Avis du vol entre Rome et Sao Paulo en classe Premium Eco avec ITA Airways

Bonjour à tous,

suite de ce routing vers le Brésil avec ITA. La genèse se trouve dans le premier FR, pour ceux qui n'ont pas cliqué dessus (je ne vous blâme pas, ce n'était qu'un banal vol Luxair ;)).

Petite surprise, ce vol s'effectuera en Premium Economy. J'avais réservé le billet en éco, pour 700€ aller-retour, et quelques jours avant le vol ITA offre une chance d'enchérir pour obtenir un siège en cabines supérieures. Les offres étaient les suivantes : à partir de 250€ pour la Premium Economy et 990€ pour la Business. Autant vous dire que, si géniale soit cette dernière, je ne doublerai (et même plus) le prix de mon billet pour ça :). Mais la Premium m'intéresse et je lance une offre pour la fourchette la plus basse, 250€.

Quelques heures avant l'ouverture du check in, mon offre a été acceptée, ce vol s'effectuera ainsi en Premium Economy !

Bref, petit rappel du routing :

Après un premier vol avec Luxair, il est temps d'attaquer le long courrier vers le Brésil. Pour rappel, j'ai reçu de la part d'ITA une notification que mon avion aurait 1h30 de retard, ce qui rallonge une correspondance qui, de base, était d'environ 2h. La connexion est facile, il n'y a aucun contrôle à passer outre la PAF.

Direction les portes E, il faut un marcher un petit peu mais le chemin est bien fléché. Je ne pensais pas que FCO serait aussi blindé un jeudi soir à 20h :)

Petit clin d'oeil à une amie fan d'Eataly!

Il n'y a pas grand monde à la PAF lorsque j'arrive et une préposée flèche automatiquement les passeports EU vers les portiques automatiques. Je passe en moins de deux minutes, belle efficacité (et même pas besoin de file SkyPriority :))

Passage obligatoire par le duty free, sans arrêt pour moi.

Il faut encore marcher un peu pour atteindre le but, le salon ITA.

L'accueil est froid, j'ai comme l'impression d'emmerder les deux préposées qui discutaient de leurs vies… rien de grave cependant, l'accès m'est accordé après vérification de la carte virtuelle (elles m'ont même demandé la carte physique, quelque chose qui semble désormais complètement désuet chez FB). Petit tour du salon :

Il y a plusieurs espaces peu utilisés, signe d'un élargissement possible?

Au niveau de l'offre culinaire, le choix fait évidemment la part belle à la cuisine italienne. On a un assortiment de pizzas et pâtes, dans des variétés assez originales je dois dire, ainsi qu'un bar à salade.

Une petite dégustation de l'offre sera effectuée, accompagnée d'un agréable rouge de type Valpolicella.

Après une longue attente, je me rends en porte. L'embarquement au sous-sol n'augure rien de bon, ce sera un embarquement par bus. Et connaissant l'organisation italienne, ça va être folko!

Et le spectacle fut au rendez-vous !! Lorsque j'arrive, c'est déjà un magnifique bordel. L'embarquement a été annoncé sur les écrans, mais il n'est pas encore lancé. Les employés ne font aucune annonce au micro mais seulement aux passagers devant, ce qui rend tout ceci incompréhensible pour 95% des gens présents dans cette pièce. Après plus de 40 minutes d'attente et aucune raison correcte donnée (l'avion est arrivé le matin et a fait du béton toute la journée…), l'embarquement est lancé.

L'embarquement se fait effectivement par bus peu après 23h. Pour rappel, le vol aurait du partir dès 22h05.

L'avion est garé au large, nous sommes rapidement devant ce très bel A330-900neo, avec sa livrée bleue que je trouve du plus bel effet.

Instant fuselage.

L'accueil en porte n'est pas mémorable, et je me dirige facilement vers la cabine Premium à droite en rentrant dans la cabine. Elle donne immédiatement un effet WOW avec ses couleurs plutôt claires qui ne sont pas communes pour des sièges d'avion.

Je rejoins rapidement mon siège, le 22A. Dernier siège hublot disponible lorsque j'ai pu choisir mon siège.

Coussin et couverture sont disposés sur le siège. Un casque est également à disposition, mais je n'en ai pas l'utilité.

Une bouteille d'eau est également à disposition pour les passagers Y+.

Evidemment, le siège possède un pitch tout à fait correct, 40 pouces. Le modèle choisi est le Safran Z535i. Devant moi, un écran de 15,6 pouces, largement assez grand !

Le siège est également équipé d'un repose-pieds.

Ma voisine changera de siège dès que l'embarquement fut clôturé pour rejoindre ses parents au premier rang, le vol s'annonce confortable. La cabine n'est pas complète ce soir, environ 2 sièges sur 3 sont occupés en Y+.

Dès lors que l'embarquement fut terminé, le PNC en charge de ma rangée offrira une boisson d'accueil. Prosecco, jus d'orange ou eau au choix. Célébrons cette upgrade au Prosecco! Enfin, un mini schlouk comme on dit chez moi !

Nous repoussons enfin à 0h15, avec deux bonnes heures de retard. Le commandant prend la parole et annonce 11h15 de vol pour rejoindre Sao Paulo cette nuit.

Un moodlighting bleu et vert du plus bel effet est activé.

Les consignes de sécurité sont diffusées sur les écrans, elles font la promotion d'athlètes italiens.

Le roulage prendra une petite dizaine de minutes, l'aéroport n'est plus très blindé à cette heure tardive;

Et c'est à 0h29 que nous prenons les airs.

Partons à la découverte de l'IFE.

Il possède évidement une géovision complète.

Et une sélection de films, que ce soit des blockbusters ou des films italiens pour les amateurs.

Je débuterai Oppenheimer en attendant le service avec la géovision sur le deuxième écran.

Le PNC en charge de ma rangée passer distribuer des oshiboris bien chauds en prévision du début du service.

Le service du repas sera effectué environ une heure après le décollage. Pas de menu mais un choix dicté par le PNC lors de son arrivée à mon niveau. Trois plats différents étaient disponibles à la base : boeuf, poisson ou pâtes. Le boeuf n'était malheureusement plus disponible une fois le chariot arrivé à ma rangée, je me rabats ainsi sur les pâtes. En entrée, une salade de crevettes et en dessert un gâteau chocolat-noix. Le plat principal est composé de pâtes au fromage. L'ensemble était bon. J'accompagne ceci d'un verre de Montepulciano d'Abruzzo.

Les couverts sont évidemment en métal. Ils ne sont cependant pas logotés, au grand dam d'un ami collectionneur ^^

Un bon diner, que je conclus sans café ni digestif, n'ayant pas attendu leurs venues pour sombrer dans les bras de morphée. Je me réveille après un somme de presque huit heures. Le vol ne fut pas des plus turbulents, mais le commandant a laissé le signal ceintures attachées durant la grande majorité du vol.

La cabine se réveille doucement de la longue nuit.

Et un nouveau moodlighting est mis en rotue, cette fois-ci dans les tons orangés.

Le petit déjeuner est servi environ 1h15 avant l'arrivée. Un plateau avec une viennoiserie et un sachet sont présentés :

Un sandwich tomate-mozza, une barre chocolatée, des noix ainsi qu'un gâteau sont inclus dans ce sachet. J'accompagne ce festin d'un café et d'un verre de jus d'orange.

Il reste tout juste une petite heure de vol lorsque la cabine est rangée.

L'occasion de vous présenter l'inclinaison de ce siège :

Un refill de café me sera proposé avant l'atterrissage. Sympathique attention !

Je siroterai mon café alors que le soleil se lève sur Rio que l'on aperçoit désormais.

La côte entre Rio et Sao Paulo est magnifique (ce sera à voir dans un bonus prochainement) et ici nous avons Ilha Grande :

Puis Paraty

La descente puis l'approche finale débutent ensuite au-dessus de la banlieue de Sao Paulo.

Passage au-dessus de GRU. On comprend vite la grandeur de cette mégalopole !

L'approche sera bien turbulente, mais on se posera dès la première tentative.

Atterrissage à 6h57.

Le roulage ne sera pas très long et nous arrivons à 7h08 en porte, avec 1h48 de retard.

Nous débarquerons tranquillement après la Business. Dernières vues de la cabine Premium :

Et de notre A330-900neo :

Le chemin vers la PAF quelques minutes de marche.

Je prends la direction des connexions nationales.

Le passage de la PAF prendra un peu plus de 10 minutes, l'officier ne me posera que deux petites questions : quelle raison et combien de temps au Brésil ?

Je récupère ensuite ma valise, qui a réussi à me suivre dans ce périple. Le Brésil, comme les US, oblige à récupérer ses bagages avant de les réenregistrer après le passage de la douane. Mais ceci est pour le prochain épisode !

Merci de m'avoir lu,
A très vite pour la suite !
Jules