Introduction
Bonjour et bienvenue dans ce FR#82,
Après un vol aller sans histoire, il est temps de rentrer à la maison pour le week-end. J'avais le choix parmi les 3 vols d'Emirates entre celui qui part à une heure indue de 4h45 ce qui en fait un red eye hard core puisqu'il faut partir vers 1h30 du matin pour l'aéroport… Il y a aussi le vol du soir à 20h50 que j'avais pris l'année dernière, mais je n'avais pas de raison de rester à Bangalore ce jour là. Du coup celui de 10h35 m'a paru être le meilleur compromis.
Petit rappel du routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2EK565 - Business - Bangalore-Dubai - Boeing 777-300ER
En route pour Kempegowda (BLR)
Le système de réservation des chauffeurs Emirates (service fourni par Blacklane à Bangalore), propose d'office un pick-up 3h avant le départ pour ce vol. Ma précédente expérience ayant été plutôt stressante sur ce tempo je préfère avancer l'heure de 30 minutes pour me donner un peu plus de marge. Le chauffeur se présente pile à l'heure et après 50 minutes de route plutôt fluide (pour Bangalore), nous arrivons au T2.
Pour l'anecdote : une pub bien sympa pour la neige d'Abu Dhabi sur la route de l'aéroport (photo 2) !
Le auvent d'accueil à l'aéroport est très joliment décoré. C'est vraiment beau et agréable. Comme partout en Inde il faut montrer sa carte d'embarquement ou son billet pour pouvoir entrer dans le bâtiment. Bizarrement Emirates ne délivre pas de carte d'embarquement électronique donc il faut attendre que les agents déchiffrent le billet.
Les comptoirs dédiés à Emirates se trouvent dans la rangée B. L'un des deux comptoirs dédiés Business m'attend et suis rapidement enregistré.
Au revoir petite valise !
Hello carte d'embarquement !
Tout en admirant l'architecture et la décoration (les "lustres" végétaux ou en osier sont originaux), je prends la direction des contrôles. Ils sont vides et rapidement traversés (8 minutes depuis le départ de la valise). Le tableau des départs internationaux est relativement vide.
L'entrée de la zone duty free est encore en préparation avec quelques marques internationales de luxe.
Mais il y a aussi une zone déjà active et assez grande… Il faut slalomer entre les rayons ! Il n'y a toujours personne… et toujours pas de moquette, décidément tout se perd :-). Par contre les lampadaires-écrans sont spectaculaires.
Encore un original lampadaire-écran avant de passer dans un tunnel dont le plafond est un écran également et d'arriver dans le hall principal. Là encore une atmosphère étonnante tout en simili osier et beaucoup de verdure. Les restaurants et autres boutiques sont cachés dans des structures en osier…
Bon je vais faire un petit tour en porte avant de rejoindre le salon. Pour aller aux portes, il y a une passerelle extérieure abritée.
La porte C5/C6 du jour est immédiatement à l'extrémité de cette passerelle. Des œuvres d'art agrémentent les zones d'attente. Notre avion n'est pas encore là (mais plus très loin) et un 737 MAX d'Oman Air est en train d'embarquer à la porte d'à côté.
Du coup je reviens sur mes pas pour aller au salon qui porte le nom de Zero Eight Zero. Il y a une petite file devant un comptoir mais le panneau à droite indique que les passagers invités par leurs compagnies peuvent monter directement. Il s'agit de l'unique salon de cette partie du terminal donc il accueille tout le monde !
Une fois en haut, la carte d'embarquement est vérifiée et on peut entrer. La première impression est vraiment bizarre avec de nombreuses zones bien identifiées. Certaines sont accessibles à tout le monde alors que d'autres sont réservées aux passagers business. Certaines zones sont sur des sortes d'îlots alors que le buffet principal est de l'autre côté.
Le choix est large et relativement original avec deux stands de cuisines à la demande (dosa & eggs stations) et pas mal de choix en libre service. Voilà mon choix (initial…).
Une fois le petit-déjeuner bien calé, je reprends la direction des portes pour faire un petit peu de spotting et admirer l'architecture unique de ce terminal. La porte est prête maintenant avec les classes avant à gauche (porte C5) et l'éco à droite (porte C6).
Notre avion du jour est arrivé entre temps. Il s'agit du Boeing 777-300ER A6-ENJ (le 1099ème 777) qui a 11 ans au moment du vol. Il est plus récent que celui de l'aller (la série des A6-ENx plus récente que les B, C et G mais plus ancienne que les P et Q).
Comme souvent les 777 d'Emirates alternent les vols plus ou moins long-courriers comme le montre le planning de celui-ci avant le vol du jour qui alterne l'Europe et les destinations de vacances en Asie…
Toujours amusant de regarder les types d'appareils pour lesquels les passerelles sont configurées. Sur cet aéroport pourtant récent, il y a de tout ! Y compris des appareils anciens (A313) et des appareils futurs (B779 par exemple).
Comme promis, une première série de spotting, avec le départ du vol Oman Air, quelques photos d'appareils Indigo (du plus petit au plus gros en court courrier) et un Embraer de Star Air.
En me balladant dans le terminal, on trouve plein de pub pour des projets immobiliers à Dubai et on peut voir l'espace entre la jetée d'embarquement et le bâtiment principal du terminal. Le tableau des départs vu de plus près permet de comprendre pourquoi il n'y a personne dans tout le terminal…
On revient à une nouvelle série de spotting au coin du bâtiment avec du lourd : un 747-8F d'UPS qui en impose sur le taxiway et un des nouveaux A350-900 d'Air India qui arborent la nouvelle livrée. Ils en ont reçu 6 depuis décembre dernier. Au milieu de ça un autre 737 MAX qui vient d'Addis-Abeba, ça fait une petite trotte pour un 737 !
En approche un 777F d'Aerologic qui passera devant nous suivant les même taxiways que le 747 d'UPS. Un original A320ceo d'Indigo (immatriculé en Lettonie et sûrement là pour pallier les soucis des réacteurs P&W de leurs A320neo….) et les concurrents Air India/Vistara (maintenant dans le même groupe) en A320neo et Akasa en 737 MAX.
Bon il va être temps de se préparer à embarquer. Les annonces de pré-embarquement sont faites et la file prioritaire se forme. Quelques minutes plus tard on est autorisé à faire bipper nos cartes d'embarquement (petite pensée ému à mon dernier BLR-DXB où le bip rouge m'avait emmené en First…). Un escalator nous permet de descendre vers les passerelles.
La ségrégation des flots se fait dès la porte et est permanente avec cette cloison vitrée. L'accueil en porte est souriant et je prends la direction du couloir de droite.
à bord
Il faut traverser les deux rangées de First puis les deux rangées de Business avant les portes 2 pour arriver dans la principale cabine Business où se trouve mon siège. Pas de bulkhead cette fois donc plus de rangements et un écran bien accessible et je pense plus grand. Par contre la largeur du siège est la même qu'à l'aller… c'est-à-dire pas terrible. Ça fera l'affaire pour aujourd'hui.
Sur le siège l'oreiller, la couverture et le casque alors que dans la pochette se trouve une bouteille d'eau, une micro trousse de confort et le menu du jour (mais pas la carte des vins qui ne sera pas distribuée).
La vue dehors est assez impressionnante avec une rangée de 8 A320 de GoAir complété par du Indigo devant le terminal 1. Cette compagnie semble avoir stoppé son activité il y a un an et ses appareils sont a priori saisis…
Un rafraîchissement est servi à choisir entre jus de pomme et d'orange. Pas de jus de raisin proposé au sol alors que l'embarquement continue.
Voilà le menu à défaut de carte des vins (ce seront les même qu'à l'aller…). Dans ce menu il y a de quoi faire, j'avais précommandé l'agneau ce que l'hôtesse avait prérempli dans son téléphone. J'ai demandé les noix de Saint-Jacques et le fromage pour l'entrée et le dessert.
Tout est prêt et les vidéos de sécurité sont diffusées. Nous repoussons avec 5 minutes d'avance. Le commandant nous annonce en plus un vol court et donc une arrivée en avance probable.
On laisse notre porte vide grâce au travail de l'équipe au sol aidée par le gros tracteur. Petit passage à proximité de l'A350 d'Air India qui pour l'instant ne fait que des vols domestiques probablement pour accélérer la formation des équipages.
Nous voilà rapidement sur la piste après le décollage d'une paire d'A320 de couleurs locales (Indigo & Air India). On aperçoit les collines à l'horizon, et les installations de l'aéroport (système de guidages et panneaux solaires).
Sur ce vol et contrairement à l'aller, le Wifi fonctionne, donc je pourrais garder un œil sur notre route pendant que le protocole du repas se met en route.
Le plateau arrive avec des noix de Saint-Jacques qui ressemblent beaucoup à du hummus… Bon le reste est comme demandé donc pas de souci majeur mais c'est un peu l'impression que l'équipage donnait avec l'une des hôtesses un peu perdue alors que l'autre était bien attentive mais ne pouvait pas tout rattraper apparemment.
Au niveau du goût "on est sur du" classique, le hummus n'est pas exceptionnel et il n'y a qu'un pain adapté alors que le plat principal est vraiment très bon avec une viande très tendre. Le fromage est pas mal du tout et j'arroserais le tout de Saint-Julien (Château Lagrange 2009) qui était excellent comme à l'aller.
Il ne reste qu'à se reposer tranquillement. Cette fois on aperçoit la mer entre les nuages. On arrive au dessus de la terre au niveau d'Oman avant que le film ne soit interrompu par de la pub pour Dubai avec des images du Musée du Future.
De manière très exceptionnelle, la descente se fait en direct, après avoir passé la montagne et traversé le désert on enchaîne sans virage avec l'approche. C'est vraiment la bonne heure pour arriver à DXB !
Et atterrissage à 12h15 ! 25 minutes d'avance sur l'horaire.
Arrivée à DXB
Le roulage est assez rapide (8 minutes) et permet d'arriver en quelques minutes vers une des portes B les plus proche du centre du terminal… Ça sent l'arrivée express !
Tout le monde est vite debout, il nous faut retraverser la First pour sortir par la porte L1.
Une vue sur notre voisin, l'un des 777-200LR d'Emirates. C'est celui qui m'avait emmené à Lyon l'année dernière.
Courte marche jusqu'aux escalators qui permettent de descendre aux contrôles. L'architecture du terminal est impressionnante mais tellement différente de celle de Bangalore !
Les smart gates fonctionnent parfaitement et toujours sans sortir son passeport de la poche. Un petit contrôle des bagages cabines et direction les tapis, le 14 cette fois tout au bout de ce hall gigantesque. J'y arrive 22 minutes après l'atterrissage soit 8 minutes après ma sortie de l'avion… Difficile de faire mieux, c'est un record !
Les valises commencent à arriver 5 minutes plus tard et la mienne arrive vite. Direction les comptoirs des chauffeurs Emirates à droite en sortant.
Il ne reste plus qu'à me glisser dans la BMW pour me laisser conduire vers la maison en prenant Sheikh Zayed road pour une fois et donc en passant devant le Musée du Future comme dans la pub à bord…
Le trajet a été une belle ligne droite à part un petit détour en début de vol pour éviter un nuage sûrement.