Bonjour à tous,
Petit séjour en Corse, la première fois que je m'y rends dans le cadre d'un voyage perso, télétravail pour Madame et vacances pour moi. Le routing sera un vol Luxair à l'aller (une première également pour moi, et depuis l'Allemagne il n'y avait pas vraiment d'options en semaine), une jolie ballade en train entre Ajaccio et Bastia, et un vol AF au retour, ce qui était notre plan B car une panne informatique mondiale et quelques annulations ont eu raison de notre plan A avec la compagnie teutonne.
Enchainement de vols
- 1
- 2BIA/ORY, B777-300ER Air France, éco
- 3CDG/FRA, A320 Lufthansa, éco
Pendant les weekends les plus chargés de l'été, AF met sur certains vols Orly/Bastia son appareil le plus capacitaire : le 777-300ER en version COI, soit 472 sièges (14J/28W/430Y). J'ai déjà fait de nombreux long-courriers dans des 777 d'Air France, mais je n'ai jamais pris ce modèle chez AF sur un vol CC, et je n'ai jamais testé cette configuration COI. Ce vol sera donc l'occasion parfaite de l'essayer sans aller trop loin ! Ce n'est d'ailleurs pas la configuration la plus densifiée que j'ai pu prendre sur un 777, ayant déjà pris un 777-300 domestique d'ANA qui comporte 514 sièges entre Tokyo et Sapporo !
N'ayant pas loué de voiture lors de ce séjour, c'est en bus que nous nous rendons à l'aéroport, pour la somme de 10€ chacun.



Les comptoirs d'Air France ne sont pas trop chargés à cette heure.

Le PIF est rapidement passé et nous nous retrouvons airside


Notre avion étant trop long pour être garé au contact, on doit monter à l'étage pour ensuite embarquer par paxbus. Il y a une porte utilisée pour les rangs avant et l'autre pour les rangs à l'arrière.

Il se trouve tout au bout du tarmac.

Ce petit A319 opère le vol précédent vers Orly, qui n'est programmé que 40min avant le nôtre

Et voici donc le F-GSQR, nommé Châteauroux. Livré à Air France en août 2006, il a fait cette rotation à Bastia pour occuper sa journée entre 2 A/R vers la Réunion.



Instant dérive.

Nos sièges étant situés à l'arrière de l'avion, nous embarquons par la porte 5. Ce n'est déjà pas fréquent d'embarquer dans un 777 sur le tarmac, mais le faire par l'arrière est encore plus rare !


Montée des marches.


Fuselage shot.

Nous nous installons à nos sièges, l'avion était correctement rempli mais quand même pas mal de places vides (notamment plusieurs rangées dans la dernière cabine), le vol aller devait être plus rempli.

Me voilà à mon siège, au fond de la 2ème cabine éco (il en reste une 3ème entre les portes 4 et 5)

Le pas est correct, mais le temps où j'enchaînais les long-courriers pro dans des cabines similaires ne me manque pas spécialement :)

L'IFE dispose de caméras avec une définition plutôt bonne.


Les consignes de sécurité sont diffusées sur les IFE, la vidéo est plutôt réussie, bien que très parisienne et un peu azuréenne.

Nous nous mettons en route en autonomie, pas de pushback sur ce stand éloigné. Le démarrage des GE90 est toujours impressionnant.

Roulage vers la piste.


Nous laissons passer un A320 de Volotea, qui arrivait de Caen avec un peu plus de 2h de retard. La compagnie espagnole a une desserte assez développée de la Corse en saison.

On remonte ensuite la piste avant de faire demi-tour à l'extrémité de la 16.



Nous y voilà.

C'est parti pour un décollage très léger !



.

Les volets sont rentrés.

Le littoral apparait, avant de faire demi-tour pour faire cap vers Paris.


Dernières vues sur Bastia.



Et vues sur les montagnes de la région du Cap Corse.



Malheureusement, le reste du vol sera plutôt couvert.

Une collation classique des vols intérieurs nous est distribuée, avec sucré ou salé et boisson.


Passage aux toilettes histoire de se dégourdir les jambes.


Vue sur la dernière cabine éco.

Instant F-OITN, les 777 d'AF ne sont pas équipés d'aérateurs individuels, contrairement à ceux de UA.

Le ciel se dégagera très légèrement le temps d'apercevoir le lac du Bourget et l'aéroport attenant (qui n'est absolument pas celui du Bourget mais celui de Chambéry ! )


Petite publicité pour la région parisienne, les mauvaises langues diront qu'Air France est devenue Air Paris, ce qui n'est pas faux !

La descente est déjà bien entamée.

Jolie modélisation de l'appareil, même si les titres prennent plus de place pour de vrai.

Survol de la campagne sud-francilienne.

Ca se densifie un peu en approchant de Paris.



Approche finale.



On y est presque.


Atterrissage un peu musclé.

Suivons les verts, ces derniers seront de plus en plus présents à Orly, le grand remplacement sans doute !

Dernier virage vers cette passerelle sponsorisée.


J'en avais presque oublié les classiques !

La safety card



L'heure du débarquement est arrivée.

Beaucoup de classe éco dans cet avion, la premium éco et la business sont situées entre les portes 1 et 2.



Merci pour la ballade Châteauroux !


Comme souvent lors de vols européens en gros-porteurs, le cheminement de sortie est un peu compliqué. Nous débarquons donc par passerelle, pour redescendre sur le tarmac et prendre un paxbus.

Dernière vue de notre 777 depuis le paxbus.


Nous arrivons dans la salle de livraison des bagages avec les autres vols Schengen.


Paris nous aime paraît-il, ce n'est pas vraiment réciproque, surtout en ce moment !

La valise enregistrée arrivera rapidement.

Par ici la sortie !

Nous prenons ensuite une navette parking, pour ensuite faire environ 1.5km de marche et profiter de la récente extension de la ligne 14.

Cette petite promenade bucolique nous aura permis de relier (Thiais-)Orly à Paris pour le prix d'un ticket T+ (que nous n'avons pas payé 4€, ayant un peu anticipé l'attrape-touristes en rechargeant nos pass Navigo Easy avant l'augmentation olympique (et paralympique, et entre les 2, bref pendant presque tout l'été)) ! La belle promesse de relier Paris à Orly pour le prix d'un ticket T+ sera restée vaine, la tentation de surtaxer les touristes aura été plus forte !


Et pour finir, un petit bonus touristique de la Corse, en commençant par la baie d'Ajaccio

Le Aida Cosma en escale, qui fait débarquer de nombreux touristes en sandales chaussettes dans la ville !

La tour génoise de La Parata, au bout de la route des Sanguinaires.


Les îles Sanguinaires.

Le chemin qui mène au point de vue.

La plage de Moorea, c'est une jolie plage mais pour être déjà allé sur l'île polynésienne, je préfère l'original à la copie !


Le front de mer d'Ajaccio.

Le TGV Corse, train à grandes vibrations qui relie les 2 capitales insulaires en un peu moins de 4 heures. La ballade vaut le coup, mais je suis bien content de ne pas avoir à le prendre toutes les semaines !

Je ne vais pas vous faire une session de ship spotting à Bastia, juste celui-ci : le Moby Corse avec sa livrée qui plairait bien à un célèbre contributeur de ce site.

Et enfin le vieux port de Bastia.

Et voilà, merci de m'avoir lu et à bientôt !
Une belle occasion de faire un vol court à bord d'un gros avion. On a l'impression de partir pour un long vol.
Le nombre de passagers a été bien géré.
Un petit détour pour éviter la tarification de la ligne 14 😉
Superbe bonus Corse avec son TGV et ses liaisons maritimes.
De quoi donner l'idée de rejoindre Gènes depuis la Corse par exemple. Il va falloir y penser.
Merci Carl pour le partage et le clin d'œil et à bientôt.
Merci Michel !
Une belle occasion qui ne se présente pas si souvent que ça sur AF, Nice de temps en temps et Bastia les weekends en été.
1.5km de marche pour nous faire économiser une dizaine d'€ chacun, je suis preneur, surtout s'il fait beau.
Un peu longuet de rejoindre la Corse par l'Italie, mais c'est une option à considérer.
A bientôt.
Bonjour et merci pour ce FR
Lors des fortes affluences touristiques estivales, AF effectue des rotations en gros porteurs vers l'île de Beauté (AJA ou BIA) entre deux vols vers les COI
L'avantage et la joie des aéroports Corse
Il ne manque que le tapis rouge...
Pas de pushback en Corse, il n'y en a pas. Le départ se fait toujours en autonomie
La largeur métrique limite certes sa vitesse, mais cela permet de passer par des paysages uniques
A bientôt
Philippe
Merci Philippe !
Je ne me souviens pas avoir vu de vol vers AJA en gros porteur AF, mais de temps en temps Air Corsica affrète des avions d'Air Caraïbes sur cette liaison (mon père était également tombé par hasard sur un affrètement en 747-400 de Corsair en 2018).
C'est vrai que sur mes photos prises à AJA et BIA il n'y a aucun pushback, je n'avais pas fait attention à ce détail.
Les paysages sont jolis depuis ce train à voie métrique, dommage que la propreté des vitres ne suive pas.
A bientôt.
Bonjour Philippe. Outre la précision apportée dans le commentaire à Carl plus bas sur les B77W qui ne sont pas autorisés sur Ajaccio je dois corriger le propos relatif aux pushbacks en Corse :
1/ Cela existe sur quasiment tous les points parking de Figari depuis plusieurs années.
2/ C’est désormais en vigueur à Bastia sur plusieurs points, de préférence utilisés par des B737 et A32S, soit la très grande majorité du trafic.
Il est est donc erroné d’affirmer « pas de pushback en Corse, il n’y en a pas », seuls les aéroports d’Ajaccio et de Calvi n’étant pas à ce jour dotés de points de stationnement nécessitant un pushback.
Merci pour ce complément d'info
Je n'ai pas remarqué lors de mes dernières visites à FSC et BIA en 2020 qu'il y avait des pushback
Tu n’es pas seulement un expert des vols insolites comme on les aime mais tu l’es également dans le domaine du transport terrestre. Non seulement en faisant partie des 2 ou 3% de gens qui viennent en Corse sans leur voiture ou sans en louer une sur place, tout comme tu n’as pas tardé, sans être francilien, à trouver la bonne combine pour éviter le racket de la nouvelle ligne 14 sur Orly. On peut donc à présent faire un transfert CDG-Orly avec 2 tickets de métro et seulement 2 ruptures de charge et c’est bien tout ce que la RATP mérite vu son système abusif de tarifs, et pas seulement en période de JO. Pour en revenir à ce B77W AF prenable l’été les J5/6/7 sur Orly Bastia, je confirme que cet appareil ne peut pas aller à Ajaccio contrairement aux B747 et A330. La prochaine fois que tu es dans les parages fais-moi signe en PM. Merci pour le partage
Merci Luc pour le commentaire !
On est quand même assez limité en Corse sans voiture, mais ma compagne était en télétravail et je ne voyais pas trop l'intérêt d'en louer une dans ce cas.
Pour l'astuce d’Orly je l'avais déjà fait avant l'extension de la ligne 14 pour le RER à Pont de Rungis, j'avais aussi fait Paris/Orly sur un seul T+ en bus+tram mais c'était un peu longuet. Le 14 améliore les choses en la matière.
Pourquoi le 77W ne peut-il pas aller à Ajaccio ? Trop long pour les taxiways ? Approche en 20 pas certifiée pour cet appareil ? Poids par essieu trop important ?
Bien noté pour d'éventuelles prochaines vacances en Corse.
À bientôt !
réponse 3 : poids par essieu trop important.
Bonjour RYRthebest et merci pour ce récit !
B777 AF entre ORY et BIA, ce sera bientôt de l'histoire ancienne. Je suis très surpris de cette grande capacité déployée par AF et concentrée sur ORY et CDG alors qu'en région, cela fait 2 ans qu'il n'y a plus aucun vol saisonnier et que TO ne maintient que NTE. En tout cas, chouette vol entre la Corse et le continent, avec de chouettes photos des terres que j'ai foulées il y a... un mois 😂... On reconnaît d'ailleurs bien le port de Bastia sur la photo du dessus. A bientôt !
Merci pour le commentaire.
AF met assez régulièrement un 777 sur la ligne en haute saison, mais c'est vrai qu'en 2026 quand ii n'y aura plus la base ce sera plus compliqué.
Transavia n'a pas non plus beaucoup de présence en Corse, reste Volotea qui propose de nombreuses lignes vers les 4 aéroports corses, à une fréquence pas très élevée.
À bientôt.