Avis du vol entre Frankfurt et Boston en classe Première avec Lufthansa

Suite de ce routing avec plein d'imprévus, entre le vol BSL MUC et la correspondance non garantie, voici le rebooking via FRA avec un transfert des plus chaotiques (et je vous rassure tout de suite, ce ne sera pas le dernier "cadeau" du LH group, le retour me réservera aussi une double "belle" surprise - mais là il faut attendre un tout petit peu)

Je vous avais parlé de l'autre passager HON qui était sur ce vol et pour lequel LH a dépêché deux voitures, une pour lui car il sortait à FRA et une pour moi car en correspondance.

Dans la voiture je demande au chauffeur de me déposer au terminal B, j'ai une heure avant le départ ce qui suffit largement pour aller au salon First et de là bas me faire amener à l'avion, d'autant plus que celui ci est en contact aux portes Z et que je n'ai pas franchement envie d'attendre là bas, sachant qu'il a aussi, systématiquement, du retard.

Le chauffeur me dit que c'est étrange, sur sa tablette, il n'est pas mentionné qu'il puisse me déposer au B (leurs tablettes indiquent où ils peuvent déposer les passagers). Je lui dit soit, donc au terminal A et je marcherai jusqu'au FCT.

Il me dit que sa tablette lui impose de me déposer au Terminal A - Sud - Ce qui n'est pas la sortie mais l'extrémité du terminal.

Pour ceux qui connaissent FRA, le terminal A est construit en forme de U. Le sud du A, c'est le haut gauche du U. Mon avion est en porte Z69, soit la dernière porte à l'autre extrémité du U, à droite. Et la sortie Schengen pour aller au First Class Terminal est pile poile dans le bas du U. J'espère que vous avez suivi.

Il passe un coup de fil à son superviseur et il est informé qu'en raison de l'Euro, certains vols sont "contrôlés" et imposent une dépose au A- Sud. Dont le mien. Totalement illogique car en plus, l'autre passager HON qui sort à FRA, se fera déposer là bas aussi. Donc on a envoyé deux voitures pour deux passagers qui vont au même endroit.

En entrant dans le terminal, il y a plusieurs comptoirs avec des policiers, mais ceux ci ne contrôlent qu'aléatoirement, il n'y a pas de vrai filtrage, donc nous passons sans être contrôlés.

S'en suit une marche de 15 minutes car FRA c'est grand et mal foutu entre les tapis roulant en panne, le monde et les stands coincés en plein milieu du passage, pour arriver, au choix, aux contrôles passeport pour les portes Z ou la sortie et la marche vers le FCT. Il reste 45 minutes avant le départ, mon téléphone indique embarquement en cours, tant pis pour le FCT je me rends aux contrôles passeport en saluant chaleureusement mon compère HON que je sais que je recroiserai forcément bientôt.

Peu d'attente aux contrôles, me voici en Z, et ma porte est tout au bout :

Le destrier du jour :

Avec le chargement du catering en cours, ça pue le retard. Et pourtant l'avion est là depuis 4H.
J'arrive en porte et la première chose que je fais c'est demander ce qu'il en est de mon bagage. L'agente est très sympathique et elle la première chose qu'elle remarque c'est le billet First.

Mais vous n'êtes pas au salon me demande-t'elle ?

Bien non parce qu'on m'a déposé là bas en voiture. Et je lui montre l'autre bout de l'aéroport qu'on voit très bien sur cette photo :

- Vous venez d'en face ?
- Oui
- Mais ce n'est pas là qu'on aurait dû vous déposer, c'était soit au terminal B soit à la sortie
- Je sais mais c'étaient les instructions.

Elle est surprise et appelle son superviseur qui confirme bien que ni moi ni l'autre passager HON aurions dû être déposés là bas. Le superviseur est confus, d'autant plus que le vol n'embarquera pas avant une demi heure. Aller au FCT est désormais impossible, je pourrais éventuellement revenir sur mes pas pour aller au salon SEN mais je n'en ai franchement pas envie.
Du coup je demande simplement de s'assurer que la valise suive.

Le superviseur appellera le service qui confirme que ma valise est arrivée au point de tri mais qu'il n'est pas possible de garantir qu'elle soit dans l'avion. Je l'entends passer d'autres coups de fil et même hausser le ton mais je ne comprends pas tout. Au final, il revient me voir et me dit qu'il a exigé que quelqu'un aille chercher ma valise pour la mettre directement en soute et qu'il suit minute par minute cette personne. Il est désolé de la situation, et me fait bien comprendre que la sous traitance à FRA est devenue une plaie (ce que je sais déjà). Il m'explique que souvent, s'il ne tape pas sur la table, les bagages HON, First ou les deux cumulés sont "oubliés". Ce ne sera pas le cas aujourd'hui car il suivra tout ça personnellement, quitte, comme il le dit, à descendre la chercher par lui même comme elle est maintenant localisée.

Je m'assois à proximité de la porte en attendant l'embarquement :

Je regarde encore une fois l'autre côté en me disant que ça a fait une belle trotte quand même.

le vol

Quelques minutes plus tard je suis tiré de mes reflexions par le superviseur qui me dit que la valise est à bord, chouette. Et que l'embarquement va commencer.
Je le remercie chaleureusement et en avant Monique !

Fuselage shoot :

Instant P à 99.5% -dédicace à Greg-

Pas de surprise avec cette cabine first, certes démodée mais toujours confortable :

Par contre changement de coussins et de couverture, nous avons maintenant droit à deux coussins :

Et une couverture additionnelle en polaire :

Un petit tour aux toilettes s'impose, toilettes avec vue sur le 346 :

Je ne suis pas très champagne mais un champagne rosé, pourquoi pas :

Par pure curiosité j'ai cherché le prix, j'ai trouvé à 180€, jamais je ne paierai une bouteille à ce prix ^^
Mais il faut avouer que c'est bon :

Notre voisin :

La trousse a changé, en plus une boite en métal nous est remise qui contient un sac de courses :

La nouvelle trousse et son contenu lui inchangé :

Le sèche linge est pour Christophe :

Assurément un très très bel appareil :

Les menus nous sont remis :

Ici la vinasse :

.

Et le solide :

Nous nous reflétons dans les vitres du terminal :

Fanhansa. Dommage à l'heure où j'écris ces lignes, l'Allemagne a été sortie par une magistrale Espagne :

La définition de l'écran est bonne :

777-200ER et une reine du ciel :

A notre tour :

Avec le 748 au décollage :

Le compteur de 787-9 de LH reste bloqué à 5 appareils, tous d'occasion :

Un autre 748 :

Puis c'est à nous :

Au revoir FRA :

Je m'isole un peu :

Mon voisin fait pareil :

Une serviette chaude nous est distribuée :

Je prendrais l'apéritif Avionic qui est excellent :

En amuse bouche une burrata, pesto et billes de citron, c'était excellent et ça change du sempiternel fromage de chèvre que LH adore servir en mise en bouche.

La table est mise, toujours avec le pain chaud allemand :

Puis c'est le service de caviar :

Que voilà :

Je l'accompagne aussi des tranches de boeuf à la truffe :

Rien à redire sur l'entrée, tout était excellent, le caviar reste la signature de LH et c'est toujours un plaisir d'en manger à bord.
Puis je prends la soupe, la présentation est vraiment médiocre, surtout quand on compare avec ce que LX sait faire. Mais elle était bonne.

J'avais choisi le duo de veau en plat et ça a été une vraie catastrophe industrielle.
Aussi laid que mauvais :

Duo de veau servi avec céleri, poireau et un ravioli à la féta. Totalement incongru mais surtout totalement raté. Le veau émincé est beaucoup trop salé, tandis que la pièce de veau est dure comme du béton. Les légumes, eux,  ne sont pas assez cuits, et les raviolis à la féta n'ont absolument rien à faire dans ce plat qui baigne dans la sauce de la viande.
Je grignoterai un peu et je laisserai 90% du plat.
L'hôtesse me demande si ce n'était pas à mon goût, je lui fait part de mes critiques, elle est désolée, et me propose de choisir une alternative mais je n'ai de toute façon pas grand faim et je préfère une sieste. Je demande par contre qu'elle me laisse de côté un dessert, celui au yuzu pour après la sieste.
Allez zou, dodo :

Je prends toujours soin de ne pas dormir plus de deux heures histoire de tenir un peu le coup en soirée et éviter d'aller au lit à 20H :)
A mon réveil j'ai le droit à mon dessert :

C'est assez joli mais c'est encore une fois franchement mauvais, super industriel. Quel dommage, on est très très loin du catering que l'on peut attendre en first.

La géovision :

90 minutes avant l'arrivée une serviette chaude est de nouveau offerte :

Je n'ai pas grand faim et je commande le consommé de boeuf et ses quenelles de semoule. Bien, la présentation est totalement ratée :

Et là, c'est carrément immangeable. Le consommé est salé au possible et les quenelles qui étaient censées être à la semoule, sont en fait des espèces de beignets farcis … à la féta. Encore. Et la féta qui est déjà bien salée, dans une soupe trop salée, c'est pas possible. J'arrête après deux cuillères. L'hôtesse est désolée, encore une fois elle me propose autre chose mais les burgers ne me tentent pas je les connais, les sushis en avion c'est tout sauf des sushis donc non, je décide de manger en soirée à l'hôtel et d'arrêter les frais.
Incroyable ce catering niveau proche de zéro chez LH dès qu'on a passé l'étape du caviar.
Nous voilà en approche de Boston où il fait particulièrement moche :

Même sous les nuages, l'approche n'en reste pas moins jolie :

Nous croisons l'une des pistes de BOS

Posés et reverse :

Il pleut des cordes donc pour les photos extérieures, c'est râpé :

Comme à l'habitude à BOS, pas de passerelles à l'avant, il faut donc sortir par la J :

Toujours comme d'habitude, un employé au sol tient un panneau "Lufthansa welcomes its First Class and HON passengers" mais ça s'arrête là, il ne sert à rien ^^
Direction les contrôles :

Il y a du monde mais personne à la file MPC :

Passage en deux minutes, aucun soucis. Direction la récupération de ma valise :

Qui sort en première. Il est comme indiqué plus haut 16:39, sachant que nous avons fait bloc à 16:15, moins de 25 minutes pour sortir de l'avion, passer l'immigration et récupérer sa valise, super score.

Puis direction le taxi :

boston, un jour, trois saisons

Le lendemain au réveil, le spectacle depuis ma fenêtre me laisse sans voix, nous sommes le premier week-end d'été :

Il fait 18 degrés, j'attends que le brouillard se lève et je sors me promener un peu.

Le ciel se dégage très vite, la température grimpe en flèche à 32 degrés, et l'humidité devient impressionnante. Je dégouline pendant cette jolie ballade dans Back Bay :

Je tiendrais une heure dehors avant de rentrer me changer à l'hôtel. Back Bay est vraiment un très chouette quartier.

Je passe une partie de la matinée au casino Encore qui possède de superbes décorations florales :

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J'avais dit trois saisons ? Voilà la troisième :

L'alerte tornades est à prendre au sérieux même si Boston est souvent tout à fait protégée. Je rentre en bateau vers le centre ville :

La navette est gratuite pour les clients de l'hôtel mais dans les faits ce n'est jamais vérifié.

Les vues sur Boston sont chouettes :

Au final pas de tornades et pas d'orages. L'alerte est levée en début de soirée, je sors me promener près de Christian Science Plaza :

Très sympa mais qu'est ce qu'il fait chaud :)

On voit bien la Prudential tower :

De retour à mon hôtel, la vue est maintenant complètement débouchée :

ma soiree baseball la plus courte de ma vie

Avec des collègues nous avions prévu d'aller voir les Red Sox jouer, direction Fenway Park, c'est super animé et très agréable :

Les rues autour du stade sont pleines de petits stands et l'ambiance très chouette.

Direction nos places par les entrailles de ce stade historique :

Y'a pas à dire nous sommes super bien placés :

Le match commence, après 5 minutes, la plupart de nos téléphones se mettent à vibrer, une alerte tornade / orage a été déclenchée et moins de deux minutes plus tard, la pluie se met à tomber à torrent, tout le monde est prié de quitter le stade et de se mettre à l'abri à l'intérieur :

Le match est suspendu et nous attendons une éclaircie, éclaircie qui viendra au bout de 15 minutes mais un regard sur les différents radars météo nous montre que ce sera super temporaire et que si nous voulons quitter le stade c'est maintenant.

Nous partons sous une légère bruine, laissant deux collègues sur place qui espéraient une reprise du jeu. Au final, nous sommes au centre ville à pied en 20 minutes, à peine mouillés au moment où l'orage reprend de plus belle.
Nos collègues restés sur place auront moins de chance, le match sera reporté à fin août, il tombera des cordes, impossible de trouver un Uber, les transports publics ne circulent plus car les routes sont inondées. Ils rentreront après minuit trempés jusqu'à l'os.

Le radar météo était sans équivoque :