Mes enfants ayant suffisamment grandi pour pouvoir « encaisser » une virée africaine et des vols longs courriers, c’est rapidement vers la Tanzanie que les suffrages se sont exprimés, ayant tout fait pour les orienter vers cette belle contrée. Mon épouse s’occupant du séjour proprement dit, il m’incombait de trouver le meilleur plan de vol pour coller au mieux aux dates extrêmes, avec un vol intérieur à prévoir puisque le séjour se décomposait en deux parties : l’une continentale et l’autre sur l’île de Zanzibar.
C’est donc avec Google Flight que j’ai fini par dénicher ce qui correspondait le mieux en termes d’horaires, de prix (punaise que ça coûte cher de voyager à quatre au mois d’août !) tout en ajoutant un soupçon avgeek.
Bonjour à tous chers lecteurs,
Voici l’ultime segment de ce routing africain et c’est donc désormais la dernière ligne droite avant de rentrer au bercail et avant la rentrée des enfants qui aura lieu dès le lendemain.
Dans la matinée, je consulte FlightRadar24 et là, stupeur, glups, aïe, oulala : le vol pour Paris a tout simplement disparu. Sueurs froides. J’envoie un message WhatsApp à un contact privilégié - qui se reconnaîtra bien entendu - mais il me rassure en me confirmant que le vol a bien lieu. Régulièrement, et de manière inexpliquée, ce vol disparaît de la base de donnée de FR24. Ouf !
C’est pas que ça me dérangerait de passer plus de temps à Oman, mais demain, c’est la rentrée, ce serait un peu ennuyeux pour mes enfants d’arriver méchamment en retard le premier jour voire d’être absent !
Enchainement de vols
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- 5WY131 - Économique - Muscat - Paris - Boeing 787-9
Après une petite balade dans les rues autour de notre hôtel, sous une chaleur étouffante, il est temps de reprendre le chemin des airs pour boucler la boucle.

Notre taxi étant parfaitement à l’heure au rendez-vous convenu la veille avec lui, nous voici donc en chemin vers MCT.


Juste avant de rentrer pour de bon, nous restons quelques instants dehors à l’endroit-même endroit où j’avais spotté en mars dernier.
Et justement, à ce moment-là, les A330 d’Oman Air vivaient leurs derniers jours avant leur retrait de la flotte. Mais contre toute attente, ils jouent les prolongations, sous les mêmes couleurs, mais pour le compte de Qatar Airways, comme ici avec le vol QR 1126 assuré par l’A330-300 A4O-DI en provenance de Doha.

Avec une immatriculation comme celle-ci, plus vraiment possible d’observer ce genre de coucou russe sur le territoire de l’Union européenne.
Il s'agit d'un Bombardier Global 6000 RA-73550 qui arrive de Moscou-Vnukovo,

À la redécouverte de MCT
Puis nous nous décidons d’y aller.


Le vol WY 131 pour Paris y figure bien.

Le Sultanat d'Oman est LE pays de l'encens. Pour le rappeler, des diffuseurs sont disposés par endroit dans l'aéroport.

Nous avions déjà nos cartes d'embarquement, remises la veille à Zanzibar.

Aucune attente pour passer l’immigration et il en sera de même en ce qui concerne le passage du contrôle de sécurité.

Cet environnement, que ce soit par sa taille, sa conception, son luxe, est aux antipodes de l’aéroport d’Arusha, visité seulement quelques jours auparavant.


« Go to gate ». C’est bien gentil, mais laquelle ?

Attendons un peu… et voilà ! B7.
Donc direction B7.


L’aéroport de Mascate dispose de salles d’embarquement.

Le "filtrage" se fait au niveau supérieur.

Puis voici la salle en question.

Et déjà se profile notre Dreamliner au joli profil.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'avion du jour… n'a que quelques jours au compteur ! Il a été mis en service depuis une dizaine de jours seulement, car mis en service le 22 août dernier, bien que construit il y a trois ans. C'est aussi la première fois qu'il se posera à Paris.

Le Dreamliner omanais
Étrangement, pas d’appel par zone alors que ça permet quand même de fluidifier l’embarquement.

La passerelle est vitrée laissant entrevoir le museau caractéristique du Dreamliner.

Sur notre droite, un Max qui nous est pas inconnu puisqu'il s'agit de celui qui nous amené hier de Zanzibar à ici. Le voilà qui revient de Lucknow avant de repartir vers Salalah.

L'instant porte…

… doublé !

Accueil cordial à bord.
Voici le siège qui s'avèrera confortable.

Regard sur le PSU.

Le contenu très limité de la pochette.

L'écran de bienvenue.

La tablette en deux parties.


La commande du dispositif d'opacification des fameux hublots du Dreamliner avec un comparatif.



La têtière, réglable en hauteur avec "oreilles" rabatables.

La boucle neutre.

Lors de l’annonce de bienvenue de la cheffe de cabine principale, celle-ci indique que le personnel de bord parle arabe, anglais, français, philippin et thaï.
Voici une idée du temps de trajet à venir.

Les consignes de sécurité qui font parallèlement le promotion touristique du Sultanat d'Oman - une très bonne initiative pour attirer l'attention des passagers.


En route vers Paris
À 14h20 on repousse pour commencer à rouler à 14h25. Nous croisons de MAX qui s'apprête à rallier Dubaï, vol WY 609.

Le plus anciens des 737-800 fait du béton pour quelques jours.

Cet A320neo arrive de Mukhaizna Oil Field (UKH), un champ pétrolier dans le sud du pays, vol OV 94.

Il nous précède de peu, le vol WY 101 pour Londres-Heathrow, Boeing 787-9 A4O-SF.

Nous nous alignons sur la 08L.

Bye-bye MCT!


Demi-tour et adieu Mascate.

La centrale solaire de Mohammed ben Rashid Al Maktoum, aux Émirats arabes unis, une des plus grande au monde.

Un aperçu de l'IFE : c'est bien fait, complet, satisfaisant. La taille de l'écran est bien adaptée et il n'y a pas de reflet outre mesure.




C'est l'heure de l'apéro !

Ma fille et moi-même prenons du Sprite. Les chips sont bien relevées, j'aime bien ça mais sa surprend ma petite voisne.

Nous entamons le survol de l'Irak au niveau de l'embouchure du Chatt-el-Arab, fruit de la jonction de l'Euphrate et du Tigre. Nous sommes au niveau d'Umm Qasr. En arrière plan, c'est l'Iran.

C'est l'heure de l'apéro !

Bassorah (Irak).

Al Madina (Irak), sur les bords de l'Euphrate.

Le plateau est servi au sud de l'Irak.

Les couverts en plastique.

Entrée bien fade comme la veille, même avec un peu de sel et de poivre. Il manque clairement une sauce.

Le vin rouge qui est proposé.

Le poulet au riz bien relevé. Très bien. Le dessert était plutôt pas mal.

Kut (Irak).

Tea time.

Kirkuk (Irak)

Aucun doute possible quant à la reconnaissance de cette ville : il s'agit d'Erbil, dans le Kurdistan irakien. Sa formation radioconcentrique ne laisse planer aucun doute là-dessus.

Survol de la Turquie
Le Suphan Dagi qui culmine à 4434 m ; on devine également à travers la brume le lac de Van.

Le barrage de Kirazlık.

Des montagnes bien arrides.

Un autre barrage, celui du Kaleköy inférieur, sur la rivière Murat.

Suluova.

Puis nous quittons le continent asiatique au niveau de Meydan.

Et déjà l'Europe
C'est par le survol de la Bulgarie que nous retrouvons l'Europe, au droit de Byala (Бяла), à peu près à mi-chemin entre Varna et Bourgas.
Le voyage jusqu'à Paris aura été une alternance de zones dégagées et d'autres bien couvertes.

Le réservoir de Ticha, sur la Golyama Kamchia (Bulgarie).

Kragulevac (Serbie).

Tuzla et la vallée de la Jala (Bosnie-Herzégovine).

C'est l'heure où la deuxième collation est servie.

Le friand était un peu mou et mériterait d’être un peu plus croustillant mais bien bon. Gâteau pas mauvais du tout.
C'était plutôt pas mal et ça permet de bien se caler la dent creuse avant d'aller affronter CDG.

Banja Luka (Bosnie-Herzégovine).

Bosanska Krupa (Bosnie-Herzégovine).

Novi Vinodolski (Croatie).

Les installations portuaires de Rijeka (Croatie).

Puis survol de l'Italie à l'aplomb de Venise dont on découvre les installations de VCE, l'aéroport Marco-Polo.

Le glacier d'Aletsch à travers un ciel bien chargé.

Une demi-heure avant l'arrivée, la cabine est préparée. Le début de la descente est annoncé par le commandant de bord qui nous informe qu'il fait 27 degrés à Paris. On aura plus chaud en arrivant que sur les plateaux tanzaniens.
Et ça se devine un peu cette chaleur à travers ces dernières photos du territoire français.

Cabine ready.

On y est presque !

Nous reprenons contact avec le sol sur la 27R et le roulage sera très rapide jusqu'à notre point de stationnement au T1.

L'arrivée à CDG
Le camembert est en vue !

C'est la première fois que je vois un MAX avec ces couleurs. D4-CCJ. C'est d'ailleurs le seul qu'ils possèdent, avec un autre 737-700. Il va assurer le vol VR 643 pour Saõ Vicente et Espargos.

Je revois les mêmes appareil qu'au moment du départ, il y a deux semaines. La boucle est bouclée.

Et sans plus attendre, "on se lève tous pour… RIEN !".

Le fier destrier du jour.

Notre voisin oriental, mais venant de l’Extrême.

Début du cheminement.

Dernière vue sur notre Dreamliner qui a bien assuré sa mission encore aujourd'hui.

On attaque le circuit.


Le passage de la PAF, qui m'angoissait un peu, aura été extrêmement fluide avec deux policières qui plaisantaient avec les passagers.
Direction la livraison des bagages. Elle n'a pas encore commencé.
Et il faudra attendre jusqu'à 20h27 pour que notre dernière valoche tourne sur le carrousel.

Sans plus attendre, direction la sortie.

Mes deux petits apprentis conducteurs se perfectionnent sur le CDG-VAL.
Puis ce sera le RER B qui fonctionnera parfaitement, sans être surchargé.
Demain, c'est la rentrée, tout s'est précipité, mais on a tant de belles images en tête.

Le vol selon Flightradar24.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.
Merci Greg pour le partage !
L'aéroport d'Oman est une réussite, un de mes coups de coeur en général.
Double instant porte fort sympathique.
Dommage pour cette salade sans sauce mais sinon l'ensemble des prestations font envie.
A bientôt !
Merci Stephan pour le commentaire.
Vraiment bien foutue cette plateforme.
Comme ça, ça fait recto et verso.
Je trouve que souvent les entrées sont négligées ; c'en est un peu l'illustration ici.
Bons vols
Merci pour le partage de ce bon vol.
MCT est toujours agréable, il a pile la bonne taille, ni trop grand ni trop petit.
Les deux prestations sont adaptées à la durée du vol.
Je crois que la livraison des bagages ne sera jamais rapide à CDG, le système de traitement des bagages de l'aéroport ne semble pas pouvoir aller plus vite.
A bientôt,
Merci pour le commentaire.
C’est vrai qu’il est aussi - en plus d’être agréable - à taille humaine comparé aux mastodontes que sont DXB, DOH ou IST.
Absolument. La deuxième est servie au moment opportun ce qui permet de descendre de l’avion sans avoir les crocs.
Je ne connais pas suffisamment le sujet pour avancer ça ou ça, Mais si ce délai de livraison avait été un eu plus réduit, nous aurions pu passer la nuit à Lyon en attrapant le dernier TGV. Mais on avait bien évidemment réservé une nuit à Paris.
Bons vols
Merci Gregory pour ce dernier tronçon
Heureusement que les PNC n'ont pas pris le contrôle sur les hublots electro-chromiques, ce qui hélas arrive parfois sur des vols de jour, ce qui a permis d'avoir beau spectacle par l'IFE naturel et de nous en avoir fait profité.
A bientôt
Philippe
Merci pour le commentaire.
Mais j'aurais été terriblement malheureux ! C'était vraiment féerique par endroits et ça m'aurait vraiment fait ch### que ça soit obscurci.
Bons vols
Merci Greg pour le partage ! Effectivement bien agréable ce vol, tout est là au niveau hard- et soft-product. On est dans le haut du panier pour de l'éco ! Merci aussi pour l'identification des villes, notamment irakiennes, c'est super intéressant à regarder !
A bientôt
Merci Guillaume pour ton commentaire.
On est d'accord, Oman Air propose un très bon produit. En espérant que les difficultés que traverse la compagnie soient les plus brèves possibles et que ça reparte bien pour WY.
C'était vraiment un joli spectacle. Voler dans ces conditions, c'est toujours un ravissement pour moi.
Bons vols
Merci cher lyonnais pour le retour en dreamliner.
Je sais pas pourquoi je trouve la livrée un brin vieillote.
Tiens je ne savais pas que c'était le pays de l'ensens
C'est étrange 3ans mais que quelques jours d'historique commerciale.
Le siège a l'air tout à fait honnête pour l'éco
Le plat a l'air meilleur que l'entrée
Quels superbes clichés au dessus de l'Irak!
Deuxième prestation un peu légère non?
Retour en TGV?
Merci pour ce commentaire cher Lyonnais.
Oui, un long stockage, sûrement dû au COVID et aux reports de livraisons.
Oui, ça a été plutôt bien accepté par mon délicat fessier.
Comme c’est souvent le cas, les entrées sont vraiment négligées.
Ça a l’air bien sympa vu d’en haut mais quand on sait l’histoire tourmentée de ce pays, ça fait am, au cœur quand même.
Je l’ai trouvée adaptée, peut-être parce que j’ai eu double ration, avec la part de ma fille.
Affirmatif !
Bons vols