Dernier vol de ce routing triestin à la découverte des différents appareils ITA.
Pour le retour, j'ai à nouveau choisi le vol AZ avec l'A321neo, qui bénéficie d'un aménagement en classe avant (J et W) que l'on n'a pas coutume de trouver dans nos contrées européennes en moyen-courrier. Une bonne opportunité de l'essayer puisqu'avant d'être envoyés sur les destinations Afrique et Moyen-Orient, les A321neo d'ITA Airways sont positionnés sur LHR et CDG.
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Me voici fraîchement débarqué de mon vol en provenance de Trieste. J'aime bien ce grand espace donnant sur les pistes. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en ce dimanche après-midi, c'est très animé.

On retrouve une célèbre chaîne de restauration italienne en mezzanine.

Pour ma part, je me rends directement au salon ITA, également situé à l'étage, un peu à l'écart de l'agitation.

Découverte du Hangar Lounge. Je n'avais pu qu'y passer en coup de vent à l'aller, mais aujourd'hui j'ai deux heures de correspondance qui me permettront de découvrir ce salon plus en détail.

Il y a un peu d'attente pour valider l'éligibilité à l'entrée.

A l'entrée, la décoration est plutôt atypique, avec ces écrans sur étagère.

La grande horloge murale est superbe. Pas de doute, on est bien en Italie.

Le salon s'étend le long d'une baie vitrée, donnant sur le terminal (sans intérêt puisque les vitres sont fumées).

Mais c'est le bar central qui attire toute l'attention de par son design et son identité visuelle bleue et rouge.

De l'autre côté du bar on trouve la zone de restauration.

Celle-ci est plutôt joliment achalandée. Sans grande originalité, on retrouve des pâtes en plat chaud.

Mais le froid est bien plus intéressant, avec un assortiment de charcuteries et fromages italiens.


De la verdure et des gressins.

Du pain grillé.

On sent l'Italie à plein nez !

Côté liquide, le choix des vins est plutôt limité.

Mais l'intérêt du lieu porte plutôt sur les barmen qui peuvent réaliser des cocktails à la demande. A ma connaissance, aucun autre salon Schengen n'offre ce service.


La carte des cocktails fait la part belle au Campari, ce qui n'est pas pour me déplaire.


Finissons le tour du salon avec ces espaces privatifs, parfaits pour passer un appel ou faire une visioconférence.

Les toilettes sont impeccables et très design.

J'ai bien aimé les capteurs rétroéclairés pour la chasse d'eau ^^

Je m'installe dans l'une de ces confortables alcôves. Le siège est très large et profond. Presque trop d'ailleurs, ces gros coussins ne sont pas superflus.

Ma première sélection.

Que je complète un peu plus tard avec cette délicieuse salade de riz rouge.

Puis un peu de pasta, con vino rosso.

Pour le caffè, Italie oblige, il est possible d'avoir un véritable espresso.


J'avise au bar un homme accompagné de deux chiens, très sages au demeurant. Leur harnais m'intrigue, avec cette mention "Medical Alert". Renseignement pris, il s'agit de chiens capables de détecter un problème de santé chez leur maître et ainsi anticiper d'éventuelles crises, par exemple pour les personnes épileptiques, cardiaques, diabétiques… Plus d'info ici. Je me demande juste comment ça se passe en vol et comment caser ces deux toutous…

Après cet agréable moment passé dans ce salon très recommandable, il est temps de rejoindre ma porte d'embarquement. Mon vol part des portes A, dont le couloir est plutôt bas de plafond.

Je retrouve EI-HXB, qui est le même A321neo qui m'avait amené de Paris deux jours plus tôt. Le hasard a voulu qu'en prenant cette photo, un Airbus avec l'ancienne livrée Alitalia passe juste derrière cet appareil flambant neuf signant le renouveau de la compagnie italienne.

Personne pour l'instant en porte. Les écrans affichent les informations de vol et s'égaient d'une illustration de la ville de destination, plutôt sympa.

Les files sont bien matérialisées et ne tardent pas à se remplir. J'entends beaucoup de Français venus passer quelques jours de tourisme à Rome.

Etant discipliné, je respecte scrupuleusement la ligne de départ qui m'est assignée dans la file prioritaire.

L'attente est de courte durée et l'embarquement est lancé avec seulement quelques petites minutes de retard. Dommage, le jetbridge est aveugle.

Me voici arrivé en porte.

Le moment que je préfère !

Le fuselage shot permet de profiter de la belle livrée de notre oiseau du jour.

C'est avec plaisir que je retrouve cette superbe cabine. Pour ceux qui auraient raté le FR aller, AZ a équipé ces tous nouveaux A321neo d'une véritable cabine business, avec une configuration en 1/1, guère habituelle sur mono-couloir. Pour ce vol retour, j'ai choisi le siège 1A, qui bénéficie d'un espace plus que généreux.

Les sièges des 5 autres rangées sont identiques, mais avec un espace moins important du fait de l'agencement en épi.

L'ensemble est très qualitatif et de belle facture.

Refaisons le tour de ce siège. Voici le rangement latéral, avec la loupiote, la télécommande et un emplacement pour les écouteurs, présents sur ce vol contrairement à l'aller.

Le rangement est pivotant et ouvre sur un espace équipé d'un miroir et habillé de manière qualitative.

La têtière, orientable et ajustable, est au logo de la compagnie italienne.

L'accoudoir côté couloir est escamotable, mais à l'aller comme au retour les PNC ne s'intéresseront pas à s'assurer que ceux-ci sont en position abaissée pour le décollage et l'atterrissage.

Côté hublot, l'accoudoir est fixe. Pas gênant sur ce court vol de jour, mais à voir en position allongée pour un vol de nuit.

L'IFE n'est pas encore activé. On notera que celui-ci est de belle taille, mais il est très réfléchissant.

La tablette quant à elle est de bonne taille.

Les hublots sont cerclés de chrome, hélas l'un d'entre eux est tout de même bien occulté par le bloc de l'IFE.

Les documents de voyage. ITA édite de beaux BP cartonnés au liseré de couleur. J'ai eu l'impression que les passagers Y avaient un BP bleu. Y aurait-il une différence de couleur selon la classe de voyage, comme sur SQ ?

Les consignes de voyage et le "sachet confort".

Le casque est au nom de la compagnie, sans marque apparente.

Le point fort de ce premier rang reste indubitablement le grand espace offert par l'absence de siège devant soi.

Il n'y a pas du tout la sensation d'enfermement que l'on peut ressentir dans certains sièges business actuels.

En tout cas cette cabine ne manque pas son effet : en voyant défiler toute la cabine pendant l'embarquement, les exclamations (admiratives) n'ont pas cessé de fuser, en mode : "ça c'est de la business !" On imagine que contrairement aux bons avgeeks que nous sommes, la plupart des passagers ne s'intéressent pas vraiment à l'avion qu'ils vont emprunter.
La cabine J sera full cet après-midi. Il faudra me croire sur parole, car même vu de l'avant, ça ne se voit pas vraiment.

J'avise le siège 1F à côté de moi, que j'avais eu à l'aller. La mention "INOP" sur la tablette est toujours présente, mais le sparadrap a été en partie enlevé. De fait mon voisin utilisera la tablette sans problème, j'aurais peut-être dû tenter ma chance moi aussi.

Le service débute à la fin de l'embarquement avec une proposition de verre d'accueil. On peut regretter le verre en plastique, mais l'attention est agréable.

Les consignes de sécurité sont lancées.

Ce qui permet enfin à l'IFE d'être actif.

Par contre à ma grande déception, la géovision, comme à l'aller, n'est pas activée. On voit bien ici que l'écran est très réfléchissant.

Le choix de films est tout à fait satisfaisant, à plus forte raison sur ce vol MC.

L'écran est tactile mais il est possible de naviguer dans l'IFE avec la télécommande. Notons que les infos sur la durée restante de vol sont erronées puisque nous ne sommes pas encore partis de FCO.

Je m'installe confortablement, il faut dire que ce n'est pas l'espace qui manque.

Nous repoussons à 15h10, avec 5 minutes de retard.

Nous voici prêts au décollage, c'est notre tour après ce 737 de TK.

Arrivederci FCO !

Nous décollons face à la mer. On voit qu'en bas ça souffle pas mal.

Le ciel sera rapidement couvert de nuages, mais de toute manière je ne suis pas du bon côté pour voir la côte italienne.

Le service démarre rapidement, un quart d'heure environ après le décollage. Voici le plateau déposé par le chef de cabine. J'avoue être un peu déçu après le catering de l'aller, d'autant que nous sommes ex-FCO.

ITA a recyclé les couverts de feue Alitalia.

Le service d'apéritif et de boisson se fait en même temps, je demande donc du prosecco.

Je profite que l'IFE soit actif pour lancer un film. Un petit luxe sur un vol MC européen, non ? Cela dit, la durée du vol fait qu'il faut bien choisir son film et éviter quelque chose de trop long.

Voici l'entrée, à base de saumon et de pommes vertes. C'était frais et bon.

Le pain italien est servi chaud.

En revanche les trois mini burgers sont froids. C'était bon, mais je m'attendais à franchement mieux.

Pas de fromage, on enchaîne directement sur ce dessert, parfaitement oubliable.

J'accompagnerai ce repas d'un peu de vin rouge. Celui-ci sera servi à ma demande pendant le repas.

C'est le chef de cabine qui officie en business. Celui-ci sera cordial et serviable, mais on est loin de l'exubérance italienne.

Le ciel se dégage alors que nous arrivons au niveau de la côte ligure (nous passons à ce moment à l'aplomb de Gênes).

La vue devait être superbe du côté droit de l'appareil, mais ce n'est pas mal non plus de ce côté-ci, avec les Alpes du Sud.


C'est le moment que le chef de cabine choisit pour me proposer un digestif. Comment refuser un limoncello ? (je sais, c'est dommage pour le verre en plastique…)

Celui-ci est accompagné d'une petite douceur italienne.

Je sirote mon limoncello en admirant Les vues extérieures.



Les cimes enneigées laissent ensuite place à une mer de nuages.

Cela dit, c'est très beau aussi par moments.


Nous approchons de Paris et le service traîne un peu. Une fois les plateaux débarrassés, les PNC resteront au galley et ne feront de débarrassage que juste avant l'atterrissage.

L'atterrissage est maintenant proche.

Nous atterrissons sur le doublet sud, avant un long roulage vers le 2B/D.

Il est temps de dire au revoir à cette belle cabine que j'aurais plaisir à retrouver.

Le débarquement se fait sous les salutations de l'équipage. J'en profite pour tirer le portrait de ce bel appareil.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le retour vers FCO sera bien plein.

La particularité du 2B/D est que les arrivées se font au même niveau que les départs. Il faut donc redescendre pour rejoindre la sortie.

Depuis la salle de livraison des bagages, j'ai une superbe vue sur l'A321neo qui m'a ramené de Rome.

C'est par le RER que je rentrerai sur Paris en ce dimanche après-midi.

Il faut compter une bonne vingtaine de minutes (et d'un bon pas) pour rejoindre le quai du RER.

Surtout quand Paris nous aime et que les tapis roulants ne fonctionnent pas.

Mais le summum de l'efficacité revient comme bien souvent au fameux RER francilien, qui fait de chaque trajet de/vers CDG une nouvelle aventure. Après avoir été annoncé avec 10 minutes d'attente, le train prévu sera finalement annulé. Sans aucune information bien sûr, sinon ce ne serait pas drôle.

Le quai se remplira progressivement, avec la foule qu'on imagine ensuite dans la rame. A part une annonce indiquant "un trafic normal sur la ligne B", aucune information sur le prochain train n'est disponible.

Un train finira tout de même par arriver, avant de quitter la gare 10 minutes plus tard. Bilan : 45 minutes pour quitter CDG depuis la sortie de l'avion, sans PAF à passer. C'est sûr, certains ne sont pas vraiment prêts pour le JO…
Ca c'est une cabine ! Digne de ce que l'on peut trouver ailleurs sur el globe. Il n'y a plus qu'à espérer que cela tire vers le haut les concurrents.
Merci pour ce FR !
Merci pour le commentaire.
Le produit étant plutôt destiné à du long-courrier "court", je ne sais pas si ça va changer la donne pour le MC européen. A suivre...
Merci pour le partage,
Excellente cabine sur un monocouloir, j'adore le bar à cocktails du salon.
Merci pour le commentaire.
Le bar à cocktails du salon est juste incroyable, à lui seul il donne envie de passer une longue escale à FCO.
Merci pour ce FR,
Sympa le bar à cocktails au salon
très belle cabine.
Il vaut mieux un bon Prosecco qu'un Champagne moyen.
A bientôt
Merci JM pour le commentaire.
Parfaitement d'accord, et c'est d'autant plus vrai lorsqu'il n'y a pas de champagne proposé ;-)
A bientôt.
Merci Stéphane pour ce FR
Le salon est sympa avec un bar des plus avenants
Un A21N disposant d'une vrai cabine J et également une vrai W sur 3 rangs. ITA se démarque sur ce produit
A bientôt
Philippe
Merci Philippe pour le commentaire.
AZ se démarque avec un beau produit, en vol comme au sol. Il reste à espérer que cela perdure, et qu'avec un peu de chance l'A321neo soit aligné un peu plus souvent en MC.
A bientôt.
Merci Stéphane pour le partage,
Le salon est vraiment sympa et l'offre de bonne qualité.
Ce genre de cabine pour du moyen courrier, c'est du caviar, dommage que le catering soit très moyen.
A bientôt.
Merci Michel pour le commentaire.
Globalement un très beau produit, qu'on rêverait de voir plus souvent en MC européen. Le catering était meilleur à l'aller, avec du chaud, là il est vrai que c'était un peu décevant, mais je crois que c'est ajusté en fonction de l'horaire.
A bientôt.
Le salon est vraiment bien! Iberia a aussi un bar avec des barmen qui font des cocktails mais c’est seulement pendant quelques heures de l’après-midi et il n’y a pas de carte.
Le salon a une bonne offre qui met l’accent sur la gastronomie Italienne et heureusement parce qu’il y a de quoi faire en Italie.
Quelle cabine! Ça fait plaisir de pouvoir voler dans ces sièges sur un vol européen, c’est tellement rare.
Merci pour ce Fr
Merci Moritz pour ce commentaire.
Tiens, je ne me souviens pas d'avoir vu des barmen chez IB, mais je ne devais pas y être au bon moment.
A part TK, je ne vois pas de compagnie proposant ce type de cabine de manière régulière, et c'est bien dommage.
A bientôt !