Bonjour à tous les FRistes,
Ce FR pourrait s’intituler « d’un musée aéronautique à un autre en une journée »…
Tout d’abord, mes excuses à ceux d’entre vous qui ont cru, vu la photo postée en titre, qu’il s’agissait d’un FR sur un vol en Caravelle JAT. N’ayant pas l’imagination de certains dans l’illustration des FRs, je déroge exceptionnellement à mon habitude de toujours associer la vignette du titre avec une photo de l’avion du FR, car aujourd’hui, la tentation de publier une Caravelle, appareil sur lequel j’ai effectué mon baptême de l’air en 1974 (pas sur JAT, mais sur Air Inter) est trop forte ! Bien entendu, cette Caravelle de la JAT a quand même un lien direct avec le FR que je vous propose ci-après…
En ce mois de février 2014, la météo étant particulièrement clémente en Europe centrale pour cette période de l’année, je me décide pour une journée insolite entre Hongrie et Serbie.
Le but principal de l’itinéraire du jour est une « cinquième liberté » assez rare en Europe : deux fois par semaine, la compagnie biélorusse BELAVIA effectue Minsk-Budapest-Belgrade et retour avec droits de trafic sur tous les tronçons, donc sur BUD-BEG, ce qui est pour le moins assez singulier. Ce vol est habituellement assuré en CRJ 100/200, mais je ne sais pas pour quelle raison, en « surfant » sur mon GDS préféré, j’avais repéré une « IRGAV » inhabituelle programmée ce jeudi 20 février : Boeing 737-500 !
Je me dis que l’occasion est belle de découvrir cette compagnie assez mystérieuse, bien qu’elle desserve quasi quotidiennement Paris CDG, et même bientôt Nice en été. Mystérieuse à l’image de son pays où j’aimerais bien jeter un coup d’œil un jour, mais vers lequel je n’ai pas réellement de bonne raison d’envisager un voyage dans un futur proche. Mieux valant tenir que courir, allons-y donc pour la découverte de BELAVIA sur un Budapest-Belgrade !
Comme ces deux aéroports sont particulièrement accueillants pour un spotter en transit, nous y reviendrons, et qu’en plus de tout cela, la ligne BEG-CDG offre désormais une autre possibilité que l’éternel B737-300 JAT, qui a dû être une quasi-exclusivité sur cet axe pendant les quinze dernières années, les conditions sont bel et bien réunies pour une journée réussie. Sans oublier l’opportunité de réaliser une double « première » pour flight-report.com : BELAVIA d’une part et l’aéroport de Belgrade de l’autre, qui semblent tous deux inédits à ce jour.
Arrivé à Budapest en fin de matinée via Amsterdam à bord d’un B737-800 KLM dont je ne vous ferai pas subir le supplice d’un FR « ultra-banal »…
…je m’enquiers tout d’abord de l’existence réelle de mon vol BELAVIA en consultant le « Solari » (origine pas garantie, c’est plutôt « WST ») de la zone des départs du terminal 2B de Ferihegy. Tout va bien !
En effet, à deux heures pile du départ, une banque d’enregistrement ouvre.
Et je récupère mon sésame en un temps record.
L’aéroport de Ferihegy est orphelin de sa compagnie nationale, MALEV, qui n’a pas résisté à la crise et dont le « hub » a explosé début 2012. Mais il est bien connu que la nature a horreur du vide : les low-cost européennes se sont rapidement déployées à Budapest, notamment WIZZ AIR qui occupe désormais la place de compagnie hongroise contemporaine.
D’ailleurs le terminal 1, qui sentait encore bon le rideau de fer, où les premières low cost desservant BUD avaient été installées à leurs débuts, a fermé ses portes et tout ce petit monde s’est installé au T2, dont il faudra pour le coup repenser un jour l’appellation (puisqu’il n’y a plus de T1…).
Je ne m’attarde cependant pas en zone d’enregistrement. Ayant une bonne heure devant moi avant de passer « airside » il est encore temps de voir pour de bon des avions de MALEV : tout simplement en faisant quelques dizaines de mètres à pied à l’extérieur du Terminal 2, après avoir traversé un parking, pour atteindre le magnifique musée en plein air de l’aéroport. J’y retourne pour la quatrième ou la cinquième fois avec un plaisir toujours renouvelé. Pas inédit du tout ici puisque d’autres FRs l’ont déjà évoqué, mais je suppose que certains FRistes apprécieront comme moi ces quelques photos de ces fabuleux avions (je n’ai pas dit « technologiquement parfaits »…) de l’époque soviétique, alors qu’ils ont quasiment disparu des cieux mêmes les plus reculés de la planète, même si ça commence à être un peu poussiéreux. Rappel à tous les FRistes que le vieux métal volant estampillé « faucille et marteau » ne laisse pas insensible : précipitez-vous en Corée du Nord tant qu’il est encore temps !
Un Ilyushin 14, une merveille dont on se demande si elle n'est pas encore en état de vol !
Un premier Ilyushin 18
Un deuxième Ilyushin 18
Au fond, à gauche de l'IL-18, un DC-3 ? Non, mieux, un Lisunov-2, DC-3 construit par les russes sous licence Douglas, avant que les choses ne se gâtent entre les USA et l'URSS. Cet exemplaire, immatriculé HA-LIQ est statique au musée de Ferihegy…
… mais l'un de ses sister ships, immatriculé HA-LIX, est maintenu en parfait état de vol de manière formidable par l'association hongroise GOLDTIMER et vole de temps à autre, aux mêmes couleurs de MALEV. Pour en avoir fait l'expérience à l'automne 2012, au départ de l'autre aéroport de Budapest, dénommé Budaors, j'encourage là aussi tout amateur de ce genre de raretés à en faire de même au plus tôt, les choses n'étant jamais inscrites dans le temps de manière éternelle dans ce domaine.
Voici deux photos en souvenir de cette journée du 22 septembre 2012 à Budaors, qui m'avait aussi permis de voler en Antonov 2 aux couleurs de SKY ESCORT.
Parenthèse Budaors 2012 refermée. Retour à Ferihegy 2014, ou plutôt années 80 puisque nous voilà face à l'ère des jets à présent, avec, au premier plan, ce Yak-40.
Tupolev 134.
Tupolev 154.
Après une bonne ½ heure de contemplation, un nuage menaçant m’incite à regagner le temps présent en retournant à l’aérogare.
Plutôt commerçants ces hongrois. A la sortie du PIF, ils distribuent des vouchers de réduction en cas de petit creux, sachant que la clientèle low-cost a certainement dû faire exploser les recettes des bars et restaurants de l’aéroport, largement compétitifs face aux diverses formules de BOB des uns et des autres.
Il est vrai que la zone « airside » est très accueillante, tant pour sa partie « commerces » au niveau principal…
… que pour celle dédiée à la restauration à l’étage, où se trouvent également les « lounges », mais ça encore a été largement détaillé par d’autres FRistes et je vous renvoie volontiers à leurs FRs.
Confirmation, à la vue du tarmac, que les nouveaux « patrons » de Ferihegy, ce sont les low-cost. Comme cela a été noté à juste titre par un autre FRiste passé par là récemment, les installations qui avaient été faites sur mesure pour le hub de MALEV semblent tout de même assez surdimensionnées aujourd’hui.
Je me dirige à présent vers la zone d’embarquement « non Schengen », déserte à cette heure de la journée, où je suis « enquêté » par une jeune personne à qui j’essaie de fournir des réponses aussi crédibles que possibles sur les motivations de mon voyage entre Budapest et Belgrade, sans pour autant trop entrer dans des détails qui ne seraient pas prévus dans son questionnaire. Elle s’en retourne sans soute assez dubitative…
L’avion n’est pas encore là mais la porte est déjà affichée.
Et finalement, à 35’ du départ, voilà notre B737-500 qui arrive de Minsk.
… et se dirige vers son poste au contact. Il s’agit du « EW-294PA ». Je n’explique pas pourquoi les biélorusses, qui doivent avoir à tout casser une centaine d’avions immatriculés sur leur registre civil, ont une déclinaison d’immatriculations aussi compliquée. Héritage de l’Union Soviétique avec ses fameuses immat. « CCCP » ?
Une vingtaine de pax a débarqué, une dizaine attend pour embarquer. Sauf à ce que l’avion soit bourré de pax en transit, ou que la demande soit exceptionnellement élevée dans le sens retour plus tard dans la journée vers Minsk, rien ne semble à ce stade justifier l’ « IRGAV » 735 iso CRJ.
Embarquement sans annonces, mais sans cohue non plus vu le faible nombre de pax. Et voilà, je m’apprête pour la première fois à fouler le territoire biélorusse !
Le siège 5A qui m’a été attribué au check-in est occupé. Vu la cabine quasi déserte qui s’offre à moi, je passe mon chemin pour m’installer quinze rangs plus loin, derrière l’aile, en 17A.
Avion aux ¾ vide. Confirmation que, le CRJ habituel aurait suffi pour ce vol, dans le sens « outbound » tout au moins.
Le pitch, lui, n’a rien à envier à celui des CRJ…
L’heure du départ a été franchie. Les portes sont fermées. Il ne se passe rien, ni à bord, ni sur le tarmac, tout au moins de ce que je puisse voir par le hublot ou entendre. Pas un PNC dans les allées, pas d’annonces pendant un bon quart d’heure.
Je m’occupe comme je peux en découvrant les deux magazines de bord, pour le coup très généreux en nombre de pages et… en poids. BELAVIA n’a pas l’air d’avoir de soucis de limitation de « payload » sur ses vols, faute de quoi je leur suggère de débarquer les 230 magazines (115 sièges) et de gagner ainsi immédiatement une centaine de kilos de charge marchande, soit à peu près plus l’équivalent d’un pax adulte avec bagages…
La jeune fille qui illustre la couverture du supplément « people », sorte d’ « Air France Madame » du coin, n’est pas très engageante, mais, bon, à chacun ses goûts…
Les pages qui m’intéressent le plus dans les magazines de bord sont bien entendu celles consacrées à la flotte et au réseau. On découvre que BELAVIA exploiterait toujours trois TU-154. Hum, à quand la prochaine IRGAV sur BEG-BUD ? Blague à part, pas moyen de trouver sur quelle ligne on peut prendre du TU5 en vol B2. L’OAG et Amadeus sont muets sur le sujet. Sans doute uniquement en charter de Minsk vers des destinations du genre Hurghada ou Bourgas, dans le cadre de packages destinés à la classe moyenne locale. Un peu difficile à atteindre pour moi, même si je suis prêt à faire pas mal d’acrobaties pour voler dans des Tupolev, Antonov, Yak ou autres Ilyushin…
Les consignes de sécurité aussi marchent par paire. Et hop, deux pour le prix d’une dans la collection !
Une PNC finit par passer la tête haute, en veillant bien à ne pas croiser le regard d’un passager. Je l’interpelle : « excuse me, are we going to be delayed ?». L’air agacé elle me fait répéter deux fois, j’insiste sur le mot « delay » qu’elle finit par comprendre avant de répondre sèchement “ten minutes” et de se retourner aussitôt. Merci Madame, excusez-moi de vous avoir autant dérangée… A moi de deviner si c’est un retard de 10mn, auquel cas il faut déjà le multiplier par deux, ou s’il faut encore patienter dix minutes. Je ne saurai jamais puisque nous repoussons dans les… dix secondes qui suivent sa réponse. Voilà, fallait juste demander à la dame et on part !…
Roulage lent et long…
… largement le temps de revoir l’architecture très « génération Spoutnik » de la tour de contrôle, elle aussi déjà « reportée » à juste titre comme telle dans de précédents FRs sur Budapest.
On décolle enfin !
Le vol est programmé en 55 minutes bloc bloc. Je ne m’attends pas à ce qu’un festin soit servi à bord. Surtout qu’un coup d’œil rapide vers le galley confirme que le catering embarqué ne sera pas pantagruélique…
En effet, un trolley entouré de deux PNC au regard toujours aussi fuyant circule. C’est un « raff » des plus sommaires, sans boissons chaudes, qui consiste en un choix entre un verre d’eau plate ou gazeuse, jus de pomme, d’orange ou de tomate.
J’opte pour ce dernier, dont je découvre une fois servi le look un peu « huileux », et pas très engageant je dois dire, sans même une petite serviette en papier comme accompagnement. Un service « bis mel » type AF vol domestique ou européen court aurait dans ce contexte une allure de luxe absolu, avec ou sans sourire !
Quelques minutes plus tard, c’est le début de la descente. Météo plus conforme à la saison à l’approche de Belgrade, bien qu’il n’y ait aucune trace de neige. L’architecture, elle, est bien à la mode locale. Les finitions attendront plus tard…
On se pose après un vol de 40 minutes.
Roulage à proximité d’un Q400 d’Olympic qui vient d’arriver d’Athènes.
On se dirige vers l’extrémité de l’aérogare, dans la zone plutôt ancienne.
Et l’on entre au parking avec un A319 Turkish à gauche, pas le type avion le plus répandu de la flotte de cette compagnie. Si un FRiste en a déjà vu un à CDG, ne serait-ce qu’une fois, je suis preneur de l’info !
Côté droit, le voisinage est encore plus intéressant : Antonov 26 immatriculé en Hongrie, de la compagnie cargo CityLine Europe (rien à voir avec Lufthansa Regional…). Juste derrière lui, la dérive d’un Saab 340 cargo slovène entièrement blanc, et en arrière plan, ATR72 BH Airlines (Bosnie Herzégovine), passagers celui-ci, qui assure la ligne vers Sarajevo.
Bloc arrivée 50mn après le départ, on a donc gardé nos 20 minutes de retard… inexpliqué jusqu’au bout, y compris dans les annonces d’au revoir qui sont à l’image du reste de ce que j’ai pu ressentir de chez BELAVIA : le client, c’est pas trop la préoccupation… Je débarque le dernier sans que les PNC daignent me regarder, ni ne me saluer et encore moins me sourire. Ces codes comportementaux que l’on considèrera, en aérien et ailleurs, comme le « minimum vital » du commerce, ne semblent pas avoir atteint la Biélorussie de 2014. Un dernier coup d’œil à notre B737-500. Je suis partagé entre la satisfaction de l’avoir pris et le sentiment d’avoir fait un vol vraiment très médiocre sur le plan qualitatif. Comme quoi, tout cela est très subjectif…
Débarquement dans une zone encore estampillée guerre de Yougoslavie. On croirait que la dernière roquette est tombée la veille…
Ca s’arrange à mesure qu’on avance vers la partie centrale de la zone « airside ».
Je récupère ma carte d’embarquement vers Paris au comptoir correspondances d’Air Serbia. Le vol est annoncé avec ½ heure de retard, soit un départ dans deux heures et demi, ce dont je ne me plaindrai pas, car j’ai du coup largement le temps de sortir en zone publique pour faire le tour du propriétaire. Ça commence par la façade de la partie la plus récente de l’aérogare.
Un peu plus loin, on se rapproche des années Tito…
… avec la partie la plus ancienne du terminal, dans laquelle s’est installée notamment Wizz Air.
La tour de contrôle, à l’extrémité droite de l’aérogare, aurait elle aussi besoin d'une bonne rénovation.
Mais le meilleur reste à venir : le musée aéronautique de l’aéroport de Belgrade. Quelques centaines de mètres à pied dans la grisaille, et, soudain, le voilà avec sa pièce maîtresse : la Caravelle de la JAT !
Magnifique souvenir d’une époque révolue. Tito était proche de Moscou mais, bon, il savait aussi regarder à l’ouest…
Bien qu’il ne s’agisse pas de mon premier transit à Belgrade, ville dont comme beaucoup d’autres je ne connais que l’aéroport, c’est ma première visite à ce musée, qui ferme hélas à 16h. Je devrai par conséquent me contenter de sa partie extérieure, qui concentre cependant les pièces les plus significatives du lieu, comme en témoigne cet Iluyshin 14. Ajouté à celui vu à Budapest quelques heures plus tôt, je traduirais ça en langage « guide Michelin » par « vaut le voyage » !
Junkers 52.
Et que dire de ces deux DC-3… qui ne sont pas des Lisunov-2 mais plutôt des C-47, version militaire !
Pour atteindre le summum de l’insolite, il faut quitter cette zone et marcher environ 1km en direction des hangars de maintenance de la JAT, pardon d’Air Serbia, le long de la route circulaire de l’aéroport. Et là, au bord du grillage, un avion des plus mystérieux… Il s’agit d’un ancien Convair 440 de la JAT, dont on devine encore le titre « Yugoslav Airlines » sur le fuselage, mais… comme chacun sait un Convair 440 est un bimoteur et cet avion semble bel et bien avoir eu quatre moteurs… Une fois rentré à Paris, j’interrogerai l’ami Alex, mémoire vivante du transport aérien yougoslave, ancien chef d’escale de la JAT à Orly, puis à CDG, qui me donnera l’explication. Je cite : « Ce CV-440 a servi pour le tournage du film YALTA pour la scène de l'arrivée du Président des USA, Franklin Roosevelt. Le film ayant été tourné en Yougoslavie, c'était la seule façon de grimer le CV-440 en DC-4, avec deux fausses nacelles et un moteur électrique pour faire tourner les hélices à l'arrivée ». Merci l’ami !
Déjà bientôt deux heures que je déambule dans cet univers assez improbable, que l’ambiance brumeuse du jour a contribué à rendre plutôt étrange. Mais il faut bien se résoudre à repasser « airside » afin de ne pas louper la dernière chance de regagner Paris pour la soirée, surtout que le retard annoncé de 30mn a été divisé par deux…
La nuit va bientôt tomber. L’A319 « Nenad Djokovic » (YU-APC) qui va me ramener à Roissy est là, tout beau et tout propre. Il dénote avec le côté pour le moins rétro de ce que je viens de vivre et de voir une grande partie de la journée.
Le catering proposé par Air Serbia est d’un niveau très supérieur à la moyenne de ce que l’on trouve désormais en Europe pour un vol de deux heures en classe Y : un dîner chaud,avec des couverts métalliques, précédé de la distribution d’un menu imprimé, accompagné de boissons à volonté, y compris alcoolisées. Digestif, oshiboris, tout y passe ! Cabine impeccable, sièges cuir, pitch très généreux, PNC relooké. Comme je n’ai personne à côté de moi, je pourrais me croire dans n’importe quelle classe C sur AF, BA ou LH, pour ne pas faire de jaloux. On sent bien que les pétro dollars en provenance d’Abu Dhabi coulent à flot depuis qu’Etihad a pris les choses en main. Je laisse le soin à un autre FRiste que ces propos auront motivé de nous délivrer un FR complet sur Air Serbia et ses A319/320 « made in UAE… ».
En tous cas, pour en revenir à la compagnie en objet de ce FR, BELAVIA, tout le mal qu’on puisse lui souhaiter est qu’une Ethiad ou équivalente s’intéresse un jour à elle pour lui apprendre qu’à part les spotters cherchant à enrichir leur « flight log » et les gens qui n’ont pas le choix, elle ne risque pas d’attirer grand monde si elle persiste à faire du transport aérien à la mode Aeroflot des années 70…
Sur ce, j’espère que ce récit de cette journée qui m’a été fort sympathique vous aura diverti.
A bientôt pour de prochains FRs.
J'excuse très volontiers la Caravelle en photo de titre, mais c'est bien la compagnie aérienne qui a attiré ma souris.
Un afficheur à palettes, ça commence à se faire rare dans les aéroports !
Superbe galerie photographique à BUD. J'ai vu un la copie chinoise (Yun-5) d'un An-2 à LCX, et j'ai casé la photo d'un Yak-40 dans un de mes FR vietnamiens.
Le train d'atterrissage renforcé du Tu-154 rappelle qu'il était destiné à desservir aussi des terrains sibériens sommaires.
IRGAV pour raison de maintenance programmée du CRJ, peut-être ?
Le 18+ dans le coin du magazine laissait-il espérer un contenu pour adulte ? j'en doute fortement ;)
Economie, politique, sourire des PNC : la Biélorussie est largement restée à l'ère soviétique; mais c'est un appareil de fabrication américaine, quand même !
Vol indiscutablement médiocre, mais pouvait-on attendre mieux ? Si le rapport qualité-prix de Belavia était meilleur, cela se saurait, car ils prendraient des part de marché avec des vols vers l'Asie via Minsk.
L'anecdote du faux quadrimoteur est une merveilleuse conclusion à ce FR hors du commun, ou plutôt dans le commun de l'auteur. Merci !
Merci pour cet excellent FR et surtout pour ce bond vers le passé avec toutes ces antiquités soviétique (ou française :))
Belavia n'a pas l'air fameuse en effet,et les monikskaia pas très sympatiques !^^
Je ne sais pas avec quel ersatz de tomate ce jus a été fait !
Pour le reste l'expérience de voyage doit être fantastique, et le musée à ciel ouvert de Belgrade, une très belle découverte.
Bravo encore !
C'est drôle, mais en voyant la photo de la Caravelle, je me suis chic, un FR de Lucky Luke, et Bingo.
Cpmme d'habitude passionnant, pas tant par le vol qui est d'une affligeante médiocrité qui n'incite pas à regretté cette époque et son régime, mais par tous les bonus avec commentaires qui sont formidables et très instructifs. J'ignorai que les soviétiques avaient construits des répliques de DC3, un peu comme pour l'automobile, et l'anecdote du quadri, comme le dit Marathon, est la cerise sur el gateau de ce FR.
Merci encore une fois, c'est réellement toujours un plaisir de vous lire.
Merci pour ce FR, joli travail de mémoire ainsi que de nostalgie qui nous offre un récit passionnant et très intéressant.
Avec un FR pareil, Belavia ne devrait pas s'attirer beaucoup plus la tentation des voyageurs au vu de ces pnc et du peu de prestation proposée, sauf si bien sur on a pas le choix ! Certaines low cost font bien mieux finalement^^
A bientôt.
Merci pour ce FR insolite . Comem tu le dit justement , si Belavia continue à offrir un service aussi limité et peu souriant sa durée de vie parait limitée. Ton vol retour est une autre histoire avec un vrai repas. Merci pour l'image de la caravelle de JAT et de la visite des vieux appareils !
Belavia appartenant à l’État biélorusse, je doute qu'elle soit soumise aux règles élémentaires de l'économie de marché ;)
L'avantage de l'aéroport de Budapest est que vu la différence entre sa taille et le trafic réel,
on a l'impression de se trouver dans un salon.
Un FR passionnant et instructif, la caravelle JAT est magnifique.
Impressionnante série d'appareils russes et belle plongée dans l'époque de la guerre froide
Pour la qualité du vol Belavia je dirai que cela fait presque partie de l'ambiance et n'est
pas le but principal de ce vol.
Par contre sur la base d'une notation avec les critères FR cela fait mal.
Merci pour la publication de ce FR atypique !
merci pour ce fr
Merci pour ce FR insolite:magnifique musée de plein air à BUD.
Bonjour,
Merci pour le FR sur Belavia. En effet, Belavia vient à Nice depuis peu, le taux de remplissage semble bas, sans pour autant être médiocre. Les 319 TK viennent à Nice en hiver en alternant avec les 738 mais les 319 restent assez rares ;)
Toujours aussi bien tes FR, merci!
Un grand merci pour ce FR, dont j'apprécie vraiment la saveur ! Bonnes photos, bien écrit : tout top ! La ville de Belgrade est très sympa... et mérite un stand-by + long.
La dernière fois que j'ai volé sur un avion Serbe, la compagnie se nommait JAT et le service BEG-CDG était bien différent. LOL
Comme Horatius plus haut, j'ai eu la même réaction! Chic, Lucky Luke est de retour.
Merci pour ce FR comme toujours passionnant et instructif. On sent réellement votre amour de l'aviation civile, et votre envie d'en découvrir toutes les facettes, y compris les plus méconnues.
Il y a également une Caravelle qui se dégrade lentement à BOD, quel bel avion!
Qu'est ce qu'un GDS (dans votre intro?). Pour l'IRGAV je ne connais pas non plus mais je me doute!
Il semblerait qu'il y ait un A319 TK qui desserve également TLS
Merci à tous pour vos commentaires très (trop !) élogieux et compléments d'information, fort appréciés.
Si ce FR vous a plu, je m'en réjouis. A défaut de pouvoir effectuer ce genre de journée avec d'autres passionnés, je suis heureux de partager à postériori ces moments avec des FRistes que les récits de voyages un peu décalés, tels que celui-ci, intéressent.
@Alcam : GDS = Global Distribution System, que la DGAC traduit par Système de réservation informatisé. Bref, c'est Amadeus, Galileo, Sabre, etc. Outils avant tout destinés aux professionnels (cies aériennes, agents de voyages et tour opérateurs) mais aussi accessibles au public sur le web pour certaines fonctions, notamment les programmes des compagnies.
IRGAV signifie irrégularité avion, c'est du jargon de l'aérien français plus qu'un code officiel (IATA utilise EQT) pour signaler une modification de programme de vol relative au type d'appareil. Il existe aussi IRGIT quand il y a modification de l'itinéraire du vol (code IATA : RRT), IRGHO pour un changement d'horaire (IATA : TIM), etc.
Vraiment extra ce reportage.
je connaissais le musée de l'air de Belgrade, et je me souvenais de la Caravelle, mais elle avait meilleure allure en 2005.
Voler sur Belavia, juste pour la curiosité, ça m'a souvent tenté, et parfois on peut utiliser Belavia avec escale à Minsk, sans visa, enfin je suppose. Ils vont à Tbilisi, par exemple.
Merci pour l'aventure.