Avis du vol entre Tunis et Jeddah en classe Affaires avec Saudia

Bonjour à toutes et tous.

Bienvenue dans ce FR, qui signe mon retour sur des vacances en mode première fois.

Il y a 4 ans j’avais le projet de partir dans un pays lointain, la vie a fait que ce projet n’a pas pu se faire, un virus était passé par là.

Puis j’ai priorisé d’autre chose, jusqu’à ce jour de novembre 2023, et cette destination mystère est revenu sur la sellette.

Cette année pas de vacances avec les copines, mais des vacances un peu folles, puisque je n’aurais personne pour tempérer mes exubérances.

Je dévoilerai au fur et à mesure les étapes, mais je vais vous donner l’idée générale : ne voler que sur des compagnies jamais prises et si possible en J pour les LC.

Donc cette fois ci je ne vais pas me limiter aux vols intérieurs.

Le début de ce voyage commence avec SV : je ne l’ai jamais prise, et les tarifs sont canons au départ de TUN.
A savoir que j’ai payé 1025€ pour l’A/R en J vers ma première étape. Car oui en même temps j’ai décidé de valider deux pays au lieu d’un dans mes statistiques been.

Pour rejoindre TUN, je pensais prendre Nouvelair au départ de BSL, mais à 800€ l’A/R je considère que c’est bien trop cher pour de la LCC.
Ce sera donc un billet EAP_AMS_FCO_TUN en miles avec le dernier tronçon en J sur ITA (22 000 miles je considère que c’est correct).

Concernant le type d’avion, cela me permet de prendre un A330 de SV, ils ne vont pas être éternels.

Nous voilà donc dans le vif du sujet avec ce premier FR. 

A l’achat du billet j’avais choisi mes places, au moment du check in j’ai changé entre le 2A et le 5A car le plan cabine montrait que c’était bien vide et que je pouvais tenter un siège libre à côté. Finalement, ce ne sera pas le cas, mais ce n’est pas gênant.

J’ai également fait le choix d’arriver la veille, je ne suis pas téméraire pour des connexions serrées entre deux PNR. Surtout avant un LC.

J’ai passé la soirée en ville à l’entrée de la Médina, car c’est très facile avec Bolt de rejoindre l’aéroport pour un tarif de 5€. 

Aéroport international de Tunis-Carthage

TUN peut être catastrophique, je décide donc de partir tôt à l’aéroport

Mon chauffeur me dépose aux départs. 

Contrairement à septembre dernier il y a deux portes d’ouvertes.
Il faut passer au scanner ses affaires. 

Après cette épreuve je pensais me poser quelque part et bouquiner, mais je constate sur le FIDS que l’enregistrement est ouvert.
Parfait, je vais pouvoir me délester de ma grosse valise, car oui pour 3 semaines je n’arrive pas à voyager léger, celle-ci ne fait que 18KG mais j’ai un également un sac avec des vêtements de premières nécessités si celle-ci, décidait de se faire la malle.
Et je ferai le transfert une fois à destination pour les vols domestiques.

La veille j’avais relu le très bon FR d’OPOMAN sur ce même vol et celui-ci fourmille de conseils.

Je sais donc qu’il y a un comptoir spécifique pour la J de SV séparé de l’éco, c’est le numéro 14. 

Je suis donc rapidement au bon endroit, rien n’a changé.
Cela n’avance pas très vite mais j’ai le temps, il faut dire qu’il y a du fret. 

Mais c’est toujours plus rapide que le fret d’à côté.

L’agente me demande si j’ai fait les formalités d’entrée pour ma destination finale avec SV.
Je lui réponds que oui, mais elle ne demande pas à voir mon document.

Mes BP en main, je passe sous le magnifique plafond du hall des départs.
Tout droit c’est le PIAF. 

Ici aussi il y a des changements, un serpentin a été créer pour fluidifier le passage, et cette fois ci pas d‘agent qui contrôle le poids de mon sac.
Il n’y a pas de file prioritaire. 

En revanche, à la PAF, j’attends dans une file et celle-ci ferme en demandant à ceux qui attendent de se mettre à la fin d’une autre file, ce n’est pas très sympathique pour ceux qui avait attendu depuis un petit moment et dont cela allait être le tour.

Lorsque c’est mon tour un membre du personnel arrive avec un passeport à faire contrôler, puis celui-ci récupère ses paxs et les emmène au PIF, cela semble être un service privatisé.

Le passage au PIF est rapide, en raison du filtre de la PAF.

Le duty free n’aura pas mon argent cette fois ci. 

Une enseigne qui comme son nom l’indique semble alléchante.

Je fais un rapide crochet pour découvrir que ce sont des gâteaux.

Tient le vol pour BSL n’est pas à l’heure.

Libyanwings, Afriqiyah et Berniq Airways, 3 compagnies qui sont exotiques à souhait mais nous ne sommes pas les biens venus dans leur pays. 

Tunisair lounge

C’est le même salon que lors de mon passage en septembre dernier sur AF.

Le contrôle du BP est fait.
Il y a de la nouveauté avec ce robot. 

Non cette fois ci ce ne sera pas avoir toi.

Le buffet en libre-service, pour les boissons c’est au bar.

Le mot de passe du wifi.

Je ne m’étends pas sur le salon, qui me servira plus à maintenir mon téléphone en charge qu’autre chose.

En sortant du salon je découvre ce kiosque du ministère de la culture.
Bizarrement elle était vide l’année dernière, il faut dire que la culture avait été mise à mal avec la fermeture de 2 ans du Bardo. Niveau livre je confirme que Dougga est un site exceptionnel, et que je suis bien contente d’avoir vu. 

Ce couloir mène au satellite.

Avec son magasin au centre et les portes tout autour.

Pour moi c’est la 52.

Je fais un tour à la numéro 53 pour une meilleure vue de l’avion.

Ce n’est pas formidable mais mieux que celle prise de l’autre côté.

L’embarquement est lancé et c’est une foule qui se presse d’un côté quand je constate qu’un panneau vient d’être installé avec une file SP.  

Je m’y engouffre donc.
Et de suite l’agent se charge de vérifier mon éligibilité.
Zut le BP est découpé. 

Je continue et au bout de ce couloir un agent indique verbalement que à gauche c’est la classe affaires et à droite le reste.

A ben je suis en pole position. 

Au bout de la passerelle il y a une fouille des bagages cabine.
Ce qui m’étonne c’est que ce sera principalement les européens qui se font contrôler. Un contrôle systématique serait plus logique si c’était pour des raisons de sécurité.
Alors que depuis CDG ce contrôle n’existe pas, je laisse la question ouverte. 

A bord du vol SV366 direction Jeddah

A bord je découvre cette cabine qui n’est pas de toute jeunesse, mais qui reste quand même plus confortable que les nôtres, le vol étant de jour aller comme retour.

Des passagers sont déjà installés, je suppose donc que ce doit être ce service VIP.

Les couleurs du coussin donnent du peps à cette cabine (il était blanc avant). 

Les écouteurs, une bouteille d’eau sont en place.

Les prises.

J’ai eu le temps d’étudier les contrôles de la passerelle éco, et chose amusante (mais pas pour tous), j’entends que la porte est fermée, mais je vois des passagers arriver.
Ils sont perplexes de trouver porte close (ce que je comprends tout à fait), 5 minutes plus tard à faire des signes et à appeler, un passager décide de remonter la passerelle pour chercher quelqu’un.
La porte sera rouverte. 

La carte de sécurité

La couleur est à l'image de la compagnie.

C'est toujours utile.

La cabine sera complète, contrairement à mon arrivée.

Un ohibori sur une réglette arrive.

Puis le service d’accueil avec la date, puis le café à la Cardamone.
C’est bon, mais trop chaud pour moi. 

Santé à toutes et tous.

Nouvelair qui allait à Lyon.

Durant le roulage le menu est distribué.

J’apprécie la couleur c’est sobre et chic (ici aussi je constate une amélioration avec le FR d'OPOMAN). 

En plus il y a un menu saoudien, j’apprécie la touche locale.

Une option européenne ou végétarienne est également disponible.

SV est une compagnie dry, mais elle fait un effort avec des produits qui pourraient ressembler à un cocktail ou du vin.

On repousse et j’en profite pour un mini spotting avec Egyptair.

Medsky Airways, encore un Libyen, c’est fou la quantité de compagnies libyennes alors que le trafic est limité pour ce pays à la Tunisie, l’Égypte, la Turquie et l’Arabie Saoudite.

Le parking à épaves.

Et on s’arrache du sol.

Le passage au-dessus de Carthage me permet de revoir la cathédrale de Saint-Louis

Au loin Sidi Bou Saïd que j’avais particulièrement aimé.

Quelques cargos.

Puis on traverse la presqu’ile du Cap Bon.

La ville de Menzel Temine et la longue plage d’El-Barrah.
Kerkouane est sous les nuages. 

Pour le wifi ce sera très laborieux de se connecter.

L’offre gratuite est limitée à 20MB (c’était 10MB dans le FR d’OPOMAN, il y a donc du mieux.) mais ce n’est pas énorme. Les offres payantes sont très chères.

On va miser sur la Sicile.

Au début du vol la PNC, très professionnelle, a pris les commandes pour les repas avec le choix de boisson.
J’avais lu sur les FRs de Jarvis que le Bellino était bon, j’en commande un et l’hôtesse me répond : « it’s a good choice »
Je confirme que c’est bon. 

Le tout est apporté sur un plateau mais sans trolley, un service différencié d’apéritif aurait eu du sens sur ce vol de jour.
Je remarque qu’il manque la sauce yaourt-concombre, mais ce n’est pas grave. 

Le plat était excellent avec une viande fondante et parfumé d’épices.
La salade tomate-concombre est une valeur sure.
Le houmous au poivron, je n’adhère pas trop.
Le dessert était bon.
Il y a un galley derrière la cabine J. 

Il valait mieux ne pas oublier ces chaussures car les toilettes sont sous l’eau (est-ce qu’un pèlerin y a fait des ablutions ce n’est pas impossible).

Le déodorisant fait très cheap…

La cabine a du vécu et on rafistole comme on peut.

Une rapide présentation de l’IFE qui se trouve dans l’accoudoir.

Le seul programme qui m’intéresse c’est la géo-vision et celle-ci est en carafe.

Pour les films il ne faut pas être difficile, car le choix est restreint.

Le survol de l’Égypte est souvent un moment somptueux, on a du désert puis la vallée du Nil.

Nous arrivons à la mer Rouge.

Une annonce à été faite (en 3 langues : Arabe, Anglais et Français) pour prévenir que dans 30 minutes nous allons entrer dans la zone du Miqat.

Mīqāt al-ḥaram désigne cinq lieux qui dessinent un cercle autour de la Mecque et à partir desquels les pèlerins en route pour le hajj ou la oumra, doivent revêtir l'ihrām, le vêtement de pèlerin. 

Un passager ira se changer dans les toilettes et se vêtira de la tenue du pèlerin. 

Puis une annonce est faite que nous y entrons et que les pèlerins peuvent commencer leurs bonnes actions.
Mon voisin, très serviable, lira le Coran le ¾ du vol.
La côte saoudienne. 

Un paysage que je découvre.

Mais la météo est en mode mauvais temps.

Atterrissage à JED, une première pour moi.

Aéroport international Roi-Abdelaziz

Sous la pluie, encore plus étonnant.

Je récupère mes deux sacs dans le coffre et je quitte l’avion avec les salutations de l’équipage.

Le mur propose une fresque décorative.

Avec évidemment la compagnie nationale.

La signalétique est très claire.

Il y a un passage prioritaire pour les SP.

Je présente mon BP de continuation à une agente très souriante.
Puis je passe un PIF mais sans sortir mes affaires.
Un escalier sur la droite. 

Qui débouche sur l’aérotel (qui sera testé au retour).

Il me reste à rejoindre le salon ou j’aurais 7 heures à tuer en écrivant un FR sur mon dernier vol chilien.
Merci pour la lecture et les commentaires, pas de bonus cette fois ci pour des raisons de destinations mystères à préserver.