Avis du vol entre Zanzibar et Muscat en classe Economique avec Oman Air

Mes enfants ayant suffisamment grandi pour pouvoir « encaisser » une virée africaine et des vols longs courriers, c’est rapidement vers la Tanzanie que les suffrages se sont exprimés, ayant tout fait pour les orienter vers cette belle contrée. Mon épouse s’occupant du séjour proprement dit, il m’incombait de trouver le meilleur plan de vol pour coller au mieux aux dates extrêmes, avec un vol intérieur à prévoir puisque le séjour se décomposait en deux parties : l’une continentale et l’autre sur l’île de Zanzibar.

C’est donc avec Google Flight que j’ai fini par dénicher ce qui correspondait le mieux en termes d’horaires, de prix (punaise que ça coûte cher de voyager à quatre au mois d’août !) tout en ajoutant un soupçon avgeek.

Bonjour à tous chers lecteurs,

Les bonnes choses ayant une fin, après deux merveilleuses semaines passées dans un magnifique pays peuplé de gens chaleureux et accueillants, il est temps de plier les valises et de retrouver le chemin de l’Europe.

C’est Oman Air qui est sorti du chapeau et des méandres des algorithmes de Google Flights, une compagnie que j’avais pu découvrir avec plaisir au mois de mars dernier. C’était en classe Affaires ; les deux vols à venir le seront en éco.

Ce premier vol nous permettra de rejoindre Mascate où nous passerons la nuit après une escale rapide à Dar es Salam. Puis le lendemain, il nous restera à rejoindre Paris par le dernier vol de ce routing dont voici le détail.

C’est donc à regret que nous quittons cette belle île qu’est Zanzibar et plus généralement ce magnifique pays qu’est la Tanzanie. Après un peu plus d’une heure de route depuis Jambiani, nous arrivons à l’aéroport.

C’est un vol international, nous arrivons dans la partie la plus moderne et la plus de l’aéroport. Rien à voir avec les installations que nous avions vues lors de notre arrivée en provenance d’Arusha une semaine auparavant.

Devant flottent fièrement les deux drapeaux, à gauche le national, à droite celui de Zanzibar.

C'est vaste, bien éclairé et agréable, rien à voir avec la zone arrivée des vols domestiques que j’ai pu voir une semaine auparavant.

Les départs du jour en détail, en quatre temps. 

Ayant une avance confortable (car dépendant de la navette de l'hôtel), nous nous enregistrons dès l'ouverture des comptoirs. 

N’ayant plus de PAX à traiter, l’agent au comptoir « Business » nous fait signe d’avancer vers lui. Point de surclassement bien évidemment mais moins d’attente avec un agent courtois. Nos bagages sont enregistrés jusqu’à Paris bien que nous ayons une longue escale à Mascate. Mais c’est ce que nous voulions. Nous voilà les mains presque libres avec les cartes d’embarquement des deux vols.

Ne voulant pas nous faire assassiner dans un boui-boui hors de prix, nous re-sortons et traversons le boulevard.

Voici donc une adresse plus que correcte présentant un bon rapport qualité/prix. Avis aux reporters de passage dans le coin.

Retour à l'aéroport pour passer airside

Passage d’un « pédiluve » numérique qui a bien amusé mes enfants.

Passage très fluide des contrôles de sécurité où il faut encore enlever les chaussures. Ça faisait bien longtemps qu’on ne m’avait pas imposé cette contrainte.

Le passage de la police aux frontières en sera de même. 

Ces boutiques, si originales soient-elles, n’auront pas d’effet sur mon portefeuille. Mais c’est sans compter sur le reste de ma famille.

La famille est séparée avec deux objectifs distincts - mais j’imagine que vous connaissez le mien.

Mais ZNZ ne se prête pas vraiment à cet exercice. Quel dommage de ne pas pouvoir mieux croquer cet A350-900 ET-AWO d’Ethiopian Airlines qui va se préparer à retrouver Addis-Adeba, vol ET 812.

Ce 737-800 sud-africain fait son plein de fret et de passagers puis s'apprête à rejoindre Johannesburg, vol FA 571.

Vue sur notre appareil.

En voici plus sur ce Max(ime le Forestier).

Sinon, voici une partie de la zone d'attente.

Cette fois, c’est bien le chemin du retour

Le vol est affiché en WY 705 pour DAR mais il se prolonge bien en WY 706 vers MCT.

Je rassemble ma petite famille et direction Max qui nous attend.

Les instants pré-embarquement.

Accueil chaleureux dans une cabine déjà bien remplie. Difficile de savoir qui est qui. En effet, il s’agit d’un vol triangulaire MCT - ZNZ - DAR - MCT (Mascate - Zanzibar - Dar es Salam - Mascate) ; c’est pour cela qu’il s’appelle à la fois WY705 sur les segments MCT - ZNZ - DAR et 706 sur DAR - MCT. Mais pour éviter les embrouilles pour les PAX, il est en 706 dès ZNZ pour ceux à destination de MCT.

C’est une cabine que je connais un peu puisque j’ai voyagé en mars dernier sur le même type d’appareil… mais en business. L’éco est donc une découverte.

Le siège, pris ici à l’arrivée.

Commençons par le pas qui est correct sans être spécialement généreux, surtout sur un vol de ce calibre.

La tablette…

… qui est coulissante.

Le contenu de la pochette. Notons qu’à l’instar de nombreuses compagnies, il n’est pas précisé sur la carte de sécurité qu’il s’agit d’un Max.

La boucle neutre.

Vue sur la têtière, réglable en hauteur et au niveau des oreilles.

Une patère bien discrète, qui doit être peu utilisée.

Pas forcément bien visible mais qui a le mérite d'exister, une prise de courant.

N'oublions le PSU.

 Des écouteurs sont distribués.

Les voici.

L'installation se poursuit.

Focus sur l’IFE

L’écran est de taille correcte et de bonne facture. Je n’ai pas eu à me plaindre de reflets.

La sélection de films est large.

Les plus jeunes ne sont pas oubliés.

Les avgeeks non plus !

Le coin musique qui n’a pas trop évolué depuis mars puisque je retrouve un peu les mêmes morceaux.

Direction Oman en passant par la Tanzanie

Dehors, le personnel s’affaire à respecter les délais impartis car le temps est compté. Et ces vols triangulaires sont une gageure pour le personnel, que ce soit à bord ou au sol. Le risque d’erreur est important.

Les consignes de sécurité sont diffusées sur l'IFE ; elles mêlent les messages importants tout en faisant une promotion touristique du pays - c'est vraiment réussi.

Un saut de puce pour traverser un maigre bras de mer

À 14h19, on est on complet ; 14h23, on repousse ; à 14h30, on roule vers la 18.

À 14h41, on dévale la piste 18.

Et hop !

La traversée sera de courte durée.

Et déjà on survole Dar es Salam…

… et ses boulevards bien encombrés.

On se pose sur la 23.

En voilà un joli Dreamliner que j’aimerais bien ajouter à mes tableaux.

Nous stationnons aux côtés d’un autre Max, éthiopien celui-là.

Instant Danette partiel.

Il s'agit d'attendre à peu près une heure maintenant. Il y a beaucoup de monde debout ce qui ne facile pas du tout le travail des PNC mais aussi du personnel au sol qui a besoin de monter à bord. Pas simple à gérer ce genre d'escale.

Une équipe de nettoyage œuvre à remettre en état la cabine avec des PAX à bord. Un exercice tout sauf aisé.

Retour à Dubaï pour ce 777-300 ER (A6-EGB) vol EK 726.

Dar es Salam - Mascate

À15h59, nous sommes au complet. On repousse à 16h09 et à 16h16, le taxiing débute à 16h16. Entre temps, les consignes de sécurité ont bien entendu été rediffusées pour les PAX nous ayant rejoint à DAR.

Les installations de Dar es Salam ne sont pas immenses, le roulage sera court.

Tiens tiens ! Une vieille connaissance ! C’est avec celui-là même que j’ai fait Kigali - Kilimandjaro il y a une douzaine de jours.

Alignement sur la 23.

Survol des faubourgs de Dar es Salam.

On ne survolera guère longtemps les terres ; déjà se re-profile l’Océan Indien.

Instant winglet avec le joli logo d’Oman Air.

Le plateau est servi, j’ai pris le choix végétarien (pâtes aux légumes).

Entrée : trop de maïs, pas assez variée avec d’autres légumes.

Les pâtes aux légumes, impeccable. J'ai vraiment apprécié.

Le dessert était pas mauvais.

Le choix de mon fils, poulet / riz.

N’aimant définitivement pas le gaspillage, j’ai fini le poulet au riz de mon fils. C’était très bon, bien relevé.

Les couverts sont en plastique.

S’en suit un thé.

Début de pénombre sur les côtes somaliennes.

Je ne peux m’empêcher de penser à ce pays meurtri depuis tant de décennies maintenant, un pays abandonné de tous, au premier rang desquels par la paix. Presque plus rien ne fonctionne dans cette contrée aux mains de guerriers avides de sang et d’argent. De temps à autre, on devine une lueur, sans doute celle d’un feu, autour duquel il y a de la vie, ou plutôt de la survie. Quelle tristesse…

À la tombée de la nuit, l’ambiance change à bord.

Parlons un peu de la géolocalisation.

La modélisation correspond bien à un Max.

C’est plutôt bien fait.

Une heure avant l’arrivée environ, distribution d’eau, avec ces petites portions que je n’ai jamais bien apprécié de part leur forme. Y a des concepteurs qui mériteraient des coups de pied au c## mais aussi pour ceux qui permettent ce développement. J’ai bien entendu oublié de prendre en photo ces capsules.

Je pense que ce serait tellement plus agréable à boire dans un verre. Et une grande bouteille ferait bien moins de déchets que toutes ces petites boites.

L’arrivée à Oman

Une trentaine de minutes avant d’atterrir, annonce du commandant de bord sur le début de la descente, l’approche, etc.

La cabine est rallumée avec des tons doux.

On approche, on approche…

Puis on voit défiler les faubourgs de Mascate.

Le sol se rapproche de plus en plus. 

Nous nous posons sur la 08L et après un très court roulage, nous arrivons au bloc, en stationnant aux côtés de cet A321 de Salam Air mais qui porte toujours ses couleurs mexicaines, de son ex-propriétaire InterJet. Je l'avais déjà vu en mars dernier mais il n'est toujours pas passé entre les mains des peintres.

Puis vient l’internationale Danette alors que les enfants restent sagement assis - certes devant une partie d’un jeu qu’ils n’ont pas fini.

Et après l’instant « Danette », je vous présente l’instant « porcherie ». Cet appareil n’en a pas fini puisqu’il repart dans la nuit vers Lucknow. Pauvres équipes de nettoyage. Honte à ces personnes irrespectueuses des personnels !

Passerelle version luxe. Bienvenue à Mascate !

Denier regard sur Mike-Hotel.

Direction la sortie.

Il y a un peu de monde à la PAF.

Nous sommes guidés vers les guichets Families. Tant mieux, ça passera encore plus vite.

Nous n’avons pas de bagages à récupérer, nous les retrouverons demain à Paris.

Direction la station de taxi.

Et une grosses vingtaine de minutes plus tard, nous sommes installés au septième étage d’un hôtel. Il est tard, il est temps de dormir.

Les deux vols selon Flightradar24.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout.


P.S : la photo de couverture est bien celle de l’appareil du report en question (A4O-MH) mais elle a été prise le lendemain même à l’aéroport de Mascate.