quitter l’archipel japonais.
Enchainement de vols
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- 2JL527 - Domestic First - Tokyo > Chitose - Airbus 350-900
INTRO (RAPPEL)
Vous l’avez compris, le déboursement de 18.000 JMB miles se justifie par le fait d’avoir choisi une place parmi les deux premières rangées d’un des A350-900 JALiens. Cela comporte un fauteuil royal, une collation abord et des attentions bien particulières.
Inclus aussi, l’acheminement en Class J depuis MYJ et l’accès au Salon Diamond Premier de Haneda ainsi qu’au Salon Sakura de Matsuyama.
Sous l’ancien barème de JAL, on aurait dû débourser 15.000 miles pour parcourir en Y notre MYJ-HND-CTS. Aujourd’hui, sous le régime mis en place depuis avril 2023, il est possible de l’avoir pour ± 8.000 miles. Mais je jugeai opportun célébrer ces changements favorables pour nous, campagnards, en sortant le grand jeu.
On reprend à l’endroit et au moment où le rideau avait été tire. C’est-à-dire, aux couloirs défigurés* de Haneda, un après-midi d’été.

*Avec empressement (et excitation), nous nous dirigeons envers ce genre de bestioles.

Qui s’alignent face aux salons Sakura et Diamond Premier de JAL.
L’accès à ce dernier nous est garanti grâce à notre classe de voyage. Sinon, il faut être titulaire d’une reconnaissance émeraude chez l’alliance One World pour franchir son seuil.
SALLE D’ATTENTE
L’accueil, sobre mais élégant, est partagé par les deux salons.
Ceci est vrai tant pour le doublet de salons à la South Wing comme celui de la North Wing. Les vols vers Hokkaido partant cette dernière, nous nous rabattons sur le duetto septentrionale.
Les dragonnes sont vraiment charmantes et me dirigent vers la droite, après scannage de la carte d’embarquement.
Le couloir qui suit est quelconque.

Mais il aboutit à cette magnifique sculpture boisée.

Secondée par ces garces origamées, on ne peut plus appropriées dans un salon d’une compagnie aérienne comme JAL.


Le salon s’étale sur la façade ouest du T1 de Haneda.

Voici la partie la plus studieuse du salon, s’étalant sur les deux tiers de la surface.

Au fonds, on retrouve la maigre offre de subsistance.

A l’opposée des baies vitrées, des étalages remplis de livres ainsi que de grands bureaux, encouragent le regard intérieur.

Ci-bas, on vous présente le tiers restant du salon.

Décoré d’une manière plus désuète.

Où les bouquins et les postes de travail sont remplacés par de nobles fauteuils.

La vue à disposition est MAGNIFIQUE !
Au fonds le T3 (et par très beau temps, le Mt. Fuji).

Courte exploration de l’offre de ravitaillement (qui sera mal reportée)🙇.
Machine à soupes occidentales.

Machine à whisky japonais.

Machine à cafés (et sachets au thé variés).

Je choisis une soupe orientale -miso-, un verre de jus tomate et un des trois onigiris qui ornaient le panier de rafraichissements.

Le repas est agrémenté d’un vrai festival pour les yeux.
Un 777 d’ANA au décollage.

Un 767 d’ANA, en style ‘Kimetsu no Yaiba’.

Des pokémons en B737-8 de BC, infiltrés parmi beaucoup d’émissaires de l’alliance rebelle.

Deuxième tour de table, qui nous apporte un beignet au curry et la ‘star dorée’ des salons domestiques de JAL.

En dehors des mets dépeints plus haut, l’offre se limite à des glaces variées.
Voici le frère jumeau de celui qui a été présenté plus haut.

Il est temps de quitter le salon et de s’approcher de notre oiseau (en priant qu’il n’y aille eu un swap de dernière minute).
Mi-chemin, on retrouve une des nombreuses aires de jeu que JAL prévoit pour les plus (et moins) petits dans son terminal domestique de Haneda.

ÇA ROULE !
Très soulagé de constater que la bête stationnée dans notre porte est ‘made in Toulouse’ (ainsi qu’in Hambourg, Derby, Getafe ou Saint Nazaire') .

En plus d’être silencieuse et fort commode, je trouve que cette poulaille a une allure majestueuse.



Elle est bien épaulée par ses confrères.

L’embarquement a déjà commencé, mais on garde toujours le coupe-file ouvert pour les encartés ou ceux/celles voyageant à l’avant. Néanmoins, les embarquements des vols domestiques au Japon se font d’une manière tellement efficace que, dans les faits, la notion de priorité manque de sens.
Une fois n’est pas coutume, on vire à gauche ce soir.

La porte, derrière la porte.

Et un fuselage-shot avorté.

On est accueilli avec un grand sourire. Et on nous propose gentiment de nous accompagner jusqu’à notre siège, ce qui prend à peu près cinq marches.
Voici, notre habitat pour les prochaines 75 minutes.

Pas de trompe-l’œil ici. Le siège est aussi commode qu’il le parait.
Il arrive secondé par un cousin à mémoire et des écouteurs.

L’impression générale de la cabine est vraiment bonne. Un espace posé, classiciste.
Les sièges centraux sont équipés de leurs propres coffres.
Ci-dessous, une série présentant un tour panoramique depuis mon trône.
Commençons par la liseuse ou l’appuie-tête, en cuir et blasonné.

La classe Première des A350 domestiques est configurée en deux rangées de 2-2-2. Et ce soir le remplissage est très faible (4/12).

Récapitulatif de l’agencement de la cabine, par JAL.

Continuons notre exploration.
Disposés en rangées décalées et enrobés par une coque protective, les sièges offrent un espace assez privatif.
(les partitions entre sièges contigus glissent, permettant des vis-à-vis)

Ce soir Casper n’infligera nulle bravade contre notre privacité.
Les commandes des sièges permettent de régler son inclinaison ainsi que sa hauteur.


L’écran est de très bonne taille et définition. Tout est là pour profiter du visionnage.

Petit défaut parmi cette excellence, l’audiovisuel du siège voisin est parfaitement visible depuis notre tanière…

Penderie entre écrans.

Antagonique à sa qualité technologique, le contenu du système de divertissement est vraiment riquiqui : un film japonais, un autre hollywoodien et deux ou trois poignées de morceaux musicaux ou de vidéos. De toute façon, a-t-on vraiment besoin de s’entretenir avec un film d’une durée de 135 min dans un vol de 75 min ?

Récapitulatif des fauteuils, par JAL.

A droite du siège, on retrouve un hublot avec une tour de contrôle.

Ou avec un terminal d’aéroport.

On conclut notre tour 360 dégrées avec une vue en plongée de notre ceinture de sécurité, équipée d’airbags et dépourvue de décoration.

Aperçu rapide du menu du soir.

Avant de commencer notre repoussage.

Sayonara HND.

Les quartiers généraux du bureau d’aviation civile à Haneda, avec leurs formes arrondies.

On cède courtoisement le passage à un émissaire de l’Empire, en 737.

Mais il doit aussi faire semblant de politesse envers ce 787 d’UA en partance.

La piste est à nous maintenant.

A Haneda, le gros débit du trafic est bien géré ce soir. Delta, en A350, nous fait la révérence.

On active notre divertissement favori.

Il est de dernière génération. Nickel.

Pendant son activation, on a eu le temps de regagner les airs.
En bas de l'image, le but méridional de HND.
Au-delà, Kawasaki et Yokohama.

Moins de deux minutes suffisent pour compléter notre virage de 180 dégrés et faire face aux cotes de Chiba.
Vue d’ensemble de la Centrale thérmique d’Anegasaki 姉崎火力発電所.

Le ZOZO Stadium, également entrevu lors du vol précèdent, apparait ici illuminé.

Délices
Une fois le signal éteint, les pcnettes s’élancent dans une course contre-la-montre.
Afin de préparer tout ça.

Et de déboucher toutes ces bouteilles.

A peine 10 minutes après le décollage, le plateau est distribué.
Et la boisson précommandée est apportée.

L’ensemble, avant déballage.

Et prêt à savourer :
Menu en collaboration avec l’échoppe kyotoïte Mirei 実伶 (un macaron)
Tempura de congre japonais | Tofu grillé au sésame | Coquille St. Jacques grillé (au poivre japonais) | Poulpe Mijoté | Julienne de pommes de terre
Riz Fukkurinko (Hokkaido)
Soupe Miso

Au fond,
1) les entrées… :
Nouilles de poisson Uo-shomen avec sauce au sésame (poulet bouilli /concombre /gingembre /œufs tranchés) | Raisin muscat garni de tofu et noix de cajou,
2) le dessert :
Sable Caramel (NY)
3) et un excellent vin au riz :
le junmai daiginjo Utashiro 雅楽代 純米大吟醸 de Tenryoha 天領盃 (brassé a Niigata).

Un vrai régal (le poulpe, la salade de raisin et le saké de Niigata resteront dans les annales du bon manger aéronautique).
Récapitulatif du repas, par JAL :
-Boisson

-Nourriture

Le service fut impeccable, souriant, convivial. Encore une réussite, de ce côté.
On finit ce court moment de bonheur avec des notes alcooliques

Cette liqueur à la patate douce de Satsuma, produit depuis cinq générations à Kagoshima par les Mori, fait ravage parmi les spécialistes bibine. Toutefois, en tant que néophyte, je ne sus pas trop apprécier la valeur du renommé Moriizo. Il ne fut pas mauvais, loin de-là, mais je bus avec plus de plaisir le nectar niigatais.
Santé !

Brève introduction aux dextérités de la famille Mori, par JAL

Un thé hojicha nous aide à conclure ce festin mémorable, une heure après le décollage.
En vue de notre descente imminente, il nous sera servi en gobelet carton épais, avec des repentirs et révérences (sinon, c’est de la faïence).
On s’approche aux lumières de Hokkaido.

Le toucher est souple et le roulage court. Avec affliction, on quitte notre fauteuil.
Voici une pochette de rangement que j’avais oublié de reporter, tout près des prises écouteurs ou électriques ainsi que de la petite télécommande.

Débarquement exprèss alors qu’on fait nos adieux à nos anges gardiens.
Notre bestiole est difficile à portraiturer à cause des reflets.
Tout de meme, on lui est remerciant. Sayonara et arigatou.

Des couloirs d’arrivée, qui se ressemblent un peu partout au Japon.

Deux bonhommes de neige nous donnent la bienvenue à CTS.

Les bagages se font attendre.

Mais j’imagine qu’ils ne tarderont pas à arriver.

En tout cas, on peut procéder directement à la sortie, car on voyage léger.

Le hall d’attente est quelconque.

Mais il est relié à la gare JR, ce qui le rend hyper pratique.

La forêt des peuples aïnu nous accueille et marque la fin de ce mémorable moment aéronautique.

Merci pour la lecture et pour des éventuels commentaires.
Bons vols à toutes et tous.
Merci pour ce FR. Hokkaido est si particulière, elle ressemble assez peu au reste du Japon. Mais le festival de yosakoi local est extra (en juin).
Un tel service et une telle cabine pour un vol intérieur d'une heure et quart, ça fait vraiment rêver ! En Europe, on est dans la course au rabais et aux baisses de service dans toutes les classes. Après, le service à bord de JAL en éco est famélique, même si le reste est très bien par rapport aux compagnies européennes.
Merci pour la lecture et pour e commentaire !
Effectivement le degré de qualité dans l'offre domestique de JAL en classe Première est vraiment élevé. Autant élevé que les prix, si on achète ses billets de manière 'standard'.
Ceci dit, il est possible, avec un peu de chance, de tomber sur des surclassements aux comptoirs de l'aéroport le jour du départ.
Hokkaido est chouette (mais moins frais que jadis, en été).
A bientôt !
Merci pour ce FR très complet.
Pour un vol de 75 minutes, cela donne vraiment envie de le faire en classe avant
A bientôt
Philippe
Merci, Philippe.
Oui, le vol fut trop court, mémorable.
Je hâte le refaire bientôt.
Bons vols à vous.
Jolie cabine pour ce vol domestique.
C’est très commun et pourtant certaines compagnies (trop peu) optent pour un filtre de confidentialité, ce qui me parait logique.
Le menu est bien plus intéressant que l’IFE. C’est un bon plateau, bien présenté en plus. C’est assez rare pour un vol domestique d’1h30.
Merci pour ce Fr
Le menu est très bien et il change très souvent : 1) matin/après-midi /soir, 2) départ HND / départ ailleurs voient des menus différents. La carte est renouvelée tous les deux ou trois mois.. Comme quoi éviter des répétitions...
Et, effectivement, dans un tel cadre l'IFE devient superflu.
Merci pour le commentaire et à bientôt !
Bons vols à vous.