Avis du vol entre Luqa et Lyon en classe Economique avec KM Malta Airlines

Bonjour à tous chers lecteurs,

Après quelques heures passées à La Valette à flâner dans la vieille ville, il est déjà temps de rentrer à Lyon.

Pour mémoire, voici présenté ci-dessous ce qui m'a conduit à Malte pour un séjour aussi réduit.

À la découverte de KM Malta Airlines

Double vol au programme aujourd’hui avec un séjour très réduit à La Valette. C’est dommage pourrez-vous penser, mais j’avais déjà eu l’occasion de me rendre à Malte en 2006 il me semble, lors d’un séjour en Sicile. J’avais donc déjà pu apprécier pendant quelques jours les beautés de ce petit pays.

Le but aujourd’hui est donc d’ajouter à mon tableau de chasse une nouvelle compagnie et un nouvel aéroport. Pour être plus clair dans ce qui a guidé mon choix, il y a livrée de que portait les appareils de feue Air Malta que j’apprécie beaucoup. À ce stade, les appareils n'ont pas changé de livrée ; certains ont une livrée plus classique, qui reste malgré tout très élégante. Ce sera d'ailleurs celle qu'arbore les deux avions que j'emprunterais.

Enfin, pour le retour, je choisis la route directe qui relie la capitale maltaise à celle des Gaules. Cette ligne m’a toujours surpris et son maintien dans la nouvelle compagnie est plutôt une bonne surprise mais ayant quand même quelques craintes quant à son avenir, j’ai préféré la faire avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’elle ne tombe dans l’escarcelle d’easyJet ou de Volotea.

Rappel du routing qui s'est donc déroulé sur une seule journée.

De surprise en surprise

Tout comme à l'aller, c'est en bus que je reviens à l'aéroport. Le ticket revient à 2,50 € à bord et autorise les correspondances pendant deux heures. Les fréquences sont correctes. À ce prix-là, on ne va pas faire la fine gueule.

Je suis indéniablement arrivé à la bonne destination.

Je n'arrive pas trop tard à l'aéroport, espérant peut-être pouvoir spotter un peu.

Le FIDS et mon vol pour Lyon qui est annoncé à l'heure. Tout va bien. L'appareil prévu est le même que ce matin, c'est-à-dire 9H-NEF.

Je vais retirer au comptoir un souvenir cartonné de ma première virée maltaise.

Un retard majeur

Encore annoncé à l’heure à 17h40, c’est au moment de demander ma carte d’embarquement qu’on m’annonce un retard important, de plusieurs heures. Je consulte Flighthradar24 et constate que l’appareil a été remplacé. Initialement, c’était le 9H-NEF qui était prévu sur la rotation Lyon mais depuis son retour à Malte, il est resté cloué au sol, ce qui s’explique sans doute par un problème sur l’appareil.

La flotte de KM Malta Airlines étant très réduite (9 appareils au total), il n'y a que très peu de marge de manœuvre ; un appareil en moins, c'est une réduction de 11% du parc. Les cartes ont été rebattues et c'est le 9H-NEE qui remplacera au pied levé son petit-frère. Mais pour cela, il faut attendre son retour depuis Munich. Et tant qu’il n’a pas re-décollé de Franz Joseph Strauss, pas moyen d’avoir une information fiable.

À tout hasard, j’explique les problèmes que ce retard va engendrer à mon arrivée à Lyon, comme l’impossibilité de prendre le tramway Rhônexpress dont le service sera terminé et l’obligation de prendre un taxi dont le tarif n’est évidemment pas le même. On m’invite à me rendre aux bureaux de la compagnie.

Une queue importante s’est déjà formée. Non pas à cause du retard du vol pour Lyon, mais pour celui de Rome. Un important groupe d’Indiens en galère monopolise l’attention du seul agent qui a fort à faire pour recaser cette quinzaine de passagers qui devaient initialement continuer vers Abu Dhabi et Mumbai. Bonjour le travail !

Après une bonne heure d’attente, je m’entends dire que pour mon histoire de taxi, ça me semble compromis. J’en profite pour réclamer quand même un voucher pour me sustenter. On me répond que ce n’est pas là qu’il faut le réclamer mais au comptoir d’enregistrement. Retour en arrière. Je ré-explique ma situation mais on m’oppose que le retard étant pour l’instant inférieur à trois heures, je n’ai droit à rien. J'avance que KM Malta Airlines n'est pas une compagnie low cost et qu'elle devrait se démarquer vis-à-vis de Ryanair par exemple. Rien n'y fait.

Notons à ce stade que je n’ai jamais reçu de mail ou de SMS pour m’informer de ce retard, ce qui aurait pourtant été une délicate attention autorisant à rester un peu plus longtemps en ville où on trouve de la bière à la pression à bon prix.

C’est donc passablement dégoûté que je décide à passer airside. Ça sera toujours ça de fait.

Le passage du PIF a été une formalité, que ce soit en termes de rapidité ou d’efficacité. Aucune attente, fluidité absolue, la perfection.

Une dernière vue du hall des départs où la queue au comptoir de KM Malta Airlines est encore assez fournie.

Les effluves parfumées ne m’effleurent toujours pas l’esprit.

Je cherche un endroit où je pourrais me sustenter honnêtement en dépensant mes vouchers euros durement gagnés.

Pour 18,50 €, j'aurais le droit à une pizza comestible et de taille honnête avec une bière locale, mais seulement en boîte.

Puis arrive enfin l'heure, certes dépassée

Je surveille le vol KM 303 MUC - MLA dont l’avancée conditionnera le retard de mon vol.

Après un passage dans des toilettes dont la propreté n’est plus optimale à cette heure de la soirée, je surveille l’indication de la porte. Au moment où je lève les yeux, celle-ci s’affiche. Je serai donc le premier à arriver dans la salle de pré-embarquement. Au moment de l’appel (a capella), aucun priority boarding ne s’étant présenté, je me retrouve là-aussi le premier.

Voici donc le 9H-NEE qui après s'être posé en provenance de la Bavière va enchaîner une nouvelle rotation vers Lyon.

Dans cette journée du 17 juin, l'appareil aura donc fait une rotation vers Catane, deux vers Munich et une vers Lyon. Plutôt pas mal comme utilisation !

La carte d'identité de l'appareil du soir.

Rien en sert de courir

Je suis médaillé d’or en haut de l’escalier, ce qui est parfait pour l’instant porte.

Au passage, le fuselage.

Et là, stupeur du chef de cabine qui me demande qui je suis. Je lui annonce fièrement que je suis le premier de ses passagers. Il annonce à l’agent de trafic rien n’est prêt. Les autres PAX sont sommés d’attendre au pied des escaliers. La porte m’est alors refermée au nez, mais je peux rester en haut.

Eh bien, puisqu'il en est ainsi, re-instant porte. Désolé, elle est floue.

Puis elle est rouverte pour laisser passer le commandant de bord qui doit faire sa visite pré-vol.

Donc re-re-instant porte. Je pense que même pour notre spécialiste es-portes, ce genre de situation est une première, et plutôt bien exploitée !

Au bout de cinq bonnes minutes, cette fois c’est la bonne. Le chef de cabine m’accueille chaleureusement et s’excuse platement pour ce cafouillage, ce à quoi je lui réponds que je comprends parfaitement la situation et que ce n’est pas un problème pour moi.

Voici donc une cabine d’A320neo de chez KM Malta Airlines dans son état optimal.

Je suis au rang 9 et le pas est meilleur que mon habituel 25. C'est au moment de l'OLCI que j'ai essayer de me positionner le plus en avant possible, ce qui est assez rare pour moi.

La tablette.

Un support rétractable permet de poser par exemple un écran personnel.

Le contenu de la pochette.

Le BuyonBord en détail (photographié dans le vol aller).

Des ports USB sont à disposition.

Une boucle de ceinture neutre.

Une vue sur le PSU.

Ma vue. Les deux hublots sont gras à l'intérieur et rien que je ne puisse faire pour améliorer la situation.

J'avais choisis le côté A, pour profiter du couché de soleil sur la Méditerranée. Vu l'heure plus qu'avancée dans la nuit, cette activité se retrouve plus que compromise.

Vol de nuit

Boarding completed à 21h56.

Les démonstrations de sécurité sont lancées dans la foulée.

À 22h04, sans repousser, mais simplement avec la puissance du moteur droit, nous sortons du point de stationnement et nous roulons vers le seuil de la piste 13, en suivant le vol BA 2617 pour LGW et le KM 614 pour FCO, avec un retard de 3 heures et 32 minutes. Nous n'avons qu'une heure cinquante de notre côté.

À 22h08, nous sommes alignés et une minute après, dans un « silence » qui me surprend encore, la poussée est appliquée. Adieu Malte, direction Lyon.

C'est bien la Lune ici.

Malgré le retard, les passagers sont résignés et silencieux. On est loi, bien loin du comportement des voyageurs ferroviaire qui, dès cinq minutes de retard invectivent le personnel de bord.

C'est l'heure du service.

Pas rancunier pour un sou, ni même pour 2,90 €. Je n'ai pas eu de voucher, j'ai été baladé par le personnel au sol, mais la soif a eu le dernier mot ! Le paiement en liquide n'est pas possible, comme bien souvent désormais.

À 23h33, notre descente débute.

Le tapis lumineux se fait de plus en plus dense.

Il est 0 h 10 quand nos roues reprennent le contact avec l'asphalte de la piste 35 L.

Nous sommes au bloc à 00h15.

Ça n'a pas traîné !

Nous sommes rapidement connectés. En même temps, le trafic est réduit et pas mal de PAX attendent aussi pour partir dans l'autre sens.

Dernier regard sur la machine.

Je presse le pas. Je suis lessivé et je n'ai pas envie de poireauter trop longtemps pour attraper un taxi.

Il y avait des taxis en attente, le chauffeur rêvait d'une course vers le 8e arrondissement pour finir sa journée de travail. Je lui offre cette possibilité.

Et 83,10€ plus tard, me voilà déposé devant chez moi. Merci KM Malta Airlines ! J'avais déjà mon ticket de tram, et surtout, à un montant bien moindre.

Le vol selon Flightradar24

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.