Avis du vol entre Nairobi et Amsterdam en classe Economique avec Kenya Airways

Bonjour à toutes et tous.

Dernier volet de cette série. Le dernier tronçon AMS-CDG n'étant finalement pas reporté, faute de photos en nombre suffisant. La fatigue et un vol en nocturne auront eu raison de mon costume de flight-reporter.
Petit rappel du routing et nous décollons ! Bonne lecture.

Nous nous retrouvons au petit matin à l'aéroport après avoir passé la nuit au salon Pride Lounge que Papoumada semble préférer au Simba Lounge. Affaire un peu étrange mais le hasard fait très bien les choses, nous avons rencontré peu après le PIF un cousin éloigné de la famille à Nairobi. Lui arrivait de Dubaï pour Mayotte quand nous allons vers Paris. Quoi de mieux que de refaire le monde et se raconter les histoires de famille tout au long de cette nuit qui, finalement, aura été bien courte. Pour la peine, pas de photo du salon où nous avons tout de même passé un très bon moment.

Beaucoup de reflets sur ce FIDS, mais la porte reste bien indiquée et visible. Ce sera la 17.

Un peu de spotting avant de se diriger vers notre porte. 
Commençons avec cet A359 qatari

Celui qui sera notre avion atterrit après un long vol depuis Bangkok. Je suis heureux d'avoir le 5Y-KZD et sa livrée spéciale.

Cet A333 de CAA, appartenant à Hi Fly et volant pour KQ à ce moment (il vole en ce moment pour le compte de Air Austral), est arrivé de Dubaï avant de poursuivre sur Mombassa. 
J'aurai une bien meilleure vue un peu plus tard.

Malgré un décollage prévu à 08h40, l'embarquement est annoncé dès 07h00.
Il s'agit en fait d'un pré-embarquement qui nous envoie dans une salle attenante. Je trouve l'idée assez maline. Elle offre une belle fluidité aux opérations mais nécessite un personnel présent sur une plus longue plage horaire.

Les décorations sur les baies vitrées sont plutôt sympa.

Pas de doute concernant la porte, l'appel est lancé, nous pouvons y aller. Avec respect des priorités.

Bien que le finger ne soit pas aveugle, il n'est pas facile de capter notre appareil. Voici un nez.

Instant console à défaut d'avoir un instant porte (aie aie aie).

Une tentative de fuselage shot à travers une vitre bien dégueu.

Je n'ai pas pris de photo de la cabine business, équivalente à celle du vol aller. Nous voici face à notre triplet du rang 26.

A défaut d'instant porte à l'entrée dans l'avion, en voici une juste un rang devant.

La vue extérieure donne sur l'aile.

Rien de folichon alors je vous impose un second instant porte. Puisse le père fouettard me pardonner ^^

La pochette littérature contient les documents habituels, en version papier donc: magazine de la compagnie, magazine duty free, planche promouvant les avantages à être fidèle, la fiche sécu et le sik bag.

L'IFE est fonctionnel. Je ne l'utiliserai que très peu sinon pour avoir la géovision constamment et un peu de musique dans les oreilles. 

Embarquement de bonne heure permet un départ ponctuel. Nous repoussons à 08h28.

En bon passager, il est temps de la boucler … la ceinture bien sur. Celle-ci est non ciglée.

La mise en route des moteurs s'effectue quand nous pouvons admirer la faune locale. Le premier ira à Londres quand le second s'envolera pour la Thaïlande (BKK).

Les consignes de sécurité sont lancées sur les IFE.

Le roulage sera relativement court. Nous croisons à nouveau le Dreamliner pour BKK et pouvons apprécier, sous un meilleur angle, l'A333 de la Compagnie Africaine d'Aviation.

Oh, un Saab !

Les 747 m'auront fait longtemps ouvrir grand les yeux devant leur immensité, leur beauté, leur majestuosité. J'avoue qu'aujourd'hui, ils me laissent quelque peu indifférent.

Saudia Cargo gardera la tête et s'élancera juste devant nos yeux.

La vue de l'autre côté de la piste est moins intéressante.

C'est à nous d'entrer sur la piste. temps de vol annoncé: 08h30.

La vidéo du décollage ci-dessous. Du coup, pas de photo ^^

Très rapidement, nous prenons un virage sur la droite.

Vue sur Mihango, quartier de Nairobi pourtant ici dans la province de Machakos.

Nous faisons une longue boucle tribord.

La rivière Mbagathi.

Nous redressons pour passer au dessus de l'aéroport où nous étions 4 minutes plus tôt. Altitude: 10 600 pieds et vitesse de 328 kts (données flightradar24).

Cap nord-ouest, nous prenons la route "saharienne" (l'autre route suivie passant par la mer Rouge, la Grèce etc).

Les serres de Limuru, plus près de Kianjogu.

Changement de décor avec cette frontière naturelle et en relief entre les comtés de Nakuru et Kajiado

Nous passons à proximité du mont Longonot qui culmine à 2776 mètres.

Les PNC s'activent à l'arrière du galley alors que nous passons à la tangente du lac Naivasha.

Une lingette rafraichissante est tout d'abord distribuée (photo après usage ^^).

Le paysage est de nouveau totalement différent à peine deux minutes plus tard. Nous en prenons plein les yeux, et le vol est loin d'être terminé.

Comme pour chacun des vols, j'ai précommandé un menu hindou, qui sera servi en amont des plateaux classiques. Madame est elle aussi passée aux menus hindous pour les vols du retour, mais en version végétarienne (bien qu'elle ne soit ni hindou, ni végé).

Nous débutons par l'option petit déjeuner, adaptée pour l'heure.

C'est du classique, à ceci près que les pommes de terre sont au curry. Le plat n'est pas mauvais sans être transcendant.

Par contre que dire de ces "croissants" sans oeuf … et peut-être bientôt sans farine ? C'est juste infect.

Celui de madame n'est pas meilleur, ne donne de toute façon pas envie bien que n'étant pas le même.

Dehors, le ciel s'est couvert alors que les boissons, chaudes et fraîches, sont servies.

Avec des doses généreuses de notre pnc (photo prise après empilage de nos plateaux sur la tablette voisine).

Cette prestation "petit-déjeuner" n'aura pas envoyé du rêve. C'est assez moyen.
Ce qui est le contraire de la vue sur le Nil Blanc, alimentant le lac Albert.

Je profite d'une certaine "monotonie" dans les paysages pour enfin jouer, comme tout le monde, avec mon hublot.
A noter la très bonne idée de l'équipage de ne jamais avoir verrouillé l'opacité des hublots. J'ai pu, comme d'autres, profiter pleinement de la lumière du jour tout le vol.

En terme de géolocalisation, nous en sommes ici. Le temps de poser un peu l'appareil photo et de reprendre mon livre.

Mais la lecture sera de courte durée. il faut dire que les paysages changent constamment et même brusquement. Alors, sans transition, nous voici au dessus du Sahara.

Un voile de chaleur masquera la vue assez longuement. Les photos sont difficiles à prendre.

Sans compter sur cette crasse sur le hublot qui fait tache sur les photos.

Difficile de donner des repères, mais je ne me lasse pas de cet océan de sable.

Il reste 3h30 de vol avant Amsterdam quand nous survolons ces crêtes rocheuses en Algérie.

Le second service commence à ce moment avec apéritif et mise en bouche.

Le plateau suivra assez rapidement. Pas de surprise dans ce menu hindou. mais c'est toujours bon alors cela me convient parfaitement.

Pendant ce temps, dehors … les palmeraies de Rjim Maâtoug en Tunisie.

Quelques réserves bien à l'abri des regards … à proximité de Ferkane en Algérie.

Le ciel va se couvrir au fur et à mesure que nous approchons de la Méditerranée.

Cette plage sera la seule vue que j'aurai pour le passage du continent Afrique à la mer Méditerranée. Une trouée dans une grosse couche nuageuse qui masquera la vue quasiment jusqu'aux côtes françaises.

Un air to air avec retard !

L'arrivée sur la côte d'Azur va être très sympathique.

Vue sur Bandol et Sanary-sur-Mer.

Marseille.

La vue reste malgré tout assez bouchée.

Les pistes de MRS.

Un air to air en mode lointain.

La vue sera dégagée pour admirer la cité des Gones.

Montceau les Mines.

Le Creuzot.

Le ciel est bien dégagé en Bourgogne. Voici Autun.

Centrale EDF de Nogent sur Seine.

Géographie française toujours: Saint Quentin dans l'Aisne. C'est aussi notre début de descente. Nous sommes à 37 000 pieds quand notre altitude de croisière était à FL 400.

A proximité de Tournai, en Belgique.

Audenarde. Notre descente a bien débuté vu que nous sommes à 22 000 pieds.

Anvers.

Rapidement vient Rotterdam.

L'atterrissage se fera sans attente sur la piste 27. Cela se passe en vidéo pour nous.

Le roulage sera court et le débarquement assez rapide avec les remerciements de l'équipage.

Dernière vue, sortie de l'appareil. C'était un bon vol de jour. 

Transit et vol AF 1141

Nous avons 2 heures de transit à Amsterdam alors nous ne perdons pas beaucoup de temps. La prise de photo sera réduite au strict minimum.

Il me faut récupérer nos BP pour ce vol vu que c'était impossible de le faire en amont.
Le passage des contrôles frontaliers sera fait rapidement avec un personnel très sympathique. 

C'est ainsi qu'il n'aura fallu que 20 minutes environ pour arriver vers le pier C d'où partira notre vol.
Et c'est ici que nous apprenons que notre avion a un léger retard. retard de 20 minutes qui sera rattrapé.

Ce retard nous permet de voir l'arrivée de l'appareil: un A220-300 nommé Saumur.

L'embarquement se fera avec respect des priorités.

Accueil très chaleureux de la CC et du pnc présent. Je m'infirme auprès d'eux de savoir si nos bagages ont suivi, Kenya Airways n'étant pas le plus réputé pour la fiabilité du suivi des bagages. Du coup, on parle voyage et Comores (et oui on vient de loin ^^ Et ca fait toujours plaisir de montrer de l'intérêt au passager). La CC m'informe qu'à ce moment, 3 de nos valises sont en soute, la 4e n'est pas scannée. Ils rajoutent qu'ils passeront nous voir pendant le vol pour nous tenir informés.

Installation au 8A et 8C, sièges en duo.
L'assise est confortable et l'espace suffisant. la vue est dégagée et la ceinture ciglée.

Décollage en vidéo. Je suis impressionné par le silence des moteurs au décollage.

Le vol sera des plus classiques et court. Le pnc vu à l'accueil nous confirmera le bagage manquant. Nous sommes bons pour porter une réclamation. Reste à savoir de quel valise il s'agit. Valise enregistrée sous mon nom: il s'agit soit de celle avec les vêtements propres, soit celles avec les sales. Nice.
Collation typique à bord. L'équipage, pendant la distribution nous confirme qu'il n'y a plus de vin servi à bord (vraiment ?) et que AF teste le BOB. On y est … la dégradation du service se poursuit.

Je vous épargne les photos ou la vidéo biens pourris car de nuit. Nous voici directement à l'arrivée après l'atterrissage sur le doublet sud.

Pas d'attente à l'arrivée et assez peu pour les bagages. A ce propos, nos 4 valises sont bien arrivées sur le tapis. Sans aucun doute un oubli de scan à Amsterdam. Pas de réclamations et c'est tant mieux. 
Je pars chercher la voiture, il nous reste 3 heures de route à faire … 

C'est la fin de ce récit et de cette suite. Merci à toutes celles et ceux qui l'ont suivie, voire commentée.

Les prochains vols se feront en 2025 pour nous. Sans connaitre de date car aucun n'a été réservé à cette heure. Et nos prochaines vacances connues pour le moment seront françaises.

A bientôt !