Bonjour et bienvenu.es au dernier tronçon de notre retour, démarré dans la péninsule de Kii (plus spécifiquement, sur son énigmatique aéroport -SHM-).
Enchainement de vols
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- 4JL443 - Economy - Tokyo > Matsuyama - Boeing 737-800
Un vol de nuit et reporté à maintes reprises, n’offrait guère d’arguments pour s’investir à la rédaction d’un nouveau récit.
Toutefois, une sommaire inspection de la documentation graphique amassée me fit reconsidérer la chose et réactiva les envies de se mettre au travail.
Vous aurez droit, pour autant, a un récit extravagant, où le décor et la légèreté (des contours ?) l’emporteront sur les conventions d’un report canonique (ça existe ?:-))
AU VIF du sujet
Après notre débarquement en provenance de SHM, on se retrouve avec plus de 4 heures à tuer, ce qui nous permet de faire une courte exploration des quartiers avoisinant Haneda, dotés de succulentes échoppes.
Aéroport POUR TOUS
De retour à l’aéroport, on décide de visiter des terrasses avant de se jeter dans les ventrailles de la grande distillerie.

Ici, la sécurité se combine plus ou moins bien avec les besoins des amateurs de photographie aéroportuaire.

Qui sont nombreux.euses au Japon.
Les vues larges incorporent, inéluctablement, les treillis.

Mais les gros plans permettent de les contourner.
La variété de la faune à Haneda est salutaire.

Même si, d’une façon logique puisque on joue à domicile, l’Alliance Rebelle devance ses adversaires haut la main.

Les gens sont nombreux à profiter du spectacle.

Mais il fait chaud et il se fait tard.
Depuis l’intérieur de l’aérogare on retrouve aussi des coins permettant de portraiturer d’une manière adéquate les navires.

En définitive, et comme cette belle affiche le dit, ce terminal s’apparente à un endroit où l’on peut déployer ses ailes et rêver à l’avenir.

Une image d’ensemble de la cour centrale au Terminal 1, à la sortie de la terrasse d’observation.

Une autre.
Aux airs succinctement haussmanniens/eiffeliens, je trouve.

Un étage en bas, de petites infrastructures culturelles s’entremêlent à la grande foire de commerces qui enveloppe l’atrium.

Explorons cette modeste ‘History of Haneda’.
D’abord, à travers une évolution chronologique des extensions de l’aéroport.

L’aviation civile rassemblait à ça au moment du déroulement de la première exposition universelle d’Osaka (1970) :
- Les émissaires de l’Empire, en tenue d’été.
(L’hiver voyait une combinaison marron-jaune, même si la mini-jupe restait sur place).

- L’Alliance Rebelle déployait également des mini-jupes, devant ses reines des cieux.

- Le parking de Haneda, jadis.

Et le hall de départs aujourd’hui.

Les machines d’enregistrement s’éparpillent, s’emparant d’une partie du couloir central.

En cas de fort affluence, on sait comment faire la queue.

AéROPORT POUR LES VOYAGEURS
Voici un des 6 contrôles de sécurité grand public, localisé au sud du noyau central, la où les grands porteurs ont tendance à se brancher au terminal de passagers.

Il y a très peu d’attente et les démarches sont beaucoup plus efficaces ici qu’aux contrôles dédiés aux encartés (car avec des scanneurs intelligents).
On décide de les emprunter, donc.

En plus, l’accès aux salons de la South Wing est tout près.
Pour nous, ce sont toujours les pétales de cerisiers.

Le Salon Sakura, on le connait.

Ce qui n’avait pas été répertorié jusqu’à présent est cet espace réservé aux adultes…

… ?!?! … à maintes reprises j'ai cherché l’espace dédié aux fumeurs mineurs, mais je ne l’ai toujours pas trouvé. 😊
Une petite douche s’impose.

De retour à la salle principale.
Une très belle lumière, décadente, baigne la salle.



Un genre d’ambiance qui attise la convoitise de lecteurs et lectrices ?


Ou, le cas échéant, qui incite aux inspections aéronautiques.

Avant que le soleil disparaisse…

… profitons de ce sublime spectacle.


Les connaisseurs pourront, peut-être, identifier le Mt. Fuji (pile-poil en bas du cockpit du navire).

On reste sans voix.


VERS L’AVION
L’heure de l’embarquement approche.
Pour des départs aux portes 1-10 ou 80-91 on gagne quelques précieuses secondes si on emprunte cette sortie subalterne du salon.

Des intermèdes précédant les ténèbres.

La piste en polypropylène de l’aire de jeux nous marque la direction à suivre.

Puisque notre porte ce soir est la 87.
(Notez qu’il ne reste que 16 minutes jusqu’à notre départ !!)

Et ça signifie que notre avion nous attend au large.

Autant le fauteuil-masseur figurant dans la deuxième manche de notre itinéraire donnait des envies, celui-ci a l'air un peu désolant…

La salle méridionale d’embarquement par bus au T1 de Haneda.
Pas de doutes, on est parmi les derniers à embarquer.

NOTRE (DOUBLE) PROTAGONISTE
Un court slalom nous amène près de notre navire, qui s’éclate sous les projecteurs.

Bloc central du fuselage.

Et sa tronche.

Complémenté avec une de ses portes.

La place assignée sur notre carte d’embarquement est la 16H, mais en voyant celle d’en face libre -et en sachant que je suis le dernier passager à embarquer-, je demande au personnel de cabine si je peux troquer avec Casper.
Consentement décroché, je me permets d’occuper la meilleure place des 737 domestiques de JAL.
Photos prises à l’arrivée.

Seulement les plus hauts gradés peuvent réserver cette place en premier rangée de la classe économique, qui offre un meilleur pas que les sièges de la classe J (ainsi que 2 hublots et quart).

On est très bien installés ici.

Le plafonnier affiche des buses d’air et de petits écrans pliables.

La classe J est équipée avec les nouveaux fauteuils. On me dit qu’ils sont plus confortables que les anciens et affichent ces liseuses en forme de serpent.

Ce soir la visibilité est excellente et les tableaux offerts par l’aire métropolitaine de Tokyo sont déroutants.



Un Skytime frais et un thé vert chaud nous sont gracieusement proposés.


En un clin d’œil, on retrouve le sol de Shikoku à travers son aéroport majeur.
LA FIN
La salle de départs de MYJ est logiquement vide, puisque le dernier vol de la journée est parti il y a une heure.

On doit descendre pour retrouver la sortie.

La salle de départs, sous un autre angle.
Au fond on aperçoit l’entrée du Salon Sakura.

Mikkyan donne la bienvenue à Ehime, assise sur le carrousel de livraisons.

Ce cliché marque la fin de ce récit ainsi que de notre expédition a la recherche des ombres et lumières peuplant les montagnes de la péninsule de Kii.
Merci d’être arrivé.es jusqu’ici et bons vols à toutes et à tous.
Merci beaucoup pour ton FR.
Le terminal donne autant envie du côté public que du côté voyageur. Cette terrasse est vraiment un plus et devrait être la norme partout.
Le salon à l'air très confortable et j'aime beaucoup la cabine qui est très élégante.
A bientôt
Merci pour ces mots sympathiques.
En général, les aéroports du Japon sont assez spotter-friendly. Mais Haneda est un des mieux équipés dans la matière. Et, comme tu le soulignes, c'est le grand public qui peut en profiter.
Bons vols et à bientôt !