Bonjour à tous chers lecteurs,
En ce 4 juin, je fais une virée européenne assez soutenue, avec quatre vols dans la même journée. Le but pour moi est d’accrocher à mon « tableau de chasse » le Dreamliner d’Austrian dont le début dans les airs s’effectue au départ de Vienne vers deux destinations en format « moyen-courrier » vers Berlin et Francfort pour parfaire la pratique des personnels navigants techniques et commerciaux. Le déploiement en long courrier est prévu dès le 15 juin, vers New-York JFK, sur la rotation OS87/OS88 en lieu et place des « vieux » 777-200.
Bonne lecture .
Voici donc ce routing très dense pour cette journée.
Enchainement de vols
- 1Lyon - Paris CDG - TGV Réseau - Seconde classe
- 2Paris CDG - Francfort - Lufthansa LH 1027 - A320 - Économique
- 3Francfort - Vienna - Austrian OS 210 - Boeing 787-9 - Économique
- 4Vienna - Londres LGW - Wizz Air - A321neo - Économique
- 5Londres LGW - Lyon - A319 - easyJet - Économique
Après un réveil bien matinal, j’arrive parfaitement à l’heure à CDG. Pas de stress à avoir en ce qui concerne mon premier vol. Un retard important du train et c’était tout le routing qui s’effondrait…

Classique mais incontournable pour moi.


Direction le T1 par le CDGVAL. Une formalité. On s’y est tous habitués, mais il faut quand même souligner que ça a bien simplifié les choses ce métro, qui depuis avril 2007, relie les principaux pôles de CDG.

Dans l’antre du « camembert ».

Mon vol est Pünktlich. Eh bien tant mieux ! Jusque là, ça s’enchaîne bien.

Les fameux tunnels de verre.

Direction le satellite. Le tapis-roulant est hors-service…

Si au début, ça n’est pas gênant, là, ça devient plus délicat, surtout pour les porteurs de gros bagages. Ils n’avaient qu’à les mettre en soute. Na !

Il s’agit maintenant de passer les contrôles de sécurité. Le temps d’attente est annoncé inférieur à 5 minutes. Ça me semble un peu optimiste.
Les installations sont étriquées, c’est globalement mal conçu.

Et une dizaine de minutes après être passé entre les mains d’un personnel efficace et agréable, je me retrouve airside, dans des installations tout aussi étriquées.
Sur le coup, j’ai cru que mon vol était déjà en cours d’embarquement. Mais celui-ci va à Munich.

Les allées ne sont pas larges, les commerces peu nombreux.

Un peu de spotting
L’exercice n’est pas aisé, puisque il y a un couloir entre la salle et l'extérieur, ce qui fait quelques épaisseurs de verre et les reflets qui vont avec.
La première est en noir et blanc suite à un problème de réglage.
Dans le détail :
- A220-300 HB-JCU vol LX 632 ZRH - CDG
- 777-200ER F-GSPE vol AF 335 BOS - CDG
- A321neo N4080J vol B 33 BOS - CDG. À choisir, je préfère voyager à bord du 772 juste au-dessus, malgré ses moteurs bruyants.
- A320 F-GKXY vol AF 1275 OSL - CDG.
- A330-900 vol DL 220 SLC (Salt Lake City) - CDG
- A220-300 vol FB 431 SOF - CDG.






Ceci difficilement fait, il me reste à embarquer d'un moment à l'autre…
200e vol - bis repetita
Novembre 1996, pour la toute première fois, j'allais prendre l'avion. Et pas pour un petit saut de puce en Europe. La destination finale était la Californie. C'était l'époque du minitel. Je ne me souviens plus quel 3615 nous avait dégoté ce vol pas trop cher, mais à quatre potes, on avait trouvé cette bonne affaire qui permettait de découvrir l'Ouest américain.
Le plan de vol se résumait ainsi : un premier acheminement en A320 de CDG à FRA puis FRA - SFO à bord d'un 747-200 sur le vol LH 454. Le retour, SFO - MUC en A340-200 puis MUC - CDG en A319.
Moins de 28 ans après, et 200 vols plus tard, c'est par le plus pur des hasards que je refais la même liaison de CDG à FRA, avec le même type d'appareil et la même compagnie. Voilà pour la petite histoire…
En attendant, fin du spotting, l'embarquement a débuté. Punaise, que c'est mal foutu ici.

Je suis une religieuse polonaise (du verbe suivre et non être, ce qui est une précision qui a son importance).

L'avais-je regardée en 1996 ? L'avais-je touchée ? C'est trop loin tout ça. Je me souviens d'avoir été comme un gosse, passablement excité à l'idée de prendre l'avion pour la première fois.
En attendant, une porte à 100%. Range ton fouet !

Du côté du fuselage.

L'appareil et ses caractéristiques, selon Planespotters.

L'accueil est sympathique et dynamique.
Direction mon siège. N'ayant pas voulu payer de supplément pour caler un siège fenêtre, j'hérite initialement d'un 27D. C'est ballot, il fait beau aujourd'hui. Étant parmi les derniers à embarquer, je constate rapidement que le remplissage de notre vol avoisine les 80/85%. Ça laisse une marge de manœuvre et rapidement, je m'accapare le 30A. Je m'en sors bien. Très bien même.
Voici donc ma "prise de guerre".

Voici le pas, qui est tout ce qu'il y a de plus correct.

La tablette qui sera bien suffisante.

La boucle de ceinture qui est bien neutre.

Le siège a bien vécu, et est aussi un réceptacle à toutes sortes de miettes.

Le contenu de la pochette. Il n'y a donc plus de véritable magazine depuis un bon moment, ce qui est regrettable.

Autre instant, tout aussi important.

Je suis donc contre la cloison arrière de l'appareil. La propreté n'est pas optimale comme en atteste la présence ce couteau et autres bonbecs.

À 09h42, nous sommes au complet si l’on en croit l’annonce.
Les consignes sont diffusées. Quand on est dans les derniers rangs, c’est plutôt loin. Quand on sait que ce sont les cancres qui sont généralement au fond, c’est plutôt mal venu !

Le vol proprement dit
On repousse à 09h54 et quatre petites minutes plus tard, on roule déjà.
En chemin, on croise Thaï et son 777-300ER HS-TKM qui s'avitaille pour son retour vers Bangkok, en vol TG 931.

Miroir mon beau miroir…

A320 EI-DEK, vol EI 521 pour Dublin.

Un A350-900 de China Southern, vol CZ 348 pour Guangzhou (Canton).

Un pensionnaire moins courant ici.

Un 777-300ER avec sa belle livrée Air France / Skyteam F-GZNN qui arrive d'un court vol d'acheminement, en provenance d'Orly, vol AF 371Y.

On s’aligne sur la 27L, non pas en seuil de piste, mais dans une position intermédiaire ce qui économise pas mal de taxiing et de carburant par la même occasion.
Il est 10h05, on décolle dans la foulée.

Et comme il y a presque 28 ans, je perçais le ciel parisien. Et comme en 1996, c’est assez nuageux.
Virage vers le nord-est et survol du Val-d’Oise.

Quelque part au dessus de l'Aisne.


L'agglomération rémoise.

Peu après Reims, on devine Bazancourt (51) et son imposante sucrerie, qui produit pour la marque Daddy.

Après, c’est trop couvert pour faire un suivi réel.

C’est le moment que je choisis pour essayer le wifi. Honnêtement, je ne l’ai pas trop testé, me contentant de la géolocalisation, et encore.

Petite percée au dessus de la vallée de la Meuse, dans le département éponyme.

Puis le moment arrive de se sustenter, en mode « summer body ».


Survol du Luxembourg.


Air to air avec un appareil de Star Alliance.

Puis nous arrivons en Allemagne et la magnifique vallée de la Moselle.

La descente débute déjà. C'est déjà les faubourgs francfortois.

Re-re-re-re-re-couverture nuageuse.

En finale.

Le tiroir à chaussettes est ouvert.

Que c'est beau FRA et ses 747, dont le fameux D-ABYT et sa livrée historique.

Au paradis des quadris.
On commence par l'A340-600 D-AIHY qui se prépare à assurer le vol LH 422 pour Boston.

Le 747-400 D-ABTK se prépare lui pour le LH 756 pour Mumbai.

Le 747-8i D-ABYK partira lui vers Mexico, vol LH 498.

Une saucisse au pays de la saucisse. Ce 757-300 arbore encore l'ancienne livrée. Il partira vers Fuerteventura, en vol DE 1402.

Esteban Airlines, avec le D-ACNM, au repos pour la journée.

Voilà qui me rappelle le boulot avec cette barrière de passage à niveau. 757-300 D-ABOM qui s'en va à Palma-de-Majorque, vol DE 1504.

Un Dreamliner, 787-9, un avant goût de ce qui m'attend pour la suite. Vol UA 181 vers Denver, N25982.

Alors que nous étions à deux pas de la porte, il nous faudra attendre encore une vingtaine de minutes à bord avant d’arriver au bloc à 11 h 18.

Et il se produit alors l’immanquable instant.

Étant en fond de cale, je suis donc un des tout derniers à quitter l’appareil dont voici une vue plus générale de la cabine éco. Elle mériterait qu’on se penche grandement sur son sort.

Salutations sympathique en sortie et direction les murs de FRA.

La vue, à peine meilleure qu’à Paris, de mon « vieux » coucou.

Mon vol suivant n’est pas encore affiché, ça me laisse le temps de me restaurer, de manière plus conventionnelle et plus consistante.


Faut pas se laisser abattre.

J’ai aussi du temps pour consulter les actualités aéronautiques.

Le vol selon Flightradar24.

Le coin des stats.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt pour la suite…
Merci pour le partage de ce vol teinté de nostalgie.
Le satellite 6 (il y a 28 ans, je crois qu’on disait encore Satellite!) est vraiment peu agréable et sous-dimensionné, d’autant plus que les vols LH/OS/LX partent souvent à la même heure.
“ L'avais-je regardée en 1996 ? L'avais-je touchée” => la religieuse polonaise? :-)
J’attends avec impatience le FR suivant: ce sera OE-LPL à la livrée anonyme j’imagine
A bientǒt
Merci Greg pour le partage de ce vol avec en point d'orgue la prise du nouveau Dreamliner d'OS.
En ce qui concerne le vol en lui-même, rien de bien nouveau concernant la prestation LH. Le vol a été à l'heure et le job est fait c'est le plus important.
À très vite pour la suite et hâte de lire ton expérience sur le B87 OS !
Merci pour ce FR, une belle journée en perspective
Haha :-)
A bord, le chocolat est minuscule...
A bientôt pour la suite
Merci pour ce FR, moi aussi je suis nostalgique de la Lufthansa d'avant quand j'avais fait mon Marseille Francfort Athènes sur Avro jet et A300-600 avec repas chauds sur tous les vols.... Maintenant c'est... Loosehansa. Mon premier vol c'était Marseille-orly sur A300 d'air Inter. C'est moins glamour que la Californie.
Alors au fait ? Le toucher ? La porte ou la religieuse ? 😅
Merci Grégory pour ce FR.
On se souvient tous de son premier vol ( un BSL-ATH pour moi) et c’est super de tomber pour le numéro 200 sur le même.. pour le reste c’est du LH 😂😂.
A bientôt
Merci pour ce FR !
On a surtout envie de lire la suite car les vols LH en moyen-courrier en Eco se suivent et se ressemblent avec des notes logiquement bien mauvaises...
A bientôt !