Bonjour !
Je vous retrouve afin de reporter le retour d’un court séjour sur l’extrémité septentrionale de l’archipel japonais, tout près des îles Kouriles russes.
Enchainement de vols
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- 3JL510 - Economy - Chitose > Tokyo
Le retour se fera en classe arrière, moyennant 8.000 JMB miles (et quelques centaines de yens).
Assurément moins chic qu’à l’aller, mais dans des conditions, à priori, optimales.
Voyons voir.
EN CHEMIN
Après des journées reposantes, mais plus chaudes que prévu, on quitte Sapporo par sa gare ferroviaire centrale.
Environ 40 minutes et 1100JPY suffisent pour rejoindre l’aérogare de Shinchitose 新千歳.
Comme son nom laisse présager, elle fut bâtie au milieu de nulle part, éloignée du centre. Pour autant, les transports publics la relient de manière efficace aux agglomérations urbaines environnantes.

L’enchainement arrêt ferroviaire <> aérogare est également aisé.

Nul besoin de sortir à l’extérieur pour trouver le hall des départs.

Un peu d’attente aux comptoirs d’enregistrement.
Néanmoins, les encartés peuvent utiliser des espaces leur dédiés, à droite de l’image.

L’inspection sécuritaire se fait sans encombre et on rejoint l’étroite mais vaste salle d’embarquement.

Afin de retrouver l’entrée des salons JALiens.

SALON et recueillement
Comme d’habitude, l’entrée est partagée.

Et agencée avec des objets artistiques


Des escaliers ou escalateurs conduisent les passagers à l’accueil, situé à l’étage supérieur.

A droite, pour le Salon Diamond Premier. A gauche, pour le nôtre.

Cet ultime couloir d’accès au Salon Sakura fait également face à des objets artistiques.

Le salon est de petite taille, mais il affiche de belles vues ainsi qu’une offre variée de sièges.
Ci-bas, des comptoirs qui font face au tarmac (une composante incontournable des salons domestiques nippons).


Des tabourets hauts, comme si d’un bar en était.

A luer droite, l’achalandage nutritif et digestif.

Sans surprise, on observe les conventions des salons Sakura de JAL : café, thé, sodas et jus variés, un alcool fort, des bières pression et des snacks en forme de galettes au riz.

Regagnons notre place.

Située, évidement, aux comptoirs panoramiques.
Notre petite sélection.

Cet après-midi, on roule aux jus de fruits.

Ça ne nous empêche pas de profiter du magnifique spectacle en face de nous.
L’Alliance Rebelle, parée en B737s et A350s.

Des infiltrés de TR, en A320.

Ils s’en vont.

Pendant que nous continuons notre apéro.

Evidemment, les forces de l’Empire sont également présentes.

Même si elles s’en vont aussi.

La faune est parfois large et exotique. LJ en B777-200.

Cette espèce-là (HD), devient de moins en moins inédite pour la communauté Flight-Report, grâce à l’abnégation et aux merveilleuses recherches de Mr Luke.

Ci-bas, elle est prête à décoller, en 767.

L’abasourdissant présence de l’Empire met fin à nos rêveries indiscrètes.

Il est temps de rejoindre notre porte-drapeau.
L’AVION ET LE VOL
Le voici.

Comme disait un de mes meilleurs copains, ‘ll est beau comme un pain !’



Et il s’entend bien avec ses frères aînés.

L’embarquement est bien entamé et nous ne devons pas attendre longtemps pour franchir le dernier contrôle.
A Sapporo, aussi, le decor des passerelles d’aéroport est flashy-pop.

Je trouve que, de ce côté-là, l’aérogare a une belle allure.

Pareil, pour notre avion.

La porte, toujours en cachette.

En vue de notre embarquement tardif, la cabine est bien remplie à ce stade. Toutefois, des photos prises à l’arrivée permettront d’en faire une sommaire illustration.
Voici notre siège, équipé d’un hublot et demi.

Et d’un appui-tête logoté.

L’agencement et l’espacement de la cabine Y sont bons.



En outre, les propositions de divertissement sont nombreuses.


On est prêt pour se rapprocher de la piste de décollage.

Mais en raison du fort trafique, on nous demande de patienter.
Tant mieux, car on est offert une deuxième session de spotting, plus près de l’action.
HD affiche la même figure que tout à l’heure.

LJ, pourtant, a changé de physionomie (B737 ici).

NH en 777-200 et Kimetsu no Ya (cette livrée ne vole plus depuis avril 2024).

NH, représenté par EH et en plus petit (DHC-8).

C’est à nous, finalement.

La vue de l’aile depuis notre siège est magnifique. Mais elle va limiter énormément la contemplation des paysages terriens. Dommage.

Une bonne excuse pour se rabattre sur le système de divertissement, qui offre une toute petite -mais ahurissante- sélection.
Désolé pour le flou.

Cet émouvant film d’animation, Suzume (Suzume no tojimari), est un plaisir à regarder. Et il dépeint de nombreux coins reculés du Japon, dont notre petit village à nous !

Malencontreusement, on n’aura pas le temps de finir le film, la durée du vol étant plus courte.
L’aile est toujours là. Avec sa belle allure.

Même lorsqu’on s’approche du sol.

Comme souvent en A350 de JAL, douce posée sur le tarmac de Haneda.
Au fonds et en petit, la tour de vent du Tokyo Wan Aqualine.

On est arrivé avec un retard de 6 minutes, dûment annoncé et pour lequel on a droit à des grandes excuses.
AU SOL de HANEDA
Un des hangars d’entretien de HND, face auquel notre aîné de 21 jours.

Ce genre de ruée est habituelle au débarquement des vols domestiques sur l’archipel. Au Japon, on quitte le navire aussi promptement qu’on l’accoste.

Sayonara ! Et merci pour vos efforts.

Le parcours jusqu’à la sortie est limpide et rapide.
A Haneda, sur JAL, il est possible de connecter entre vols sans franchir nulle barrière. Mais des achats de dernière minute nous poussent à passer airside.
Notre vol propre prend sa fin ici.
BONUS (VOL SUIVANT)
En mode BONUS, j’aimerais partager des notes sur le vol qui nous amènera tout près de la maison.
Hâtivement, on regagne le hall de départs, après nos emplettes.

Voici l’entrée réservée aux plus hauts gradés, avec un contrôle de sécurité* dédié et relié au vestibule des salons.

Et l’entrée dédiée aux moins gradés des gradés, avec ses contrôles de sécurité* particuliers aussi, mais sans accès direct à l’antichambre des salons.
*tous ces contrôles se font à l’ancienne -c.f. ‘sortez tous vos gadgets, svp’-, alors que les contrôles ‘populace’ disposent de machines dernière génération. De ce fait, à HND T1, il est souvent plus efficace de franchir les contrôles de sécurité avec la foule.

Le Salon Sakura offre des services parfois mal connus des usagers, comme ces pièces rassemblées au tour d’un couloir annexe.

Qui permettent se rafraichir après une longue journée d’été nippon.

Ces douches proposent tout le nécessaire, mais ne disposent pas de WC.



Les produits présentés sont de qualité (serviettes ou savons).


Un service qui est vraiment utile.
Rafraichis et détendus, on se pose quelques instants dans ce salon utilitaire.


Avant de nous rendre vers notre porte d’embarquement.
Voici notre deuxième destrier du jour.

Et sa porte.

A bientôt, Haneda.

Les forces de l‘Empire montrent leur puissance en amont de notre décollage.


Une fois dans les cieux, le Mt. Fuji se dissimule, comme c’est le cas souvent en route pour MYJ.

Sans être un météorologue, j’aurais tendance à associer ce genre de -belles- formations nuageuses aux tropiques, plutôt qu’a des climats tempérés… en tout cas, la chaleur fut bien présente au Japon en ce mois de juillet.

Avec ces notes métrologiques, notre récit prend sa fin.
Merci de votre lecture et de vos commentaires.
Merci pour ce double FR (en tenant compte du bonus) et pour la citation de ma récente publication sur la même ligne.
N'étant pas sorti de l'aéroport de CTS lors de ma récente visite j'ai apprécié de découvrir les informations relatives à l'accès ferroviaire depuis Sapporo.
Par ailleurs voyager en domestique sur JAL en passant par les salons donne une touche très qualitative à l'expérience client.
Merci pour le partage.
Merci beaucoup pour la lecture et le commentaire.
Si on aime la contemplation d'aéronefs, les salons Sakura de CTS et HND sont des endroits idonies. Une belle variété d'espaces et sièges, ainsi que quelques services distinctifs -douches, bières pression-, compensent une offre limitée.
Tout mon support pour ce convoité vol en flying Honu d'ANA !
Bons vols et à bientôt.
C’est assez impressionnant la variété d’avions qu’on peut prendre sur des vols domestiques au Japon. Du dash-8 a l’A350, il y a de quoi satisfaire tout le monde.
C’est une excellente cabine pour un vol court.
Merci pour ce FR
Merci, Moritz, pour ces mots.
Oui, le Japon, avec des centaines d'îles habitées et une économie supportée -en grande partie- par des inversions en infrastructures, à développé un marché de l'aérien prospère. Petit paradis pour des spotteurs de perles exotiques -d'un point de vue non-asiatique-.
Merci encore et bons vols !
C'est toujours agréable de faire un vol court à bord d'un avion long courrier. Avec le salon au départ, tout ce passe très bien.
Merci pour le partage et à bientôt.
Effectivement, à force d'habitude, on oublie combien est-on dorloté au Japon avec les vols domestiques !
Des 777/787/767/350 assurent de manière régulière les liaisons les plus populaires.
Tout un festin !
Merci, Michel, pour le commentaire et pour la lecture.
Bons vols à vous et à bientôt.
Merci pour ton récit ou les forces de l'alliance rebelle côtoient pacifiquement celle de l'Empire. Le plaisir de voler dans un gros porteur pour un vol court même si c''est courant au Japon reste une surprise pour les européen.
Bonjour SkyteamCHC,
Cette dualité dans le haut du panier des lignes aériennes japonaises est flagrante et marrante.
Voler en A350 est toujours un plaisir, même si ce n'est que pour 75 minutes.
À bientôt !
Merci pour ce FR.
Bien qu'elle ait disparu, j'aime bien la livrée spéciale ANA.
Enorme avantage de JL à HND avec ce salon équipé de douches (le salon NH du T2 n'en propose pas :( ):
A bientôt.
Bonjour,
Et merci pour les sympathiques mots.
Même si la livrée dépeinte a vu de meilleurs jours, je ne doute pas qu'ANA trouvera de belles idées pour les livrées à venir.
Les douches du Salon Sakura sont un vrai acquis. Pourvu qu'elles restent méconnues !
Merci encore et bons vols !