Avis du vol entre Vienna et Barcelona en classe Economique avec Wizz Air

Bonjour, 

Après un excellent séjour en Autriche, nous rentrons en Espagne. L'Autriche est un pays que nous aimons beaucoup et  je pense que ça se voit, c'était notre 5éme séjour ici en moins d'1 an.

Pour ce vol j'avais le choix entre Vueling et Wizzair mais c'est la low-cost hongroise que j'ai préféré. Non seulement pour l'horaire qui nous convenait mieux, devant rouler 5h depuis le Hohe Tauern jusqu'à Vienne, mais aussi car c'est l'occasion de voler pour la première fois sur Wizzair. 

De toutes les compagnies que j'avais réservé cet été (Iberia, Ryanair, Easyjet, Air France, Transavia, Austria et Wizzair), c'est celle qui était la plus généreuse dans sa franchise bagage. Le tarif avec bagage en soute nous donne une valise de 26kg et c'est donc le seul vol (hors Iberia grâce au statut) où nous n'avons pas eu à payer un supplément. Un bon point pour Wizzair. 

Nous arrivons à l'aéroport de Vienne après une longue mais agréable route. Les autrichiens et leurs voisins en vacances dans le pays conduisent bien. Je ne peux pas en dire autant du sud de la France, des espagnols ou des italiens.
La voiture est rendue à 13h30. 

Wizzair part du Terminal 1. 

Les comptoirs sont les mêmes que pour Ryanair et Eurowings. Nous les avions utilisé il y a 1 mois en allant à Cracovie. 

Il faut scanner sa carte d'embarquement pour imprimer le tag bagage. Il y a pleins de bornes donc pas d’attente. On notera que les langues disponibles sont l'anglais (américain et anglais), l'allemand et le slovaque. 

Ensuite il faut scanner le tag bagage et envoyer sa valise. Tout est très facile et efficace. Faire tout soi-même nous permet aussi d’envoyer nos valises bien plus tôt que les 2h avant le départ. Sur Iberia par exemple, on aurait dû attendre l'ouverture des comptoirs 2h avant le départ.

On peut donc se diriger vers les contrôles. Il y a un peu de monde mais c'est fluide. 

Les contrôles donnent bien évidemment sur le Duty Free. 

On ne refait pas l'erreur des Wienerschnitzel à presque 30€, comme on l'a fait il y a un mois, et on prend de suite la direction du Vienna Lounge. L'entrée pour 2 coûte 69€, c'est ce qu'on aurait payé pour bien déjeuner dans n'importe quel restaurant du terminal. 

Il y a du monde à cette heure là et de nombreux passagers payent pour entrer. 

Le buffet est assez bien garni mais c'est vrai que la qualité des plats est un peu en deçà par rapport à notre dernier passage ici. 

Un bar en libre service se trouve juste à côté du buffet. 

Zoom sur la carte. 

Je me contente de gnocchis avec une sauce tomate et un verre de vin blanc. 

Par contre, au niveau des desserts c'est vraiment pas mal. Il y a plusieurs gâteaux traditionnels autrichiens comme le apfelstrudel ou les kaiserschmarrn. 

L'espace travail du salon est particulièrement calme par rapport aux autres espaces. 

Nous trouvons des fauteuils dans ce coin du lounge. 

Il y a une petite vue sur les avions mais on est un peu éloigné. 

Notre avion arrive avec presque 2h de retard de Podgorica mais nôtre vol devrait être à l’heure.

L'embarquement ne va tarde à commencer alors nous quittons le salon pour rejoindre la porte C75.

Elle se trouve à l'étage inférieur, d'où se font des embarquements par bus. 

La salle n'est pas très grande mais il ya  un peu de monde entre notre A321neo et un B737 de Ryanair pour Naples qui accumule de plus en plus de retard. 

L'embarquement commence à 16h20 et comme sur Ryanair, Wizzair divise ses clients entre priority et non-priority. Ce qui correspond aux passagers avec ou sans bagage cabine.
Avec autant de passagers à embarquer, on préfère attendre et monter parmi les derniers.

Nous partons avec le 3éme bus. L'A321neo de Wizzair prend 239 passagers, c’est plus que les A330 d’Air France.

Le bus nous dépose au pied du 9H-WAK. Cet A321neo de la division Maltaise de Wizzair n'a que 3 ans. 

Pour ce vol j'ai choisi des sièges au rang 38 (!). En général je préfère le dernier rang sur les compagnies low-cost comme Ryanair mais le dernier rang des A32Xneo n’a pas de hublots et l’avant dernier rang a un hublot un peu mal aligné. Le 38 est donc l'avant-avant-dernier rang. 

Photo prise au débarquement. 

Le legroom est plus ou moins correct, en tout cas c'est suffisant pour ce vol de moins de 2h. Par contre le siège est dur et un peu inconfortable. Je trouve ceux de Ryanair un peu mieux. 
Pas de wifi, pas de prises, on est sur de la low cost pure et dure.

En parlant de Ryanair, ici ils opèrent surtout sous le nom et les couleurs de Lauda. 

L'embarquement est terminé à 16h45, on devrait peut être partir à l’heure. Du moins c'est ce que je pensais. Le pilote ne tarde pas à annoncer un retard de 45 à 50 minutes à partir de maintenant à cause du trafic au dessus de l’Europe centrale. Quel bordel en Europe centrale. On n’a pas eu 1 vol à l’heure dans la région de tout l’été.

Les PNC en profitent pour faire quelques annonces comme une demandant d'éviter de consommer des fruits à coques à cause d’un passager allergique. Ça me rappelle un vol Southwest en 2011 où on avait empêché le service de cacahuètes pour mon frère allergique.  

Heureusement pour tout le monde, la climatisation est maintenue. Il faisait très chaud à Vienne ce jour-là. Les PNC autorisent aussi l’accès aux toilettes pendant l’attente, ce qui me paraît être le minimum. 

Je passe le temps en regardant ce qu'il y a dans la pochette où en plus de la notice de sécurité se trouve un magazine. 

Classique, on commence par un message du PDG et quelques chiffres concernant la compagnie. 

Une carte de l'important réseau de Wizzair, peu présent en France. 

Quelques articles et pubs ici et là rappellent le pays d'origine de la compagnie, la Hongrie. 

Wizzair est toujours à fond dans son délire de compagnie écolo, le greenwashing dans toute sa splendeur.

Sans oublier le traditionnel rejet de la culpabilité sur le consommateur final. Classique. "Si on pollue autant c'est à cause de vos bagages trop lourds."

La flotte est homogène.

La fin du magazine est réservée au BOB et à la boutique. 

C'est un BOB tout à fait classique, quoique un peu cher. 

Il y a une page que je trouve sympa avec des produits locaux hongrois, polonais et italiens. C’est une super idée.

“The images of the dishes served are illustrations”. Pas folle la guêpe. 

Je passe le reste du temps en faisant un peu de spotting. Cet A321neo partait pour Nice, à l'heure lui. 

Un A320neo d'Air Cairo pour Hurghada. 

Un B787 d'Austrian s'envole pour New York. 

Tandis que ce B777 arrive de Shanghai. 

Un E170 de People's arrive de St Gallen. Ça doit être un vol sympa. 

Les moteurs sont allumés à 17h45, on n'a pas de nouvelles de l'équipage mais j'imagine que c’est positif. En effet, nous partons enfin avec presque 1h de retard. 

Eva Air et Pegasus au terminal non-Schengen. 

Le roulage est court et on s'envole pour un vol d'un peu moins de 2h. 

Très vite l'avion vire vers l'ouest pour éviter de survoler la ville. 

Direction le sud-ouest. Les nuages ne sont pas beaux et n’annoncent rien de bon. 

Wiener Neustadt

Ensuite nous passons un bon quart d'heure dans les nuages et ça bouge beaucoup.

Les nuages se dissipent alors qu'on survole la province de Carinthie. 

Klagenfurt

Klagenfurt mais cette fois avec le lac Wörthersee. 

La ville de Villach où j'étais allé lors de mon tout premier séjour en Autriche.

La vue est magnifique sur ces montagnes où se retrouvent Autriche, Italie et Slovénie. 

On se retrouve rapidement au-dessus de l'Italie avec la ville de Gemona sur les bords du fleuve Tagliamento. 

Pordenone et la base aérienne d'Aviano. 

Bassano del Grappa. 

Vicenza

Verona

Puis des nuages qui couvriront le reste de l'Italie jusqu'à la Méditerranée. 

On passe ensuite à la raison pour laquelle j'ai choisi un siège en A et non en F, la Côte d'Azur. On commence par Gênes. 

Savona

Monaco

Nice

De Menton à Antibes

En parlant d'Antibes, voilà la ville et son cap.

Cannes

Fréjus-Saint Raphaël

La baie de Saint Tropez

Hyères, la Presqu'île de Giens et l'île de Porquerolles. 

Toulon

La visite se termine avec une vue d'ensemble de la métropole Toulonnaise. 

Pour Marseille il faut être de l'autre côté. Pour moi c'est maintenant la mer jusqu'à Barcelone 

La descente est annoncée à 19h25 et la traversée est courte. On aperçoit déjà les côtes espagnoles. 

Un Vueling nous devance. 

Je suis du mauvais côté pour la vue sur Barcelone mais au moins je n'ai pas le soleil dans les yeux. 

Atterrissage à 19h50.

Nous sommes en porte quelques minutes plus tard, avec 30 minutes de retard.  

On a le droit à un jetbridge, pas de chance. Pour une fois que j’espérais ne pas en avoir et sortir par l’arrière, c'est raté. En étant au rang 38, il a fallu attendre un bon moment avant de pouvoir sortir. 

C'est la première fois que je passe par le Terminal 2 de Barcelone. J'en retiens les nombreux travelators hors-service.

Les bagages sont livrés assez rapidement et nous sommes dehors à 20h15. 

Nous récupérons la voiture de location dans le terminal, non sans un avertissement de l’agence concernant les voleurs à la tire dans l’aéroport et de ne surtout pas laisser ses affaires dans la voiture au risque de se faire casser les vitres et voler. Ça s’annonce bien…

C'est parti pour 1h30 de route vers la province de Girona. Tout le long il y a des annonces pour avertir des vols sur les aires d’autoroute, qu’une crevaison peut être une arnaque et de ne surtout pas faire confiance aux inconnus. Après la tranquillité de l'Autriche, ça met dans l’ambiance et ne donne pas forcément envie de revenir de sitôt. 

Merci d'avoir lu et à bientôt.