#14 sur 22 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
776 avis
Bonjour à tous chers lecteurs,
Point d’exotisme, d’originalité ou de rareté à travers ce vol. Une simple liaison entre les capitales néo-aquitaine et auralpine. La compagnie easyJet est souvent synonyme d’efficacité et de robustesse, voyons ensemble si elle tiendra ses promesses.
Direction le département de la Gironde.
Après trois trop petites journées passées à La Teste-de-Buch, au cœur du bassin d’Arcachon, il est déjà temps rejoindre ma base lyonnaise.
Comme bien souvent, ce sera avec une combinaison de plusieurs modes de transport que je rejoindrais l’aéroport.
À commencer par un TER, vu ici à la gare de La Teste-de-Buch.
Puis une fois arrivé à Bordeaux, c’est avec le tram (prolongé jusqu’à l’aéroport depuis quelques mois) que je me rendrais à BOD. 35 min et seulement 1,80 € à débourser. C’est un point très positif.
Terminus !
Rentrons dans le hall d’un aéroport que je ne porte pas spécialement dans mon cœur.
Le FIDS dont je ne pourrais pas faire mieux, question reflet. Mon vol n’y figure même pas. Aïe. Début des emmer### ?
Je me rends donc côté Billi.
Billi est donc l’acronyme de Bordeaux illico, une aérogare « à services simplifiés ». Mise en service en 2010, elle aura été agrandie par deux fois.
Mon vol apparaît bien ici. Ouf !
Premier filtre à passer, une formalité. Le temps d’attente pour le contrôle de sécurité est affiché à une minute. Diantre !
En réalité, il faudra une dizaine de minutes. Non pas à cause de la foule ou d’un personnel inefficace, mais la faute à deux voyageuses françaises à qui il a fallu expliquer très loooooooonguement qu’il faut sortir les produits liquides, les ordinateurs, etc.
Quand ça sera mon tour, tout se passera bien, rapidement, avec le sourire.
Il me donc maintenant traverser la cave-parfumerie-canelérie.
Découvrons à présent le reste des installations de cet hangar.
Billi traite aussi des vols non-Schengen, d’où la présence de guichets pour la PAF. Il n’y a pas de portique PARAFE.
La salle d’attente, sans prise, avec un confort digne du champ de foire de Saint-Rémi-en-Bouzemont. À noter quand même une fontaine à eau(kapi), ce qui est bienvenu.
Du côté des toilettes, les installations sont plus que réduites… mais propres.
Un espace de restauration tout aussi étriqué.
Comme de bien souvent, j’étais loin d’être en retard. J’ai donc eu le temps de profiter étroitement des larges installations de Billi.
C’est presque le cœur gros que je vais quitter ce satellite de BOD. Direction la porte 32 dans un premier temps où, a capella, les annonces d’embarquement et de priorités sont effectuées. C’est vraiment artisanal.
Nous arrivons dans galerie des glaces tôles, l’antichambre avant d’embarquer.
Voilà un affichage peu courant. Heureusement que le vol n’est pas à destination de Thiruvananthapuram.
Enfin je peux voir un avion, le mien en l’occurrence.
Et même si c’est marqué NO, je montrai à bord quand même.
Direction la porte arrière.
En arrière plan, OE-IJO prend la tangente vers Porto, vol U2 1875.
Instant porte, bien entendu.
Accueil chaleureux à bord de la part d’un équipage 100% masculin.
Direction le 27A. La cabine est connue. Le siège est sobre, mais j’apprécie malgré tout le coloris.
Le pas est réduit mais acceptable quant à la durée de vol.
Une tablette de taille correcte.
Le contenu de la pochette.
La cabine se remplit rapidement. Nous frisons les 100% de remplissage, les affaires marchent plutôt bien pour easyJet, en sachant qu’un autre vol vers LYS est parti à peine une heure dix avant.
À 19h28, nous sommes au complet et à 19h35, on repousse.
Le taxiing débute à 19h38. Il y a pas mal de vent. Essais des commandes de vol.
19h44, alignement sur la 23 et on décolle dans la foulée.
Après avoir bien louvoyé sur la piste, on décolle.
On commence par le survol de Mérignac et la zone d’activité du forgeron.
On entame notre large virage vers l’est. Les zones irriguées de Saint-Jean-d’Illac.
L’agglomération bordelaise.
Moi qui pensait à cette date avoir un ciel limpide, on repassera.
Ici, on devine la vallée de la Dordogne…
… juste avant la fin du spectacle.
Le moment est venu de faire marcher un peu plus les affaires d’easyJet. Le prix à Billi étant élevés, je fais le choix d’engraisser une compagnie aérienne plutôt qu’une franchise. Finalement, cette formule me revient à 10,50 euros. Le croqué-monsieur était correct.
La descente débute rapidement et la visibilité s’améliore à hauteur de la vallée du Rhône. Au premier plan, Vernioz (38). Le coude du Rhône au niveau du flap track fairing central, à hauteur de l’agglomération de Vienne.
On s’aligne sur la 35 au droit de Charantonnay
Diémoz, toujours dans le département de l’Isère.
Cette météo alternant pluie et soleil aura caractérisé tout le mois de mai.
On se pose sur la 35R.
On arrive à la fin du rush de Hop! Et clin d’œil à mon dernier trajet de BOD - LYS avec cette compagnie, car c’est avec exactement cet Emb que j’avais fait la même ligne, précisément le F-HBXE. Ce soir, il s’en va à Caen, vol AF 1676.
Nous sommes parqués à l’aile D du T1, synonyme d’une bonne marche à venir.
Y a pas que dehors que ça fait Hop!
Le vol U2 4907 en provenance de Toulouse se positionne à nos côtés avec cet A319.
Un timing parfait, on est bien.
Dernière vue sur OE-INO.
Et c’est parti pour un long cheminement.
Ça reste très fluide malgré tout.
Me voilà dehors, direction le tram Rhônexpress.
Il était peut-être pas mal ce couché de soleil, mais le pelliculage sur les vitres empêche d’en profiter. Vraiment dommage ces publicités qui polluent nos quotidiens…
Le vol selon Fleghtradar24.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout.
J’ai souvent pour habitude de voyager dans un but « avgeek », en cherchant des appareils, compagnies ou aéroports bien particulier…
Là, on va dire que c’était purement utilitaire. Et on peut dire que pour ça, easyJet fait plutôt du bon boulot. Ça a été efficace, pro, maîtrisé. J’en attendais ni plus ni moins. Le contrat est donc rempli.
Mais je dois préciser quand même que j’avais un bagage à main et que ça, avec easyJet, ça change tout. La politique tarifaire des bagages est assez impitoyable et c’est quand même regrettable. Le low-cost ne doit pas se limiter à une clientèle d’affaire ou à des gens se déplaçant rapidement. Les familles seraient un créneau intéressant mais la facture s’envole vite avec des bagages en soute. La notion de prix bas n’est malheureusement offerte à tous et c’est regrettable.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 45 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Bordeaux (BOD) → Lyon (LYS).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 10 minutes.
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4 Commentaires
Un vol EasyJet comme on l'aime (ou pas), purement utilitaire qui permet de rallier un point A à un point B en temps et en heure, c'est tout ce que l'on attend d'U2. Billi et hall D, même combat. Peu de commerces, peu de places assises, hangar. J'en garde un souvenir d'un hall Billi blindé, peu de places disponibles avec des gens assis par terre et peu de prises électriques alors que nous patientions pour un vol EasyJet avec plus de deux heures de retard. Je te rejoins sur ta réflexion concernant la politique de bagages des LCC, le prix ne se justifie que si l'on voyage léger et donc sur une courte période. On peut donc dire que les publicités faisant la promotion de vols à 30 euros pour des destinations touristiques sont pour la plupart du temps "mensongères".
A très vite
Tient Ryanair ne vol pas/plus depuis le billy ils commencent déjà à faire leurs valises.
<3
De mémoire il s'agit de la principale liaison en nombre de vol depuis l'aéroport de Lyon et j'imagine l'aéroport de BOD aussi
Pas trop mal niveau prix même si très junk food de mémoire easy fait moitié prix sur le périssable lors du dernier vol de la journée...
Bon vols !
Comme à Nice, le tram à ce prix est clairement un atout
A bientôt !
Easyjet est super efficace.
Dingue que le bob soit moins cher que les prix airside quand on y pense.
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