Avis du vol entre Paris et Berlin en classe Economique avec Amelia

Bienvenue dans cette série de FR qui doit m'amener en Turquie, en passant par l'Allemagne à l'aller et la Suisse au retour.

Je détaillerai les tenants et aboutissants de ce routing dans le FR suivant. En attendant, commençons par ce vol entre Paris et Berlin, dont l'horaire peu aimable est surtout lié à la nécessité d'arriver de bonne heure à BER pour attraper mon vol suivant. Il n'y a pas tant de possibilités pour rejoindre rapidement le nouvel aéroport berlinois, ça se joue entre AF et U2. La low-cost britannique n'est pas beaucoup moins chère que la compagnie tricolore, donc AF ce sera.

Outre que cela me permettra de faire la connaissance de BER, ce sera aussi l'occasion de découvrir l'A320 d'Amelia, puisque le vol sera effectué par cette compagnie pour le compte d'AF. Il semble d'ailleurs que ce soit contractuel car le vol AF1434 est pratiquement systématiquement opéré par F-HBNA, notre A320 de ce jour donc.

C'est de (très) bonne heure que nous arrivons à CDG (avant même potron minet, car en cette mi-avril, il fait encore nuit à 5h30).

Malgré l'horaire matinal, il y a déjà foule aux comptoirs d'enregistrement AF.

Il faut dire que le FIDS est bien fourni, avec près de 20 vols entre 7h et 8h. Notre vol n'est d'ailleurs pas le premier de la jour, la palme revenant au vol à destination de FCO qui part à 6h55.

Bien que disposant de mon BP sur l'application AF, je souhaite l'éditer et me rends donc sur une borne. L'offre de surclassement n'est pas vraiment intéressante, surtout sur un vol si matinal. Vous noterez que nous avons tenté avec mon camarade de voyage le siège milieu vide, nous verrons si celui-ci le restera, d'autant que l'avion semble bien plein.

Direction le PIF. Peu de monde dans la file, nous emprunterons la file dédiée SkyPriority sur la gauche qui sera rapide.

Nous voici airside à 5h32 (à cette heure-ci, les minutes comptent), moins de 10 minutes après être arrivés à CDG.

C'est d'un pas machinal que nous nous dirigeons vers le salon, qui vient tout juste d'ouvrir ses portes.

La découverte du salon AF du 2F vide justifierait presque à lui seul cet horaire de la muerte.

Ce salon d'ordinaire si fréquenté est (logiquement) pratiquement désert.

Nous montons à l'étage, où pour le coup nous sommes les seuls pax.

Le personnel lui-même ne semble pas encore bien réveillé, comme en témoigne cette mare (et non marc) de café. Pas du meilleur effet pour un endroit qui vient tout juste d'ouvrir.

L'espace Clarins n'est pas encore ouvert, mais de toute manière je n'en ai pas vraiment envie à cette heure.

Il faut reconnaître que la plage d'ouverture s'est améliorée, avec un accès possible dès 7h40.

Le catering est déjà mis en place, avec du froid.

Mais aussi du chaud.

Ma sélection pour ce petit déjeuner.

Mon comparse n'étant pas particulièrement farouche est allé demandé deux verres de champagne, qui lui ont été accordés sans problème. J'avoue que ça pique quand même un peu…

A noter que le vin n'est pas encore mis à disposition, mais pour les plus courageux il y a tout ce qu'il faut en alcool fort.

Avant de rejoindre notre porte, j'avise cet A319 d'Amelia, mais ce ne sera pas notre destrier du jour.

Lorsque nous arrivons en porte, l'embarquement a déjà débuté. Nous passons rapidement dans la file prioritaire.

Voici donc F-HBNA, qui effectue pour le compte d'AF des liaisons vers BER, MRS et PRG.

Nous arrivons en porte.

Fuselage shot. J'aime bien la graphie du A d'Amelia (même si pour le coup il ressemble plus à un lambda grec).

Sans surprise, nous retrouvons une cabine pur jus AF. Comme vu sur la borne, il y a 3 rangs de business, reconnaissables à leurs têtières rouges.

Direction le rang 6, que voici.

J'ai laissé le hublot à Mathieu et me contenterai donc du couloir. Sur ces anciennes cabines métropole, le pas est compté.

Mais elles ont été modernisées, avec notamment ces prises USB.

Les consignes de sécurité sont aux couleurs d'Amelia, mais ce sont bien des vomitobag AF. Il faut avouer que le néophyte doit s'y perdre un peu.

La lingette désinfectante (sans doute un stock post covid) est également AF.

L'embarquement se poursuit et nous constatons que le vol est bien plein.  Mais à l'annonce du boarding completed, nous pouvons constater que nous aurons un peu plus de place pour ce vol. Peut-être l'effet double platinum ?

Peu de photo extérieure sur ce vol, avec le hublot squatté par mon voisin. Passons directement à la prestation, 100% AF et, il faut l'admettre, bien faiblarde à côté de ce que propose l'homologue turque.

Le stock du trolley me permet d'identifier ce que l'upgrade m'aurait permis de déguster en cabine avant, mais ça faisait un peu cher le bun au saumon.

Le ciel se dégage en arrivant en Allemagne.

En approche sur BER.

Nous arrivons avec quelques minutes d'avance, ce qui nous arrange bien pour notre correspondance. Au premier plan QR en 787.

Vous aurez de meilleures photos de l'extérieur dans le FR d'Opoman (si celui-ci se décide un jour à le publier ;-).

Parking à côté de la cousine hollandaise.

Il fait beau à BER, mais nous n'aurons pas l'occasion d'en profiter car notre vol part dans une paire d'heures.

Si je vous dis que celui-ci ne sera pas sur Pegasus, je pense que vous aurez deviné de quel vol il s'agit ;-)

Merci de m'avoir lu et à bientôt pour la suite.