INTRODUCTION ET GENESE DU VOYAGE
Bonjour à toutes et à tous,
Comme je l'ai expliqué dans mon report du vol-aller (qui date déjà il y a de trois mois), après avoir entamé l'année en (re)visitant Londres dans le froid en février 2024, ma copine et moi avions cette fois l'envie de partir dans le Sud de l'Europe pour profiter de la douceur de vie et des températures agréables de cette période de l'année. Le Portugal avait déjà été une destination envisagée par le passé et la ville de Porto s'est assez vite imposée dans la mesure où j'avais déjà visité Lisbonne en… 2010. Après avoir volé avec ITA-Airways et British Airways, retour à EasyJet qui est clairement la compagnie numéro 1 à Genève.
Pour ces vols aller-retour pour deux personnes, nous allons en tout dépenser CHF 325.-, soit environ la même chose en euros vu le taux de change actuel. Pour ce prix, nous avons également droit à des places en issue de sortie de secours et une valise en soute de 23kg. Cette solution était clairement la plus économique. En effet, il nous aurait coûté plus cher de prendre chacun une petite valise cabine supplémentaire pour… moins de volume. De plus, j'ai remarqué que payer en euros revenait moins cher que payer en francs suisses. Encore une petite spécificité pour l’ilot de cherté helvétique. Par exemple, la valise en soute était proposée à CHF 52.- alors qu'elle a finalement été facturée 36 euros, soit entre 25% et 30% de moins !
FRANCISCO SA CARNEIRO (OPO)
Départ à 11h20 depuis notre hôtel un peu excentré du centre-ville. Il est nécessaire de prendre un bus et ce n'est pas une mince affaire compte tenu du gabarit de notre valise commune. A ce propos, elle devrait être à 23kg vu que je l'ai pesée avec un petit appareil portable prévu à cet effet mais je n'espère pas de mauvaise surprise à l'aéroport. Petit arrêt pour se restaurer à proximité de Trindade, station principale de Porto d'où part notamment le métro pour OPO.

Après avoir mangé, nous quittons la chaîne de restaurants en question à 12h35. Il nous est nécessaire d'acheter un billet de métro pour l'aéroport puisque notre carte de 72h a expiré depuis une heure environ et il n'est évidemment pas question de frauder. Le tarif est très intéressant puisque le trajet jusqu'à OPO n'est que de 2.85 euros. A ce propos, nous nous faisons avoir à la machine car nous prenons directement deux trajets mais ceux-ci sont crédités sur la même carte et il en faut une chacun. Après un voyage tranquille, nous arrivons à 13h15 à l'aéroport Francisco Sá Carneiro.


Nous gagnons l'étage des départs qui n'est pas très fréquenté. Un des objectifs va être de réussir à faire valider le remboursement de la TVA portugaise sur certains articles achetés dans la mesure où nous quittons l'Union européenne, la Suisse n'en faisant pas partie. Autant vous dire que cela ne représente pas une grande somme mais que cela est intéressant malgré tout.


EasyJet n'est pas très présente à Porto en comparaison avec Genève. Il n'y a pas d'attente. Je suis accueilli de manière un peu froide par l'employé au guichet. Le moment de vérité est venu pour connaître le poids de notre bagage commun avec ma copine. 23.00kg ! Pile poil dans la limite autorisée. Une étiquette "heavy" est apposée sur la valise et cette dernière commence son parcours du combattant alors qu'il est 13h35.

La prochaine étape est le contrôle de sécurité. Comme vous pouvez le constater, il n'y a pas foule, Le passage de la sûreté se fera en 5 minutes et il n'est pas nécessaire de sortir les appareils électroniques du sac à dos, ce que votre serviteur apprécie particulièrement lorsqu'il voyage. Après cette étape à l'étage, passage obligé par le Duty Free où les spécialités portugaises sont évidemment mises en avant.

Il y a pas mal de boutiques mais ce qui nous intéresse maintenant est de valider notre détaxe de TVA européenne. Nous nous rendons dans un magasin partenaire qui nous demande si nous avons fait valider les articles par la douane. Nous sommes donc obligés de retourner sur nos pas jusqu'à la sécurité (sans devoir la repasser, nous sommes toujours airside). Après avoir appelé un numéro, un employé se présente et valide nos achats sur une borne, sans même regarder si nous avons effectivement les articles en question. Après cela, retour à l'étage des boutiques et restaurants pour valider le remboursement sur une autre borne automatique. Je recevrai quelques jours plus tard un remboursement d'un peu moins de 20 euros, les différents intermédiaires s'en étant évidemment mis plein les poches, notamment avec les taux de conversion bancaire.


Après avoir validé nos remboursements, nous devons attendre un peu avant de connaître la porte de départ de notre vol pour Genève. En effet, les panneaux indiquent que la gate de départ sera communiquée à 15h05. Nous avons donc du temps devant nous vu qu'il est 14h18 au moment de prendre ce cliché.

Nous profitons de ce temps d'attente pour nous poser un peu à l'écart de la foule et manger un petit peu ce que nous avions acheté en ville. Passage aux toilettes qui sont propres dans l'ensemble. Vers 15h05, nous retournons voir les écrans et constatons que la gate 19 est indiquée pour notre vol pour Genève. En revanche, ce qui nous fait soudainement un peu peur, c'est qu'il est également indiqué "embarquement" à côté de notre vol.
VOL EZS1456

Évidemment que dans la précipitation, nous nous dirigeons dans le mauvais sens et nous devons revenir sur nos pas de manière précipitée pour trouver notre porte. En arrivant à la gate 19, nous constatons qu'il y a évidemment foule, ce qui nous laisse penser que les informations ont été transmises bien avant 15h05. Mon boarding pass est scanné à 15h22. Par la suite, nous devons attendre dans un petit périmètre manifestement surchargé dans l'attente d'avoir l'autorisation de marcher sur le tarmac en direction de notre avion du jour.


L'embarquement devra se faire en fonction du rang. Évidemment que de nombreuses personnes n'ont pas prêté attention à cette information et que cela va donner un méli-mélo des familles par la suite. Nous ferons évidemment partie des personnes plus disciplinées. Je profite de ce moment pour m'intéresser aux caractéristiques de notre mérou du jour : un A320 Néo assez récent vu que son premier vol remonte à novembre 2021.

Nous devons attendre l'autorisation pour avancer sur le tarmac et cela va prendre un peu de temps. En effet, pas moins de 16 minutes seront nécessaires après le scan de mon boarding pass. Il faut littéralement marcher à côté des avions et emprunter un passage piéton où il y a un feu tricolore. Comme vous pouvez le constater, il y a passablement de monde devant nous mais l'avantage est que notre aéronef partira en même temps pour tout le monde malgré tout.


Je profite de la montée des marches, qui ne sont pas rouges, nous ne sommes pas à Cannes mais à Porto, pour immortaliser le fameux "instant porte" et tenter un fuselage shoot.


Il est précisément 15h50 lorsque je pénètre dans l'A320 Néo. Nous sommes accueillis courtoisement par un steward qui se prénomme David. Voyant mon petit sac à dos, il m'indique qu'il faudra bien penser à le mettre sous le siège. Je lui réponds que nous avons des places en issue de secours et il me dit qu'il espère qu'on aura encore des places dans les casiers supérieurs étant donné l'avancement de l'embarquement. Il ajoute encore que le personnel naviguant commerçant doit souvent "se battre" avec ça. En effet, il m'explique que de nombreux passagers ne respectent pas la règle de mettre leur petit sac à dos sous un siège et que certains profitent que le PNC ait le dos tourné pour placer leurs affaires dans les casiers en sortie de secours. Cela se confirmera d'ailleurs vu que le gars devant nous, normalement assis à la rangée 8, viendra mettre sa petite valise dans nos bacs.

Le pitch est suffisamment grand pour votre serviteur, qui culmine à 1m93, et qui n'a pas hésité à dépenser quelques deniers supplémentaires pour ces places spécifiques. Même si cela augmente le prix du billet, cela devient clairement intéressant pour les vols d'au moins 2 heures. L'embarquement est fini d'être complété à 15h55 et nous reculons à 16h03 précisément, pour ensuite avancer à 16h07. Je ressens une atmosphère générale assez nerveuse à ce moment, plusieurs passagers semblent particulièrement tendus. Décollage de la piste 35 alors que ma montre indique 16h12 après une poussée de 31 secondes.

Le service payant ne commence pas à tarder puisque les trolleys se mettent en mouvement à 16h20. De mon côté, j'essaie de me reposer un petit peu et de rejoindre les bras de Morphée mais force est de constater que cela est difficile, cela secoue jusque ce qu'il faut pour m'empêcher de trouver le sommeil. Et au final, la position assise reste très inconfortable pour dormir, enfin c'est mon opinion personnelle. C'est le moment de vous offrir une petite vue, un peu floue, de la cabine.

J'en profite également pour immortaliser les habituelles fiches de sécurité et les couvertures de magazines de bord qui n'auront, une nouvelle fois, pas réussi à me convaincre à délier ma bourse, malgré les annonces supplémentaires effectuées pour nous rappeler que nos achats sont détaxés.




Vous le comprendrez aisément à la lecture de ce flight-report, ce vol est tout ce qu'il y a de plus calme sur une courte liaison en Europe, d'autant plus qu'elle assurée par une compagnie low-cost. Rien à se mettre sous la dent sans supplément, aucun divertissement proposé, c'est véritablement tranquille. Au final, j'attends avant tout d'un tel vol d'arriver en toute sécurité et dans les délais, respectivement sans trop de retard. Quand les attentes ne sont pas super élevées, on est rarement déçu. Bref, après cette digression, il est 18h38 (nous sommes revenus sur le fuseau horaire de la France et de la Suisse) quand le poste de pilotage annonce un atterrissage d'ici une trentaine de minutes. Au loin, nous pouvons voir quelques sommets enneigés mais cela ne donne rien avec mon natel (nom bizarre donné par les suisses à leur téléphone portable).

L'amorce finale est véritablement entamée à 18h58 et s'effectue par dessus le Léman, ce qui signifie que nous allons nous poser sur la piste 22. Pas besoin d'être Nostradamus pour le deviner. En tout cas, notre A320 Néo touche le sol helvète à 19h08 avec une douceur toute relative, sans pour autant constituer un atterrissage super sec. Le roulage s'annonce court comme souvent à Genève mais cela ne semble pas convenir à une passagère, qui ne semblait pas du tout stressée ou paniquée au demeurant, qui décide de se lever alors que notre aéronef est toujours en mouvement. Il sera nécessaire de faire plusieurs rappels des règles de sécurité au micro pour que l'intéressée daigne retourner à sa place. L'hôtesse sera par ailleurs vivement applaudie par une bonne partie de la cabine.
GENEVE COINTRIN (GVA)
Notre avion se stationne à 19h12 à sa position. De nombreux passagers semblent très pressés à quitter les lieux et le débarquement ne va pas se passer aussi calmement qu'il le devrait. Un autre voyageur décide quant à lui de tirer sa valise du casier d'une manière peu douce, faisant fi des affaires des autres personnes. Mon sac en fera les frais et se retrouvera par terre dans la manœuvre. Pour couronner le tout, cette personne ne daignera même pas le remettre dans le casier, préférant partir. De mon côté, je reste calme mais n'en pense pas moins s'agissant du manque de courtoisie et de savoir vivre de certains. Il est 19h18 quand nous sortons, ma copine et moi, de notre avion du jour, après avoir salué l'équipage.

Nous sommes débarqués à même le tarmac, tout comme à Porto, et sommes invités à gagner le satellite de GVA avec nos pieds. Cela est évidemment bien indiqué et sécurisé mais le temps de marche peut vite être long, dans la mesure où les low cost ont généralement des positions plus éloignées, si vous êtes très pressés et que vous avez un train à prendre par exemple. Heureusement, vu l'heure d'arrivée, il y a encore passablement de correspondances CFF pour ramener chez nous.

Après 10 minutes de marche, nous nous retrouvons aux carrousels à bagages, lieu qui ne me retient pas très souvent quand je recours aux services d'EasyJet. La situation est pour une fois différente compte tenu du bagage partagé avec ma copine. La valise de 23kg arrivera peu après et nous serons à même de quitter GVA pour regagner la région lausannoise.

LE VOL SELON FLIGHTRADAR24

Merci pour ce report.
L’indiscipline des passagers et leur individualisme touchent de plus en plus l’aviation en plus de pourrir nos quotidiens de citoyens.
Les PNC pourraient écrire des recueils complets juste sur ces sujets. Alors qu’avec juste un peu plus de respect tout irait au mieux.
Bons vols