Avis du vol entre Kigali et Kilimanjaro en classe Economique avec RwandAir

Bonjour à tous chers lecteurs,

Rappel ci-dessous du contexte, du pourquoi du comment. Pour ceux qui auraient lu le premier opus, vous pouvez enjamber ce point information.

Mes enfants ayant suffisamment grandi pour pouvoir « encaisser » une virée africaine et des vols longs courriers, c’est rapidement vers la Tanzanie que les suffrages se sont exprimés, ayant tout fait pour les orienter vers cette belle contrée.

Mon épouse s’occupant du séjour proprement dit, il m’incombait de trouver le meilleur plan de vol pour coller au mieux aux dates extrêmes, avec un vol intérieur à prévoir puisque le séjour se décomposait en deux parties : l’une continentale et l’autre sur l’île de Zanzibar.

C’est donc avec Google Flight que j’ai fini par dénicher ce qui correspondait le mieux en termes d’horaires, de prix (punaise que ça coûte cher de voyager à quatre au mois d’août !) tout en ajoutant un soupçon avgeek. Voilà donc finalement le routing que les mystères de l’informatique et du yield management ont fini par générer.

Un aéroport tranquille à une heure calme

Après un temps passé à prendre un bon petit-déjeuner et goûter quelques fruits locaux, il est temps de poursuivre la route vers la Tanzanie.

Retour vers l’aéroport dont les abords sont particulièrement soignés et bien entretenus.

C’est presque dommage que ces installations doivent fermer en 2027 pour déménager vers Bugesera, plus au sud.

Le FIDS du jour, que j’ai immortalisé à notre arrivée. Le vol pour Kilimandjaro et Dar es Salam est annoncé à l’heure.

On peut remarquer que Rwandair pratique beaucoup les vols avec double destinations, ce qui permet d’optimiser les coûts. Par exemple, le 220 va à Abuja et Accra, le 206 va à Brazzaville et Douala, le 106 va vers Lusaka et Johannesburg, le 110 va vers Harare et le Cap, etc.

Le hall n’est pas surchargé.

Plusieurs compagnies ont une agence ici, dont bien évidemment celle qui a son hub à KGL.

Et puis les autres…

… dont KLM. Je ne savais pas que la compagnie batave desservait en direct KGL avec un vol triangulaire avec Entebbe en A330-200.

Les comptoirs d’enregistrement de Rwandair que nous snobons, nos bagages en soute étant en connexion.

Quant à notre carte d’embarquement, elle nous a été remise à CDG. La voici donc.

Direction le passage des contrôles.

On voit que l’A330 de la compagnie nationale est une vraie fierté. Et ça peut se comprendre ! Ce ne sont pas tous les pays africains qui ont une compagnie nationale et dont celle-ci fait du long courrier avec une flotte récente. En effet, sur ses trois A330 (deux en version -200 et donc un -300), un seul est d’occasion, le 9XR-WX, ex-Avianca. Les deux autres ont directement sortis des usines Airbus de Toulouse sous les belles couleurs de Rwandair. Ça a donc été une sacrée mise de fond pour se lancer et c’est vraiment remarquable.

Il faut maintenant grimper à l’étage supérieur.

Le passage de la PAF est systématique, même pour les rares vols intérieurs (comme vers Kamembe), eu égard à la taille très réduite du pays.

Le passage a été très rapide et il en a été de même en ce qui concerne le PIF. Il n’y a que peu de passagers à cette heure-ci. Nous voici donc airside, en à peine moins de cinq minutes.

 La boutique d’une distillerie locale qui fait du gin, du whisky, liqueur de café, etc.

Nous rejoignons la salle d’attente où des prises fonctionnent parfaitement.

Passage par les toilettes, dont la propreté est moyenne.

Et là, je dois reconnaître que je suis bien déçu. Les vitres sont filmées, pas moyen de spotter quoique ce soit.

À bord du CRJ 900 rwandais

Notre vol est enfin affiché avec ses deux destinations.

Puis l'embarquement débute sans plus tarder.

Ce sera en PAXbus cette fois-ci, notre appareil étant stationné plus au large. Les vitres sont malheureusement pelliculées.

Lors de la réservation, l’appareil initialement prévu était un Q400 mais ce sera finalement un CRJ900 qui nous emmènera au pied du Kilimandjaro.

Reflex au tour du cou, je profite de la liberté qui m’est « offerte » pour immortaliser le CRJ900 avant d’être le destinataire d’une remarque cordiale d’un membre du personnel sur la piste m’indiquant que quelques photos, pas de soucis, mais pas plus. Je range mon appareil dans le sac à dos sans rechigner. On est loin du comportement d’un certain agent de sécurité mexicain.

Faisons les présentations avec cet appareil dont la livrée est un peu plus élaborée que les appareils de Stephan Air.

L'accueil à bord sera chaleureux.

Passage par la business.

La rangée 14 nous était initialement affectée mais la présence de mes jeunes enfants aux abords des issues de secours a fait changer d’avis la cheffe de cabine qui nous a reportés sur la 15.

Bien sûr, on y perd au change question pas, mais on ne transige pas avec la sécurité.

Voici donc le pas qui est correct sur ce format de vols.

Instant tablette de chocolat.

Le contenu de la pochette ne se limite pas aux consignes de sécurité et au sac vomitoire : un magazine pour le on board duty free ainsi que celui de la compagnie, plutôt bien fait et complet.

Et voici la partie préférée de nombre d'entre nous. La coopération avec Qatar Airways offre un "réseau" plus ettofé.

La flotte, bien entendu, que je trouve trop variée.

N'oublions pas la vue sur le PSU.

Ma vue dans l'immédiat. À ce sujet, le hublot n'est pas dans un état optimal ce qui va compromettre la qualité des photos à venir.

En route vers l'est africain

L'embarquement a été rondement mené. Les portes verrouillées, les consignes de sécurité sont diffusées par les deux PNC à bord.

À 11h42, nous débutons notre taxiing  pour rejoindre le seuil de la piste 10. Nous repassons à côté de cet A330-200 qui se repose ici pour quelques jours.

Voici le BK Arena, une salle de spectacle, sportive ou pour d’autres événements.

Demi-tour sur la raquette…

… et alignement sur la 10.

La première partie du vol WB 440 KGL - JRO - DAR

Nous longeons les ateliers où se trouve le 737-800 9XR-WK parqué depuis un moment déjà.

Nous prenons le chemin des airs.

Au manque de netteté du hublot, il faudra aussi compter sur un ciel malheureusement voilé.

Voilà un winglet  qui arbore de belles couleurs.

Tout le monde est bien sage.

Nous sommes au dessus de la Tanzanie et voici Shishani.

Le service s'approche petit à petit.

Un aperçu des boissons.

Voici ce qui est distribué tel que. Le vin vient d’Afrique du Sud.

Et voici la boîte et son contenu.

Ce n’était pas de la grande gastronomie, bien évidemment, mais c’était malgré tout consistant pour un vol aussi bref. Et surtout, vu d’Europe, c’est quelque chose de si rare qu’on est toujours surpris par ce genre d’attention, si modeste soit-elle.

Il s’agissait d’un sandwich et d’une pâtisserie avec un peu de chocolat.

Ma fille facilite le travail du personnel. Elle aimait bien éteindre les IFE avant de descendre de l'avion. Une future PNC ?

La descente débute, nous approchons.

Je mets à contribution mon épouse, assise du bon côté, pour tirer le portrait du Kilimandjaro.

Les abords du Kilimandjaro sont assez plats.

Nous voilà posés.

Freinage énergique sur la piste 09 et sortie rapide.

Tout le monde debout ? Non. Tout le monde descend ? Non plus. Notre appareil continuera vers Dar es Salam.

Enfin la Tanzanie !

Voici donc l’instant porte à l’arrivée, n'ayant pas trop réaliser ce cliché à Kigali. Aucune objection ici.

Fuselage shot depuis le sol. Et pourquoi pas ?

Dernière vue de l’appareil avant fermeture des portes du PAXbus.

L’exercice de spotter depuis un PAXbus n’est jamais aisé. Voici quand même ce que ça donne avec en premier plan un Cessna 208 d’Air Excel, une espèce loin d'être en voie de disparition dans ce coin du globe.

Un autre Cessna 208 : celui-ci vient de faire un saut de puce avec l’aéroport voisin d’Arusha, vol CQ 203.

Diversité africaine.

Le vol TC 122 qui s’en va à Mwanza, la deuxième plus grosse agglomération du pays, sur les rives du lac Victoria.

On nous demande de présenter notre carte d’embarquement, pour bien vérifier qu’il n’y ait pas de passagers à destination de Dar es Salam qui seraient descendus ici. On nous questionne également si nous sommes vaccinés sans plus de vérifications.

Trois belles dérives avec en toile de fond un majestueux A350-900 d’Ethiopian ET-AYM qui fera du béton jusqu’à 17h20 avant de rentrer au bercail en vol ET 814. On peut observer aussi la faune locale, dans tous les sens du terme avec cet ATR 72-500 de Precision Air, 5H-PWD qui est stocké ici (depuis octobre 2022), en attendant des jours meilleurs.

Après un passage très fluide de la police aux frontières, nous voilà autorisés à séjourner 90 jours en Tanzanie. Pour info, pour les ressortissants français, il en coûte $50  USD ; la demande se fait uniquement sur Internet désormais.

Nos bagages en soute sont bien arrivés à destination. Je précise que nous n’en avons que trois et pas tout ce qu’il y a sur la photo. On a tout fait pour voyager le plus légèrement possible.

Et c’est le début de « l’aventure » en terre africaine.

Dans la foulée, nous pouvons voir sa majesté le Kilimandjaro. Ce sera malheureusement la seule vue potable de tout le séjour, le reste du temps, le ciel était trop souvent voilé.

Le vol selon FlightRadar24.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout.