Bonjour à toutes et à tous,
Troisième étape du jour en ce mois de juillet 2024 où je me suis rendu au Canada pour une petite mise à jour de mon flightlog. L'ensemble de l'itinéraire sera résumé lors du huitième et dernier FR consacré à ce petit périple.
Bien qu'un vol en B737 Flair Airlines, et sur Flair Airlines tout court puisque cette jeune compagnie low-cost canadienne n'a jamais exploité d'autre type de machine, soit une nouveauté pour moi, j'ai hésité à publier ce récit car j'évite en général de surcharger le site avec des FR consacrés à des combos avion/compagnie postés en quantité par d'autres contributeurs : déjà cinq vols en 737 Flair "reportés" sur la version française et un sur la version anglaise.
Cependant, la singularité de la cabine de l'avion à bord duquel j'ai volé, bien que s'agissant d'un B737Max opéré par Flair Airlines elle-même m'a fait décider du contraire, car je pense que cela amusera certains FRistes. La lecture des 6 FRs déjà publiés à propos de cette compagnie démontre d'ailleurs que les cabines des divers avions concernés sont pour le moins hétéroclites. On y reviendra plus bas.
La photo retenue en page de couverture, avec une décoration très spécifique du winglet, donne un indice assez fort sur la particularité de l'appareil du jour…
On se retrouve à quelques mètres de la fin du récit, et du vol, précédent, à l'extrémité (portes B1 à B5) du Terminal 3 de l'aéroport de Toronto-Pearson (YYZ), où l'on aperçoit deux B737Max-8 de Flair Airlines :
- L'un (C-GFOF) au roulage avec son winglet bleu. Il s'agit d'un avion destiné à l'origine à Air Europa (EC-NBL) mais jamais mis en service par la compagnie espagnole, bien que certains signes extérieurs (les winglets bleus) et intérieurs de son opérateur idoine soit encore apparents, comme en témoigne l'unique FR en langue anglaise évoqué plus haut : https://flight-report.com/en/report/61149/flair-airlines-f81821-toronto-yyz-calgary-yyc/
- L'autre (C-FLQO) au contact, avec une livrée Flair Airlines différente mais toujours pas standard : pas de "ventre" vert, de curieuses lignes obliques traversant le fuselage, et des winglets orange, blanc et bleu dont vous aurez très vite reconnu l'origine.

Eh oui, en zoomant un peu plus, il n'y a pas de doute : c'est bien le logo de la compagnie tchèque Smartwings qui est repris sur le winglet. Son histoire est similaire à celle de l'avion au winglet bleu hérité d'Air Europa que l'on voit encore à droite de la photo : il est arrivé directement en 2022 dans la flotte de Flair Airlines sans avoir été exploité par l'opérateur auquel il était destiné, en l'occurrence Smartwings chez qui il aurait dû porter l'immatriculation OK-SWL. Construit et peint aux pleines couleurs Smartwings en mai 2019, il a été immobilisé trois ans à San Antonio Lackland Air Force Base (SKF) sans jamais passer par la République tchèque, avant d'en ressortir sous immatriculation canadienne en juillet 2022. La cause de cet itinéraire peu académique est double : le "grounding" de tous les MAX tout d'abord pour les raisons que l'on sait, de mars 2019 à fin 2020, puis le lent redémarrage de l'aviation commerciale européenne suite au Covid-19, conduisant Smartwings (et Air Europa dans l'autre cas) à renoncer à certaines livraisons d'avions tout au long de l'année 2021 et au début 2022.

Dans tout ça, j'en oublierais presque de mentionner que je pars à Halifax et que ce vol programmé à 14h10 est parfaitement à l'heure. N'ayant pas de bagages et m'étant enregistré en ligne, j'ai pu faire du "gate to gate" en ne franchissant que quelques mètres avant d'embarquer à plus d'une demi-heure du départ. Cette photo faite à la hâte depuis la vitre de la passerelle télescopique montre bien à la fois le winglet et l'accroche avec la dérive de la fameuse triple bande vert clair/mauve et vert foncé, couleurs ajoutées par dessus celles de Smartwings.

On en voit une autre déclinaison à l'avant. L'avion a donc conservé sa peinture blanche d'origine, les experts des stickers et autres produits applicables à la décoration des avions ayant pris les choses en main pour y apposer les marques et les couleurs de Flair Airlines.

Ce sticker n'a rien à voir avec la génèse chaotique de la livrée de cet avion. il s'agit simplement de la mise en avant du partenariat qui existe entre Flair Airlines et la sélection nationale canadienne de basket ball.

Je rejoins le siège 6F qui m'a été attribué, d'où je peux non seulement voir d'encore plus près le fameux winglet hérité de Smartwings mais aussi le départ de l'E-195-E2 de Porter qui m'a emmené ici un peu plus tôt.

Le chargement des bagages commence à peine et sera même la raison annoncée par le CdB pour un départ tout juste à l'horaire alors que tout le reste était prêt et qu'il voulait visiblement partir en avance.

Le vol est assez bien rempli mais j'ai la chance de ne pas avoir de copax sur mon triplace, ce qui me donnera l'occasion de me déplacer dans la cabine pendant le vol, et on verra que cela ne sera pas sans intérêt. Sellerie en simili-cuir bleu foncé. En lisant les autres FRs sur Flair Airlines, on trouve aussi du cuir gris clair et du tissu bleu avec des motifs, preuve que pour l'harmonie des cabines, c'est pas gagné d'avance…

Bloc départ à 14h10 et roulage typique à YYZ le long des zones de maintenance et de fret.




Décollage sans trop d'attente en direction de l'est,

… quasiment en ligne droite vers Halifax.

Ce winglet aux couleurs de Smartwings est vraiment trop rigolo, alors que l'avion n'a jamais volé pour cette compagnie, tout comme deux autres des 18 B737Max de Flair Airlines qui ont connu le même sort (C-FLKO et C-FLUT). Sachant qu'il en est de même pour 3 avions destinés à Air Europa et 2 à LOT, cela fait pas moins de 8 appareils ainsi récupérés par Flair à l'issue de la période incertaine de l'immobilisation des MAX à laquelle est venue s'ajouter la pandémie.

Les hôtesses sont encore attachées alors que la montée se poursuit.

L'inspection de la moquette est sans équivoque : elle aussi est bel et bien héritée de Smartwings !

Début de ma balade en cabine : si les grands pictogrammes "Exit Sortie" ont bien été remis au goût canadien, il n'en est pas de même pour les mentions plus petites qui demeurent en tchèque en plus de l'anglais.

Pour ce qui est des winglets, je crois que tout a été déjà dit.

Mais qu'en est-il des toilettes ? Eh bien elles aussi "parlent" tchèque !




Hormis pour la diaspora issue de la Tchécoslovaquie qui a pu émigrer au Canada au siècle dernier, une proportion sans doute très maigre de la clientèle de Flair Airlines, ça doit quand même être bizarre pour le pax lambda non averti de se retrouver dans un avion où tout est écrit dans cette langue.

Je vais ensuite rejoindre mon siège tout en restant dubitatif : comment Flair Airlines peut-elle avoir apporté autant de soin à la customisation extérieure de l'avion afin qu'il porte ses couleurs tout en faisant l'impasse sur tous ces pictos qu'il est quand même assez aisé de remplacer ? Personnellement ça ne me dérange absolument pas et ça a même agrémenté un vol qui avait tout de banal malgré la nouveauté de la compagnie pour moi, mais sur le plan de la qualité de service et du sérieux attendu, c'est un peu déroutant.

Comme indiqué en intro, Flair Airlines a déjà été reportée plusieurs fois sur ce site et je ne vais donc pas m'étendre sur la description de son produit. C'est du BOB classique.

La gamme proposée est très complète même si elle aura peu de succès sur ce court vol efectué dans l'après-midi.

Les prix sont raisonnables, sachant qu'il s'agit de dollars canadiens.

Sans surprise les consignes de sécurité sont standard Flair Airlines et n'ont pour le coup rien à voir avec Smartwings. Elles sont d'ailleurs communes aux 737-800 (NG) et aux -8 (MAX), et l'on notera que le mot "Max" n'y figure pas comme souvent. Enfin, à quoi bon effrayer les gens ?


La météo s'est sérieusement dégradée lors de la descente, ce qui rappelle que la région d'Halifax est un peu l'Irlande de l'Amérique du Nord question pluviométrie, même en plein mois de juillet.

Une fois la couche nuageuse franchie, on survole la verdure ambiante… quioque bien massacrée par endroits…

On atterrit après 1h35 de vol seulement, soit très en avance par rapport à l'horaire publié (17h25 compte tenu du décalage horaire, soit 2h15 bloc/bloc programmé) même s'il faut lui rajouter 5 ou 10 minutes de roulage.

Cette avance va complètement fondre au fil des minutes car nous sommes invités à attendre sur une zone éloignée avant que notre parking ne se libère.

Je ne sais pas si c'est cet A330 d'Air Canada qui nous bloquait mais en tous cas il aura fallu patienter une demi-heure sans qu'il ne se passe rien, hormis quelques annonces empreintes de désolation de la part des PNT…

C'est finalement avec 5 minutes de retard sur l'horaire, un comble, que l'on accèdera au parking, à côté d'un des rares B737 aux pleines couleurs Flair Airlines.

J'hésitais à passer la soirée et la nuit à Halifax mais la météo maussade et le prix très élevé des hôtels sur place m'en ont dissuadé.

Sans pour autant me joindre à "l'instant Danette" qui suit, je ne m'attarderai donc pas à l'aéroport de Stanfield…

… que je quitterai dans l'heure suivante pour retourner à Montréal, dont j'étais parti le matin même. Pas à St Hubert cette fois mais à Trudeau de manière très très banale en A220-300 d'Air Canada (déjà pris en 2022 sur un LGA-YYZ), ce qui ne donnera donc pas lieu à un FR.

On se retrouvera par conséquent le lendemain à YUL pour un vol plus insolite qui fera l'objet d'un FR à suivre. Merci pour votre lecture.
Hello Luc et merci pour ce récit Canadien ou il aura fallu que peu de flaire pour trouver la compagnie à laquelle ce Max était destiné. 😇
Il est vrai que coté fuselage le covering ont été mis aux bons endroits pour faire croire à un appareil Flair pur jus mais je rejoins ton analyse
Surtout au Canada où ils sont très très à cheval sur l'affichage bilingue Anglais/Français 🤔
Après des winglet smartwings au canada c'était plutôt commun mais avec les couleurs de fuselage de chez Sunwing 😇
Bon vols !
Merci à toi pour le commentaire. C'est sûr que l'on peut se demander, au delà de l'aspect étrange pour la plupart des passagers de se trouver face à toutes ces inscriptions dans une langue inconnue, jusqu'où Flair Airlines respecte le sacro-saint bilinguisme FR/EN, hormis sur les panneaux EXIT/SORTIE les plus grands, ce qui serait le minimum exigé par l'autorité ? Bizarre en effet.
Bons vols !
Merci Luc pour ce FR.
Flair n'est peut être pas une nouveauté sur FR, mais on est encore loin d'un FR "banal".😜
C'est quand même fort de tomber pile poil sur cet avion hydrique en terme de finition.
Tu portes bien ton pseudo Lucky.
Smartwings : compagnie que j'avais prise aussi en max juste avant le "grounding" en 2019.
Comme Hugo, je suis étonnée que les pictogrammes n'aient pas été changé, en plus cela ne doit pas être compliqué à faire.
Ce que je peux confirmer 😆
J'adore l'idée de pouvoir changer de plan en dernière minute, ce n'est pas toujours possible sans se faire dépouiller financièrement 😂
Bon l'A220 d'AC , moi j'aimerai bien tomber dessus un jour.
Donc il faut deviner la suite sans aucun indice à part YUL !! Pal Airlines ? Air Inuit ? Canadian North ?
A bientôt
Merci Valérie,
Pour Flair et ses bizarreries de pitcos et de winglets je crains qu'on ne sache jamais d'où vient la décision de maintenir un tel mixage entre ce qui est hérité de Smartwings et ce qui mériterait quand même une mise au standards après 2 ans d'exploitation de l'avion.
Pour le FR à suivre, que dire d'autre sinon que tu as... du flair 😂
A bientôt.
Merci pour ce récit Lucky Luke.
Je fais partie des avgeeks ayant posté un FR sur Flair Airlines, plus précisément la liaison YHZ-YUL, et je peux te dire qu'il m'est arrivé la même sensation d'étonnement sur les winglets et l'aménagement intérieur de certains B737 MAX 8 de Flair Airlines.
Pour mon vol aller, où il n'y a malheureusement pas eu de FR, les sièges étaient en cuir noir et les winglets peints aux couleurs de la compagnie, tandis qu'au retour, où j'y ai posté un FR (mon tout premier d'ailleurs !), les sièges étaient en cuir gris clair et le winglet tout blanc.
Sinon, le récit était clair et détaillé, et j'ai trouvé ça amusant de lire un récit sur une compagnie où j'ai posté un FR.
Au plaisir de te relire,
Ismaïl
Merci d'avoir commenté. On peut dire qu'en prenant plusieurs fois Flair on est presque certain de tomber sur des cabines et des livrées différentes, ce qui est somme toute un élément de curiosité comme un autre. Bons vols !
Hello Luc
Le Sieur Scorph m'a devancé, tu as eu du flaire pour voler à bord de ce 737 MAX de cette compagnie canadienne.
Peut-être que Flair souhaite promouvoir les visiteurs Tchèques au Canada, pour avoir laissé les stickers edans la langue de Vaclav Havel ? Mais je pencherai plus pour un oubli oubpar manque de temps, vour de fainéantise par les techniciens de la Cie...
Un partenariat avec la team de basket locale ? Le legroom entre les sièges n'est pas spécialement adapté aux personnes mesurant au minimum 1,90 m 😏
Le bol est assez long pour en profiter, dommage d'avoir perdu du temps à l'arrivée, malgré une avance confortable après le toucher des roues.
Merci Luc pour ce nouvel opus, pas tant banal que ça ! A bientôt...
Merci à toi Hervé d'avoir commenté. Très juste ta remarque sur les basketteurs. Tout comme pour les rugbymen, on dira que la norme moyenne d'une classe Y n'est pas adaptée à leurs gabarits. Du coup, ils se tournent souvent vers l'affrètement pour leurs déplacements et sauf, à se limiter à un joueur par triplace (dans ce cas ils voyageraient "en biais"...), on ne voit pas trop comment ils pourraient s'accommoder d'un avion complet dans cette cabine densifiée.
A bientôt.
Ça fait un peu gros flemmard et pas super sérieux d’applique la nouvelle livrée mais laisser les winglets des autres compagnies.
C’est amusant de voir du Tchèque à bord et de savoir que l’avion n’a jamais volé pour Smartwings. Pour un avgeek ça rend le vol sympa ^^
Merci pour ce FR
Merci à toi pour le comm. Le but était justement de s'amuser de ces petits détails qui clochent, sinon je n'aurai sans doute pas publié de FR au sujet de ce vol. A bientôt.
Merci Luc pour la suite de ton escapade canadienne !
Quand ça se passe comme ça, l'AvGeek (et même le pax lambda d'ailleurs) boit du petit lait !
Effectivement originaux ces winglets aux couleurs Smartwings, ça me rappelle quand je prenais du 737 HV avec des winglets aux couleurs de GOL :)
5/10 pour la cabine, je trouve cela sévère, c'est uniquement lié à la "non-harmonie" des couleurs, logos, sigles en tchèque etc ?
A bientôt !
Merci Guillaume.
C'est exactement ça, j'ai mis un 5/10 à la cabine car je me mets à la place du quidam qui doit se demander ce que cette langue bien particulière vient faire dans un avion immatriculé au Canada, exploité par une compagnie canadienne et opéré par des équipages canadiens. Sans ça, c'était du pitch standard mais sans fioritures quand même, ce qui ne méritait sans doute pas beaucoup plus. A comparer avec les autres cabines de Flair (à laquelle avais-eu tu droit en ce qui te concerne ?) et par exemple à celles héritées d'Air Europa qui ont des prises USB.
Bons vols !
Merci Luc pour le FR.
Flair, une compagnie que j'ai prise une seule fois, mais le vol était opéré par feu Jetlines. J'aurais pu essayer de les prendre sur Montréal/Halifax cet été, mais le vol était un peu trop proche de l'arrivée de mon vol OS.
Ils semblent avoir l'habitude des 737 max destinés à d'autres opérateurs qui ont changé leurs plans.
J'ai tout de suite reconnu le logo Smartwings, il y a les mêmes à CGN sur les 738 Eurowings loués à Smartwings. Plus étonnants ces pictogrammes qui sont restés en tchèque.
Météo pas terrible à Halifax, une des raisons qui m'ont fait prendre un vol YHZ/YVR au lieu de rester côte Est.
À bientôt.
Eh bien tu es donc encore à temps pour voler sur un 737 Flair Airlines lors d'un prochain voyage au Canada. J'ai vu qu'ils affrétaient occasionnellement OWG Airlines (filiale de Nolinor) en B738. Si tu tombes dessus par hasard, je dis plus rien... !
Concernant les winglets, il semble que leur peinture ne relève pas du même protocole que celle du fuselage et des ailes. Il faut sans doute repasser par la case "équipementier" pour la modifier et tout sticker est bien sûr impossible à poser (ou plutôt à faire tenir), ce qui explique sûrement toutes ces particularités, et pas que chez Flair Airlines.
On peut dire que tu as eu du Flair (facile mais reel) de prendre ce vol.
Les couleurs du winglet, la moquette et les inscriptions dans la cabine montrent bien à qui était destiné cert appareil. Ce qu'il s'est passé ressemble à l'industrie de l'automobile quand le propriétaire passe une commande d'une voiture neuve, immatriculée et qui finalement ne l'a prend pas ^^
Merci pour ce récit et à bientôt pour la suite Luc.
Merci Benjamin. Tu as raison, mais une auto est quand même rarement autant personnalisée, sauf commande venant d'un gros mytho. Ceci étant, les rabais consentis au propriétaire final répondent sans doute aux mêmes mécanismes dans l'un et dans l'autre cas : "voilà, c'est tout neuf, jamais été utilisé par quelqu'un d'autre même si c'est pas vous qui avez choisi la couleur de la moquette, mais vous pouvez repartir tout de suite avec et je vous fais une bonne remise..."
A bientôt.
Hello Luc, tu as eu du flair en prenant cet appareil customisé à l'extérieur (sauf winglets) mais pas à l'intérieur. Bizarre de conserver les petits stickers en tchéque alors qu'en effet ca ne coute presque rien de les changer : ça donne un coté exotique à ce vol nord américain . Merci du partage.
Merci Christophe pour ton commentaire. On est bien d'accord, une peinture complète c'est un vrai coût alors la compagnie a du décider qu'il valait mieux attendre la norme calendaire (en général tous les 6 ans) pour passer cette avion à ses couleurs pleines et entières, mais un lot de pictogrammes c'est un truc qui peut se commander et s'apposer en un claquement de doigts, pour un montant modeste. A bientôt.